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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 04:30


 

Voici une lettre d’un étudiant qui nous raconte quelques anecdotes vécues avec le cheikh Al-Ghoudayan qu’Allah lui fasse miséricorde ! :

Salam alaikoum ;

On a perdu un grand savant, érudit dans le fiqh et ses fondements et un grand zahid (ascète) d'après ce que j'ai pu voir qu'Allah lui fasse miséricorde ! Je respecte beaucoup cet érudit pour sa science, sa sagesse et sa modestie, je ne ratai pas une occasion de le visiter quand j'allai à Dar al-Iftaa (centre d’émission de fatwas) ; d'ailleurs ces derniers mois lorsqu'on demandait après lui, on nous disait qu'il était en vacances ! Mais jamais cette réponse ne fut plausible à nos yeux, nous savions qu'il était malade et gravement.

Comment croire à cette réponse quand on sait que le cheikh a passé toute sa vie sans se lasser dans la science pure, l’appel au tawhid (monothéisme) et la réconciliation entre les gens ; en effet, le cheikh réconciliait les mariés en instance de divorce dans son bureau ; qu'Allah le récompense ! Plus de quarante années dans l'ifta ! Toujours au service des autres ! À plus de 80 ans il venait au bureau de l'ifta tôt le matin ! jusqu'après le dhohr. Il n'y a que la sincérité qui mène à cet élan de bonté, à cette envie d'être utile ! Je pense que c'est un exemple pour nous qui nous sentons vite lasser par l’invitation à l’islam et ses principes, mais non, cheikh qu'Allah lui fasse miséricorde, a toujours travaillé pour plaire à son Seigneur.

On peut se rappeler la belle conférence, même un peu difficile pour les novices francophones, que le cheikh nous a donnée à la mosquée des Mureaux en juillet 2009, jamais il ne disait non à un cours par téléphone, je me rappelle qu'il m'avait écrit son numéro sur un papier en 2005 me disant si quelqu’un souhaite une conférence appelle-moi ! La daawa était inscrite au cœur, imprégnée dans l'âme.

Je me souviens un jour dans son bureau, un homme est venu lui demandait une aide, car il était endetté, en une seconde, il ouvra son tiroir, y prit son carnet de chèques, y inscrivit une somme avec un naturel et une bonté qui surprennent. Qu'Allah lui fasse miséricorde ! La vie ne valait rien pour lui, lorsqu'on le voyait, on pensait que c'était un simple Bédouin sorti de nulle part au chimagh (keffieh saoudien) un peu froissé et mal positionné, à la tunique mal repassée et pourtant c'était le guide de la prière de Cheikh Saleh Al-Fawzan, Bakr Abou Zayd, Mohammed Ali-Cheikh et d'autres érudits et savants... Ne dit-on pas qu'Allah élève les gens par la science !

Son bureau nous accueillait bras ouvert, c'était toujours une joie de voir un savant vous sourire à la porte, le cheikh n'hésitait pas à jouait de son humour propre à lui, une façon de nous mettre à l'aise, de nous sentir un peu comme chez soi. Une fois j'étais assis sur un des fauteuils face à lui, il me dit pour me taquiner : « attention tu es assis sur le fauteuil des divorcés » ! Sachant qu'il recevait souvent des gens divorcés pour les réconcilier.

Une autre fois, je suis entré avec un autre frère pour quelques questions, le cheikh occupé avec une autre personne, ne nous a pas remarqués (comme on le croyait). Lorsque la personne sortit du bureau, le cheikh l'accompagna à la porte et soudain, nous encore assis, il la ferma à double tour ! Pensant que cheikh ne nous a pas encore remarqué, nous lui avons répété le salam, c'est là qu'il nous fixa en souriant et nous dit : « Allez c'est l'heure du café !! »  Le cheikh, heureux de nous recevoir, sortit un panier avec un grand thermos de café saoudien et des dattes sucrées, il nous servit sans qu'il ne bût, il nous servit encore et  encore et nous disait buvez mes frères, aujourd'hui c'est moi qui sers ! Nous, ravis autant qu’intimidés, lui dîment : Buvez donc avec nous ! Il répétait sans cesse non en souriant et en disant : « aujourd'hui, c'est moi qui sers ! » Qu'Allah lui fasse miséricorde ! La science se vêt de sa belle parure lorsqu'elle est appliquée si simplement ! Parfois seuls de simples gestes vous épanouissent le cœur et vous montrent la beauté de l'islam par de purs sentiments comme la modestie et l’affection.

Si un qualificatif pouvait résumer cheikh Al-Ghoudayan, c'est bien la modestie, et combien cette qualité sert dans la vie et l’au-delà ; celui qui est modeste pour Allah, Allah l'élève.

D'autres souvenirs me viennent à l'esprit en vous écrivant ces quelques lignes, le jour où cheikh passa un bon moment pour nous expliquer comment apprendre le Coran, plus tard, je me suis rendu compte que c'était son conseil perpétuel, car il nous le répétait souvent ; en résumé il nous exhortait : apprenez le Coran avec le tafssir (exégèse) à la main ! Le cours qu'il donna aux Mureaux confirma ce que je pensais, le Coran était pour lui un trésor, seule sa compréhension mène au succès.

Une dernière anecdote qui pour moi fut vraiment utile dans ma vie jusqu'à présent. Un jour un frère lui tendit une cassette où une personne exposait ses doutes sur le minhaj (la voie entreprise dans sa religion) d'une autre, il prit la cassette et la jeta et nous dit : « ne vous occupez pas de ces chamailleries, vous voulez connaitre le minhaj du prophète ! Nous dirent oui en chœur ! Il répondit : « lisez donc zad al ma3âd d'ibn Al Qayyim, vous avez tout ce qu'il vous faut, vous avez tout le minhaj du prophète alayhi assalam ! » Un conseil en or où les « on-dit » ne cessent chez certains de prendre tout leur temps et prévalent sur leur acquis scientifique et leur comportement.

Al Hamdoulilah, j’ai pu assister à la prière funéraire sur la dépouille mortelle du cheikh, la mosquée était remplie ! Quel beau pays que celui qui aime ses savants ! Le moufti Abdel-Aziz Ali-Cheikh se déplaça pour diriger la prière qu’Allah le récompense ! J’ai pu voir Cheikh Abdel-Aziz Ar-Rajihi ému aux larmes, malgré la foule et son âge avancé, il entra à l’endroit où le cheikh fut enterré, comme le fit aussi le Moufti, aveugle et âgé ! Quelle belle preuve de fraternité, c’était vraiment émouvant ! Cheikh Saleh Al-Louhaydan fit de même, on raconte qu’ils s’aimaient beaucoup, un amour sincère. Cheikh Abdel-Aziz Sadhan ému aux larmes répétait les condoléances, ainsi que Cheikh Abdel-Karim Al-Khoudeyr et Cheikh Saad Ach-Chathri. Des montagnes de science venues pour accompagner leur frère sous une chaleur torride et presque insoutenable. Ce sont vraiment des images qu’on n’oublie pas. Seul Cheikh Fawzan n’a pas pu être présent, car il était déjà en direction de Taif à la nouvelle de la mort de Cheikh.

Ce cheikh m'a marqué effectivement, j'ai voulu partager ces instants avec vous en espérant qu'ils vous seront utiles dans votre daawa, votre patience et votre modestie.

Qu'Allah fasse miséricorde à Cheikh et le fasse entrer dans son paradis.

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 05:30

                            http://2.bp.blogspot.com/_9lUugIaaNO0/R-bfcRMch8I/AAAAAAAAAu0/ztPF8DXFZwM/S220/bismillah.gif
                       L'abandon d'une chose pour Allah

L'enseignant de nos enseignants, [1] le grand savant et l'historien, Shaikh Muhammad Raghib At-Tabbakh, rahimahullah, a mentionné l'histoire suivante dans son livre "I'lam Nubala bi-Tarikh Halab Ash-Shuhaba" (7/231) :


« Shaikh Ibrahim Al-Hilali Al-Halabi - un savant pieux et noble - a voyagé vers l'Université d'Al-Azhar pour la recherche de la science. En cherchant la science, il est devenu très pauvre et comptait sur la charité. Une fois, plusieurs jours ont passé sans qu'il ne trouve rien à manger, il était donc extrêmement affamé.

Donc il est sorti de sa chambre à Al-Azhar pour demander quelques restes de nourriture. Il a trouvé une porte ouverte de laquelle émanait une plaisante odeur. Il a donc ouvert la porte et s'est trouvé dans une cuisine, sans personne autour. Là, il a trouvé quelques mets appétissants, donc il a saisi une cuillère et l'a plongé (dans le récipient), mais lorsqu'il l'a amené à sa bouche, il s'est retenu de le manger, puisqu'il s'est rendu compte que l'on ne lui avait pas donné la permission d'en manger. Donc il l'a laissé et est retourné à sa chambre dans le dortoir d'Al-Azhar, mourrant de faim.

Mais après moins d'une heure, un de ses enseignants, accompagné par un autre homme, est entré dans sa chambre. Et son enseignant lui a dit : « ce noble homme est venu me voir car il cherche un étudiant en science pieux pour marier sa fille et je t'ai choisi pour lui. Alors lève-toi et viens avec nous à sa maison où nous pourrons achever le contrat de mariage entre toi et sa fille, et tu deviendras un membre de sa maison. » Donc Shaikh Ibrahim a lutté pour se lever, obéissant à l'ordre de son enseignant et est parti avec eux. Et ils l'ont emmené à la même maison dans laquelle il était entré et avait plongé la cuillère dans la nourriture !

Ainsi, quand il s'est assis, le père de la fille l'a mariée et la nourriture a été apportée. C'était la même nourriture que celle dans laquelle il avait auparavant plongé la cuillère et qu'il a abandonné. Mais maintenant il en mangeait et il s'est dit à lui-même : « je me suis retenu d'en manger quand je n'avais aucune permission, mais maintenant Allah m'a donné cette nourriture avec la permission. »

Plus tard, cette femme pieuse est retournée avec lui à Halab, après qu'il ait fini ses études. Et elle lui a donné des enfants pieux. »

Donc ceci est le fruit de la patience et ceci est le résultat pour celui qui craint Allah (taqwa), comme Allah dit : « et quiconque craint Allah, Il lui donnera une issue favorable et Il lui accordera Ses dons par [des moyens] sur lesquels il ne comptait pas. » [Sourate At-Talaq : 2-3]

Mais quant à ceux qui sont hâtifs - ceux qui ne distinguent pas entre la vérité et le mensonge, recherchant les vanités temporaires de cette vie - ils n'éprouveront jamais rien d'autre que chagrin et peine dans leurs cœurs, car ils n'atteindront jamais la vie d'ici-bas et ne complèteront non plus jamais la religion.

Ceci parce qu'ils oublient - ou négligent peut-être – la parole d'Allah : « Allah ne suffit-il pas à Son serviteur ? » [Sourate Az-Zumar : 36]

Quant à ceux qui sont patients et fermes et qui craignent (taqwa), ils gagneront dans cette vie et trouveront gloire et honneur auprès de leur Seigneur le Jour du Jugement. Et Allah dit : « Et fais la bonne annonce aux endurants. » [Sourate Al-Baqara : 155] Et Il dit : « les endurants auront leur pleine récompense sans compter. » [Sourate Az-Zumar : 10]



Notes de bas de page :
[1] note du traducteur : Il fait référence à l'imam Al-Albani, qui était un étudiant de Shaikh Muhammad Raghib At-Tabbakh.




Source : magazine Al-Asalah (n°31, page. 60-61)
Traducteur : Personnel d'Al-Manhaj. Com

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 12:10


Allah Soubhânahou wa ta‘âlâ a dit : (dans le sens rapprocher)  

(Demandez donc aux gens du rappel si vous ne savez pas.) (Sourate 16 versets 43)

Et le messager d’Allah (Sallallahou ‘alayhi wa sallam) a dit :

"Les savants sont les héritiers des prophètes. Or les prophètes n’ont laissé derrière eux ni dinar, ni dirham, mais ils sont laissé la science. Celui qui la recueille a recueilli une part énorme." Rapporté par at Tirmidhi (3682) et par abou Dâwoud (3641) rendue Sahih par Al-Hafidh bnou Hajar dans Fathoul Bari (1/159et 160).

Et l’imam Mouslim rapporte  dans l’introduction de son recueil de hadith authentique ( Sahih Mouslim) cette parole de l’imam Mouhammad bnou Sîrîn qu’Allah lui fasse miséricorde dit :

"Certes, cette science c’est une religion, alors regardez de qui vous prenez votre religion."

Donc il est de notre devoir de revenir aux savants lorsqu’on ne sait pas ou lorsqu'on a un doute, et ce dans tous les domaines.

 

Cheykh Abdel ’Azîz Âli Cheykh (Grand savant et Moufti du royaume d’Arabie Saoudite, président du comité des grands savants d’Arabie Saoudite et de l’iftâ) tel :0096614582757


Cheykh Sâlih Fawzân bnou Abdillah Al Fawzân (Grand savant et membre du comité des grands savants d’Arabie Saoudite et de l’iftâ) tel : 0096614587570


Cheykh 'Abdallâh bnou 'Abder Rahmân al Ghoudayan (Grand savant et vice président du comité des grands savants d’Arabie Saoudite et de l’iftâ) tel :0096627322584


Cheykh Ahmad bnou Yahya an Najmi (Savant et a été désigné moufti de la région de Sâmita sud du royaume d’Arabie Saoudite par l’éminent Cheykh ibnou baz rahimahoullah) tel : 0096656097793


Cheykh ‘Abdel’Aziz bnou Abdillah ar Râjihi (Savant et membre du comité d’enseignement de l’université de l’imam Mouhammad Âl Saoud de Riyad et élève de Cheykh Ibnou Baz il a étudié chez lui pendant 40ans) tel : 00966 509 24 24 25

Cheykh Rabî’ bnou Hâdî al Madkhalî (Savant élève de Cheykh Al Albani, ibnou Baz, Al ‘Outheymin, Mouhammad Âman, Hafidh al Hakami) tel : 0096625274419

Cheykh Salih as Souhaymi (Savant de Médine et donne cour dans le masjid An-Nabawi) tel : 0096648564197


Cheykh Abdel Mouhçin bnou Nâçir al ‘Oubaykân (Savant de Riyâd) tel : 00966 555 41 90 88

Cheykh ‘Oubayd bnou Soulaymân al Jâbiri (Savant et ancien professeur à l’université islamique de Médine) tel : 0096648480637

Cheykh Mouhammad bnou Hâdî Al Madkhali (Savant et professeur à l’université islamique de Médine) tel : 00966055327586

Cheykh Zeyd bnou Mouhammad bnou hadi al Madkhali (Savant érudit, élève de Cheykh An-Najmi, et de Hafidh Al Hakami et Cheykh Mouhammad Âman Al Jâmi) tel : 00966 733 212 77

Cheykh Mouhammad bnou Abdel Wahhâb al Banna (Savant de jedda et ancien professeur de Cheykh Rabe') tel : 009662693056

Cheykh Abdel Mouhçin al ‘Abbâd (Savant de Medine érudit dans le hadith, grand élève de Cheykh Ibnou Bâz) tel : 0096648475807

Cheykh 'Alî bnou Nâçer al Faqîhi (Savant de medine élève de cheykh Ahmad AnNajmi) tel : 0096655309560

Cheykh Mouhammad bnou Abdel Wahhâb al Wasâbi (Savant et élève de Cheykh Mouqbil bnou Hâdî Al Wadi’i)

Cheykh Soubayl (Grand savant de Mekka et Imam ghâtib de masjidoul haram à Mekka) tel : 0096625732277

 

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 10:37
Le dernier testament de cheikh Al Albany
-qu'Allah lui fasse miséricorde-

Premièrement : Je recommande a ma femme, mes enfants et mes amis et à tous ceux qui m’aiment d’invoquer en ma faveur le pardon et la miséricorde lorsqu’ils apprendront mon décès et qu’ils ne pleurent pas sur moi d’une manière exagérée ou en élevant la voix. 

Deuxièmement : Qu’ils s’empressent de m’enterrer et qu’ils n’informent de mes proches et mes frères que ceux qui seront nécessaires à ma préparation ! Et que se charge de mon lavage  ‘Izzat Khadr abou ‘Abdillah, mon voisin et ami sincère et ceux qu’il désignera pour l’aider. 

Troisièmement: Je choisis d’être enterré dans le lieu le plus proche, pour que ceux qui me porteront ne soient pas contraints de me transporter en voiture et qu’ensuite ceux qui suivent soient également contraints de prendre leurs voitures. Et que l’on m’enterre dans un vieux cimetière susceptible de ne pas être profané.  

Et que ceux qui se trouveront dans le pays de ma mort n’informent pas mes enfants qui ne s’y trouvent pas, et encore moins les autres personnes, qu’après m’avoir enterré, et ce, pour que les sentiments n’entrent pas en jeu et qu’à cause de cela mon enterrement soit retardé, demandant au seigneur de le rencontrer alors qu’il m’a pardonné mes péchés antérieurs et ultérieurs… 

Et je lègue ma bibliothèque entière, que ce soit des éditions ou des photocopies ou des manuscrits, de ma main ou d’une autre main, à la bibliothèque de l’Université Islamique de Médine, car j’y ai de bons souvenirs ayant attrait à l’appel au Coran et à la Sounnah, sur la voie des Pieux prédécesseurs, du temps où j’y enseignais. J’espère qu’Allah en fera profiter ses visiteurs tout comme Il fit profiter de son propriétaire les étudiants à l’époque. 

Allah permet moi de remercier les bienfaits que Tu m’as octroyés, à moi et mes parents, et de faire de bonnes actions qui Te satisfassent et améliore ma descendance. Je me repentis à Toi et je suis du nombre des musulmans. 

27 Joumada al Awal  1410 H (1990). 

Tiré de la revue «Ma’a cheikhina Nacir as-Sounnah wad-Dine » , Traduction en français par Oummou Yasser

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 11:11


Voici la traduction de quelques passages de la biographie de Shaykh Muqbil (Rahimouhoullah), écrit par sa fille Shaykha Umm 'Abdillah, qu'Allah la protège.


(Note du traducteur : Shaykh Muqbil Rahimahoullah a eu 2 filles, dont Umm 'Abdillahi qui est reconnue pour sa science, ses ouvrages et ses efforts dans la propagation de la religion d'Allah) Wa LiLlahi Al Hamd



Notre père ne nous a jamais négligées, bien qu'il ait toujours été extrêmement
occupé.

Par exemple, son souci principal était de nous faire mémoriser le Quran. Il nous
récitait le Quran afin que nous puissions l'apprendre par coeur et il enregistrait sa
recitation sur une bande audio pour nous perfectionner dans la récitation.
Une fois, ma soeur apprenait par coeur, elle alla le trouver afin qu'il enregistre sa
recitation, il se trouvait alors dans sa maktaba (bibliothèque), elle l'appela il
abandonna ses recherches, vint et enregistra sa récitation puis il retourna dans sa
maktaba. (il a été mentionné dans la biographie : qu'il se mis sous un arbre
enregistra sa récitation pour sa fille puis il retourna à ses recherches).

Quand nous avons commencé à comprendre la récitation il nous acheta à chacune
d'entre nous un album de Quran du Shaykh Mahmoud Khaleel Al Housary
rahimahoullah ainsi qu'un lecteur audio sans radio incorporée afin de nous préserver
de l'écoute de la musique.

Quand nous sommes devenus plus mûres, il nous acheta un radio-cassette, cependant
il nous mis sérieusement en garde contre l'écoute de la musique. Par la grace d'Allah
nous lui avons obéi et nous n'avons jamais écouté de musique et nous detestons la
musique.

Nul doute que le prophète salallahou 'alayhi wa sallam a dit la vérité quand il dit :
Chaque nouveau-né naît selon la saine nature (fitrah). Ce sont ses parents qui en font un Juif, un Chrétien ou un adepte des Mages.
(rapporté par Al Bukhari et Muslim d'après Abou Houraira)

Il (Shaykh Muqbil) écoutait ce que nous mémorisions et nous lui avons beaucoup lu.

Par ailleurs Il nous ordonnait d'apprendre par coeur en utilisant toujours la même
copie du Quran, car toujours apprendre du même livre facilite à l'individu sa
mémorisation avec exactitude.

Qu'Allah répande sur lui Sa large miséricorde.
Il nous enseignait d'une manière enjouée et tel était sa façon de faire durant ses cours.

Cette méthodologie permet à l'étudiant de demander des explications sur n'importe
quel point qu'il aurait mal compris lors des cours.

Nos séances (assises) avec lui étaient remplies de bien, de connaissances et de
conseils, de même lors des repas ou de ses appels téléphoniques.

Lors de sa maladie par exemple alors que nous étions tous inquièts à son sujet , il a
continué à nous interroger et à nous apporter de la joie, wal hamdoulillah.
Alors qu'il était en arabie, juste avant de voyager en allemagne (pour se faire
soigner), il m'a téléphoné et m'a dit : ' Assalâm 'alaykoum wa rahmatoullahi wa
barakâtouh '
et j'ai répondu : ' wa 'alaykoum assalâm wa rahmatoullahi ' en oubliant : (wa barakâtouh), il me dit alors pourquoi n'a tu pas répondu par ce qu'il y a de meilleur ?
Il faisait allusion à la parole d'Allah le très Haut : (traduction rapprochée)
Si on vous fait une salutation, saluez d'une façon meilleure; ou bien rendez-la (pareillement). Certes, Allah tient compte de tout. (Sourate 4 verset 86)

Il nous encourageait constament il n'était pas comme ces pères qui découragent leurs filles et leurs familles, il établit pour nous un niveau d'étude simple afin que nous
puissions continuer de progresser et nous préparer à apprendre et acquérir la science
bénéfique.

Il me disait souvent : j'éspère que tu deviendra une faqeeha (une femme savante
dans la legislation islamique).Qu'Allah fasse que ce souhait devienne réalité.

J'ai vu mon père en rêve après sa mort, il se tenait avec Shaykh Al Islâm Ibn
Taymiyyah dans un endroit dont je ne suis pas sure, je crois que c'était la petite
maktaba de dammage (yemen), Shaykh Al Islâm se tenait debout avec sa grande et
belle barbe blanche qui recouvrait presque entièrement sa poitrine, mon père se
trouvait à ses cotés très beau et très fort également.

Je demande à Allah de les placer dans son paradis le plus élevé.
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Umm 'Abdillahi Bint Al allâma Moqbel bin hâdi al Wâdi'y
Source : quelques passages de la biographie de Shaykh Moqbel Rahimahollah écrit par sa fille Umm 'Abdillah hafizhaha Allah (traduit de l'anglais au français)

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 15:54

 


voici quelques anecdotes de la vie de cheikh Ibn Baz :rahimoAll , ancien Mufti d'Arabie Saoudite...traduites par un frère :hafida:


 

Saalih ibn Rashid al Huwaymil rapporte d’une personne de confiance :

 

« …qu’un jour, un pèlerin (du Hajj) qui arrivait de l’Union Soviétique, entra dans la demeure du Shaykh (Ibn Baz) à Mina, et quand il le vit il lui dit :

« Etes-vous Shaykh Abd al Aziz Ibn Baz ? »

 

Et le Shaykh répondit de la plus humble des manières :

« Oui, je suis Abd al Aziz Ibn Baz. »

 

Le pèlerin lui a alors donné le salam, puis l’a étreint, l’a embrassé sur le front et dit :

« Par Allah, j’ai souvent prié Allah de ne me pas faire mourir avant de vous rencontrer. »

 

(Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam 'Abdul-'Aziz Ibn Baaz - Page 12-13)

 

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Shaykh Badar ibn Nadir al Mashari raconte :

 

« Je me rappelle d’une lettre d’une femme Philippine, qui a été traduite et lue au Shaykh, et dans laquelle elle a écrit :

 

« J’étais chrétienne et j’ai embrassé l’Islam, et ma famille a également embrassé l’Islam – c’est une bénédiction d’Allah et c’est le résultat de la lecture de votre livre. »

 

(Après cela,) le Shaykh fut extrêmement ému (par de si bonnes nouvelles) et se mit à pleurer.

 

Mawaaqif madhi'ah fi hayaat al-Imaam 'Abdul-'Aziz Ibn Baaz - Page 13

 

 

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Fahd al Bakran raconte :

 

« Beaucoup ont raconté que quand quelqu’un voulait partir des réunions du Shaykh pendant la soirée, le Shaykh l’invitait à rester et à se joindre à lui pour le dîner, et il se comportait de la sorte avec tous ses invités. Et si quelqu’un lui présentait des excuses, le Shaykh répondait immédiatement en disant :

 

« Dans ce cas, tu dois vraiment avoir peur d’elle (voulant dire : de ta femme), car si ça n’était pas le cas, tu resterais avec nous pour le dîner ! »

 

Qu’Allah l’inonde de Son immense Miséricorde et le fasse entrer au Paradis. »

 

Mawaaqif madhi'ah fi hayaat al-Imaam 'Abdul-'Aziz Ibn Baaz - Page 13

 

 

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Shaykh Muhammad ibn Abd Allah Ibn Baz (le frère du Shaykh) raconte :

« Que son frère de sang, Shaykh Abd Al Aziz Ibn Abd Allah Ibn Baz, a toujours maintenu les liens de parenté avec lui et ses parents, depuis sa jeunesse.

 

Il lui rendait régulièrement visite, se renseignait sur sa santé, et l’embrassait sur le front, quand il vivait dans le quartier de Al Badi’ah Al Qadimah, à Riyadh.

 

Et il posait des questions sur mes enfants, et demandait à ses propres enfants de me rendre visite, qu’Allah fasse miséricorde à Abu Abdallah.

 

Depuis sa jeunesse, il a toujours profondément aimé la science et les savants, il était très reconnaissant envers eux, et il demandait toujours à notre mère (rahimaha Allah) davantage de nourriture lors du déjeuner et du dîner, pour qu’il puisse l’apporter à ses frères (en Islam) étudiants en science.

 

Et quand nous étions jeunes, ils lui disaient :

« Pourquoi fais-tu toujours cela ? »

 

Il répondait :

« Allah est certes Pourvoyeur et il nous facilitera notre situation en subsistance. »

 

Mawaaqif madhi'ah fi hayaat al-Imaam 'Abdul-'Aziz Ibn Baaz - Page 29

 

 

à suivre inshaAllah

ibn muhammad al jazairi

19/12/2003, 18h40

Dr. Muhammad ibn Sa’d Ash Shuwa’ir raconte :

 

« Quand j’ai été nommé (en charge des) écoles pour filles, j’ai dû aller à Madinah pour une affaire importante. (Une fois là bas), je lui ai rendu visite (au Shaykh Ibn Baz) à l’Université Islamique afin de lui transmettre mes salutations. Il m’a alors donné des conseils, et m’a encouragé à me montrer digne de confiance (concernant ma position) dans l’éducation des petites filles, et de les protéger. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam 'Abdul-'Aziz Ibn Baaz - Page 28

 

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 15:42

 anecdotes de la vie de cheikh Ibn Baz :rahimoAllah suite 

 

 

Shaykh Abd Allah ibn Salih Al Ubaylan raconte :

 

“Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz se démarquait des autres, dans sa manière de conseiller, et de répondre à ceux qui étaient en divergence avec lui.

 

Je lui ai demandé lors d’une conférence :

« Beaucoup sont en divergence (avec vous, cependant) ils aiment tous le noble Shaykh Abd Al Aziz Ibn Abd Allah Ibn Baz. Nous voudrions connaître la raison de cela. Quelle est cette bénédiction qu’Allah a donné à Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz, qui provoque l’amour pour lui dans tous leurs cœurs ? »

 

Il répondit :

« Je ne sais rien en dehors du fait que – et la louange est à Allah -, depuis que j’ai été amené à apprendre la vérité durant ma jeunesse, j’ai invité les gens à elle, et je reste patient sur tout ce qui peut m’arriver dans ce domaine. Et je ne favorise personne, et je n’adule personne. J’expose la vérité et je reste patient sur tout ce qui peut m’arriver. Si elle est acceptée, alors toute les louanges vont à Allah, et si elle n’est pas acceptée, toutes les louanges vont à Allah. C’est la voie que je me suis tracée, aussi bien verbalement qu’à l’écrit, celui qui l’accepte - l’accepte, et celui qui la rejette - la rejette. Tant que je me fais clairement comprendre, tant que je parle avec science (claire) de ce en quoi je crois (fermement), alors je l’exprime, et quant à ceux qui sont en divergence avec moi, c’est le résultat de leur ijtihad. Allah donne deux récompenses à un mujtahid si il ne se trompe pas, et une récompense si il se trompe. Je ne connais donc aucune autre raison – sauf le fait que j’appelle à la vérité selon ma capacité – et la louange est à Allah – et je la propage aussi bien verbalement que par l’action, et je ne fais aucune remontrance, et je ne cause aucun tort non plus. Plutôt, si j’en suis capable, j’invoque Allah pour qu’il lui accorde le succès – c’est ainsi que je procède, aussi bien avec les rois (gouverneurs), qu’avec tous les autres. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam 'Abdul-'Aziz Ibn Baaz - Page 25

 

 

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Shaykh Abd Al Aziz ibn Muhammad ibn Dawoud raconte :

« J’ai marché avec le Shaykh, depuis Jami’ al Imam Turki ibn Abd Allah, jusqu’à sa maison, et il m’a posé des questions au sujet de ma lecture du Qur’an. Je lui ai dit que j’en lisais de temps en temps, mais que je n’avais pas de durée particulière pendant laquelle je le lis tous les jours. Il m’a donc dit de me fixer sur une portion du Qur’an chaque jour, même si elle est petite. Car celui qui se fixe une portion quotidienne finira par compléter sa lecture du Qur’an, mais celui qui ne se fixe pas une portion (quotidienne), mettra du temps à achever sa lecture du Qur’an, et de nombreux mois passeront, pendant lesquels il n’aura pas achevé sa lecture."

 

Il m’a donc donné un exemple en me disant :

« Celui qui lit quotidiennement un juz (partie) complet, aura fini de réciter le Quran en un mois, et celui qui lit quotidiennement deux juz (aura fini le réciter le Qur’an) en 15 jours, et ainsi de suite. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam 'Abdul-'Aziz Ibn Baaz - Page 25

 

 

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Dr Muhammad ibn Sa’d Ash Shuway’ir raconte :

« Durant le Hajj de 1406 H (1986), le premier groupe officiel de pèlerins arriva en Arabie Saoudite en provenance de la Chine communiste, et parmi eux se trouvaient certains savants qui ont rendu visite à Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz afin de lui transmettre leurs salutations. A la tête de ce groupe se trouvait un très vieil homme qui avait étudié à Al Azhar. Il a conduit ce groupe de savants, qui étaient 7 au total, à saluer Shaykh Ibn Baz. Après avoir salué les gens présents lors de la réunion, le vieil homme se tourna vers moi et me demanda :

 

« Ou est Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz, et quand arrivera-t-il ? »

 

Je lui dis alors :

« Le voilà, c’est celui qui vous venez de saluer. »

 

Mais le vieil homme ne me crut pas, et il me dit dans un arabe clair :

« Je veux le voir immédiatement. »

 

Je lui dis donc :

«Le voilà », en le désignant (Shaykh Ibn Baz) fermement.

Il se leva alors et se présenta devant Shaykh Ibn Baz une seconde fois afin de le saluer.

 

Quand j’ai informé le Shaykh de l’âge avancé de ce vieil homme, le Shaykh s’est levé pour l’embrasser. J’ai vu le vieux chinois s’accrocher avec affection à la poitrine du Shaykh, et il pleurait tout en disant :

« Louange à Celui qui m’a permis de vous voir ; Nous avons entendu à votre sujet en Chine que vous donniez de l’espoir aux musulmans, que vous étiez leur sauveur, et que vous les souteniez. »

 

Un de ses compagnons dit alors (à Shaykh Ibn Baz) :

« Demandez à Allah, O Shaykh, qu’il ôte dix années de ma vie pour les ajouter à la vôtre, pour le bien que vous avez apporté à l’Islam et aux musulmans, tandis que moi, je ne suis qu’un (simple) être humain comme tous les autres parmi les enfants de l’Islam. »

 

Le vieux Chinois se mit alors à pleurer abondamment, se retournant à nouveau pour l’étreindre (Shaykh Ibn Baz), et répétant :

« Louange à Celui qui m’a permis de vous voir avant ma mort, car j’ai désiré ardemment cette opportunité toute ma vie. »

 

Mawaaqif madhiah fi hayaat al-Imaam 'Abdul-'Aziz Ibn Baaz - Page 8-9

 

 

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On raconte à propos du Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz :

 

Il pleurait à chaque fois qu’il se rappelait de son Shaykh, Muhammad Ibn Ibrahim Ibn Abd Al Latif Aal Ash Shaykh, en même temps qu’il faisait ses éloges. Il a été raconté que Shaykh Ibn Baz disait de lui qu’il ne connaît personne sur la surface de la terre de plus savant que lui, aucun meilleur professeur que lui, et aucune personne étant plus inquiète pour ses élèves que lui. Cela faisait fondre le Shaykh en larmes, et il demandait à Allah de lui faire Miséricorde.

 

Al-Ibriziyyah fi Tis'in al-Baaziyyah - Page 97

 

 

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Le fils du Shaykh Abd Al Aziz Ibn Baz, Ahmad, raconte :

« Le Shaykh appelait ses enfants par le téléphone interne afin de les réveiller pour la prière du Fajr.

 

Et quand il les appelait, il récitait l’invocation (authentique et recommandée) :

 

"الحمد لله الذي أحيانا بعد ما أماتنا و إليه النشور"

« Al Hamdu Lillahi alladhi ahyaanaa ba’da maa amaatanaa wa ilayhi an noushour »

« Louange à Allah qui nous a fait vivre après nous avoir fait mourir, et la résurrection se fera vers Lui. »

 

… car ils étaient pris par le sommeil, et il répétait cette invocation jusqu’à s’être assurés qu’ils se soient réveillés ! »

 

Al Imaam Ibn Baaz - dourous wa mawaaqif wa 'ibar - Page 71

 

 

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Une femme raconte :

« Il y a 12 ans, une femme a rêvé pendant (le mois de) Ramadhan, qu’elle entrait au Jannah à travers une immense porte, et elle vit deux palais faits de verre.

Les deux palais n’étaient pas complètement construits, (mais) de l’extérieur on pouvait voir ce que contenait l’intérieur. L’intérieur des deux palais était fait d’un sol revêtu de façon luxueuse, qui n’était pas complètement posé, mais qui était entreposé dans un des cotés du palais.

 

Elle dit alors :

« Le premier palais était pour Shaykh Ibn Baz, et l’autre pour Shaykh Ibn Uthaymin… »

 

Al Imaam Ibn Baaz - dourous wa mawaaqif wa 'ibar - Page 97

 

 

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 11:47


La Sagesse de Sheikh rahimahullah
Il a été rapporté par Sameer Ibn Ameen az-Zuhayree : «Une fois j'étais avec lui (Sheikh)quand il était malade (hospitalisé) quand un des médecins (rasé) est entré (dans sa chambre). Après avoir donné au Shaykh son médicament il se dépêcha de partir en disant ( à Sheikh): « priez pour moi O Shaykh »
Puis Shaykh (rahimahullaah) lui dit:« Puisse Allah vous embellir avec ce dont Il (Allah 3Azwajal) a embellit l’homme »

Puisse Allah récompenser tes efforts t'élever en degré Ya Sheikh

 

Tiré du site Fatwa Online
http://www.fatwa-online.com/jewelsofguidance/alalbaanee/0020528.htm

Avant salat al fajr cheikh Al Albani

 

Voila ce que faisait Sheikh :rahimoAll avant de se rendre au masjid
Shaykh Husayn al-Awaa.ishah a rapporté : "le Shaykh lui-même passait par les maisons de ses étudiants dans sa voiture les réveillant pour Salaatul-Fajr."

Une perle rare Sheikh Al Albani :rahimoAll

 

Tiré de fatwa online
http://www.fatwa-online.com/jewelso...nee/0031009.htm






Rêve sur cheikh Al Albany

Il est rapporté également par un etudiant: j'ai rapporté à shaykh al Albany un rève que fit l'un de mes frères, il vit le prophète (sallaLAhou aleihi wa salam) en rève, et le frere dans son rève interrogea le prophète (sallalahou aleihi wa salam) et lui demanda que devait il faire faire si il rencontrait quelques difficultés dans certains aspects de la science du hadith, le Prophète (salla LAhou aleihi) lui répondit : "demande a Mouhammad naasiredeen al Albany"

Juste apres que j'ai finis de raconter le rève, j'ai vu le shaykh pleurer profondément répétant sans cesse:" O ALLAH ne tiens pas compte de ce qu'ils disent a mon propos et rend moi meilleur de ce qu'ils pensent de moi et pardonne moi de ce qu'il ignore à mon propos".

Safaat baydhaa min shaykhina al Albany page 45


Réaction de cheikh Al Albany lors du décé de cheikh ibn Baz

Il est rapporté par Alee ibn Hasan al Halabee al atharee que quand il l'informa du décès de shaykh Ibnu BAZ (rahimahoulah) il vit les yeux de shaykh al Alabny se remplirent de larmes, il parut tres affecté puis il dit: "Nous appartenons a ALLAH c'est à Lui que nous retournerons; Seigneur récompense moi pour ma peine et remplace la par quelque chose de meilleure".

Mulhaq al-Asaalah fee wafaat mujaddid al-qarn wa muhaddith al-'asr, 25 Jumaadaa al-Aakhir 1420 - Page 3

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 09:40

On rapporte de l'Imam du Hadith, le Cheikh  Mouhammad Naçiroudine al-Albany (rahimahoullah) ce récit :

« Une sœur d'Algérie appela le Cheikh et dit:  " O Cheikh !  J'ai une bonne nouvelle. "

Le Cheikh répondit :  "Qu'Allah vous bénisse par de bonne nouvelles ".

Elle a dit:  " Une des sœurs a fait un rêve, et je voudrait vous le raconter".

Le Cheikh a dit :  " J'espère qu'elle a vu (quelque chose) de bon ".

Elle a dit:  " O Cheikh ! Est-ce que lorsque quelqu'un vient et vous raconte un rêve il faut dire :  " j'espère que vous avez vu (quelque chose) de bon et (si tout va bien) c'est bon "? Est ce que ceci est confirmé dans la Sounnah ? "

Le Cheikh a répondu:  " Non. Ceci n'est pas confirmé, cependant, il n'y a aucun mal a employer cette expression de temps en temps ".

Elle a dit :  " Cette sœur s'est vue sur un balcon qui donnait sur un chemin.  Et sur ce chemin elle a vu le Messager –Prières et bénédictions d’Allah sur lui- par sa description (connue).  Puis elle m'a vu debout devant le Messager –Prières et bénédictions d’Allah sur lui-  et a vu le Messager –Prières et bénédictions d’Allah sur lui-  me sourire, et  je lui souriait aussi.

Puis je l'ai appelée, et lui ai dit :  " Descends.  Descend avec nous. "

Ainsi quand elle est descendue elle m'a demandée:  " Qui  regardes-tu ? "

Et je lui ai dit:  " Regardes donc vers celui que je regarde ", et elle a vu le Messager –Prières et bénédictions d’Allah sur lui-, puis le Messager –Prières et bénédictions d’Allah sur lui- a souri et il a avancé sur ce chemin. Nous avons alors marché ensemble le long de ce (même) chemin (la sœur et moi) et tandis que nous marchions nous avons vu un Cheikh sur ce (même) chemin, et nous lui avons adressé nos salutations, nous avons dit:  " as-Salâmou 'alaykoum ", et il nous a répondu: " wa 'alaykoumous-Salâm wa Rahmatou-llâh wa Barakâtouh."

 

Alors ce Cheikh nous a demandé:  " Avez-vous vu le Messager –Prières et bénédictions d’Allah sur lui-? "

Nous avons dit:  " Oui, nous l'avons vu. "

Puis cette sœur m'a demandée:  " Qui est ce Cheikh? "

Et je lui ai dit :  " C'est le Cheikh al Albany. " »  [ fin du rêve ]

La sœur qui avait appelé le Cheikh, dit alors :  " Je demande à Allah de faire que ceci soit une bonne nouvelle pour  vous O Cheikh, et je souhaitai vous en informer, O Cheikh, j'espère vraiment que ce soient une bonne nouvelle, incha-Allâh, que  vous êtes sur la voie de la Sounnah, incha-Allâh Ta'ala. Alors que dites-vous O Cheikh? "

Ici, le Cheikh n'a rien répondu, mais plutôt les larmes ont commencées à couler (sur son visage) et il a pleuré abondement.  Ensuite il a demandé aux frères qui étaient en sa présence, de partir.

Livre : « Mouhaddith al-'Asr Mouhammad Naçirouddine al-Albani » Page 40-42, de Samir  Ibn Amine Azzouheiry

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 09:37

Anecdote avec cheikh al Albany (rahimahoulah)

 

 

Shaykh 'Asheesh rapporte : "Nous etions avec shaykh al Albany, il nous expliquait les différent degrés de science des savants du hadith, shaykh al Albany nous disais que Al Hafidh(le gardien) est celui qui a mémorisé 100 000 hadith avec leurs chaines de transmission."

 

 

_Je lui demandais :" me serait il possible de savoir si notre shaykh (cheikh al albany) a mémorisé 100 000 hadith ?"

_cheikh al albany me repondit : " ceci ne te regarde pas "

je lui repondis : " au contraire je pense que ceci me concerne "

_cheikh al Albany :" non ceci ne te regarde pas "

_je dis : " pourrais je dire que notre cheikh est un hafidh ?"

_cheikh al Albany resta silencieux...

_je lui dis : " puis je interpreter ce silence comme une réponse ? "

_cheikh al Albany : " je t'ai dis que tout ceci ne te regardais pas "

_je lui répetais la question a plusieurs reprises

_cheikh al Albany récita alors : " et tout bien qui vous parvient est en réalité de la part d'Allah " _ trad rapproché

_je lui demandais alors : " puis je interpreté ceci comme une réponse ? "

_cheikh al Albany retorqua : " interprète le comme bon te semblera ! "

_avec bonheur je m'écriais alors : " ALLAHOU AKBAR, LA ILAHA ILLA LAH, AL HAMDOU LILAH, IL EST CLAIR QUE NOTRE CHEIKH A MEMORISE 100 000 HADITH !!! "

 

 

 

cheikh al Albany se mit à rire s'était comme si il confirmait ce que je venais de dire .

 

Shaykh 'Asheesh rapporta un peu plus tard : " toutes les réponses du debut à la fin de cet incident ne montre pas autre chose que la grande humilité de cheikh al Albany (rahimahoulah)"

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