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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 22:52

Traditionnellement, un anniversaire est célébré en soufflant des bougies sur un gateau.

Pour célébré un anniversaire, les grecs avaient pour habitude d'honorer Arthémis, la déesse de la lune et de la chasse. Il se rendaient donc dans un temple après avoir préparer un gateau au miel de forme ronde, évoquant la lune. Autour de celui-ci, ils placaient des ciérges qu'ils allumaient pour imiter la lueur de l'astre. Il était alors d'usage de louer cette déesse anciennea genoux avant de souffler sur les cierges. De cette coutume, nous formulons avant d'éteindre les bougies. 

Commentaire : Fêter un anniverssaire est une imitation d'une tradition qui reléve de l'association.

 

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 04:00

Les apparences

 

Mes chers frères, les gens, de tout temps, prêtent plus d’importance aux apparences qu’à la réalité des choses.

 

Prenons l’exemple des gens ordinaires, ils font plus attentions aux apparences qu’à ce qui est caché, dans l’éducation de leurs enfants par exemple).

 

Celui à qui on a donné un enfant s’occupe de son apparence, de ses habits, de sa santé, de sa beauté, mais est-ce qu’il s’intéresse à sa raison, son comportement, sa religion, son éloquence ?

 

Ceux-là sont peu nombreux !

 

Ils s’attachent à l’occasion (de fête), à lui donner à manger et à boire, mais est-ce qu’ils s’occupent d’expliquer pourquoi cette fête existe, car cela peut être une fête religieuse ?

 

Ceux qui le font sont très peu nombreux !

 

Aussi, leur intérêt se porte sur leur vie de tous les jours, leur nourriture, leur boisson, leurs vêtements et d’autres choses encore.

 

Comme celui qui fait attention à son apparence, à ce qu’il porte (comme vêtements), à ce qu’il mange, ce qu’il boit, mais est-ce qu’il s’intéresse de savoir si cela est licite ou illicite.

 

Ils cherchent, par exemple, parmi les nourritures de ce monde ce qui est délicieux, mais cherche-t-il ce qui est bon pour le corps ?

 

Ceux-là sont peu nombreux !

 

Et ceux qui cherchent à savoir si ce qu’ils mangent est permis, licite ou illicite (sont encore moins nombreux) ! 

 

Et si l’on s’intéresse à leurs adorations, on trouve qu’elles sont à l’image de la vie qu’ils mènent, les gens prêtent plus d’importance à l’apparence de l’acte d’adoration plus qu’à ce qui est caché.

 

Il se peut qu’une personne préserve ses prières (il prie à l’heure) et cela est loué, mais est-il concentré dans sa prière ?

Se tourne-t-il vers son Seigneur ?

Pleure-t-il ?

 

Ceux-là sont peu nombreux !

 

Ils peuvent entendre le lecteur réciter le Qur’an comme nous l’avons entendu pour la prière du Maghreb.

 

La plupart d’entre eux disent : il a bien récité, qu’Allah le bénisse, quelle belle voix, quelle belle récitation, quelle enchantement… mais cette récitation est-elle parvenue jusqu’à leur cœur ?

 

Ont-ils soumis leurs yeux au moins à quelques larmes ?

 

Ceux-là sont peu nombreux !

 

De même dans leur jeûne, leur pèlerinage, leurs ‘umra, leurs actions…

 

Par exemple certains accomplissent le pèlerinage et la ‘umra, mais tu vois qu’il a pris cela comme une habitude (une tradition) : à chaque fois que vient Ramadhan, il accomplit une ‘umra, sans se soucier de ses enfants, (et il passe plus de temps) à discuter, à visiter les gens, à rire… plus qu’à adorer et se rapprocher d’Allah.

 

L’apparence est devenue la chose plus importante dans la vie des gens et même pour beaucoup d’entre eux dans leur religion et leurs adorations. 

 

Et si on regarde autre que les gens ordinaires, on verra que cela est également présent chez les étudiants en science, les prêcheurs, les savants.

 

Par exemple, en ce qui concerne l’étudiant en science, il portera beaucoup d’importance à la quantité : combien il lit, combien il apprend, combien il va s’asseoir avec les savants et d’autres choses encore.

 

Mais regarde-t-il si cela a un effet sur son cœur, en lui-même, à la mise en application de ce qu’il a appris ?

 

Est-ce une science utile ou non ?

 

Peu nombreux sont ceux qui s’y intéressent ! 

 

Et si l’on regarde les adorations, on trouve que les gens parlent beaucoup des adorations, et certains peuvent se concurrencer dans le nombre.

 

Pourquoi ?

 

Car ils entendent qu’untel priait 1000 raka’a dans la nuit, qu’un autre terminer le Qur’an dans la nuit, untel ceci, untel cela… des choses dont certaines sont authentiques et d’autres exagérées.

 

Mais s’intéressent-ils à la quantité autant qu’à la manière ?

 

De sorte que l’homme prie, jeûne, lise, se rappelle (d’Allah), adore et que cela soit parmi la science, le rappel utile qui rapproche d’Allah, que sa prière le rapproche encore pus d’Allah, que son jeûne et son pèlerinage soit une (pleine) adoration d’Allah.

 

Cela n’est pas sûr ! 

 

De même si l’on s’intéresse à l’appel à Allah (da’wa), beaucoup de gens font da’wa, mais il se peut que leur effort se limite à « raccourcir le vêtement des gens » comme on dit.

 

Nombreux sont ceux qui ont accepté la da’wa, qui se sont accrochés à leur religion (multazimun), mais combien parmi eux a un flambeau et une lumière dans le cœur ?

 

Combien d’entre eux ont été touché par la réalité de la foi ?

 

Combien d’entre eux ont amélioré leur for intérieur ?

 

Très peu !

 

La plupart d’entre eux n’ont changé que leur apparence.

 

Extérieurement c’est un multazim, comme on dit, il a raccourci son vêtement, son apparence est bonne.

 

Mais le cœur, a-t-il changé ?

A-t-on soigné le cœur ?

Qu’il se pose la question à lui-même ! 

 

Et la plupart du temps, nous les prêcheurs, nous croyons que notre préoccupation avec les gens est qu’en apparence il soit multazim.

 

Par exemple quelqu’un qui hier buvait, ne priait pas, commettait des crimes et des grands péchés, désobéissait à ses parents, ne faisait que des péchés, sortait d’une prison pour rentrer dans une autre.

 

Il suffit que nous voyions qu’il montre apparence qu’il croit, qu’il laisse pousser sa barbe, qu’il enlève longueur de son vêtement qui était contraire à la sunna, pour croire que notre préoccupation s’arrête là.

 

Et on parle de lui : untel a un bon comportement, nous le louons, nous parlons de lui et nous oublions que ce que nous avons laissé en lui est plus grave encore.

 

Cet homme peut avoir des maladies et des défauts qui n’ont pas été soignées, il se peut que dans le passé il mente, qu’il trompe les gens, qu’il ait eu des problèmes, des défauts, des maladies qui ont atteint son cœur et que nous n’avons pas soignées ou que nous ne connaissons même pas.

 

Pourquoi ?

 

Car notre préoccupation s’est portée seulement sur son attachement extérieur (à la religion), et c’est une grande erreur !

 

Ndt : Lisez en complément l’article de shaikh Al-Albani "C’est ce qui est dans le cœur qui compte", pour voir que le cœur et l’apparence forment un cercle, l’un ne va pas sans l’autre."

 

Traduit par les salafis de l’Est

 Cheikh Mohamed Ibn Hady Al Madkhaly

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 06:00

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Un texte d'une grande moralité :

 



بسم الله الرحمن الرحيم
 
السلام عليكم ورحمة الله وبركاته
 


Si tu pleures, si tu pleures, alors rappelle-toi...

Si tu pleures d'avoir un époux injuste, mécréant dans sa voix et ses manières, qui te rend la vie très pénible, rappelle-toi ce que Assia dut endurer, par la faute de son mari Pharaon...

Si tu pleures de n'avoir pas eu d'enfants, rappelle-toi Aicha qui n'en eut pas davantage de son bien-aimé Mohammed, notre doux Messager (aleyhi salat wa salam)... Et qui veuve, vraiment jeune, autour de 20 ans, dut vivre de longues et nombreuses années sans lui et sans le fruit de ses entrailles à ses côtés...

Si tu pleures d'avoir un père (ou un parent...) qui rejette la vraie guidée d'ALLAH et qui te persécutes en cela, d'une façon ou d'une autre, rappelle-toi Abraham (Ibrahim) et son propre papa qui, lui aussi, le malmena précisément de cette façon-là...

Si tu pleures de n'avoir jamais pu te marier, contraint à supporter difficilement la chasteté, frustré d'être resté privé d'un amour béni en Allah, rappelle-toi Jean (Yahia), ou Jésus (Issa), ou encore Joseph (Yusuf) qui restèrent purs toute leur vie durant ; et Joseph qui, un jour, préféra la prison à l'invitation de la fornication, malgré sa beauté et que les femmes les plus désirables aient voulu le tenter...

Si tu pleures de connaître la maladie, rappelle-toi Job (Ayoub) et ce mal terrible qui a atteint son corps, sa vie, jusqu'à tout perdre des grands bienfaits de son passé, pour se retrouver désoeuvré et dans un dénuement total, que ton esprit ne pourra jamais concevoir ; dont ton être ne pourra jamais seulement imaginer le triste sentiment...

Si tu pleures d'avoir vu ta progéniture quitter ce monde avant toi, rappelle-toi notre Prophète Mohammed (aleyhi salat wa salam) et les enfants, les petits-enfants, les siens qu'il vit mourir avant lui...

Si tu pleures de vivre entouré d'incrédules, ou dans un entourage hostile à ta foi, dur avec toi, rappelle-toi qu'aucun prophète ne le fut en son pays, qu'ils ont tous été traités de menteurs ou de fous par leurs propres peuples, et qu'on a pas cessé de mener la guerre contre eux, de se détourner de leur message, des commandements de Dieu !

Si tu pleures de n'avoir pas de travail, d'argent, ni suffisamment de quoi vivre, rappelle-toi les compagnons pauvres du Prophète (aleyhi salat wa salam) : Abou Hourayra, Salman, ‘Ammâr, Abû Dharr, Bilâl... Et souviens-toi que d'avoir un toit pour s'abriter, de quoi manger et couvrir avec pudeur sa nudité, voilà qui est déjà beaucoup pour un être qui est promis à mourir, et à rendre compte de ses péchés devant le Seigneur. N'oublie pas que la Foi est la seule vraie richesse, et la plus grande, éternelle. Et qu'Allah ne manque jamais de porter la subsistance à ses serviteurs sincères, comme Il le fait pour les oiseaux ; que la crainte révérencielle, l'effort noble pour le travail honnête et le maintien des liens de parenté (comme la lecture assidue de la sourate Al-Waqi'a), assure le rizq in cha ALLAH.

Si tu pleures de n'avoir pas connu tes parents, rappelle-toi que le Prophète (aleyhi salat wa salam) fut orphelin.

Si tu pleures de voir une personne qui t'est proche, qui t'aime et que tu aimes, refuser la chahada (attestation de foi) même au moment de sa mort (qu'ALLAH nous en garde et nous fasse mourir musulmans, soumis à ALLAH !), rappelle-toi que l'oncle adoptif du Prophète (aleyhi salat wa salam), celui-là même qui fut un père aimant pour lui, son protecteur, soutien et défenseur indéfectible !... Rappelle-toi que le Prophète (aleyhi salat wa salam) dut affronter la douleur insupportable de le voir trépasser insoumis...

Si tu pleures de n'avoir pas pu jouir d'une haute éducation, si l'idée mortifère de n'avoir rien réussi sur Terre te ronge comme un cancer, faute de moyens, de bonne providence, par la force du destin, rappelle-toi que le Prophète (aleyhi salat wa salam) était illettré, mais qu'ALLAH lui a tout enseigné, et encore, la meilleure des sciences, en forgeant son coeur, son âme et son esprit dans une Lumière inégalée, inégalable, transcendant le monde et son Histoire, dépassant de loin chaque étincelle d'érudition pour l'Éternité. Souviens-toi que c'est Allah le Meilleur Éducateur des êtres, et demande-Lui de t'instruire du Bien en chaque chose (terrestre, intellectuelle, de comportement et spirituelle), dans la guidée, tout en y travaillant vraiment toi-même, et tu verras que la Sagesse n'est un don provenu que de Lui, qu'elle vaut mieux que tous les diplômes si ceux-ci n'ont pas servi à l'acquérir aussi.

Si tu pleures de vivre angoisses sur angoisses, pour mille raisons, à en avoir les cheveux blancs, sans que cela passe facilement... Alors rappelle-toi l'angoisse qui fut celle de Jonas (Yunus), avalé dans le ventre du gros poisson, seul dans ces ténèbres au milieu de l'Océan !

Si tu pleures d'avoir à t'occuper d'un enfant sans aide, dans des circonstances de vie non facilitées pour cela, rappelle-toi Marie (Maryam), lorsqu'elle dut accoucher seule de son fils Jésus (Issa), et le prendre en charge ensuite, le conduire à bonne destination sans alliés avec elle, entourée de mille dangers ! Et n'oublie pas la mère d'Ismaël aussi, en plein désert, avec son petit, la peur qu'elle dut affronter en un tel lieu, sans âme qui vive pour l'accompagner...

Si tu pleures parce que tu as l'impression que le monde entier s'est ligué contre toi, rappelle-toi la victoire de Badr, et celle de David (Dawud) contre Goliath ! Et celle du Prophète (aleyhi salat wa salam) qu'une seule toile d'araignée suffit à séparer de ses ennemis par la Puissance d'ALLAH ! Etc. !

Oh ! je pourrais bien continuer d'allonger cette liste de divers cas de figures, mais je ne le puis, ils sont infinis ! Sur cette lancée, je te laisse songer à d'autres possibilités, et méditer, méditer sur elles !

Je veux maintenant conclure en te disant que... si tu pleures et que tu es Musulman, soit fort, courage, patience ! ; que ta mémoire ne perd jamais de vue l'exemple des prophètes et des saints, leurs récits qui sont certes destinés à raffermir ton coeur dans l'épreuve !

Tu verras que peu importe ce que tu vis, ils l'ont vécu, en pire ! Et que cela, comme ce fut le cas pour eux, ne doit pas affaiblir ta foi, mais au contraire l'agrandir, la renforcer, car comme eux, si réellement tu places ta confiance en ALLAH, tu seras sauvé et récompensé !

L'épreuve est un test, un test, prévu pour évaluer la sincérité de notre croyance et relation à Dieu...

Le Paradis n'est pas pour ici, mon frère, ma soeur ! Il ne l'est, ici, que pour le mécréant... Le vrai Paradis, pour nous, sera dans l'Au-delà, in cha ALLAH, il faudra le mériter, comme se mérite chaque sou gagné sur Terre à la sueur de notre front, et encore, et encore... Cette comparaison est si faible...

Nous avons beaucoup à vivre et à traverser pour nous forger, nous purifier, nous ennoblir dans la Lumière, et pour nous préparer à être dignes des Jardins d'ALLAH...

Mon frère, ma soeur, sois constant, demande l'aide d'ALLAH pour cela, Il ne t'abandonnera pas, non... Je t'en prie, n'oublie jamais ça ! Ne fais jamais les mauvais choix, ceux qui écartent de la droite voie...
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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 06:00

 

En effet Allah dit :
 
«Respectez vos engagements car on vous en demandera certainement compte»
 
La preuve se trouve également dans le Hadith contenant plusieurs Fawaîd :
 
Et Selon Thàbit, Anas rapporte ceci:
 
«Le Messager d'Allah vint, alors que je jouais avec d'autres enfants. Il nous salua et m'envoya en mission.
Ma mère fut inquiétée de mon retard et me demanda à mon retour à la maison: "Qu'est-ce qui t'a retenu?" .
Je lui dis: «Le Messager d'Allah m'a envoyé faire une mission».
Elle me dit:«Et de quoi s'agissait-il?»
Je lui dis: «C'est un secret».
Elle dit: «Surtout ne dévoile à personne le secret du Messager d'Allah»
Anas dit à Thàbit: «Par Allah, O Thabit ! si j'avais révélé ce secret à quelqu'un d'autre avant toi, je t'en aurais parlé ».

 

Parmi les Fawaîd de ce Récit
 
Ce Hadith est authentique, il est Rapporté par Muslim et Al Boukhàri
 
Ce Hadith prouve le très noble comportement du prophète et sa grande modestie, en effet malgré son rang auprès d'Allah et des créatures, il faisait preuve de modestie en saluant les enfants lorsqu'il passait devant eux, Sheikh Ibn Othaimine dit à ce sujet : " Et qui d'entre nous (de nos jours) salue les enfants (lorsqu'il en croise)".

Ce hadith contient également une Sunnah qui est de saluer celui qu'on croise, même s'il s'agit d'enfants. Car le Salam est une invocation, donc lorsque tu passe le Salam à ton frère en disant "As-salam Allayka" tu invoque également pour lui.

En passant le Salam aux enfants, tu leur apprend une Sunnah et leur enseigne une bonne éducation sur laquelle ils vont grandir. Sache également que tu seras récompensé s'ils mettent en pratique cet enseignement, car à chaque fois que par ta cause des gens pratiquent un bien, tu en es récompensé.
 
Ce Hadith contient la permission d'envoyer un enfant accomplir une mission, cependant il faut que cette enfant soit de confiance, car s'il s'agit d'un enfant s'amusant énormément et trop insouciant, il convient dans ce cas de ne pas compter sur lui.
 
 Le Musulman doit prévenir sa famille lorsqu'il se rend dans un endroit qu'il n'a pas l'habitude d'y aller afin que s'il lui arrive un mal sa famille sache ou il se trouve, tout comme il convient de les prévenir si on risque de rentrer tard afin de ne pas les inquiéter.
 
Il y a dans ce Hadith les mérites d'Anas Ibn Malik, car il était quelqu'un de confiance, qui gardait précieusement ce qu'on lui confiait, il a gardé le secret du prophète même après la mort de celui-ci.

 Il y a dans la phrase : "Par Allah, O Thabit ! Si j'avais révélé ce secret à quelqu'un d'autre avant toi, je t'en aurais parlé" La preuve de l'amour d'Anas pour son élève Thabit, d'ailleurs Thabit a énormément rapporté de son maitre.

Ce Hadith contient également le devoir fait au Musulman de garder les secrets des autres et de ne pas les divulguer.
Le Musulman est appelé à être un confident fiable, car il s'agit du comportement des meilleurs parmi les croyants.
 
Ainsi, tout comme tu aimerais que les gens gardent tes secrets, il convient de garder les leurs. Tout comme tu n'aimerais pas voir tes secrets dévoilés, ne dévoilent donc pas ceux des autres. Sache qu'en divulguant les secrets des gens Allah peut te punir en divulguant les tiens aux autres.
 
Pour inciter l'homme à garder les secrets certains ont dit:
Creuse un trou (ou une tombe) dans ton cœur pour y enfouir les secrets qu'on te confie.
 
Conservé un secret est parfois difficile, c'est pour cette raison que certains ont dit :
Il est plus difficile de garder un secret qu'une forte somme d'argent.
 
Garder les secrets exige une patience considérable, c'est pour cette raison que d'autres ont dit :
Celui qui patiente en gardant les secrets des gens et en ne les dévoilant même pas à son meilleur ami (ou sa femme) est le plus patient des hommes.
 
Il a également été dit :
Les cœurs sont des coffres-forts, dans lesquels on y conserve les secrets

Des Hadiths et versets démontrent l'obligation fait au musulman de conserver les dépôts [Amana] qu'on lui confie, sache donc que le secret fait partie de ce qu'on appel dépôts [Amana], c'est pour cette raison que certains ont dit :
" Lorsqu'un homme te confie un secret, il te confie une Amanat".

 

Qu'est ce qu'un secret ?

 

Sheikh Othaimine explique que c'est par exemple : Ce qu'un frère te confie et te demande de ne pas le dévoiler aux gens. C'est aussi ce qu'une personne te confie en prenant soin que personne ne puisse entendre votre discussion, le secret c'est aussi ce qu'une personne te confie et dont elle craint que les gens le sache, ou aurait honte si les gens venaient à savoir etc...

Lorsque tu poses une question à quelqu'un, et qu'il te répond "C'est un secret, je ne peux te le dire" il ne te convient pas de chercher en savoir plus, notamment en insistant pour que cette personne te raconte ce secret.
Méfie-toi de ceux qui te racontent les secrets des autres,
Car il est possible qu'ils racontent les tiens aux autres.

 Il y a dans ce Hadith, la preuve de l'excellente éducation qu'Umm Souleym donna à son fils Anas, en effet elle donna raison à son fils, et lui demanda de bien garder ce secret et l'encouragea donc à ne pas le dévoiler.

Ce Hadith contient également la preuve que préserver les secrets de ses frères et ne pas les divulguer fait partie des nobles caractères et du Adab Islamique. Ceci signifie que l'époux n'a pas le droit de dévoiler à son épouse les secrets que des frères lui auraient confié et vice-versa.

La violation de l'honneur des autres etc... à conduit certaines personnes à déclarer "Les Chiens sont devenues préférable à beaucoup d'entre les Humains"
(1)

Car ils estiment qu'un chien est fidèle (à celui qui se montre bienfaisant envers lui) et pourrait se sacrifier en versant son sang et en donnant sa vie pour défendre son maitre, alors que de nos jours il devient difficile de trouver des gens de confiance, beaucoup d'hommes passent leurs temps à violer l'honneur des autres, à comploter contre eux, à parler derrière leur dos, à les tromper, à les trahir, à traquer leurs défauts et à dévoiler leurs secrets Wallahu l-Musta'ane.

(1) Je fais référence ici au livre intitulé «Tafdhuil l-Kilab 'Ala Kathir Min Man Labissa At-thiyab (La preférabilité des Chiens à beaucoup d'entre ceux qui portent des Habits (cad les humains)» du savant Abu Bakr Ibn l-Marzoubane (mort en 309H), tout comme son titre ce livre est 'Ajib. L'auteur à écrit ce livre lorsqu'il a remarqué que de nombreuses personnes commençaient à violer l'honneur des gens et qu'il devenait difficile de trouver un véritable ami.
copié de fourqane.fr
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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 23:29

   http://library.thinkquest.org/09jan-oracle-n-001/02045/files/bismillah.gif
Salaf Salih: Pieux Prédécesseurs, les Pieux Anciens( le prophete, ses compagnons, etc ceux qui les ont suivi, etc..)


salafi: ceux qui suivent les Salaf, ...

 

Où allons nous ?

 

Les salafis sont ceux qui s’attachent au Qur’an et la Sunna avec la compréhension des pieux prédécesseurs…

 

Où sont, parmi nous, ceux qui apprennent le Qur’an, au moins Al-Mufassal (de Qâf à An-Nâs) que connaissent les enfants dans les pays musulmans ?

Où sont ceux qui apprennent le hadith, au moins Les Quarante hadiths de l’imam An-Nawawi ?

 

Où sont ceux qui mettent en application le comportement des salafs ?

Où sont ceux qui apprennent la langue arabe ?

 

Où sont ceux qui peuplent les mosquées ?

 

Où sont ceux qui prient la nuit ?

Où sont ceux qui sourient à leurs frères ?

 

Où sont ceux qui visitent les malades ?

 

Où sont ceux qui ordonnent le bien et interdisent le mal ?

 

Où sont ceux qui obéissent à leurs parents ?

 

Où sont-ils ?

 

Où sommes-nous ?

 

Sur les forums ? Sur les chats ? Au snack ? A la sortie des mosquées ? Dans les quartiers ?



 

(...)

 

Posons-nous cette question :

 

 qu’est-ce qui amène shaikh Rabi’ à demander dans ses assemblées s’il y a des frères de France et à s’adresser directement à eux ??

 

Qu’est-ce qui a amené shaikh Abdel Malik Ramadani, (...)et d’autres à se méfier (voire à rompre le contact avec) les « salafis » de France ?

 

Qu’est-ce qui amène shaikh Muhammad Al-Madkhali à dire ceci :

« C'est pour cette raison que j'évite de répondre aux questions par téléphone, particulièrement des pays occidentaux, l'Europe en général, ou la France en particulier ou les pays du Maghreb.

 Par Allah! Ce n'est pas parce que j'ai peur d'untel ou que j’espère une chose d’un autre mais parce que je connais le résultat de ces questions qui est ce que j'ai déjà mentionné et c'est pour cette raison que je ne réponds pas du tout à ces questions.     

                        

 Et vous tous ou la plupart d'entre vous connaissez Muhammad ibn Hadi.

 

Par Allah je n'ai peur de personne sauf d'Allah, si quelque chose devient clair pour moi je le dis sans peur.

Si je me trompe alors par Allah je reviendrai sur ce que j'ai dis et je le diffuserai comme j'ai diffusé mon premier avis.

Car ce que je cherche en premier par cela est qu'Allah me pardonne et ceci m'élèvera aux yeux des gens et ne me diminuera point.

 Ce que je veux de mes frères c'est qu'ils sachent cela, le comprennent et lui donnent toute son importance.

Aujourd’hui, depuis que nous avons commencé à éviter de nombreux maux de ce type de paroles, comme je vous l'ai déjà dit, nous commençons à entendre des choses étranges.

 Celui-ci est mumayyi’ (il tend vers les autres groupes) et celui-là est mutasâhil (complaisant), et celui ci apporte la ruine de la Salafiya. 

 

Et ces gens insignifiants sont devenus ceux qui jugent et évaluent les mashaykhs et les placent à des différents degrés?!

 

Et si tu interroges l'un d'entre eux: "Quand est-ce que le ma'fûl se met devant le fâ'il ?" Il l’ignore.

 Quand est-ce que la maf'ûl est mis devant le fâ'il (simple règle de grammaire arabe) il l’ignore.

Et des gens comme cela se mettent à parler !

Cela ne leur est pas permis! Si tu leur poses la plus petite question religieuse, parmi les bases de la religion que personne n'est sensé ignorer, il commence à bégayer.

 

Et les gens de ce type évaluent les mashaykhs ! Ce sont des calamités et nous demandons à Allah le salut et le pardon. »

 

Lire la source(traduit par Abû ‘Abd Ar-Rahmân)

 

Voilà donc le poison que shaikh Muhammad a désigné en nous, ce poison d’ignorance et d’arrogance qui nous amène à parler sans science de la religion d’Allah, à critiquer les savants, à jalouser nos frères, à détester les anciens de la mosquée, à décider de l’égarement ou de la guidée des gens.

 

Avons-nous oublié la Parole d’Allah :

 « Ainsi étiez-vous avant, puis Allah vous a accordé Son bienfait » ?

 

Aucun d’entre nous, s’il était à Dammaj, Médine, La Mecque, ou simplement parmi

les étudiants en science de nos bleds respectifs, n’oserait dire quoi que ce soit !

 

Mais sur les forums, à la sortie de la mosquée, dans les snacks, c’est fatawa ‘ala al-hawâ (ou plus tôt bil hawâ) en français bien sûr (sic) : les ikhwan par-ci, les tabligh par-là, untel est un mubtadi’ (il faut quelques mots d’arabe, ça fait plus sérieux…), tel shaikh s’est égaré…

 

Le pire ?

C’est que ceux qui font cela (hommes ou femmes) se réclament de la salafya et des savants, alors que la salafya et les savants sont innocents d’eux.

 

Ils font fuir les gens en jouant le (groupe sauvée) et en « justifiant » leur comportement par certaines paroles des salafs sur le comportement à adopter vis-à-vis des innovateurs.

 

Yâ miskin !

 Si tu avais pris ta science des savants tu aurais appris ce qu’est « makhârij al-kalâm »,

tu aurais su qu’Allah dit :

« Demandez aux gens de science si vous ne savez pas »,

et aurais vu que ton comportement est en totale opposition avec celui des savants dont tu te réclames.

 

On a demandé à shaikh Al-Albani :

Quel doit être notre comportement vis-à-vis des innovateurs ? Parmi nous, toute personne qui prend un intermédiaire est innovateur, toute personne qui cherche de l’aide est innovateur, au point que toute personne qui ne bouge pas son doigt dans la tashahud n’est pas considéré comme ayant une bonne position sur cette question. Cela est devenu une base dans la position des jeunes chez nous, ils ont de l’animosité contre les adorateurs de tombes, ceux qui prennent des intermédiaires. Franchement shaykh, le cas des adorateurs de tombes chez nous est clair et leur recherche de secours en dehors d’Allah est claire et n’est cachée de personne et ils prennent les gens de la sunna pour ennemi pour cela et rusent parfois contre eux, comme cela arrive aujourd’hui. Et cela amène des problèmes. Car en disant cette parole (le shaykh vient de dire que la prière derrière un innovateur est permise), certains se tournent à droite et à gauche, car les avis des savants chez nous sont clairs, et la louange est à Allah, et ils ont compris le sens de votre parole et les choses se sont éclaircies.

 

Réponse :

Quoiqu’il en soit, qu’Allah te bénisse, ce que tu as rappelé pour ton pays est semblable à ce qui se passe ailleurs, l’épreuve atteint tous les pays.

 Les gens de l’innovation se querellent avec les gens de la sunna, ils leur donnent des surnoms, et plus encore ils mentent sur eux.

C’était le cas quand nous étions en Syrie et ici (en Jordanie) on trouve des gens qui critiquent les salafis.

Mais ce que je veux dire à nos frères qui vivent ailleurs, en Irak ou dans d’autres pays, que ceux-ci n’ont pas eu beaucoup de liens avec Al-Albani, ni personnellement ni dans la science.

 

Ils ne l’ont rencontré que quelques fois ou ils ont écouté quelques une de ses paroles sur des cassettes ou lu quelques épîtres, mais ils n’ont pas pris de lui la voie salafi globale.

 

C’est pourquoi lorsqu’ils entendent une fatwa comme celle-ci ils pensent que c’est une chose nouvelle, alors que j’ai cet avis depuis que j’étais en Syrie est que la situation était au plus critique en nous et les gens de l’innovation.

S’ils nous prennent comme ennemi et ne veulent pas se rapprocher de nous, et l’islam nous rassemble tous, nous ne devons pas être comme eux, mais nous devons être meilleurs qu’eux.

Nous sommes des prêcheurs vers la guidée et le bien, nous les appelons et si l’un répond c’est un grand bienfait, et s’il refuse, alors Allah dit à Son prophète « Tu ne peux les contraindre, tu n’es en charge que de transmettre ».

 

C’est pourquoi je dis souvent dans mes conférences et mes assises :

ces innovateurs ou ces égarés ont besoin que nous ayons de la compassion pour eux et que nous leur fassions miséricorde plus que nous ne les prenons comme ennemi ou nous vengeons d’eux.

 

 Ceci parce qu’ils sont malades, malades de l’âme si je puis dire.

En résumé, ce n’est pas quelque chose de nouveau, et comme vous le voyez notre frère est enregistre tout ce que je dis et il a énormément de cassettes qui tournent toutes autour de cette compassion pour les innovateurs, et que la prière derrière eux est permise à la condition énoncée précédemment qu’il soit toujours musulmans, et s’ils sortent de l’islam leur destination est l’enfer et quelle mauvaise destination.

Je ne dis rien de nouveau mais cela peut sembler nouveau pour celui à qui cela vient à peine de parvenir.

 Silsila Al-Huda wa nûr, cassette n°338

  


Shaikh ibn Baz a dit 


"Notre époque est une époque de la douceur (rifq) et de sagesse.

Ce n'est pas une époque de rudesse, la plupart des gens sont dans l'ignorance et l'insouciance et préfèrent ce bas monde, alors la patience et la douceur sont indispensables, jusqu'à ce que la da'wa aboutisse, que les gens soient avertis et qu'ils sachent."

(Majmu' fatawa : 8/376)

 

On a demandé à shaikh Muqbil :

Nous avons été touché par l’utilisation qui est faite de ce qui est arrivé entre shaikh Al-Albani et shaikh Bakr Abu Zayd, de même entre shaikh Al-Albani et shaikh Zuhayr Shawish. Comme nous vous l’avons dit nous nous asseyons avec les jeunes pour leur enseigner les choses de leur religion ou alors nous leur expliquons ce qui se passe entre nous ?



 

Réponse :

 

pour ce qui arrive entre les savants, tant que ce n’est pas une critique touchant à la croyance, il faut remettre cela à sa place et je conseille aux étudiants en science de se consacrer totalement à l’apprentissage et de ne pas prêter attention à ces choses qui ne causent aucun tort.

 

 Ne t’occupe pas à t’accrocher à untel ou untel, mais tourne toi totalement vers la science.

 

Une fois, un frère m’a écrit de la Mecque et m’a dit :

 la situation des innovateurs s’est aggravée chez nous, que dois-je faire ? Je l’ai conseillé et lui ai dit : tourne-toi totalement vers la science et ne t’occupe pas de ces choses, mais il était touché par leur progression et voulait leur répondre.

 Je lui ait dit : ne t’occupe pas avec les réfutations, tu es un étudiant, tu as besoin de provisions dans la science et si tu t’occupes avec cela, cela te détournera de l’apprentissage du Qur’an et de la science bénéfique.

 

 Ne t’occupe pas de cela et tourne-toi totalement vers la science bénéfique.

 

Quant aux gens de la masse et les autres, nous ne devons pas leur dire untel a fait cela, untel s’est trompé… mais nous devons nous préoccupé de leur apprendre la croyance, le Livre d’Allah, la sunna du messager d’Allah et ce dont ils ont besoin dans la langue arabe.

 

Lorsque je suis arrivé en Egypte, les jeunes ont voulu m’occuper et chaque groupe envoyait une ou deux personnes pour débattre avec moi. Je leur ai dit : je suis occupé, laissez-nous apprendre un an et ensuite nous verrons cela.

 

Toi, tu vas tuer ton temps, t’occuper l’esprit et te perturber, alors que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) dit comme il est rapporté dans Sahih Al-Jami’ d’après Umamah : « Aucun peuple ne s’est égaré après avoir été sur la vérité si ce n’est à cause des polémiques », puis le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a récité : « ce n’est que par polémique qu’ils le citent comme exemple, ce sont plutôt des gens disputeurs » (Az-Zukhrûf : 58).

 

Cela amène la haine dans le cœur contre ton frère musulman pieux, et sans t’en rendre compte tu haïras ton frère à cause des polémiques. »

(Ghâratul-Ashrita 1/73-74)

 

Il dit aussi :

 « Je conseille mes frères lorsqu’ils partent faire da’wa et je leur dis : ne parlez pas aux gens des groupes et parlez-leur de ce qui adoucit le cœur, moi je suis obligé de répondre aux questions qui me parviennent dans la mesure de ce que je sais »

(Ghâratul-Ashrita 1/83)

 

On lui a également demandé :

 

 Certains salafis sont durs dans leurs paroles et leur da’wa avec leur famille, et lorsqu’ils voient un homme qui n’est pas des leurs ils font la grimace au contraire des Frères Musulmans. Voilà ce qui nous manque, le bon comportement, nous voudrions de vous un conseil, qu’Allah vous bénisse.

 

Réponse :

 

C’est une chose très importante et nous devons nous recommander le bon comportement, et Allah dit à propos du prophète « Tu est sur un comportement éminent » et « C’est par une miséricorde d’Allah que tu as été doux avec eux, si tu avais eu le cœur dur, ils se seraient enfuis de toi, pardonne-leur, demande pardon pour eux et consulte-les »

(Al-‘Imrân : 159).

 

Ce salafi est peut être débutant dans la recherche de la science, et d’habitude le débutant est fougueux et dur qu’ils soit salafi, ikhwani ou autre.

 

Nous en avons fait l’expérience et d’autres que nous, mais la louange est à Allah, nos frères salafis se mélangent avec leurs frères à Hadida, Ta’z, Hadhramawt, les gens les accueillent avec amour, chaleur et générosité, c’est une preuve qu’ils voient chez eux un bon comportement, et l’aide est auprès d’Allah »

(Ghâratul-Ashrita 1/98)

 

Et il dit :

« Que les Frères Musulmans sachent que nous ne les laisseront pas, ni dans les cassettes ni dans les livres, car nous voulons (aimons) qu’ils reviennent au Qur’an et à la sunna et pas qu’un mal les atteigne de la part du gouvernement et nous en réjouir. Ils sont comme nous l’avons dit : il y a parmi eux des gens droits et vertueux, et nous supportons (le mal qu’ils peuvent nous causer) et nous leur pardonnons, qu’Allah leur pardonne tout ce qui a pu venir d’eux, mais nous voulons qu’ils reviennent à la sunna du messager d’Allah (salallahu’ alayhi wasalam). Nous ne nous réjouissons pas de leurs malheur, nous ne leur voulons que le bien. Nous et eux appelons au Livre d’Allah et la sunna du messager d’Allah (salallahu’ alayhi wasalam), mais lorsque nous faisons face aux communistes ou à d’autres, nous devons leur dire sur le champ de bataille : vous êtes des innovateurs et ils le savent. De sorte à ce qu’ils ne soient pas blessés plus encore par moi, ils savent que je dois leur dire : vous êtes des innovateurs afin qu’ils laissent leur groupe. De même pour ce groupe de la salafya qui a été pénétré par la hizbya, nous devons les repousser, mais Allah sait que le but est l’amour et la compassion, afin qu’ils reviennent à la sunna du messager d’Allah (salallahu’ alayhi wasalam), et la louange est à Allah.

 (Ghâratul-Ashrita 1/229-230)

 

Regardez le comportement des savants,

c’est par l’amour d’Allah, l’amour de la sunna, l’amour des gens, la compassion, la douceur, qu’Allah a étendu leur science et a rassemblé les gens autour d’eux.

 

Ce n’est pas parce que shaikh Muqbil ou shaikh Rabi’ haussent quelques fois la voix sur certaines cassettes ou se montrent durs avec un innovateur qu’il faut en déduire que c’est cela la voie à suivre par tous et avec tout le monde.

 

Et celui qui le fait n’a rien compris à la da’wa de ces savants.

 

 Il ne faut pas oublier qui ils sont et le temps qu’ils ont passé dans l’apprentissage avant de critiquer une seule personne !

 

 C’est un devoir pour ces savants de montrer aux innovateurs et aux gens quelles sont ces erreurs, mais toujours dans le but qu’ils reviennent à la vérité.

 

De plus ils parlent des têtes de l’innovation, souvent après les avoir conseillés un long moment, et ils ne parlent pas des anciens de la mosquée ou des frères et sœurs trompés par le diable et certains groupes.

 

 Il ne faut pas appliquer sans science des règles globales :

celui qui dit ceci est cela, il faut distinguer la Fatwa du Qadhâ.



 

Soyons donc sur nos gardes,

appliquons-nous à sauver nos personnes et nos proches d’un feu ardent dont le combustible sera les hommes et les pierres.

 

 Apprenons la science,

sachons nous taire, rappelons-nous que « les actions ne valent que par leur fin » et que « les cœurs sont entre deux doigts du Tout Miséricordieux, Il les retourne comme Il veut »

et invoquons Allah par l’invocation du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) :

« Seigneur ! Toi qui retourne les cœurs, affermis mon cœur sur Ta religion ».

 

 

Wallahu ‘alam

Traduit par les salafis de l’Est
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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 08:11

 

Soucie- toi de la situation de tes frères & soeurs en Allah avant qu'il ne t'en parle !


Un homme alla trouver l'un de ses amis et frappa à sa porte, cet ami sortit et lui demanda : « Qu'est ce qui te fait venir ? » Il lui répondit : « J'ai une dette de quatre cent dirhams » L'ami compta quatre cent dirhams et les lui donna puis rentra en pleurant ! Son épouse lui demanda : « Pourquoi lui avoir donné si cela t'est difficile à ce point ? » Et lui de répondre : « Je pleure en fait car je n'ai pas cherché à connaître sa situation au point qu'il dut frapper à ma porte.

 ***

 

Ma'mar - à dit une très belle parole :

« L'une des pire choses dans le bien est de pousser autrui à demander de l'aide alors qu'il est gêné. Puis ton bienfait n'est même pas à la hauteur de ce qu'il endure comme embarras. Il aurait plutôt fallu chercher à connaître la situation de ton frère et lui faire parvenir ce dont il a besoin sans le pousser à en faire la demande »

 ***

Al-Fudayl Ibn 'Iyad a dit : « On raconte qu'un homme dans le besoin vint trouver quelqu'un qui lui dit : « C'est moi que tu es venu spécialement voir pour ton besoin ? Qu'Allah te récompense en bien » Et il l'en remercia »

 ***

On s'adressa à Abu 'Uqayl al-Baligh en ces termes : « Comment as-tu trouvé Marwan Ibn al Hakam lorsque tu lui présentas ton besoin ? » Il répondit : « J'ai remarqué que son envie de bien agir était plus grande que celle de reconnaissance, et que son besoin de rendre service était plus fort même que celui de la personne en détresse ! »


Extrait du livret : Aide ton prochain de Azhari Ahmad Mahmud


source:
http://ya-amatullah.blog4ever.com

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 06:00

 


Pierre est-il musulman ou chrétien ?!

                                                           

Soufiane raconta à des amis ce récit :

Pierre est un français de cinquante ans

Il vit paisiblement à Orléans avec sa femme, son fils et sa fille...

 
Lorsque le mois de Dhul-Hijjah arriva...

Pierre, son épouse et ses enfants commencèrent à suivre les infos…

Pour connaître quand débuterait le mois de Dhul-Hijjah...  

Pierre écoutait la radio,

Sa femme regardait la télé,

Et le fils surfait sur les sites islamiques...


Lorsque la détermination du premier jour de Dhul-Hijjah fut confirmée...
Pierre et sa famille se préparèrent à la venue de la fête de l'Aïd Al-Kebir qui tombe le dixième jour de Dhul-Hijjah après l'arrêt des pèlerins sur le mont Arafat, le neuvième jour.

 

Le deuxième jour de Dhul-hijjah, la famille alla à la ferme… 

Pour l'achat d'un mouton,

Qui fut choisi avec soin en fonction des conditions islamiques liées à l'offrande,

Pour l'immoler le premier jour d'al Aïd Al-Kébir.

 
Le mouton dans la voiture,

Commença à bêler…

Et la petite fille de Pierre de cinq ans, Delphine, commença de sa belle voix douce à chantonner avec lui...

Elle dit à son père : « Papa ! Comme est belle la fête de l'Aïd !

Je vais mettre mes plus beaux habits !

Je pourrai avec l'argent offert m'offrir une belle poupée !

Je m'amuserai toute la journée avec mes copines !

 Comme j'aime cette fête !

Si seulement tous les jours de l'année étaient tels le jour de l'Aïd. »


Quand ils arrivèrent à la maison,

L'épouse demanda : « Chéri ! J'ai appris que le sacrifice rituel devait être divisé en trois :

Une partie pour les pauvres et les nécessiteux,

 Une autre pour nos voisins Michel, Laurianne, et Roxanne,

 Et une autre que nous mangeons et conserverons.

 
Le jour de l'Aïd venu,

Pierre et son épouse se demandèrent où est la direction de La Mecque pour le sacrifice,

Ils ont conclu qu'elle devait être en direction de l'Arabie Saoudite…


Pierre sacrifia donc son mouton

Sa femme divisa la viande en trois parties…

Soudain, Pierre cria : « Zut ! Nous sommes en retard pour l'église !

Aujourd'hui c'est dimanche ! Vite on va rater la messe !

Pierre ne rate jamais la messe…


Fin du récit.

 

Un ami de Soufiane s'exclama : Ton histoire est à dormir debout ! Dis-moi : Pierre est musulman ou chrétien ?!

 
Soufiane rétorqua : Pierre et sa famille sont des chrétiens, ne croient pas en un Dieu unique, mais croient en la trinité et ne croient pas que Muhammad – que la paix soit sur lui - est le sceau des prophètes et des messagers.

 
Une stupeur se produit chez ses amis, et des voix s'élevèrent ! L'un d'eux dit : « Ne mens pas Soufiane, comment pourraient-ils être chrétiens !!! Comment le chrétien peut-il accomplir les rites de l'islam et des musulmans et célébrer leurs fêtes ! C'est impensable ! Comment s'intéresseraient-ils au calendrier hégirien ! C'est une farce ! Comment peuvent-ils acheter un mouton et le distribuer aux pauvres !

 

Soufiane dit avec un sourire : « Mes frères pourquoi ne croyez-vous pas mon histoire ?

 
Pourquoi ne pensez-vous pas qu'une famille chrétienne puisse faire cela ?

 
Ne voit-on pas des Abdullah, des Mohamed, des Khaled, des Mehdi, des Khadija, des Fatima, des Salima célébrer les fêtes chrétiennes et les fêtes juives ou païennes !

 
Ne célébrons-nous pas, nous musulmans, le Jour de l'An, Halloween, Noël, la Saint Valentin, Pâques, la fête des Mères, des Pères, la fête de la musique et j'en passe !


Pourquoi les chrétiens ne célèbreraient-ils pas nos fêtes ! Qu'y a-t-il d'étonnant à cela !

 
Pourquoi condamnons-nous Pierre pour cet acte et ne condamnons-nous pas lorsqu'on célèbre leurs fêtes ! Pourquoi ne condamnons-nous pas nos familles pour cela ! »


Ensuite, Soufiane leva sa main en s'exclamant de nouveau : je suis né et je vis en France et du haut de mes 32 ans Dieu sait que je n'ai jamais vu de chrétiens ou de juifs célébrer une de nos fêtes ! Je n'ai vu personne porter de l'intérêt à nos fêtes ! Personne y participer ! Personne ! Et toujours je vois des musulmans fiers et heureux de célébrer les fêtes chrétiennes et païennes ! Il n'y a de puissance ni de force, si ce n'est en Allah le Très Grand !

 

En ces temps où beaucoup de musulmans participent aux fêtes de Noël en achetant même des sapins qu'ils exposent chez eux, qui participent en masse au jour de l'an et ses débordements moraux et physiques, j'ai jugé bon d'exhorter mes frères et sœurs en prenant l'exemple fictif de Pierre pour endiguer ce mal dont souffrent les musulmans aujourd'hui ! Aurions-nous un manque de fierté d'appartenir à une communauté dont la religion a été merveilleusement parachevée par Dieu lui-même ? A-t-on besoin de se mêler aux égarements des chrétiens et des athées après que Dieu nous ait donné la meilleure religion ?!

 

Qu'Allah nous guide et fasse qu'on soit fier de notre religion et ses beaux principes et fasse qu'on rejette les actes des polythéistes incroyants et égarés !

 

http://www.islamhouse.com/p/261922

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 06:00

coeur.png
Il a été établi dans de nombreux texte que l’opposition (dans l’apparence) extérieure est une cause de l’opposition (de la divergence par rapport à la voie du prophète– Prière et Salut sur lui –) intérieure. Le sens de cette parole est que tous les musulmans doivent se soucier de se corriger extérieurement (l’apparence) de la même façon qu’ils se soucient de se corriger intérieurement. Ils ne doivent pas céder sur le fait de se corriger extérieurement, en donnant comme argument qu’il suffit de se corriger intérieurement. Car l’islam a fortement lié ces deux choses, et il n’a pas fait de différence entre la rectitude de l’apparence et de (de ce qui est à) l’intérieur, mais au contraire (l’islam) en a fait des jumeaux, l’un est l’autre s’entraident dans la complétude et la perfection.

 

Parmi les preuves les plus fortes du Qur’an et de la Sunna, le hadith rapporté par Al-Bukhari et Muslim, d’après An-Nu’man ibn Bashir, le prophète – Prière et Salut sur lui –a dit : « Le licite est clair, et l’illicite est clair, et entre les deux il y a des choses ambiguës que la plupart des gens ne connaissent pas. Ce lui qui se préserve de ces ambiguïtés a préservé sa religion et son honneur, et celui qui tombe dans ces ambiguïtés tombe dans l’illicite (…) N’est-ce pas qu’il y a dans le corps un bout de chair qui, s’il est pur, purifie tout le corps et s’il est corrompu, corrompt tout le corps. N’est-ce pas que c’est le cœur. ». C’est pourquoi la rectitude du corps vient par la rectitude du cœur, et la rectitude du cœur vient par la rectitude du corps. Entre les deux il y a ce que l’on appelle le mouvement perpétuel, chacun aide l’autre.


Parmi les erreurs grossières et évidentes est ce que nous entendons de nombreux jeunes qui se sont écartés de l’accomplissement de nombreuses obligations comme la prière et le jeûne, lorsqu’on leur dit : Pourquoi ne priez-vous pas ? Pourquoi ne jeûnez-vous pas ? », ils disent : « ce qui compte c’est ce qui est dans le cœur », et la religion c’est le comportement, comme ils le prétendent, et moi je ne vole pas, je ne fais pas de mal (sens de la parole) et d’autres choses encore… C’est une grande ignorance de la réalité de la législation d’une part et de la réalité humaine d’autre part. L’apparence a une incidence sur l’intérieure d’une manière que ne soupçonne pas celui qui ne se soucie pas de corriger son apparence.

 

Naturellement, je ne vise pas seulement par « rectification de l’apparence », la rectification des habits, de la maison ou de ces choses, encore que la moindre des choses que l’on peut dire à ce sujet est que l’islam ne l’interdit pas. Mais ce que je vise plus particulièrement c’est la rectification des actions qu’accomplit l’homme et que la législation a encouragé, que cela concerne les obligations ou les actes surérogatoires.

 

Ces actions qui vont être la cause du renforcement du cœur et de sa rectification. Regardez par exemple comment le prophète – Prière et Salut sur lui –a donné un exemple qui confirme, par son absence ou présence, cinq fois par jour. Comment le prophète – Prière et Salut sur lui –a expliqué le sens du hadith précédent de An-Nu’man ibn Bashir : que la rectitude de l’apparence a une incidence sur la rectitude de l’intérieur, et inversement. C’est pour cela que fait partie de la sunna du prophète – Prière et Salut sur lui –, une chose à laquelle il donnait beaucoup d’importance lorsqu’on appelait à la prière (en commun), qu’il ne commençait pas la prière sans avoir ordonné d’aligner les rangs. Il a ordonné cela de différentes manières et ce qui nous intéresse ici est sa parole : « Alignez vos rangs ou Allah détournera vos visages (les uns des autres) ». Le fait d’aligner les rangs est action apparente, c’est un exemple du sens que je donnais auparavant, sur la rectification du corps, ou comme le fait de s’asseoir (éparpillés) dans une assise ou à la mosquée, c’est une action apparente, mais cela a un grand effet sur l’intérieur, sur le coeur.


C’est pourquoi le prophète a dit : « Alignez vos rangs ou Allah détournera vos visages (les uns des autres) ». C'est-à-dire que le fait que les prieurs ne fassent pas attention à l’alignement des rangs, ce qui est sunna, et (au contraire) ne fait pas partie de la sunna de s’aligner par rapport au trait (tracé par terre), car cela fait partie des innovations qui ont touché beaucoup de pays musulmans, au point que seule une très petite partie (de la communauté) en est préservé. Car ce trait éduque (habitue) les gens au contraire de ce qu’a voulu le prophète – Prière et Salut sur lui –dans le hadith précédent, comme attention que doivent porter les musulmans à s’aligner, pas par rapport au trait qui est trompeur. Si on dit au prieur avance, il avance, recule, il recule en suivant ce trait. Il n’y a aucun doute que ce trait a une incidence qui est en contradiction avec ce qu’ont voulu ceux qui ont innové ce trait à notre époque. Cela apparaît surtout lorsque les musulmans se rassemblent à la musala pour la prière du ‘Id, tu vois des choses incroyables, tu ne peux pas trouver un seul rang, surtout s’il est long, (aussi) droit que s’ils s’étaient alignés avec le trait. Pourquoi ? Car ils comptaient sur les autres pour être sur le trait.


Le prophète – Prière et Salut sur lui –a fait du non alignement des rangs une cause du détournement des visages et des cœurs de ceux qui ne s’alignaient pas. C’est pourquoi l’apparence a des effets sur la rectification ou la corruption de l’intérieur. Il faut faire attention à ces choses, au contraire de ces ignorants qui disent : « ce qui compte c’est ce qui est dans le coeur ». Si ce qui est dans le cœur est bon, il n’y a aucun doute que cela se verra sur le corps, comme dit le poète : « tout récipient déborde de ce qu’il contient ». Si le cœur de celui qui n’accomplit pas les obligations est bon, il est obligatoire que ses œuvres soient bonnes, et inversement.


De là vient une règle très importante qui est qu’il n’est pas permis au musulman de fréquenter le mécréant, de vivre avec lui, et que dire du fait de vivre avec lui dans son pays, dans sa région. Il y a de très nombreux hadith dans ce sens, il n’est pas utile dans rentrer maintenant dans ce sujet, je ne rappellerai qu’un seul hadith qui regroupe le sens des (autres) et qui est : « Celui qui rejoint un mécréant est comme lui », le sens de rejoindre (jâma’a) est de fréquenter et pas ce que l’on peut penser tout de suite (le verbe porte aussi le sens du coït). Pourquoi ? Car le fait de le rejoindre est une preuve évidente (sens de la parole), c’est pour cela que l’on voit les hommes et les femmes qui fréquentent les mécréants subir leur influence dans leurs coutumes. Le plus grand exemple de cela, afin que l’on n’ait pas besoin de trop réfléchir, lorsque les pays musulmans se sont libéré des mécréants qui ont répandu leur coutumes (dans ces pays), qu’est-il arrivé aux musulmans ? Ils ont été influencés par ces coutumes, alors que dire du musulman qui quitte un pays musulman pour un pays mécréant. Il n’y a aucun doute qu’en vivant avec eux, il sera encore plus touché par cela.


Ces choses apparentes ont des effets sur vous…(afin) que vous donniez de l’importance à la rectification de l’apparence. Car l’apparence montre l’intérieur et est une cause pour le rectifier. Voilà ce que j’ai voulu vous dire sur le fait de se rassembler et de ne pas s’éparpiller dans les assises de science.



Cette parole du shaikh est extraite d’une cassette intitulée « adab al-majalis fi halaqat al-‘ulama ». Le shaikh y donne des conseils pour ceux qui s’assoient pour demander la science. Avant l’extrait que nous avons traduit, le shaikh explique qu’il est contraire à la sunna de s’éparpiller dans la mosquée ou dans le lieu où l’on se regroupe, il faut tous se regrouper autour de celui qui parle. Il donne pour preuve le hadith rapporté par Muslim dans lequel le prophète – Prière et Salut sur lui –est entré dans la mosquée et a vu les compagnons éparpillés en petits groupes, il leur dit : « Pourquoi est-ce que je vous vois séparé ? ». Et le hadith rapporté par Ahmad, d’après Abu Tha’laba Al-Khushani qui dit : « Lorsque nous voyagions avec le prophète – Prière et Salut sur lui –et que nous nous arrêtions quelque part, nous nous séparions entre les montagnes et les vallées. Un jour le prophète – Prière et Salut sur lui –nous dit : « Le fait de vous séparer fait partie des actions du diable ». Abu Tha’laba dit : « depuis ce jour, lorsque nous nous arrêtions quelque part, nous nous réunissions, même si nous devions nous asseoir sur un tapis, cela nous suffisait ». Le shaikh explique que ce hadith montre que la séparation des compagnons en voyage était parmi les actes du diable, qu’en est-il alors dans les mosquées ? Nul doute que cela est plus mauvais encore. C’est pourquoi le shaik averti fermement ceux qui s’assoient pour apprendre, de s’éparpiller, au contraire il faut se rapprocher, comme on dit : « serrez-vous, vous vous ferez miséricorde »

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 06:00

La patience est de 3 sortes, et celle de Yussûf était la plus parfaite

Al-Imâm Chams id-Dîn Abî ‘Abdullâh Muhammad Ibn Abî Bakr az-Zar’î al-Ma’roûf Ibn Qayyîm al-Djawziyyah [691 - 751 H]

 

  http://aslama.com/images/ecritures/bismillah.gif

Etymologiquement : « as-Sabr » signifie la retenue et l’abstention. [Exemple] Il a combattu untel avec patience, quand il y a abstention et retenue. Tel que dans la parole d’Allâh - Ta’âla :

« Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. »

(1)

Ce qui veut dire : Retiens ton âme avec eux.

 

La patience [as-Sabr] : Consiste à retenir l’âme de l’impatience et du mécontentement, à retenir la langue [lissân] de la plainte [Choukoû] et l’abstention des membres à la confusion.

 

Ainsi la patience est de trois sortes :

 

  • 1) Une patience dans l’obéissance à Allâh

 

  • 2) Une patiente dans le fait de ne pas désobéir à Allâh

 

  • 3) Une patience dans les épreuves d’Allâh

 

Les deux premières [patiences] sont :

 

  • 1) Une patience qui est liée à l’acquisition [de l’adorateur]

 

  • 2) Une patience qui ne comporte aucune acquisition de sa part

 

J’ai entendu SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (Qadassa Allâh roûhahu) (2) dire :

« La patience de Yûssuf qui a consisté à résister à la maniabilité de la femme de al-‘Azîz, fût plus parfaite [Akmal] que sa patience lorsque ses frères l’on jeté dans le puit, l’ont vendu et l’ont séparé de son père, car dans ce dernier cas, il s’agit de choses qu’il a subies sans possibilité de choix de sa part ni acquisition. Ce sont des choses où l’adorateur n’a d’autre solution que la patience [as-Sabr]. Quant à son attitude à résister à la désobéissance, c’est une patience allouée avec un consentement et un combat de l’âme. D’autant plus qu’il y a des circonstances fortifiant les raisons d’une possible acceptation de ces invitations [de la femme].

 

Certes [Yûssuf] était jeûne, l’appel [de cette femme] à son égard étant fort. De plus, il était célibataire sans autre compensation pouvant repousser son désir. Il était étranger, et l’étranger est moins pudique dans un pays étranger que dans son propre pays parmi ses compagnons, ses connaissances et sa famille. Il était esclave, et l’esclave ne possède pas la retenue que détient l’homme libre. Mais encore, la femme était belle et d’une haute lignée. Elle était la maîtresse de sa demeure [et son époux] surveillant toutes choses était absent. De même, c’est elle qu’il l’a invité en le menaçant d’une dure menace. Malgré tout cela, il a refusé de faire quoique ce soit en acceptant la prison et l’humiliation, tout cela par préférence d’une patience allouée et pour une récompense auprès d’Allâh. Et cela est bien différent de la patience endurée dans le puit alors qu’il n’avait pas le choix. »

 

Et il [Ibn Taymiyyah] a aussi dit : « La patience [as-Sabr] dans l’acquittement des actes d’obéissance [at-Tâ’ât] est plus parfaite [Akmal] et meilleure [Afdhal] que la patience dans le fait d’éviter les interdictions [al-Mouharamât]. Certes, l’utilité qu’il a dans les actes d’obéissance est plus aimée par le Législateur que l’utilité dans l’abandon des interdictions. De même que le méfait dans le peu d’obéissance [à Allâh] met en colère et rend détestable cela [à Allâh] que le méfait du péché en lui-même. »

Et [Ibn Taymiyyah] a laissé une œuvre où il traite de vingt aspects sur la question. Mais il n’y a pas lieu de les rappeler.

Le but visé [al-Maqsoûd] sur cela est la parole sur la « patience », sa réalité, ses degrés et de ses vertus. Et c’est Allâh qui accorde la réussite. (3)

(1) Coran, 18/28

(2) Qu’Allâh sanctifie son âme

(3) Kitâb « Madâradj as-Sâlikîn bayna Manâzil Iyâka na’budu wa Iyâka nassta’în » de l’Imâm Ibn al-Qayyîm, vol-2 p.426-428

Article tiré du site http://manhajulhaqq.com

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 06:30

Fréquenter ceux qui aiment Allah sincèrement par l'imam ibn al qayyim al jawziyya


Fréquenter ceux qui aiment Allah sincèrement , retenir leurs plus belles expressions comme on cueille les fruits les meilleurs , ne parler que s'il y a intérêts à le faire et qu'on est sûr que dans ce qui va être dit , il y a un bien pour soi et une utilité pour autrui .
Ibn al qayyim qu'Allah lui fasse miséricorde considère ici le fait d'aimer les gens sincères pour leur amour d'Allah et leur fréquentation , comme une des vertus qui participe à l'amour pour Allah . Il n'y a rien d'étonnant à cela , car cette bonne nouvelle a été annoncée aux gens de l'amour par la révélation divine , l'envoyé d'Allah paix et bénédiction de dieu sur lui a dit : Allah puissant et majestueux a dit : Nécessaire est mon amour pour ceux qui s'aiment les uns les autres en moi . Nécessaire est mon amour pour ceux qui s'assoient les uns avec les autres à cause de moi . Nécessaire est mon amour pour ceux qui se rendent visite les uns les autres à cause de moi . (hadith rapporté par ahmad dans son musnad et mâlik dans al muwatta , al albani le qualifie de authentique ).


Abû hurayra qu'Allah l'agrée rapporte que l'envoyé d'Allah paix et bénédiction de dieu sur lui a dit : Un homme rendit visite à l'un de ses frères qui habitait dans un autre village . Allah le très haut envoya un ange sur son chemin . Lorsque l'homme passa devant lui , il lui demanda : Ou te diriges tu ? L'homme répondit : Je vais rendre visite à l'un de mes frères qui habite dans ce village .
Lui as tu prêté quelque chose dont tu veuilles t'assurer son état ??
Non , je n'ai d'autre motif pour lui rendre visite que l'amour que je lui porte en Allah .
L'ange lui dis alors : Je suis envoyé par Allah auprès de toi pour te faire savoir qu'il t'aime pour avoir aimé en lui cette personne . ( hadith rapporté par muslim numero 38 ).


L'amour du musulman pour son frère en Allah est le fruit de la sincérité de la foi et de la haute moralité , c'est une barrière protectrice par laquelle Allah préserve le cœur du serviteur et maintient fermement la foi au fond de lui afin qu'il ne s'échappe pas et ne faiblit pas . Le prophète paix et bénédiction de dieu sur lui a dit : La plus solide des anses de la foi , c'est aimer en Allah et haïr en Allah . (hadith rapporté par at tabarânî dans al mu 'jam al kabir et Ibn abî shayba dans al îmân ,le cheikh al albanî le qualifie d'authentique voir silsilatu ahâdîthi sahîha numero 1728 ).

Ceux que le musulman choisit pour être ses amis et élit pour être ses bien aimés , doivent être des gens dont la compagnie profite à sa religion , sa vie d'ici bas et sa vie de l'au delà . . C'est pourquoi , leur choix est une tâche difficile qui a besoin de l'assistance providentielle d'Allah . Or l'homme sagace ne doit pas prendre pour ami n'importe qui , car l'homme en général influe sur l'esprit d'autrui comme ce dernier influe sur le sien , son mauvais choix de compagnon peut l'entrainer dans une situation aussi désastreuse que celle de celui qui choisit mal son métier ou son épouse ou son voisin . Ibn hajar qu'Allah lui fasse miséricorde a dit : Il ne convient pas de choisir à la légère un ami , car l'amitié a un grand effet sur l'homme , l'envoyé d'Allah paix et bénédiction de dieu sur lui a dit : La religion d'un homme est à l'image de celle de ses amis . Que chacun de vous fasse donc bien attention au choix de ses amis (hadith rapporté par Abû dâwûd numero 4833 et at tirmidhî numero 2379 ,le cheikh al albani le qualifie d'authentique voir sahîh sunan Abû dawud numero 4046 )

Ibn al jawzi qu'Allah lui fasse miséricorde a dit : Avant de se choisir un ami , il doit d'abord réunir cinq qualités : il doit être raisonnable , d'un bon comportement , il ne doit être ni pervers , ni innovateur , ni matérialiste ne pensant qu'à amasser les biens de ce bas monde .

Quand à la raison , c'est le capital de l'homme . Il n'y a aucun intérêt à prendre pour ami quelqu'un de fou , car en voulant t'être utile , il te nuit . On entend par raisonnable l'homme qui comprend les choses telles qu'elles sont , soit de lui même , soit de quelqu'un de qui il la saisit .

Quand au bon comportement , c'est une qualité indispensable , sinon à quoi sert il de se lier d'amitié à quelqu'un qui est intelligent , mais dont la colère et le désir concupiscent suffissent pour s'emparer de lui, lui faire perdre la raison et l'encourager a suivre sa passion .


Quand au pervers , c'est quelqu'un qui ne crains pas Allah , or quiconque ne craint pas Allah , on ne doit pas lui faire confiance car on n'est pas à l'abri d'une trahison de sa part .
Quand à l'innovateur , en lui tenant compagnie , on risque d'être contaminé par ses innovations .

Quand a ceux dont le seul souci est d'amasser les richesses de ce bas monde , il est du devoir du croyany de les éviter , car ils lui indiqueront les moyens d'acquérir les biens matériels de ce monde et de les capitaliser , et lui inspireront d'en être avares , ce qui le détournera de la recherche de son salut .

Celui chez qui se réunissent ces qualités , sa compagnie est non seulement profitable en ce bas monde , mais également dans les hauts degrès de l'au delà vers lequel , elle élève . C'est ainsi qu'il faut comprendre la recommandation des pieux prédécesseurs : Ayez beaucoup de frères en Allah , car chaque croyant aura le droit d'intercéder auprès d'Allah en faveur d'autrui le jour de la résurrection .

Cette parole peut être appuyée par le hadith sur l'intercession dans lequel le prophète paix et bénédiction de dieu sur lui a dit : Lorsque les prophètes , les anges et les croyants intercèderoont en faveur des gens , Allah dira : Il ne reste que mon intercession et il prendra une poignée de l'enfer (hadith rapporté par al boukhari numero 7439 et muslim numero 302 )



Il se peut qu'à cause de ses négligences , le serviteur entre en enfer et n'en sort que grâce à un croyant qu'il a pris comme ami dans ce bas monde et dont Allah accepte qu'il intercède en sa faveur , le prophète paix et bénédiction de dieu sur lui a dit : Lorsqu'Allah sauvera les croyants du feu et qu'ils se sentiront assurés d'en être à l'abri . Aussi vif que puisse être le débat qu'engage l'un de vous avec son adversaire au sujet d'un droit , qui lui est dû dans ce monde , il ne sera pas plus insistant que celui qui sera engagé par les croyants avec leur seigneur au sujet de leur frères qui seront introduits dans le feu .Ils diront alors : seigneur ! Nos frères priaient , jeûnaient et faisaient le pèlerinage avec nous ! or voilà que tu les a introduits dans le feu ! . Allah leur dira : Allez ! et faites sortir ceux que vous connaissez ! . Ils iront les trouver et les reconnaitront par leurs visages , le feu ne touchera pas leurs visages , certains auront le feu jusqu'à la mi jambe , d'autres auront le feu jusqu'aux chevilles , ils les feront sortir puis diront : Seigneur , nous avons fait sortir ceux que tu nous as ordonnés de faire sortir !
Il leur dira : Faites sortir celui qui a dans le cœur le poids d'une pièce d'un dinar de foi , puis il leur demandera de faire sortir celui qui a dans le cœur le poids d'une demi pièce d'un dinar , puis celui dont le cœur contient le poids d'un grain de moutarde de foi . (hadith rapporté par Ibn mâja dans al muqaddima numero 60 , le cheikh al albani le qualifie d'authentique voir sahîh sunan Ibn mâja numero 51 .



Umar b. Al Khattâb qu'Allah l'agrée disait : Je te recommande de prendre pour amis des frères qui sont sincères , tu vivras en sécurité au milieu d'eux . Ils sont une parure dans l'aisance et un soutien dans l'adversité . Pense du bien de ton frère tant qu'il ne s'est pas produit de lui quelque chose que tu ne peux tolérer .
Eloigne toi de ton ennemis , met toi en garde contre ton compagnon , sauf s'il est digne de confiance , et n'est digne de confiance que celui qui crains Allah ! Ne fréquente pas les gens pervers , car tu risque de les imiter dans leur perversité , et ne leur dévoile pas tes secrets ! Consulte dans tes projets ceux qui craignent Allah ! (sawatu s safwa)


Ibn Al Qayyim qu'Allah lui fasse miséricorde a énuméré d'autres avantages en matière de dogme , d'éducation et de comportement , tirés de la fréquentation des gens de l'amour et la sincérité , il a dit : Les savants distinguent six vertus , leur fréquentation fait passer :

- Du doute à la certitude
- De l'ostentation à la sincérité
- De l'indifférence au souvenir d'Allah dhikr
- De l'aspiration vers ce bas monde à l'aspiration vers le monde de l'au delà
- De l'orgueil à l'humilité
- De la mauvaise intention au désir de porter conseil

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