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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 04:30


 

Voici une lettre d’un étudiant qui nous raconte quelques anecdotes vécues avec le cheikh Al-Ghoudayan qu’Allah lui fasse miséricorde ! :

Salam alaikoum ;

On a perdu un grand savant, érudit dans le fiqh et ses fondements et un grand zahid (ascète) d'après ce que j'ai pu voir qu'Allah lui fasse miséricorde ! Je respecte beaucoup cet érudit pour sa science, sa sagesse et sa modestie, je ne ratai pas une occasion de le visiter quand j'allai à Dar al-Iftaa (centre d’émission de fatwas) ; d'ailleurs ces derniers mois lorsqu'on demandait après lui, on nous disait qu'il était en vacances ! Mais jamais cette réponse ne fut plausible à nos yeux, nous savions qu'il était malade et gravement.

Comment croire à cette réponse quand on sait que le cheikh a passé toute sa vie sans se lasser dans la science pure, l’appel au tawhid (monothéisme) et la réconciliation entre les gens ; en effet, le cheikh réconciliait les mariés en instance de divorce dans son bureau ; qu'Allah le récompense ! Plus de quarante années dans l'ifta ! Toujours au service des autres ! À plus de 80 ans il venait au bureau de l'ifta tôt le matin ! jusqu'après le dhohr. Il n'y a que la sincérité qui mène à cet élan de bonté, à cette envie d'être utile ! Je pense que c'est un exemple pour nous qui nous sentons vite lasser par l’invitation à l’islam et ses principes, mais non, cheikh qu'Allah lui fasse miséricorde, a toujours travaillé pour plaire à son Seigneur.

On peut se rappeler la belle conférence, même un peu difficile pour les novices francophones, que le cheikh nous a donnée à la mosquée des Mureaux en juillet 2009, jamais il ne disait non à un cours par téléphone, je me rappelle qu'il m'avait écrit son numéro sur un papier en 2005 me disant si quelqu’un souhaite une conférence appelle-moi ! La daawa était inscrite au cœur, imprégnée dans l'âme.

Je me souviens un jour dans son bureau, un homme est venu lui demandait une aide, car il était endetté, en une seconde, il ouvra son tiroir, y prit son carnet de chèques, y inscrivit une somme avec un naturel et une bonté qui surprennent. Qu'Allah lui fasse miséricorde ! La vie ne valait rien pour lui, lorsqu'on le voyait, on pensait que c'était un simple Bédouin sorti de nulle part au chimagh (keffieh saoudien) un peu froissé et mal positionné, à la tunique mal repassée et pourtant c'était le guide de la prière de Cheikh Saleh Al-Fawzan, Bakr Abou Zayd, Mohammed Ali-Cheikh et d'autres érudits et savants... Ne dit-on pas qu'Allah élève les gens par la science !

Son bureau nous accueillait bras ouvert, c'était toujours une joie de voir un savant vous sourire à la porte, le cheikh n'hésitait pas à jouait de son humour propre à lui, une façon de nous mettre à l'aise, de nous sentir un peu comme chez soi. Une fois j'étais assis sur un des fauteuils face à lui, il me dit pour me taquiner : « attention tu es assis sur le fauteuil des divorcés » ! Sachant qu'il recevait souvent des gens divorcés pour les réconcilier.

Une autre fois, je suis entré avec un autre frère pour quelques questions, le cheikh occupé avec une autre personne, ne nous a pas remarqués (comme on le croyait). Lorsque la personne sortit du bureau, le cheikh l'accompagna à la porte et soudain, nous encore assis, il la ferma à double tour ! Pensant que cheikh ne nous a pas encore remarqué, nous lui avons répété le salam, c'est là qu'il nous fixa en souriant et nous dit : « Allez c'est l'heure du café !! »  Le cheikh, heureux de nous recevoir, sortit un panier avec un grand thermos de café saoudien et des dattes sucrées, il nous servit sans qu'il ne bût, il nous servit encore et  encore et nous disait buvez mes frères, aujourd'hui c'est moi qui sers ! Nous, ravis autant qu’intimidés, lui dîment : Buvez donc avec nous ! Il répétait sans cesse non en souriant et en disant : « aujourd'hui, c'est moi qui sers ! » Qu'Allah lui fasse miséricorde ! La science se vêt de sa belle parure lorsqu'elle est appliquée si simplement ! Parfois seuls de simples gestes vous épanouissent le cœur et vous montrent la beauté de l'islam par de purs sentiments comme la modestie et l’affection.

Si un qualificatif pouvait résumer cheikh Al-Ghoudayan, c'est bien la modestie, et combien cette qualité sert dans la vie et l’au-delà ; celui qui est modeste pour Allah, Allah l'élève.

D'autres souvenirs me viennent à l'esprit en vous écrivant ces quelques lignes, le jour où cheikh passa un bon moment pour nous expliquer comment apprendre le Coran, plus tard, je me suis rendu compte que c'était son conseil perpétuel, car il nous le répétait souvent ; en résumé il nous exhortait : apprenez le Coran avec le tafssir (exégèse) à la main ! Le cours qu'il donna aux Mureaux confirma ce que je pensais, le Coran était pour lui un trésor, seule sa compréhension mène au succès.

Une dernière anecdote qui pour moi fut vraiment utile dans ma vie jusqu'à présent. Un jour un frère lui tendit une cassette où une personne exposait ses doutes sur le minhaj (la voie entreprise dans sa religion) d'une autre, il prit la cassette et la jeta et nous dit : « ne vous occupez pas de ces chamailleries, vous voulez connaitre le minhaj du prophète ! Nous dirent oui en chœur ! Il répondit : « lisez donc zad al ma3âd d'ibn Al Qayyim, vous avez tout ce qu'il vous faut, vous avez tout le minhaj du prophète alayhi assalam ! » Un conseil en or où les « on-dit » ne cessent chez certains de prendre tout leur temps et prévalent sur leur acquis scientifique et leur comportement.

Al Hamdoulilah, j’ai pu assister à la prière funéraire sur la dépouille mortelle du cheikh, la mosquée était remplie ! Quel beau pays que celui qui aime ses savants ! Le moufti Abdel-Aziz Ali-Cheikh se déplaça pour diriger la prière qu’Allah le récompense ! J’ai pu voir Cheikh Abdel-Aziz Ar-Rajihi ému aux larmes, malgré la foule et son âge avancé, il entra à l’endroit où le cheikh fut enterré, comme le fit aussi le Moufti, aveugle et âgé ! Quelle belle preuve de fraternité, c’était vraiment émouvant ! Cheikh Saleh Al-Louhaydan fit de même, on raconte qu’ils s’aimaient beaucoup, un amour sincère. Cheikh Abdel-Aziz Sadhan ému aux larmes répétait les condoléances, ainsi que Cheikh Abdel-Karim Al-Khoudeyr et Cheikh Saad Ach-Chathri. Des montagnes de science venues pour accompagner leur frère sous une chaleur torride et presque insoutenable. Ce sont vraiment des images qu’on n’oublie pas. Seul Cheikh Fawzan n’a pas pu être présent, car il était déjà en direction de Taif à la nouvelle de la mort de Cheikh.

Ce cheikh m'a marqué effectivement, j'ai voulu partager ces instants avec vous en espérant qu'ils vous seront utiles dans votre daawa, votre patience et votre modestie.

Qu'Allah fasse miséricorde à Cheikh et le fasse entrer dans son paradis.

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 04:30

 

7 CATÉGORIES DE PERSONNES

 

SOUS L'OMBRE D'ALLAH

 

http://www.mbali.info/bismillah.gif

 

Allah le Très Haut mettra sous son ombre 7 catégories de personnes le Jour où il n'y aura que Son ombre (Le Jour de la Résurrection).

Abou Hourayra radhiallahuanhu rapporte que le Prophète Salla-llah allahi wa salam a dit : Allah le Très Haut mettra sous son ombre 7 catégories de personnes le Jour où il n'y aura que Son ombre :

 

1- Un dirigeant juste

2- Un jeune homme qui a passé sa jeunesse dans l'adoration d'Allah

3- Un homme dont le cœur est attaché aux mosquées (c'est-à-dire qu'il y prie les 5 prières obligatoires avec amour)

4- Deux hommes qui se sont aimés en Allah. En Lui ils se sont rencontrés et en Lui ils se sont séparés.

5- Un homme qui dit : « Moi je crains Allah » quand il est appelé par une femme charmante et de naissance noble (haut rang social) à faire le mal

6- Un homme qui fait une aumône en la cachant au point que sa main gauche ignore ce que sa main droite donne.

7- Et un homme qui se rappelle Allah dans la solitude et dont les yeux versent des larmes (par crainte ou amour de son Seigneur)

Rapporté par Boukhary

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 04:30

 

 

OU VA L'ÂME PENDANT NOTRE SOMMEIL ?

 

http://al-muslimah.actifforum.com/users/2813/78/63/76/smiles/351680.png

 

(…) Dans le sommeil, l'âme humaine sort par les narines et voyage jusqu'à ce qu'elle soit en présence du Seigneur du Trône.

Si le dormeur est dans un état de pureté, son âme se prosterne devant son Créateur. Puis, l'âme peut rencontrer le monde des rêves, ou rencontrer les âmes des gens qui sont morts, mais ce qu'il rencontre réellement est une page du savoir d'Allah concernant l'invisible et contenant le bien ou le mal qu'Il a décrété pour cet être humain en particulier.

Si le dormeur est sincère, généreux et pur, et est quelqu'un qui ne s'adonne pas aux futilités quand il est éveillé, alors quand son âme réintègre son corps, elle transmet à son coeur la vérité de ce qu'Allah, le Grand et le Majestueux, lui a laissé voir. Lorsque cela arrive, cela est appelé un « rêve véridique ».

Dans le sommeil, l'âme peut aussi voyager librement dans le monde et rencontrer les âmes des gens qui sont encore en vie et elle obtient d'elle des informations. Une partie de ce qu'elle apprend est véridique et une partie est fausse. La partie mensongère est le rêve normal ou le chuchotement de l'âme.

Si le dormeur est un menteur et aime ce qui est dévié, son âme s'élève aussi dans les cieux durant le sommeil, elle se déplace librement dans le monde, elle rencontre d'autres âmes et apprend d'elles des informations concernant l'invisible. Cependant, alors que l'âme est en train de réintégrer le corps, elle rencontre chaytan à mi-chemin et il brouille le vrai avec le faux comme il le fait quand une personne est éveillée. Puis, lorsque le dormeur se réveille, il est confus et ne sait pas exactement ce qu'Allah, le Puissant et le Majestueux lui a laissé voir et, par voie de conséquence, il ne comprend pas le savoir obtenu, il ne se souvient que de ce que chaytan lui a montré. Ce sont les rêves confus.

La preuve :

{Allah reçoit les âmes au moment de leur mort ainsi que celles qui ne meurent pas au cours de leur sommeil. Il retient celles à qui Il a décrété la mort, tandis qu'Il renvoie les autres jusqu'à un terme fixé. Il y a certainement là des preuves pour des gens qui réfléchissent.} S 39 v 42

Dans l'état de sommeil, l'âme ne quitte pas complètement le corps contrairement à ce qui se passe dans le cas de la mort, mais reste rattachée au corps, tout en se déplaçant librement à travers les cieux. Nous pouvons comparer celà à un rayon ou à un fil dont l'extrémité demeure dans le corps. Le rayon de cette âme s'allonge jusqu'aux cieux et puis retourne dans le corps lorsque le dormeur s'éveille.

Extrait de : Le voyage de l'âme après la mort De Ibn Al-Qayyim Al-Jawziyya rahimahullah

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 04:30

L’éducation des enfants

Shaykha Umm ‘Abdillah Al-Wadi’iya

 


L’éducation des enfants est quelque chose de complexe qui demande patience et savoir faire. Certains enfants demandent que l’on agisse avec eux avec douceur, et si l’on fait le contraire, ils s’obstineront. D’autres enfants demandent qu’on soit plus sévère avec eux, mais il ne faut pas que cette sévérité dépasse les limites de ce qui est tolérable. Si on dépasse ces limites, cela conduira l’enfant à s’obstiner et ne pas écouter les ordres de ses parents.

 


Nous demandons à Allah qu’Il nous accorde une bonne éducation (de nos enfants), et c’est une grande responsabilité qui pèse sur les épaules des parents, Allah dit : « Ö vous les croyants, protégez-vous, ainsi que vos familles d’un feu dont le combustible sera les hommes et les pierres. ». ‘Abdullah ibn ‘Umar rapporte que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Chacun de vous est un berger et chacun de vous est responsable de son troupeau. L'imam est un berger et il est responsable de son troupeau. L'homme est un berger dans sa famille et il est responsable de son troupeau. La femme est une bergère dans la maison de son époux et elle est responsable de son troupeau. Le serviteur est un berger qui a charge des biens de son maître et il est responsable de son troupeau. Ainsi, chacun d'entre vous est un berger et chacun est responsable de son troupeau. » (Bukhari et Muslim). Les parents doivent nécessairement s’entraider dans l’éducation de leurs enfants. Et si l’un néglige sa responsabilité, il y aura un manque d’un côté, sauf si Allah veut (qu’il en soit autrement).

 

Il faut apprendre aux enfants en fonction de leur niveau et compréhension, par exemple :

 

En bas âge :

 

1_  On répète à l’enfant le nom « Allah », en montrant du doigt le ciel.

  

2_  Si on lui donne quelque chose à manger, comme du pain ou autre chose, on lui donne dans la main droite.

 

3_ Si l’aliment est chaud, il ne faut pas souffler dessus, car le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a interdit de souffler dans le plat. Et si l’enfant voit quelqu’un le faire, il l’imitera tout de suite. De même pour toute chose, en conformité avec la parole du prophète : « Tout enfant né sur la fitra (la saine nature), et ce sont ses parents qui en font un juif, un chrétien ou un adorateur du feu », aussi dans le hadith rapporté par l’imam Muslim d’après ‘Iyad ibn ‘Umar, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Allah a dit : J’ai créé mes serviteurs sur la voie droite (hunafa), puis les démons les ont détournés ».

 

4_ A partir d’un an et demi, s’il veut manger ou boire, on lui rappelle de dire bismillah, ensuite cela devient normal pour lui et il dira de lui-même : bismillah.

 

5_ Lorsqu’on voit qu’il peut comprendre les piliers de l’islam, de la foi (iman) et de la bienfaisance (ihsan), on les lui apprend. Je ne précise pas d’âge car la parole et la mémoire varie d’un enfant à l’autre.

 

Les piliers de l’islam sont : d’après Ibn ‘Abbas, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « L`islam est bâti sur cinq piliers: Le témoignage qu`il n`est d`autre divinité digne d’être adorée qu`Allah et que Muhammad est Son messager, l`accomplissement de la prière rituelle, l`acquittement de la zakât (impôt rituel), le pèlerinage à la Maison d`Allah, le jeûne du mois de Ramadan » (Bukhari et Muslim).

 

Les piliers de la foi sont : d’après Abu Hurayra, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « La foi consiste en ce que tu crois en Allah, en Ses Anges, en Ses Livres, en  Ses messagers, au Jugement Dernier et que tu crois au destin qu'il te soit favorable ou non . » (Al-Bukhari et Muslim).

 

Le pilier de la bienfaisance est : « Que tu adores Allah comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois pas, Lui te voit » (Al-Bukhari et Muslim).

 

6_ Il faut également lui apprendre les règles des ablutions.

 

7_ S’il mange dans un plat, il faut lui dire de manger ce qu’il y a devant lui, d’après ‘Umar ibn Abi Salama qui rapporte : Je mangeais et ma main se promenait partout dans le plat, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) me dit alors : « Ö mon enfant ! Prononce le nom d’Allah, mange de la main droite et mange ce qui est devant toi. »


8_ Il faut l’habituer à accomplir le bien, et lorsqu’il atteint l’âge de sept ans, il faut l’exercer à accomplir la prière. Abu Dawud rapporte (…) que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Ordonnez à vos enfants d’accomplir la prière à l’âge de sept ans, frappez-les (s(ils ne l’accomplissent pas) à l’âge de dix ans et séparez-les dans les lits » (…)

 

9_ Séparer les enfants dans les lits à l’âge de dix ans, d’après le hadith précédent.

 

10_ L’entraîner à jeûner, si cela ne l’affaiblit pas, afin qu’il soit accoutumé au jeune en étant plus grand. Al-Bukhari a intitulé un chapitre de son Sahih : « le jeûne des enfants » (…) d’après Rubay’ bint mu’awidh : le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a envoyé un message aux villes des Ansars le jour de ‘Ashura où il dit : « Celui qui s’est levé sans avoir jeûné qu’il continue ainsi et celui qui jeûne qu’il termine son jeûne ». Rubay’ dit : Ensuite, nous jeûnions ce jour, et nous faisions jeûner nos enfants et si l’un d’eux pleurait à cause de la faim, nous lui donnions un jouet en laine afin qu’il patiente jusqu’à la rupture.

 

11_ Il faut apprendre à l’enfant la croyance authentique, en lui disant comme disait le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) à Ibn ‘Abbas : «Ö mon enfant ! Je vais t`enseigner quelques préceptes. Observe les commandements d’Allah, Il te protègera. Observe les commandements d’Allah, tu Le trouveras devant toi. Si tu demandes quelque chose, demande-la à Allah. Si tu cherches de l’aide, cherche-la auprès d`Allah Sache que si la communauté s’unissait pour te faire du bien, ils ne te feraient que le bien qu’Allah t’a écrit, et s’ils se réunissaient pour te causer du tort, ils ne te feraient que le tort qu’Allah t’a écrit. Les plumes sont levées et l`encre des feuillets a séché».

 

12_ Il faut conseiller l’enfant à la manière de Luqman, Allah dit : « Et lorsque Luqman exhorta son fils en lui disant : “Ö mon enfant, ne donne pas d’associé à Allah, car le polythéisme est certes une injustice énorme”. Nous avons commandé à l’homme [la bienfaisance envers] ses parents; sa mère l’a porté [subissant pour lui] peine sur peine, son sevrage a lieu à deux ans.” Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu’envers tes parents et vers Moi est la destination finale. Et si tous deux te forcent à M'associer ce dont tu n’as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais vis avec eux ici-bas de façon convenable. Et suis le sentier de celui qui revient (se repent) vers Moi. Vers Moi est votre retour, et Je vous informerai alors de ce que vous faisiez”. “Ö mon enfant, fût-ce le poids d’un grain de moutarde, au fond d’un rocher, dans les cieux ou sur terre, Allah le fera venir. Allah est infiniment Doux et Parfaitement Connaisseur. Ô mon enfant, accomplis la prière, ordonne le bien, interdis le mal et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance, car Allah n’aime pas le présomptueux plein de gloriole. Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix, car la voix la plus détestable est bien la voix des ânes”. » (Luqman 13-19)

 

13_ il faut lui apprendre à demander la permission lorsqu’il veut entrer, Allah dit : « Ô vous les croyants ! Que les esclaves que vous possédez et les enfants qui n’ont pas encore atteint la puberté vous demandent permission avant d’entrer, à trois moments : avant la prière de l’aube, à midi quand vous enlevez vos vêtements, ainsi qu’après la prière de la nuit; trois occasions de vous dévêtir. En dehors de ces moments, nul reproche ni à vous ni à eux d’aller et venir, les uns chez les autres. C’est ainsi que Allah vous expose clairement Ses versets, et Allah est Omniscient et Sage. ».

 

14_ Il faut lui apprendre les choses interdites afin qu’il s’en écarte, Abu hurayra rapporte que Al-Hassan avait pris une datte donnée en aumône et la mis dans la bouche, et le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) lui dit : « Crache ! Crache ! Et écarte-toi en, ne sais-tu pas que nous ne mangeons pas de l’aumône ».

 

15_ Il faut lui expliquer le sens des versets ou des hadiths qu’on lui récite.

 

16_ Il faut lier son cœur à Allah, alors que certains enfants, on va lier leur cœur à cette vie ou aux diplômes. Leurs cœurs sont remplis de ténèbres et il se peut que ces ténèbres ne l’emportent.

 

17_ Il faut prendre soin de lui apprendre le Coran, il faut lui apprendre tous les jours, ne serait-ce qu’un verset. Ceux qui s’adonnent au Coran sont les meilleurs de gens, comme il est rapporté par Al-Bukhari d’après ‘Uthman ibn ‘Affan, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui apprend le Qur’an et l’apprend aux autres ». Et le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a recommandé de donner de l’importance au Qur’an. Al-Bukhari rapporte que Talha a demandé à ‘Abdallah ibn abi Awfa : « Le prophète a-t-il recommandé quelque chose ? Il dit : non. Je dis : Comment donc est parvenu aux gens sa recommandation : on leur a ordonné mais pas recommandé ? Il dit : il leur a recommandé le Livre d’Allah. ». Al-Hafidh ibn Hajar dit : Le sens de sa parole « il leur a recommandé le Livre d’Allah » signifie l’apprendre par cœur, le suivre, mettre en pratique ses ordres, s’éloigner de ses interdits, le réciter et l’apprendre constamment.

 

Et le Qur’an intercèdera pour celui qui l’apprend, comme il est rapporté par l’imam Muslim d’après Abu Umama Al-Bahili, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Lisez le Qur’an, car il intercédera le Jour de la Résurrection pour ceux qui le lisaient ». Il rapporte aussi d’après An-Nawas ibn Sam’an Al-Kilabi, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « On fera venir le Qur’an et ceux qui le mettaient en pratique. Sourate Al-Baqara et Al-‘Imran seront devant et intercèderont pour celui qui les aura appris ».

 

Il y a beaucoup de hadiths sur les vertus du Qur’an et de ceux qui l’apprennent :

 

‘Aisha rapporte que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Celui qui lit le Qur’an avec aisance est parmi les scribes nobles et pieux (le anges) et celui qui le lit avec difficulté a deux récompenses » (Al-Bukhari et Muslim)

 

Abu Musa Al-‘Ash’ari rapporte que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Le croyant qui lit le Qur’an est comme le citron, son odeur et son goût sont bons ; le croyant qui ne lit pas le Qur’an est comme la datte : elle n’a pas d’odeur et son goût est bon ; l’hypocrite qui lit le Qur’an est comme le basilic : son odeur est bonne et son goût est amer ; et l’hypocrite qui ne lit pas le Qur’an est comme la coloquinte (sorte de concombre) : elle n’a pas d’odeur et son goût est amer. » (Al-Bukhari et Muslim)

 

‘Abdullah ibn ‘Umar rapporte que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Par ce Livre, Allah élève des peuples et en abaisse d’autres » (Muslim).

 

‘Abdullah ibn ‘Amru ibn Al-‘As rapporte que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « On dira à celui qui lisait le Qur’an : récite mélodieusement comme tu récitais sur terre, ton degré (au paradis) sera fonction du dernier verset que tu réciteras » (Ahmad, Abu Dawud, at-Tirmidhi)

 

‘Abdullah ibn ‘Umar rapporte que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « La jalousie est interdite sauf en deux cas : un homme à qui Allah a donné le Qur’an et qui le met en pratique nuit et jour et un homme à qui Allah a donné de l’argent  et qui le dépense (sur le sentier d’Allah) nuit et jour ». (Al-Bukhari et Muslim).

 

Et celui qui apprend doit réviser sous peine d’oublier rapidement ce qu’il a appris, l’imam Al-Bukhari rapporte d’après Abu Musa que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Révisez le Qur’an, car par Celui qui détient mon âme dans Sa main, il est plus prompt à se sauver que la chamelle qui n’est pas attachée ».

 

18_ Il ne faut pas laisser les enfants fréquenter les enfants des gens grossiers, car ce faisant il prendra leurs mauvaises habitudes, et cela détruira ce qu’il a appris. Le poète dit : « l’enfant apprend ce qu’on lui donne et il n’oublie pas, car son cœur est comme un joyaux pur. Grave dans son cœur ce que tu veux, il s’en souviendra. ». L’esprit de l’enfant est vide, prêt à tout accepter, comme on dit : « graver pendant la jeunesse est comme graver dans la pierre ».

 

19_ Il ne faut pas laisser l’enfant sortir le soir, car les diables se répandent à ce moment et peuvent lui causer du tort. L’imam Al-Bukhari rapporte, d’après Jabir ibn ‘Abdillah que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Lorsque le soleil se couche, faites rentrer vos enfants, car les diables sortent à ce moment. Puis, lorsqu’une heure est passée, laissez-les et fermez les portes en mentionnant le nom d’Allah, car les diables ne peuvent ouvrir une porte fermée »

 

20_ Il faut parfois laisser l’enfant jouer seul, car si on l’empêche constamment de jouer, il sera moins disponible intellectuellement et il s’ennuiera.

 

Si les parents veulent élever leurs enfants, qu’ils leur donnent une éducation islamique, qu’ils leur apprennent le Qur’an et la sunna. Parmi les choses qui élèvent les parents dans l’au-delà, s’ils sont musulmans, est l’invocation de l’enfant pieux pour eux, comme il est rapporté par l’imam Muslim d’après Abu Hurayra, le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « Lorsque le fils d’Adam meurt, des œuvres s’arrêtent, sauf pour trois d’entre-elles : une aumône continue, une science dont les gens profitent, un enfant pieux qui invoque pour lui ».

 

Abu Hurayra rapporte que le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) a dit : « On élèvera le rang du serviteur pieux au paradis et il dira : ö Seigneur, comment pourrais-je avoir cela ? On lui dira : grâce à la demande de pardon de ton enfant pour toi. » (Sahih Al-Musnad).

 

Si les parents et les enfants sont pieux, mais que ces derniers n’atteignent pas le niveau de leurs parents, Allah les élèvera au niveau de leurs parents, Allah dit : « Ceux qui auront cru et que leurs descendants auront suivis dans la foi, Nous ferons que leurs descendants les rejoignent. Et Nous ne diminuerons en rien le mérité de leurs oeuvres, chacun (n’ayant pour lui) que ce qu’il aura acquis » (At-Tur 21)

 

L’enfant peut être un bienfait pour ses parents, en leur obéissant, en étant bon avec eux, et c’est ce que les pieux demandent à leur Seigneur, comme Allah dit : « Et ceux qui disent : “Seigneur, fais de nos épouses et nos enfants la réjouissance de nos yeux et fais de nous des guides pour les pieux” »

 

21_ Il faut chercher à ce que l’enfant fréquente des gens pieux, c’est pour cela que cette mère pieuse qu’est Umm Sulaym a amené son fils Anas au prophète (salallahu ’alayhi wasalam) en lui disant : ö messager d’Allah, Anas est à ton service, invoque Allah pour lui. Il dit alors : « Ö Seigneur ! Augmente et béni sa richesse et ses enfants »

 

Umm Hudhayfa demanda à son fils Hudhayfa Ibn Al-Yaman : Quand dois-tu le voir ? Elle voulait dire le prophète (salallahu ’alayhi wasalam). Je lui dis : je ne l’ai pas vu depuis, tant et tant. Elle n’a cessé de me le reprocher, et je lui a dit : laisse-moi, j’irai prier avec le prophète (salallahu ’alayhi wasalam) la prière du maghrib  et je lui demanderai qu’il demande pardon pour toi et moi. Je suis allé voir le prophète (salallahu ’alayhi wasalam), j’ai prié avec lui le maghrib, il s’est en allé et je l’ai suivi. Il entendit ma voix et dit : Qui est là ? Hudhayfa. Je dis : oui, c’est moi. Il dit : « Que désires-tu, qu’Allah te pardonne ainsi qu’à ta mère ? Il dit : Cet ange n’était jamais descendu sur terre avant cette nuit, il a demandé la permission à Allah de me saluer et m’a annoncé que Fatima est la princesse des femmes du paradis » (At-Tirmidhi)

 

Les parents doivent faire beaucoup d’efforts dans l’éducation de leurs et enfants, et la guidée reste entre les mains d’Allah. L’homme ne peut se guider lui-même, comment le pourrait-il pour quelqu’un d’autre. A l’exemple de Nuh, un des prophètes d’Allah qui n’a pu guider son fils, il l’incitait pourtant à être avec eux et pas vec les mécréannts, comme Allah dit : « Et Nuh appela son fils, qui était resté en un lieu écarté (non loin de l’arche) : “ô mon enfant, monte avec nous et ne reste pas avec les mécréants”. Il répondit : “Je vais me réfugier sur un mont qui me protégera de l’eau”. Et Noé lui dit : “Il n’y a aujourd’hui aucun protecteur contre l’ordre d’Allah. (Tous périront) sauf celui à qui Il fait miséricorde”. Et les vagues s’interposèrent entre eux, et le fils fut du nombre des noyés » (Hud 42-43)

 

De même qu’Ibrahim qui exhortait son père à laisser le polythéisme, comme il est rapporté dans de nombreuses sourates, pourtant il n’a pas suivi les conseils de son fils, et dit au contraire : « Si tu ne cesses pas, je te lapiderai, et éloigne-toi de moi pour un long moment” ». (Maryam 46)

 

Ainsi que notre prophète, Muhammad qui incitait son oncle Abu Talib à se soumettre, malgré tout il refusa et mourut sur le polythéisme. Et les exemples sont nombreux, y compris parmi les salafs :

 

Shu’ba ibn Al-Hajaj disait : « J’ai eu un fils et je l’ai nommé Sa’d, mais il n’a pas réussit (mâ sa’ada). Je lui disais : va voir Hisham Ad-Dustawa’i. Et il me répondait : je préfère m’amuser avec les pigeons » (Mizan al-‘itidal 2/122)

 

Isma’il ibn Ibrahim ibn Muqasim était un homme pieux, et parmi ses enfants était Ibrahim, c’était un  pur jahmi, il disait que le Qur’an était créé.

 

La guidée est donc entre les mains d’Allah, mais il faut mettre en œuvre les causes (de la guidée), et si Allah veut du bien (à cet enfant), il le fera suivre les conseils (de ses parents), et s’Il veut autre chose pour lui, il restera sur sa voie, comme dit le poète : « Si la nature est mauvaise, ni le bon comportement, ni l’éducateur ne seront d’aucune utilité ».

 

Certains enfants sont des épreuves pour leurs parents, c’est pour cela qu’Allah dit : « Ô vous les croyants ! Vous avez en (certains de) vos épouses et vos enfants un ennemi [une tentation]. Prenez-y garde. » (At-Taghabun 14). Dans ce verset « en » (min) signifie : certains.

 

« Ô vous les croyants ! Que ni vos biens ni vos enfants ne vous distraient du rappel d’Allah. Et ceux qui le font sont les perdants »(Al-Munafiqun : 9)

 


L’enfant est une épreuve pour ses parents s’il est la cause de leur éloignement de la religion, parmi les exemples de cela :

 

1_Si le père est musulman et que son enfant tombe malade et qu’il essaie par tous les moyens de le soigner au point d’aller chez les voyants, les devins, ce qui est une mécréance, car ils prétendent connaître l’Invisible, que seul Allah connaît : « Et Allah ne vous a pas fait connaître l’invisible » (Al-‘Imran 179), « Les clés de l’Invisible sont auprès de Lui, personne ne les connaît en dehors de Lui… » (Al-An’am 59). Et il y a beaucoup d’autres preuves. Ainsi, par la cause de son enfant, ce père commettra un acte de polythéisme.

 

2_ D’autres négligent leurs obligations (religieuses) pour pourvoir aux besoins de leurs enfants et les distraire.

 

3_ D’autres installent la télévision chez eux pour distraire leurs enfants, alors que la télévision est haram, pour tout le mal qu’elle comprend : les images, les instruments de musique, le fait de regarder les hommes et les femmes, son adhésion aux principes des ennemis de l’islam, et d’autres maux encore.

  

C’est en cela que l’enfant peut être un ennemi pour ses parents, et il ne leur sera d’aucune utilité le Jour de la résurrection, au contraire, il se sauvera d’eux, comme Allah dit : « le jour où l’homme fuira son frère, sa mère, son père, son épouse et ses enfants, car chacun d’eux, ce jour-là, sera préoccupé pour lui-même » (‘Abasa : 34-37).

 

Et quiconque est éprouvé par un enfant désobéissant, qu’il invoque son Seigneur, comme Allah dit : « Et votre Seigneur dit : invoquez-Moi, Je vous répondrai… » (Al-Ghafir 60). La douceur des parents est restreinte par les limites de la Législation, il n’est donc pas permis d’accomplir un acte illicite pour son enfant.

 

Source : Nasihati li nisa p.54-64

Traduit par les salafis de l’Est

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 04:30
Les vertus de l'eau de Zam -zam


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A chaque fois qu'une personne complète un Tawâf (sept rotations autour de la Ka'bah, que ce soit au cours du rituel du "Oumrah" ou autre), elle doit accomplir deux unités de prière, comme l'a enseigné le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) par sa pratique. Après cela, il est lui recommandé de boire de l'eau de Zam-zam. Les vertus particulières de cette eau sont mentionnés dans un certain nombre de Hadiths.

Parmi celles-ci, il y a le fait qu'elle suffit comme moyen de subsistance -et peut donc servir à compenser également la nourriture- et qu'elle peut constituer un remède contre les maladies. Dans une Tradition (dont les maillons de la chaîne de transmission ont été qualifiés de "dignes de confiance" par Hâfidh Al Moundhiri r.a.) rapportée de Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou), les propos suivants sont attribués au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam):
"La meilleure eau sur la surface de la terre est celle de Zam-zam. Elle suffit comme subsistance et constitue un (moyen de) guérison pour la maladie." (Tabrâni et Ibn Hibbân - Qualifié de "Hassan" (bon) par Al Albâni r.a. dans "As Silsilat ous Sahîhah")

Abou Dharr (radhia Allâhou anhou), le célèbre Compagnon du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), rapporte justement sa propre expérience à ce sujet… Selon ses dires, au tout début de l'Islam, lorsqu'il vint à Makkah pour rencontrer le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et prendre connaissance de son message, il vécut pendant un mois entier en ne consommant rien d'autre que l'eau de Zam-zam: Celle-ci satisfit non seulement sa faim et sa soif, mais le rendit même obèse ! (Mouslim - Hadith N°4520)

Par ailleurs, des Hadiths authentiques affirment de façon explicite que la consommation de l'eau de Zam-zam constitue une occasion propice pour l'acceptation des douas. ("mâou zamzam limâ chouriba lahou" - Ibn Mâdja - Authentifié par Al Albâni r.a. dans "Irwâ oul ghalîl", "Sahîh Ibn Mâdja" et "Sahîh oul Djâmi'") On rapporte, au sujet de Ibnou Abbâs (radhia Allâhou anhou), qu'il faisait l'invocation suivante en buvant l'eau de Zam-zam: "Ô Allah ! Je te demande une science utile (et profitable), une large portion (subsistance -"rizq") et une guérison contre toute maladie" ("Allâhoumma inny as'alouka 'ilmân nâfiâ wa rizqan wâsi'â wa chifâ'am min koulli dâ".) (Réf: "Fiqh ous Sounnah" - Volume 1 / Page 720)

Historiquement, les sources musulmanes indiquent que le puits de Zam-zam a été, à l'origine, pourvu par Allah à Hâdjrah (alayhas salâm) -l'épouse de Ibrâhim (alayhis salâm)- et son fils Ismaïl (alayhis salâm), afin de leur fournir la boisson dont ils avaient tant besoin alors qu'ils se trouvaient, seuls, dans une vallée désertique… (Voir à ce sujet Sourate 14 / Verset 37 et le long récit de Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) présent dans le Sahîh oul Boukhâri et qui relate cet épisode.) Depuis, des milliards d'individus se sont abreuvés (et s'abreuvent encore) de son eau.

A noter enfin que le fait que Djibraïl (alayhis salâm) ait lavé le cœur du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) avec l'eau de Zam-zam la nuit où eut lieu l'ascension - Mi'râdj - (comme cela est mentionné dans plusieurs Traditions authentiques) est une indication supplémentaire témoignant de son statut particulier.

Wa Allâhou A'lam !

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 04:30

La vie dans la tombe et ce qui s'y rapporte  

Al-’Allâma SHeikh ’Abdel-’Azîz Ibn BâZ (rahimahullâh)



 

Al-HamdouLLiLLeh

En un premier temps, il est obligatoire de savoir que tout croyant [mu’min] et toute croyante [mu’minat] se doit de croire véritablement aux informations données par Allâh dans Son livre ou par le biais de Son messager (sallallahu ’alayhi wa sallam).Ces choses concernent les affaires de l’au-delà [al-Âkhira] et le règlement des comptes, ainsi que le paradis et l’enfer, la mort, le châtiment et les délices de la tombe, ainsi que toutes les affaires touchant le monde de l’invisible [al-Ghayb] dans le Qor’ân ou l’authentique Sounnah purifiée [Moutaharah]. Nous devons porter foi à cela, nous y soumettre et y croire sincèrement. Car nous savons que notre Maître est véridique. Ce qu’Il dit et rapporte est vrai comme Il l’a affirmé :

« Et quant à ceux qui ont cru et fait de bonnes œuvres, Nous les ferons entrer bientôt aux Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement. Promesse d’Allâh en vérité. Et qui est plus véridique qu’Allâh en parole ? »

 [1]

Et :

« Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables. »

 [2]

Nous savons aussi que le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) est le plus véridique des hommes, et qu’il ne parlait pas sous l’impulsion de la passion [al-hawa] et ne faisait que rapporter la révélation qu’il recevait. Ce qui a été rapporté de lui dans des ahâdîth authentiques [sahîh] est une chose à laquelle nous devons croire, même si nous n’en comprenons pas véritablement le sens.

Notre obligation est de croire à ce qu’il nous rapporte au sujet de l’au-delà [al-Âkhira] : le paradis [al-Djannah], l’enfer [an-Nâr], les délices réservés aux gens du paradis [ahl al-Djannah] et le châtiment infligé aux gens de l’enfer [ahl an-Nâr]. Le châtiment subi dans la tombe [’adhâb al-qabr], les délices que l’on y reçoit et le retour de l’âme au corps du mort, tout cela est véridique et se confirme dans les textes. L’adorateur [d’Allâh] doit l’accepter et ajouter foi à tout ce qu’il apprend dans le Qor’ân, dans la Sounnah authentique et dans le consensus des savants de l’Islâm [’Ulamâ al-Islâm].

 

Aussi, par le biais d’Allâh, si le croyant ou la croyante arrive à pénétrer la sagesse [hikma] ou les secrets [isrâr] dans cela, ceci est un bien pour un bien [encore meilleur], lumière sur lumière [nûr ’ala nûr], et une connaissance pour une science [encore meilleure]. Qu’il loue Allâh et rende grâce pour ce qu’Allâh lui a accordé en connaissance, en science, et perception qui lui ont permis d’accroître ses connaissances et renforcer sa tranquillité.

 

Concernant les questions dans la tombe et de l’état du mort à ce moment-là, ces questions sont une vérité. Et l’on restitue au mort son âme. Des informations authentiques rapportées d’après le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) indiquent que le mort mène dans sa tombe une vie différente de celle d’ici-bas. C’est une vie intermédiaire différente de celle que l’on avait déjà menée et pendant laquelle on avait besoin de manger et de boire et autres choses semblables. C’est une vie particulière qui permet de comprendre des questions et d’y répondre.

[...]

Deux anges lui diront : « Qui est ton prophète ? Qui est ton Maître ? Quelle est ta religion ? » Le croyant dira : « Mon Maître est Allâh, ma religion l’Islâm et mon prophète Muhammad ». C’est de cette manière que seront questionné le croyant et la croyante et qu’ils répondront. Et puis on dira à l’adorateur [d’Allâh] : « Que sais-tu de cet homme (Muhammad) ? » - Il dira : « Il est le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) ; il nous a apporté la vérité et nous avons cru en lui et l’avons suivi ». On lui dira alors : « Nous savons que tu étais croyant ».Et on lui ouvrira une porte qui débouche sur le paradis et il en recevra le souffle et les bienfaits. Et puis on lui dira : tu resteras là jusqu’à ce qu’Allâh te ressuscite. Mais on lui montrera sa place en enfer et lui dira : voilà la place que tu aurais occupée si tu n’avais pas cru en Allâh. Maintenant Allâh t’en a sauvé et tu es revenu au paradis.

 

Quant au mécréant, si on l’interroge sur son Maître, sur sa religion et sur son prophète, il dit : « Hâ ! Hâ ! Je ne sais pas. J’ai entendu les gens dire des choses et j’en ai fait de même ». On lui assènera un coup avec une barre de fer et il lancera un cri que tout être entendra à l’exception des djinns et des hommes. Et puis on lui ouvrira une porte qui débouche sur l’enfer et on rendra sa tombe si étroite que ses côtes se croiseront. Sa tombe se transformera en une fosse infernale et on lui ouvrira une porte d’où viendra un vent de l’enfer en guise de châtiment. On lui dira : voici ta place jusqu’à ce qu’Allâh te ressuscite. On lui ouvrira encore une porte qui débouche sur le paradis et lui dira : ceci serait ta place si Allâh t’avait bien guidé ».

 

Cela permet de savoir que la tombe peut être soit un des jardins, des jardins du paradis, soit un des fossés, des fossés de l’enfer. Le châtiment et le bienfait s’appliquent dans la tombe aussi bien au corps qu’à l’âme. Et il en est de même dans l’au-delà au paradis ou en enfer.

 

Quant à celui qui meurt noyé, brûlé ou dévoré par un fauve, son âme recevra sa part de châtiment ou de bonheurs. Cette part l’atteindra sur terre ou en mer ou dans le ventre des fauves ou dans n’importe quel autre endroit, en fonction de la volonté d’Allâh.

 

Mais la majeure partie du châtiment ou des délices qui touchent l’âme seront subit éternellement, que ce soient les délices, ou que ce soit le châtiment. L’âme du croyant va au paradis. Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « l’âme du croyant est un oiseau qui perche sur les arbres du paradis et se nourrit de leurs fruits. Et l’âme du mécréant ira en enfer ».

 

L’obligation qui incombe à tout musulman et à toute musulmane est d’accepter avec soumission les informations données par Allâh - ’Azza Wa Djal - et par Son Messager (sallallahu ’alayhi wa sallam). Ils doivent y croire de la manière voulue par Allâh - ’Azza Wa Djal - même si un côté de leur signification n’est pas clair pour l’adorateur [d’Allâh]. Car la sagesse parfaite appartient à Allâh - Subhânahu. [3]

 

[1] Coran, 4/122

[2] Coran, 4/78

[3] Madjmu’ Fatâwa du SHeikh Ibn BâZ, vol-8 p. 338

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 04:30

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Il était ...

Un homme très pieux , vénérant Allah et son prophete (saw).
Dans sa contrée habitait une vieille femme , une sorcière ,
qui ayan remarqé sa foi soi-disan inébranlable , décida de le tester.

Ainsi un jour elle l'appela chez elle .
L'homme se doutait du mauvai coup , sans savoir leqel,
mais savai qil fallai secourir si besoin était et dans le doute
décida de lui rendre visite.

La vieille femme alors qu'il venait de rentrer ferma toutes les portes de chez elle,
et lui proposa ceci :
- soit il buvait juste une gorgée de cette bouteille dalcool sur le chevet ,
- soit il couchait avec elle , tandi qu'elle était encore vierge ,
- soit il tuait ce nourrisson présent ,
mais dans tous les cas il ne pouvait sortir de chez elle san qu'il ne lui arive malheur,
la vieille femme l'ayant menacé de jeter le mauvais sort.

L'homme , paniqé , réfléchi longuement et fini par se dire qe boire une gorgée d'alcool était la chose à faire , car c'était peut-être la chose la plus pardonnable.
...
Ainsi il but une gorgée
...
Mais l'alcool l'enivra de suite et il but le reste de la bouteille
...
Etant totalemen saoul , il tua le bébé
...
Puis dépucela la femme.

☆☆☆☆☆
☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆

Inch'Allah vous aurez compris la morale.
Que Dieu préserve chacun d'entre nous du mauvais chemin.
Amine.

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 04:30

La bonne compagnie 

Par shaykh Salim Al-Hilali

    


La bonne compagnie, choisir et avoir de bons compagnons est extrêmement important pour de nombreuses raisons et aspects.

  


1.      L’être humain ne peut vivre seul; chaque individu doit vivre et agir réciproquement avec d'autres. 

 

2.      Ces gens avec qui vous êtes assis et dont vous faites vos amis vont inévitablement tomber dans une de deux catégories. Soit ils seront de bons individus - qui guident et vous encouragent vers ce qui est bon et vous aident à accomplir ce qu'Allah a ordonné, soit ils seront mauvais - vous encourageant à faire ce qui est agréable à Shaytan, qui vous induit en erreur et vous mène au Feu de l'enfer.

 

3.      Quand le prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) a été envoyé avec la Da'wa pour établir la religion de l’islam, il ne l'a pas fait tout seul. Plutôt, Allah a choisi pour lui les compagnons qui l'ont accompagné et qui ont porté le message jusqu’à ce qu’il soit complet.

 

Ces trois aspects montrent l'importance d'avoir de bons compagnons, des compagnons qui sont pieux (Salih). Un tel compagnon vous aidera à faire ce qui est bon et vous rappellera d'Allah, il enjoindra ce qui est bon et interdira ce qui est mauvais. Ils montrent aussi l'importance d'éviter de garder de mauvais compagnons. Un tel compagnon aura un mauvais effet sur vous, il vous aidera à faire ces actes qui déplaisent à Allah et qui mène au Feu de l'enfer - et nous cherchons le refuge auprès d’Allah. 


Le prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) a expliqué la question de la camaraderie, pour que rien ne soit laissé dans le doute ou la confusion, quand il a dit :
« l’homme a la religion de son khalil (ami proche), prenez garde de bien choisir vos amis. » [Abou Dawoud et At-Tirmidhi]

 

Cela signifie qu'une personne est sur le même manhaj (voie) que son ami, le même tariq (chemin) que son ami, la même nature, les manières et le comportement de son ami. Donc nous devons être prudents pour choisir nos amis. Il y a un proverbe arabe qui dit : «  Ton compagnon est celui qui te tire vers quelque chose. » Ainsi si votre compagnon est bon, il vous tirera vers ce qui est bon. Mais si votre compagnon est mauvais, il vous tirera seulement vers ce qui est mauvais. Nous devons soigneusement choisir nos amis et compagnons pour que nous ne prenions que les amis qui sont sincères et qui nous ordonnent ce qui est bon et nous interdisent ce qui est mauvais. S'il nous observe commettant des péchés il nous avertit, s'il voit nos défauts il nous conseille et s'il découvre une faute en nous, il la couvre. A ce propos le prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) a dit : « le musulman est le frère du musulman. Il ne le trahit pas, ni ne lui ment, ni ne l'humilie. » [At-Tirmidhi] 


Donc si vous voyez une faute chez votre frère, vous devez lui retirer cette faute et ne pas l'exposer aux gens. C'est ce qui est exigé par la fraternité et qui souligne de nouveau l'importance de choisir des amis qui sont sur la voie correcte, qui sont loyaux et qui cachent vos fautes pendant qu’ils vous enjoignent au bien et vous interdisent le mal, qui sont debout à vos côtés, vous soutiennent et coopèrent avec vous sur tout ce qui est bon.

 

Le prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) aussi a expliqué ce grand principe plus loin dans une autre narration, où il a exposé : «  Ne prenez comme compagnie qu’un croyant et ne nourrissez qu’une personne qui a la taqwa (la crainte d'Allah). » [Abou Dawoud et At-Tirmidhi] 


Ce principe est important du point de vue de la manière dont la religion doit être établie et du point de vue de ce qu’est la fraternité et ce qu'elle produit. En effet, la raison pour laquelle on prend un compagnon est de l'aider à établir son islam et de l'aider à adorer Allah. Nous trouvons un bon exemple dans le prophète Moussa - celui qu'Allah a choisi et auquel Il a parlé. Quand Allah l’a envoyé à pharaon, il a dit : «
 et assigne moi un assistant de ma famille : Aaron mon frère, accrois par lui ma force ! et associe-le à ma mission, afin que nous te glorifions beaucoup, et que nous T’invoquions beaucoup. » [20:29-34]

 

Moussa a voulu que son frère le soutienne et l'aide, le protège et l'accompagne. Et c'est ce que les croyants font pour l'un l'autre. Ce qui lie les croyants ensemble et les rend frères est l’iman (la foi). Le Prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) a dit : « Il y a trois choses; quiconque les possède a goûté à la douceur de la foi: qu’il aime Allah et Son messager plus que tout autre, qu'il aime une personne et ne l'aime que pour Allah et qu'il ait horreur retourner à la mécréance comme il aurait horreur d’être jeté dans le Feu. » [Al-Bukhari et Muslim] 


Ainsi le rapport entre les croyants est basé sur la foi et la fraternité sincère. Prenez garde de prendre un compagnon si cette camaraderie est basée sur autre que cela, car si vous deviez le faire, vous mordriez alors vos mains dans le chagrin. De même que les injustes mordront leurs mains dans le chagrin le jour dernier.
« Le jour où l’injuste se mordra les deux mains et dira : « [Hélas pour moi] Si seulement j’avais suivi le chemin avec le messager ! Malheur à moi ! Hélas ! Si seulement je n’avais pas pris « un tel » pour ami ! Il m’a, en effet, égaré du rappel [le Quran], après qu’il me soit parvenu. » [25:27]

 

Et Allah dit (dans le sens du verset) : « Et quiconque s’aveugle (et s’écarte) du rappel du Tout Miséricordieux, Nous lui désignons un diable qui devient son compagnon inséparable. » [43:36] 


Donc toute l'intimité physique que vous voyez autour de vous, qui est basée sur autre que la foi, sera effacée ce Jour et ce sera une source de misère et de torture pour eux. Allah dit que ceux qui s'aiment pour autre que l'amour d'Allah seront
« ...ennemis les uns des autres... » le Jour Dernier. [43:67]

 

Seule la fraternité basée sur la foi (iman) et la piété (taqwa) est la fraternité vraie et durable. Tous ceux qui viennent ensemble pour des raisons matérialistes; à cause de la couleur, de la nationalité, ou pour d'autres raisons, seront ennemis les uns des autres « ... sauf Al-Mutaqoun (les pieux). » Ceux qui ont la taqwa et aiment un frère seulement parce qu'il est sur le chemin d'Allah et a la même foi; qu’il a pris le chemin du messager (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) et des Salafus-Salih (des pieux prédécesseurs). Donc soyez prudent, avant que vous ne glissiez et ne vous trouviez exposé à une fitna (épreuve), que vous n'avez jamais imaginée, parce que vous n'étiez pas prudents concernant qui vous avez pris comme compagnon. 


Le prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) a dit : « 
le cas du bon compagnon et du mauvais compagnon ressemble à celui du vendeur de musc et du souffleur du soufflet (le forgeron ). Quant au vendeur de musc, soit il vous donne quelque chose du musc, soit vous le lui achetez, ou au moins vous partez ayant éprouvé sa bonne odeur. Tandis que le (forgeron) brûlera vos vêtements, ou au moins vous partirez ayant éprouvé son odeur répugnante. » [Al-Bukhari et Muslim]


On a donné au bon compagnon cette image parce qu'il est juste et vous aidera à vous rappeler d’Allah. S'il vous voit faire une erreur il vous conseillera et vous soutiendra, tandis que le mauvais compagnon vous abandonnera; vous laissera lorsque vous avez le plus besoin de lui. «  Le jour où l’injuste se mordra les deux mains et dira : « [Hélas pour moi] Si seulement j’avais suivi le chemin avec le messager ! Malheur à moi ! Hélas ! Si seulement je n’avais pas pris « un tel » pour ami ! Il m’a, en effet, égaré du rappel [le Quran], après qu’il me soit parvenu.. Et le diable déserte  l'homme après l’avoir tenté'. » [25:27-29] 


Le mauvais compagnon est le Shaytan parmi l'humanité et les Shayatin sont des hommes et des djinns. Parfois le mal qui vient des Shayatin parmi les hommes est plus grand que le mal qui vient des Shayatin des djinns. En fait les Shayatin parmi les hommes pourraient probablement apprendre aux Shayatin des djinns des choses qu'ils ne savent pas !

 
Ainsi dans ce hadith, où le Prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) a dit que le bon compagnon ressemble au vendeur de musc - qui est un type particulier de parfum, un des meilleurs - il est dit que soit vous lui en prendrez, soit vous aurez quelque chose de son parfum sur vous. On peut voir que du bon compagnon, soit vous prendrez de bonnes actions et des paroles de son exemple - obéir à Allah parce qu'il fait ainsi et parce qu'il vous soutient en cela, ordonner ce qu'est bon et interdire ce qui est mauvais, acquérir de bonnes caractéristiques et des qualités et une science bénéfique- soit, s'il vous voit faiblir dans votre foi, il vous conseillera et vous aidera.

 
Un bon exemple de cela peut être trouvé dans le prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui), qui était ma'soum (préservé de l’erreur). Quand il a émigré de Makkah à Madinah il n’est pas parti avant qu'il n'ait choisi un compagnon pour l'accompagner sur sa voie. Abou Bakr a offert de partir avec lui et d’émigrer aussi, mais le prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) lui a ordonné d'attendre jusqu’à ce qu'Allah le lui permette. Cela implique que le fait qu'Abou Bakr soit le compagnon du prophète pour cette émigration était un choix d'Allah et un si grand choix et une telle bénédiction qu'Allah l'a mentionné dans le Qur'an.

 
« Allah l'a déjà secouru, lorsque ceux qui avaient mécru l’avaient banni, deuxième de deux. Quand ils étaient dans la grotte et qu’il disait à son compagnon : « Ne t’afflige pas car Allah est avec nous. ». » [9:40]

 
Il (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) a dit : « Allah est avec nous », pas « avec moi », puisqu'Abou Bakr avait soutenu le prophète dans l'établissement de la religion d'Allah, il avait ainsi gagné le droit d’être soutenu par Allah aussi.

 
Abou Bakr – le grand ami et le compagnon, celui qui désirait tout sacrifier pour Allah et au service de Son messager (Prières et bénédictions d’Allah sur lui); son sang, sa richesse, sa sueur, ses larmes et tout qu'il a possédé il l’a donné pour l'amour d'Allah. Abou Bakr As-Siddiq, qu’Allah l’agrée et il a agréé Allah, le premier calife après le prophète (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) et son grand compagnon, le meilleur de cette umma après le prophète, nous présente ce grand exemple du bon compagnon qui ressemble au marchand de parfum.

   

 

Article tiré du site al-manhaj.com

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 04:30

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ALOÈS


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L'aloès est une plante succulente originaire principalement d'Afrique et de Madagascar, mais on en trouve aussi quelques espèces en Arabie et en Inde.

Abou Daoud, raconte dans son oeuvre Al-Marassil, d'après un récit de Quaïs ben Ragea Al-Quaïssy (que Dieu soit satisfait de lui!) que l'Envoyé de Dieu dit : « Quelle guérison y-a-t-il dans les deux choses les plus amères ? l'aloès (Saber) et les grains du Cresson (ou la moutarde) » (1).

Dans les Sunans d'Abi Daoud, on lit : d'après un récit de Oumm Salamah qui dit : « Au moment de la mort de Abou Salamah, l'Envoyè de Dieu est entré chez moi -alors que je portais sur moi l'aloès... Il me dit : Quoi ? Oumm Salamah !.
- Je répondit : C'est de l'aloès, O Envoyé de Dieu ! il n'y a plus de parfum.

Et l'Envoyé de Dieu me dit : il brûle le visage, ne le mets que pendant la nuit; et il l'a interdit pendant la journée ».

L'aloès a beaucoup d'avantages :

Tout particulièrement l'indou, car il épure les excédents biliaires de la tête et des nerfs de la vision; si on en enduit le front, la tempe avec l'huile de roses il sera utile contre la migraine. Il est aussi utile pour soigner les ulcères nasales et buccales, et il relâche la bile noire et la mélancolie.

Quant à l'aloès perse : il épanouit la raison, raffermit le coeur, épure les excédents biliaires et flegmatiques de l'estomac : si on en boit deux cuillerée avec l'eau.

Il rétablit l'appétit corrompu. Si on en boit au temps froid, il pourrait aboutir à la diarrhée sanguine.



(1). Thouffa'a, veut dire: grains du cresson parfois on dit: c'est la moutarde.

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 04:30

Mes parents n’aiment pas la sunna

Shaikh Muhammad Nasir Din Al-Albani


 

Ecouter le shaikh

Question : certains jeunes rencontrent des problèmes avec leurs parents et leurs proches à cause de leur attachement à la sunna. Quels conseils pouvez-vous leur donner ?

 

Réponse : Cette question est parmi les sujets de notre époque et elle est importante, car par le lien (fort) que j’ai avec les jeunes, je sais qu’ils sont en contradiction avec l’islam dans leurs relations avec leurs parents en donnant comme argument leur attachement à la sunna. C’est pourquoi il faut regarder (étudier cette question), pour ces jeunes frères, attachés à la sunna dans tous les pays musulmans.


 

Je dis : premièrement, il faut voir que ce sujet concerne les relations entre l’enfant et ses parents, et ceux-ci ont des droits qu’aucun autre proche ne possède. La position de l’enfant obéissant qui veut s’accrocher à la sunna mais n’y est pas aidé par ses parents est très délicate. C’est pourquoi je dis que la sunna ce divise ainsi :

 

- la sunna dans le sens du fiqh est tout ce qui n’atteint pas le degré de l’obligatoire et que personne d’entre vous ne mange de sa main gauche, ne serait-ce qu’une bouchée, la sunna dans le fiqh est donc tout ce qui n’est pas obligatoire (fard ou wajib selon les madha’ib).

 

- Alors que le sens de sunna dans la législation (le sens général) est la législation avec laquelle est venue Muhammad et la voie qu’il a suivi, et c’est la voie droite (sirat al-mustaqim) sur laquelle Allah dit : « Et voici ma voie droite, suivez-la et ne suivez pas les chemins qui vous écarteront de ma voie ».

 

 

La sunna dans le sens général est cette voie droite, c’est la législation du Seigneur de l’univers. Cette législation comprend des choses obligatoires et d’autre qui ne le sont pas, et l’enfant pieux et obéissant doit être conscient de cela. Ainsi, il apparaît avec ce découpage (de la sunna), la parole du prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) : « Pas d’obéissance à la créature dans la désobéissance au Créateur ».

Donc, si un de ces jeunes est éprouvé par un de ses parents, ou les deux, et qu’ils l’empêchent d’accomplir ce qui lui est obligatoire, dans ce cas, il n’y a pas d’obéissance à la créature dans la désobéissance au Créateur. Mais s’ils l’empêchent d’accomplir ce qui n’est pas obligatoire, ou selon la terminologie du fiqh : ce qui est sunna, c’est-à-dire que celui qui le fait est récompensé et celui qui le délaisse n’est pas châtié. Dans ce cas, cet enfant obéissant doit obéir à ses parents et laisser la sunna qu’ils n’acceptent pas de lui ; mais pour ce qui est obligatoire, il n’y a pas d’obéissance à la créature dans la désobéissance au Créateur. Cette question sera plus claire en donnant un exemple d’une obligation sur laquelle il ne lui est pas permis d’obéir à se parents, et un autre exemple d’une sunna que les parents n’acceptent pas de leur enfant et sur laquelle il doit obéir à ses parents et laisser la sunna.


 

Exemple du premier cas : sur lequel il ne lui est pas permis d’obéir, si cet enfant, comme il est dit dans la question, s’accroche à la sunna et veut être parmi les sept qui ont été cités dans le hadith unanimement reconnu authentique, d’après Abu Hurayra,le prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Sept (personnes) seront sous l’ombre d’Allah, le jour où il n’y aura d’ombre que la Sienne : un imam équitable et un jeune qui a grandit dans l’obéissance à Allah, un homme dont le cœur est attaché aux mosquées… ». Et ce jeune veut grandir dans l’obéissance à Allah et que son cœur soit attaché à la mosquée, et dès qu’il entend le muezzin dire « venez au succès », il quitte son foyer, son magasin, son travail avec son père, pour venir à la mosquée. Et son père à ce moment lui dit : « non, pour l’instant nous sommes occupés ». Là nous disons : il n’y a pas d’obéissance à la créature dans la désobéissance au Créateur. Il n’est pas permis à cet enfant de laisser l’accomplissement de la prière à la mosquée. C’est un exemple, et les exemples sont très nombreux.

 

Autre exemple : ce jeune a grandit dans la sunna, et il veut, par exemple, que son vêtement arrive au milieu de la jambe (et pas en dessous). Son père lui dit : change cela, allonge, ce n’est pas beau, je ne veux pas que tu portes ce vêtement, mais si vraiment il le faut alors qu’il soit plus long que le milieu de la jambe. Ici, nous disons (à ce jeune) obéit à ton père, car si tu obéis à ton père sur cette question, tu ne désobéis pas à ton Seigneur, et nous avons rappelé que la règle est : pas d’obéissance à la créature dans la désobéissance au Créateur. Mais s’il lui dit : allonge ce vêtement jusqu’au dos du pied, en dessous des chevilles, il ne faut pas lui obéir, car le prophète dit : « et ce qui dépasse (des chevilles) est au feu ».

 

C’est pourquoi il convient aux enfants obéissants d’obéir et de désobéir à leurs parents : obéissance dans ce sur quoi il n’y a pas de désobéissance à Allah et désobéissance dans ce sur quoi il y a obéissance à Allah dans les choses obligatoires.

 

Il y a un cas que j’ai souvent entendu : certains de ces jeunes vivent sous la protection de leurs parents, et ceux-ci veulent qu’ils leur obéissent dans la désobéissance à Allah, ou qu’ils sortent de chez eux. Beaucoup d’enfants, surtout s’ils sont jeunes, 15 ans, 17 ans, ne possèdent rien et ne peuvent s’émanciper (de leurs parents). Dans ce cas, nous disons : il ne veut pas que tu pries à la mosquée avec les musulmans, ni prière du vendredi, ni prière en commun, cela n’est pas permis en islam. S’il m’interroge, je dis : si tu peux partir et être indépendant, cela t’es obligatoire, et si tu ne peux pas (alors la règle est) « la nécessité rend permises les choses interdites ». Voilà la réponse à cette question.

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