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18 janvier 2018 4 18 /01 /janvier /2018 13:22
Ce blog était inactif depuis très longtemps, j'ai souhaitez le reprendre en changeant de plateforme.  
Dans ce blog vous y trouverez nombre d'articles avec pour référence de grand savant telle sheikh Ibn baz, Ibn Quayym, Ibn Utheymine, Al fawzan... Mais aussi des récits a méditer...

Pour cela je vous invite a venir le visitez et pourquoi pas vous inscrire a la Newsletter Inch'Allah.

Saveur de la foi

 

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28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 08:58
ما معنى "سبحان الله" ؟ 
Que veut dire "SubhanaAllah" ?



Son sens est très profond ! 
la parole (سبحان) "subhana" vient du verbe "sabaha" (سبح) qui veut dire dans son langage de base "s'éloigner de quelque chose". 

Lorsque le musulman dit "SubhanaAllah" il dit en réalité qu'Allah est loin de tout manquement et de tout défaut. 

Lorsque tu dis "SubhanaAllah" tu reconnais qu'aucun défaut n'est proche d'Allah azza wa jal, qu'Il n'est atteint d'aucun manquement (Il n'oublie pas, Il ne dort pas, Il ne mange pas, Il ne se fatigue pas..) Il est parfait subhanahu wa ta'Ala! 
=> cette phrase sert à englober tous les défauts possibles pour les éloigner d'Allah azza wa jal! 

C'est pour cela que, dans le qur'an, dans sourate el baqarah verset 116, lorsque les Chrétiens ont dis Qu'Allah a un enfant, Allah ta'Ala a répondu [subhnahu], Il y aurait pu répondre [non Il n'a pas d'enfant] mais Il a répondu avec le Tasbih "subhanahu" qui sert justement à éloigner Allah de tout défaut. 

{وَقَالُواْ اتَّخَذَ اللّهُ وَلَداً سُبْحَانَهُ} سورة البقرة : 116



( extrait de l'explication du livre de sheikh Abd Ar-Razzaq ibn Abd el-Musdin el 'Abbad sur la compréhension des rappels et des invocations. 
شرح كتاب : فقه الأدعية والأذكار للشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد )

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 17:07

Voici un article qui vous sera profitable inch'Allah, tiré du blog tawhid.over-blog  je le retranscris ici :

 

8 conseils pour réussir à lever vos enfants pour Fajr pendant l'année scolaire


La rentrée consiste en autre chose que de nouvelles fournitures scolaires et l'idée d'avoir des devoirs pour les enfants : La rentrée indique aussi le retour à la routine du réveil de bonne heure pour avoir le car, et si possible, de prendre un petit déjeuner avant de se ruer dehors. Il est suffisamment difficile de lever les enfants afin qu'ils soient à l'heure à l'école. Cependant, ne vous demandez vous pas comment certains parents amènent leurs enfants à prier la prière de l'aube al-fajr les jours d'école tout en arrivant à l'heure à l'école ?

Eh bien, ce n'est pas "si impossible" pour certains parents. Demandez à Jamilah Kolocotronis, mère de six garçons âgés de 4 à 17 ans, qui, tous observent la prière Fajr.

 

"Quatre sont âgés d'au moins dix ans, alors ils doivent accomplir la Salat (les cinq prières quotidiennes)" explique-t-elle de manière prosaïque. Mme Kolocotronis est aussi professeur d'Etudes Sociales à l'école Islamique de Kansas City dans le Missouri.

Un autre parent dont les enfants observent régulièrement la Prière Fajr est Abdalla Idris Ali. Il est actuellement membre de la Société Islamique Nord Américaine (ISNA) Majli Shura, qui débat des causes islamiques et établit une politique pour l'organisation. Ils ont suggéré huit moyens pour les parents d'aider leurs enfants à se lever pour Fajr pendant cette année scolaire (et plus !).

 

 

Conseil N°1 : Mettez les au lit de bonne heure.

Ne sous-estimez jamais le pouvoir d'une bonne nuit de sommeil. Ceci est crucial afin d'assurer que non seulement Jehan et Amin soient attentifs en cours, mais en plus de ça, qu'ils restent en bonne santé. Les parents peuvent faire mieux, dans ce secteur, que d'instaurer une heure de coucher et de la respecter. Ils doivent aussi montrer l'exemple en allant aussi au lit tôt et ne pas perdre leur temps à regarder la télévision tard dans la nuit ou juste flâner dans la maison. De cette façon, la famille entière est synchronisée à un horaire régulier. "Nous devons aider nos enfants à mettre en place leur horaires », note Mme Kolocotronis.

 

 

Conseil N°2 : Evitez les aliments trop nutritifs.

Que seraient l'enfance et l'adolescence sans chips, bonbons et boissons sucrées ? Ce type de nourriture est très riche en sucre et ont tendance à augmenter la tension et à les rendre fainéants, les enfants y compris. En réduisant la consommation de ces aliments, ou la limitant aux week-ends, tout en augmentant celle de fruits et de légumes leur assurera une hygiène alimentaire plus saine et moins de paresse. La consommation de cette nourriture doit être comprise entre Zuhr et Maghrib et non tôt le matin ou tard le soir, avant d'aller au lit, conseille Mme Kolocotronis.

 

 

Conseil N°3 : Procurez leur un ou plusieurs réveils.

Dans la plupart des cas, aller se coucher à l'heure et éviter les mauvais aliments devrait être assez pour assurer que vos enfant se lèvent pour Fajr. Mais il y a tous ceux d'entre nous, et cela est vrai aussi pour les enfants, qui ont besoin d'une explosion pour se réveiller. Dans ce cas, le réveil devient votre meilleur allié.

 

Si vous êtes à cours d'idées pour les cadeau de l'Eid de vos enfants, achetez leur un beau réveil avec un magnifique Adhan. Non seulement ce sera un objet attractif pour décorer leur étagère ou bureau, mais ils pourront aussi se lever en entendant l'appel à la prière. Ce genre de réveil se trouve facilement dans les boutiques musulmanes. Si vous ne trouvez pas de telles boutiques ou que vous ne pouvez pas en trouver dans votre communauté, commandez-le, ou encore ramenez-le pour cadeau à Aminah ou Saïd quand vous accomplissez le Hajj, la Umra ou quand vous allez dans un pays musulman où l'on peut aisément en trouver.

 

Si malgré tout vous ne pouvez vous en procurer, achetez leur un réveil classique. Plus il sonnera fort, mieux ce sera !

 

Ne pensez pas que vous devez seulement utiliser un réveil. Si se lever est une épreuve dans la maisonnée, achetez-en plusieurs et mettez-les dans différents endroits de votre maison. Idris Ali décrit comment un frère Musulman ayant beaucoup de problèmes pour se lever a établi un système utilisant deux réveils. Un est dans le couloir, loin de sa chambre et le second dans la salle de bain.

 

De cette façon, même s'il éteint le réveil du couloir et retourne se coucher, il devra se lever pour celui de la salle de bain. Arrivé là, il n'y a aucune raison de retourner se coucher.

 

 

Conseil N°4 : Donnez à un de vos enfants la responsabilité de réveiller tout le monde.

Ceci devrait inspirer assez de responsabilité dans le cœur d'une personne pour lui donner la force de se lever pour Fajr. Cela lui rappellera que si elle dort trop et loupe Fajr, maman, papa et tous les frères et/ou sœurs louperont la prière aussi, et tout ça à cause de lui/elle.

 

« Ils le prennent comme une responsabilité et un challenge », explique Idris Ali sur la sagesse de cette méthode pour se lever pour Fajr.

 

Cette méthode inculque aussi l'importance de la prière Fajr et crée un sentiment de devoir et de responsabilité. Les enfants doivent faire un roulement, mais les plus âgés doivent avoir la responsabilité de lever les plus jeunes.

 

Donner cette responsabilité peut être étendu à la pratique de l'appel à la prière (Adhan) dans la maison. Ceci veut dire que si vous donnez la responsabilité à Amir ou Hassan des jours différents, ils devront se lever alors que leur grand frère Mahmud peut, lui, être responsable de lever tout le monde.

 

 

Conseil N°5 : Attachez un certain privilège au fait de se lever pour Fajr.

Ceci veut dire, par exemple, que si Jamel loupe Fajr jeudi matin, il ne sera pas autorisé à aller chez un ami dans la soirée.

 

Un tel comportement accentue le fait que prier Fajr n'est pas seulement une chose « bien à faire ». C'est un acte que tout Musulman doit accomplir arrivé à un certain âge, et qu'il y a des conséquences à ne pas le faire.

 

 

 

Conseil N°6 : Evitez de les récompenser pour l'accomplissement de Fajr.

Idris Ali ne recommande pas le fait de récompenser les enfants pour s'être levés et avoir accompli la prière, car il est possible qu'ils arrêtent de la faire une fois la récompense obtenue.

 

« On veut aller du désir d'avoir une récompense à l'amour en Allah », note-t-il.

 

Insister sur le besoin d'être reconnaissant envers Allah pour toutes les choses qu'Il nous donne accentuera l'importance de la prière et surtout de Fajr, car il est souvent difficile de se lever.

 

 

Conseil N°7 : Pour les adolescents : soyez surs qu'ils aient des amis qui prient Fajr.

Alors qu'il est en général plus facile de motiver de jeunes enfants à prier Fajr, il est plus difficile d'habituer des adolescents n'ayant pas l'habitude de pratiquer la prière à le faire. Dans ce cas, il est important pour eux de développer des amitiés avec des Musulmans pratiquants de leur âge. Ceci aura un effet positif pour eux, et sont plus susceptibles d'écouter leurs pairs et de suivre leur exemple, plutôt que leurs parents.

 

Vous pouvez commencer à faire cela en agrandissant votre cercle d'amis de la famille en incluant des familles Musulmanes pratiquantes qui ont des enfants (pratiquants) du même âge que vos fils ou filles.

 

De plus, investissez et envoyez vos enfants régulièrement à des camps de jeunes Musulmans, où l'habitude de prier Fajr est encrée. Un camp d'une durée d'une semaine peut-être meilleur, pour cet aspect, car cela donne plus de temps pour développer une habitude de prière en général, qu'un camp de deux ou trois jours.

 

 

Conseil N°8 : Établissez un système d'appel afin de se lever pour Fajr.

Ceci peut marcher pour les adultes aussi, mais surtout pour les adolescents. Amenez vos enfants à appeler leurs amis pour les réveiller pour Fajr et vice-versa. Ceci servira comme une pression positive de leurs pairs et de ce fait, ce ne sera pas papa ou maman qui les « harcèleront » pour se lever. Ils peuvent aussi conduire jusqu'à la Mosquée locale s'ils ont le permis, leur donnant l'occasion de prier et de rencontrer des amis et en plus d'augmenter la fraternité. Les filles peuvent aussi s'appeler pour être debout pour Fajr. Elles peuvent faire des prières Jamaah à la maison avec les femmes de la maisonnée si elles ne peuvent pas aller à la Mosquée.

 

La prière Fajr est difficile pour beaucoup de Musulmans, de tout âge. Mais Idris Ali note, qu'une personne qui se lève et prie Fajr peut accomplir les autre prières facilement. Encourageons cette habitude chez nos enfants durant cette année scolaire.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 15:06

 

Un des Salaf (les Pieux Prédecesseurs) a dit : 

 

" En effet un serviteur commet un péché grâce auquel il entrera au Paradis, et un autre commet une bonne action à cause de laquelle il entrera en Enfer." 

 

On lui demanda : 

 

"Comment cela se peut-il?" 

 

Alors il répondit :

 

"Celui qui a commit le péché, y pense constamment, ce qui fait qu’il craint ce péché, qu’il le regrette, qu’il verse des larmes sur ce péché et qu’il se sent honteux devant son Seigneur -Le Très Haut- à cause de lui (le péché).

 

Il se tient debout devant Allah, malheureux (le cœur brisé) et avec sa tête baissée par humilité.

 

Ce péché est donc plus bénéfique pour lui que d’avoir accompli un grand nombre d’actes d’obéissance, puisque cela lui cause humilité et modestie -ce qui mène au bonheur et au succès du serviteur- au point que ce péché devienne la cause de son entrée au Paradis.

 

Quant à celui qui a accomplit une bonne action, alors il ne la considère pas comme une faveur de (la part de) son Seigneur pour lui.

 

Mais, il devient arrogant et étonné de sa propre personne, disant : "j'ai fais ceci et cela."

 

Donc cela l'augmente encore plus dans son auto-adulation, sa fierté et son arrogance - tel que cela devienne la cause de sa destruction."


Source : al-Waabilus-Sayyib minal-Kalimit-Tayyib (p. 15)

 

Imam Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya
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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 04:00

 

  http://i273.photobucket.com/albums/jj210/zinnirah86/bismillah14.gif

Etre aimé d’Allâh, et ne pas se contenter d’aimer

SHeikh Sâlih Ibn ‘Abdel-‘Azîz Âli ash-SHeikh (qu’Allâh le préserve)

lundi 3 janvier 2011, par Ismaël

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm
Allâh – Ta’âla – dit : « Dis : Si vous aimez vraiment Allâh, suivez-moi, Allâh vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. » [Coran, 3/31]
Le ministre et savant, SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh (qu’Allâh le préserve), a expliqué que ce verset a été révélé au sujet des Chrétiens de Najrân, lorsqu’ils ont prétendu aimé Allâh. Allâh – ‘Azza wa Djal – a révélé à Muhammad (sallallahu ‘alayhi Wa sallam) de leur dire :
« Dis : Si vous aimez vraiment Allâh, suivez-moi, Allâh vous aimera »
Ce qui veut dire, que si vous prétendez aimer Allâh, cela n’est pas l’essentiel en soi. Le plus important est que vous soyez aimé par Allâh (en vos actes et paroles), et le chemin de l’amour d’Allâh – ‘Azza wa Djal – est que vous suiviez Son dernier des Envoyés, qui est Muhammad (sallallahu ‘alayhi wa sallam). Cela, comme l’ont dit les anciens pieux : « L’essentiel est d’être aimé (d’Allâh), et pas de se contenter d’aimer. » Et ce que nous devons prendre de ce verset est que le plus important n’est pas d’aimer (seulement Allâh), ou d’aimer l’Islâm, ou d’aimer la religion, ou d’aimer le secours d’Allâh – ‘Azza wa Djal, mais l’essentiel est que tu sois aimé ; autrement dit, que tu sois aimé en Allâh dans tes actions. Lorsque l’on regarde attentivement la situation des Chrétiens, nous voyons qu’ils prétendent être les enfants d’Allâh et se prétendent bien aimés auprès de Lui. Ceci dit, le sont-ils vraiment ? La réponse est non. Au contraire, leur revendication est vaine, et ce qui clair c’est le suivi (qui est la solution) :
« Suivez-moi, Allâh vous aimera »
De même, les Khâridjites parmi les sectes islamiques prétendent aimer Allâh, bien plus encore, le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) les a décrit en disant : « Ils feront tellement la prière, que la votre comparée à la leur ne sera rien, leur jeûne par rapport au votre ne sera rien, et ils sortiront de la religion comme la flèche qui pénètre une proie. » Cela, alors qu’ils font partie des gens faisant beaucoup de prières, des gens jeûnant beaucoup, et prétendent être parmi les gens qui aiment Allâh. Ils ont dans leur cœur un amour important pour Allâh, et ils ont une crainte d’Allâh de par leur amour, cependant, s’ils ne suivent pas la Sounnah, ne suivent pas la voie des Compagnons et qu’ils contredisent cela, ils seront parmi les gens qui subiront un dur châtiment, quand bien même ils étaient ancrés dans la religion. Nous demandons à Allâh – ‘Azza wa Djal – le bien-être. De la même manière, il en est pour les groupes parmi les groupes égarés, de même pour les Soufîs égarés ou certains innovateurs ou autres qu’eux parmi les sectes de la rhétorique chez qui il y a de la crainte, des larmes et de la peur d’Allâh – ‘Azza wa Djal. Aussi, l’essentiel pour l’adorateur n’est pas d’aimer Allâh, mais plutôt d’être aimé par Lui, comme l’ont dit les anciens pieux : « L’essentiel est d’être aimé (d’Allâh), et pas de se contenter d’aimer. » Ce qui veut dire, que l’essentiel n’est pas que toi tu aimes, mais la grande question est d’œuvrer dans l’amour d’Allâh en ta faveur. Et il n’y a qu’une seule voie qui est le fait de suivre le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa sallam) extérieurement et intérieurement. Et le mal dans cela est le fait d’emprunter un cheminement individuel ou un cheminement avec autre que lui. Cette question est d’une grande importance, c’est une question d’amour de l’adorateur pour Allâh, et de l’amour d’Allâh pour Son adorateur.
SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh ajoute que certes, SHeikh al-Islâm (Ibn Taymiyyah) a écrit sur cela un fondement qu’il a appelé : « La règle dans l’amour » publié dans un ensemble de traités, il constitue un traité précieux sur le sujet quant à l’amour de l’adorateur pour Allâh, et de l’amour d’Allâh pour Son adorateur. Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) a lui-même écrit un livre d’une grande importance sur cela qui est : « Le jardin des amoureux », on y trouve un chapitre consacré, grandement expliqué. [1]

Notes

[1] Al-lalî ul-Bahîyyah fî Charh il-‘Aqîdat il-Lawâssitiyyah du SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh, 1/337-339

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 04:00

 http://i48.servimg.com/u/f48/14/68/98/72/10711.gif     

Mouquabalah ?

Un terme très en vogue depuis quelques temps : on en cherche, on en fait, on en organise... Mais on peut s'étonner d'une chose : ce mot n'apparaît pas dans les livres et les propos des savants.

 

Après avoir interrogé des hommes de science à ce sujet, il apparaît que c'est un terme « nouveau » et qui recouvre souvent des conceptions fausses et des erreurs.

 

On parle de Mouqabalah ou encore Ta'ârouf, mais qu'est-ce que cela désigne ?

Dans la langue arabe, ces deux termes désignent l'entretien, le faire de se présenter et faire connaissance. Dans l'application « religieuse » qu'on en fait, c'est quasiment une longue suite d'erreurs et de mauvaise compréhension de la voie légale à suivre lorsqu'on cherche à se marier.

 

Première grande erreur : 

ceux qui disent vouloir se marier ne baissent pas le regard en donnant comme argument qu'ils cherchent à voir celle qui va leur plaire.  

 

On a interrogé shaykh Muhammad Ibn Ibrâhîm Âl As-Shaykh à propos du fait de regarder volontairement ou non des femmes qui ne se voilent pas comme il convient (Mutabarrijât).


Il répondit :

« Il est interdit de regarder volontairement, en raison de la Parole d'Allah :

« Dis aux croyants de baisser leur regard et de préserver leur chasteté. Cela est plus pur pour eux. Allah connaît parfaitement ce qu'ils font. » [An-Nûr : 30]

Allah a fait des yeux le miroir du cœur, ainsi si le regard est baissé, le cœur baissera également son désir et sa volonté, et au contraire si il libère son regard, le cœur libèrera ses désirs.

« Al-Fadl Ibn 'Abbâs rapporte qu'il partageait la monture du Messager d'Allah (salallahu 'alayhi wasalam) le jour du sacrifice entre Muzdalifah et Minâ lorsqu'une litière portée à dos de chameau sur laquelle était des femmes passa.
Al-Fadl se mit alors à les regarder et le Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) tourna la tête de Al-Fadl de l'autre côté. »

(Al-Bukhârî et Muslim)

Ibn Al-Qayyim dit dans Rawdah Al-Muhibbîn :

« C'est là une interdiction de regarder les femmes étrangères, une interdiction par le geste. »


Et s'il lui avait été permis de regarder, le Prophète ( salallahu 'alayhi wasalam) l'aurait laissé faire.

Le Prophète ( salallahu 'alayhi wasalam) a dit :

« Chaque enfant d'Adam (homme et femme) a une part de fornication dans laquelle il doit nécessairement tomber : les yeux dont le péché est le regard (vers ce qui est interdit), les oreilles dont le péché est l'écoute, la langue dont le péché est la parole, la main dont le péché est de toucher, le pied dont le péché est de marcher, le cœur qui est tenté par les passions et espère, et tout cela est confirmé ou infirmé par le sexe (c'est-à-dire le passage à l'acte ou non). »

(Al-Bukhârî)

Il a donc commencé par la fornication de l'œil car elle est la base de la fornication de la main, du pied, du cœur et du sexe.

A travers la fornication de la langue par la parole, il a également indiqué la fornication de la bouche par le baiser, et il a fait du sexe un moyen de confirmation de tout cela par le passage à l'acte ou non.

Il dit :

« Et ce hadith est parmi les preuves les plus claires que l'œil désobéit par le regard, et que cela est une forme de fornication, et c'est une réponse à ceux qui permettent de regarder librement tout ce que l'on veut. »
(...)
[Al-Iftâ, volume 64, le 4/1/1380]

 

Il est donc totalement faux de prétendre que l'on peut regarder les femmes (et inversement les hommes) parce qu'on désire se marier et la règle de base est celle citée dans le verset :

« Dis aux croyants de baisser leur regard et de préserver leur chasteté. Cela est plus pur pour eux. Allah connaît parfaitement ce qu'ils font. Dis également aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté. » [An-Nûr : 30-31]

Les croyants doivent donc baisser le regard devant les femmes étrangères et les croyantes doivent elles aussi baisser le regard devant les hommes étrangers, car le regard est une flèche empoisonnée du Diable.

 

Le seul moment où il est permis à l'homme de regarder une femme, et inversement à la femme de regarder un homme, est lors de la Khitbah (la demande en mariage), afin de se marier.

Et il y a de nombreux hadiths à ce sujet :

 

Jâbir Ibn 'Abdillah rapporte que le Messager d'Allah (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :

« Lorsque l'un d'entre vous veut demander une femme en mariage et qu'il peut voir d'elle ce qui l'encouragera à l'épouser, qu'il le fasse. »

Jâbir dit :

« Je voulais demander en mariage une jeune fille, je me cachais donc jusqu'à voir ce qui m'a encouragé à la demander en mariage et à l'épouser. »
(Ahmad, Abû Dâwûd)

On peut lire dans ' Awn Al-Ma'bûd (l'explication des Sunan Abû Dâwûd) :

« An-Nawawî a dit : ce hadith montre l'encouragement à regarder celle que l'on veut épouser, c'est là l'avis de notre école (shaféite) ainsi que l'avis de Mâlik, Abû Hanifah, des savants de Kûfah, de Ahmad et de la majorité des savants.(...) Nos compagnons (de l'école shaféite) ont dit : il est préférable qu'il la regarde avant de venir la demander en mariage, ainsi si elle ne lui plait pas, il la laissera sans lui causer aucun tort, ce qui n'est pas le cas s'il le fait après l'avoir demandé en mariage. »

 

Abû Hurayrah rapporte :

« J'étais aux côtés du Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) lorsqu'un homme vint et l'informa qu'il avait épousé une femme des Ansârs.
Le Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) lui dit : « L'as-tu regardée ? »
Il répondit non, il lui dit : « Vas et regarde-la, car les Ansars ont quelque chose dans le regard. »

(Muslim)

An-Nawawî a rapporté des propos similaires au hadith précédent puis dit :

« Nos compagnons ont dit : et s'il ne peut pas la voir, qu'il envoie une femme en qui il a confiance pour qu'elle l'informe à son sujet, et cela doit se faire avant la demande en mariage, comme nous l'avons indiqué. »


Dans ces deux hadiths, An-Nawawî a rapporté la divergence des savants concernant ce qu'il est permis de voir de la femme à ce moment en montrant que l'avis le plus correct est qu'il s'agit du visage et des mains.

 

Sahl Ibn Sa'd rapporte qu'une femme se présenta au Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) et dit :

« Ô Messager d'Allah ! Je suis venu m'offrir à toi. » Le Messager d'Allah (salallahu 'alayhi wasalam) leva les yeux vers elle, la regarda de haut en bas puis baissa la tête. »
Al-Bukhârî donna pour titre au chapitre contenant ce hadith : « Regarder la femme avant de l'épouser. »

 

Tout cela montre la permission de regarder une femme lorsqu'on veut la demander en mariage, afin de voir chez elle ce qui va encourager au mariage.

De même pour les femmes qui peuvent regarder leur prétendant.

Mais cela ne peut se faire qu'à deux conditions :

 

La première : La volonté ferme d'épouser cette femme, et de ne la regarder que pour cela, et de même pour elle. Ainsi, si le prétendant sait que la famille de la femme refusera le mariage ou qu'elle ne lui convient pas, tous deux doivent baisser le regard.

Ibn Al-Qattân a dit : « Si le prétendant sait qu'elle ne l'épousera pas, ou que son tuteur ne lui donnera pas son accord, il ne lui est pas permis de la regarder. Ceci même s'il est déjà venu la demander en mariage (à son tuteur) car le regard n'est autorisé que s'il est un moyen d'amener à la conclusion du mariage. Et s'il sait pertinemment qu'on ne le permettra pas, le regard reste sur la règle de base (qui est l'interdiction). » (An-Nadhar fî Ahkâm An-Nadhar, p.391).

 

La deuxième : Dès lors qu'il voit ce qui l'encourage à l'épouser, il doit cesser de la regarder, car elle est toujours pour lui une femme étrangère (jusqu'à la conclusion de l'acte de mariage 'Aqd Az-Zawaj) et que le regard n'est permis que pour amener au mariage. Ainsi, lorsqu'il est fermement décidé à l'épouser, le regard reprend son jugement de base (qui est l'interdiction), jusqu'à ce qu'il l'épouse et conclut l'acte de mariage. De même pour elle, si elle voit ce qui lui plait, elle doit par la suite baisser le regard.

Shaykh Al-'Uthaymîn dit :

« La vérité sur cette question est qu'il est préférable (et non obligatoire) de regarder celle qu'on va demander en mariage, sauf si on sait comment elle est, dans ce cas ce n'est pas nécessaire... »
(Sharh Al-Mumti' 5/125)

 

Alors, nombreux sont ceux qui se disent : mais alors comment faire ?

Wallahi
il ne sert à rien de se mettre à la sortie des écoles, des mosquées ou ailleurs pour guetter toutes les sœurs.

Au contraire, c'est un comportement de pervers qui ne fera qu'augmenter cette maladie qui s'est installée dans le cœur.

Allah ne dit-il pas : « Celui qui place sa confiance en Allah, Il lui suffit » ?

Demander avant toute chose autour de soi, se renseigner et ensuite lorsqu'on sait qu'il y a une sœur avec laquelle il y a de fortes probabilités qu'on puisse se marier et pas de difficultés insurmontables, alors dans ce cas, on peut chercher à la voir elle et seulement elle, discrètement.

Rien n'a changé depuis l'époque du Prophète ( salallahu 'alayhi wasalam), et la voie à suivre est exposée dans ce hadith :

 

Al-Mughîrah Ibn Shu'bah rapporte :

« J'ai été voir le Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) et je lui ai parlé d'une jeune fille que je voulais demander en mariage.
Il me dit : « Vas la regarder car cela est plus à même de vous lier tous les deux. »
J'ai donc été voir une femme des Ansars et je l'ai demandée en mariage à ses parents en leur rapportant les propos du Messager d'Allah, et ce fut comme s'ils désapprouvaient cette chose.
La jeune fille entendit cela alors qu'elle était dans une pièce isolée et dit : si le Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) t'a ordonné de regarder, alors regarde, sinon je t'implore par Allah [de ne pas le faire], comme si cela était une chose gravissime, puis elle tira le voile [qui cachait la pièce].
Je l'ai regardée puis je l'ai épousée, et aucune femme par la suite n'a atteint son rang [dans mon cœur] alors que j'ai épousé environ soixante-dix femmes. »

(At-Tirmidhî, An-Nasâ'î...)

 

Al-Mughîrah n'a donc pas regardé toutes les femmes de Médine, il savait qu'une jeune fille habitait à tel endroit et qu'il pouvait l'épouser.

Il n'a pas demandé à un frère de demander à sa femme ou à sa sœur s'il pourrait entrer en contact avec elle et faire connaissance avant de venir la demander en mariage !

Il n'a pas organisé de rencontre chez un frère et sa femme afin qu'il n'y ait pas mixité (comme ils prétendent) pour discuter et voir s'ils se plaisent, etc, etc...

L'imagination et les ruses de Satan sont sans limite.

 

La facilité et la bénédiction résident uniquement dans l'obéissance à Allah, ainsi celui qui sait qu'il y a une sœur qui cherche à se marier et qui peut correspondre à ce qu'il recherche, qu'il n'y a pas d'obstacle apparent à l'acceptation du mariage par le tuteur ou la sœur, alors s'il peut l'observer discrètement pour être sûr qu'elle lui plaise qu'il le fasse.

Ensuite (ou même s'il n'a pas pu), qu'il se rende chez le tuteur de cette sœur (donc s'il est vivant et musulman, son père et personne d'autre) pour se présenter et faire sa demande en mariage.

Shaykh Al-'Uthaymîn dit :

« S'il peut la voir en se mettant d'accord avec son tuteur en disant qu'il viendra et la regardera, qu'il le fasse, sinon il peut l'épier à un endroit où il sait qu'elle passe et la regarder... [Mais il ne doit le faire que s'il sait qu'il y a de forte probabilité qu'on accepte sa demande en mariage] Comment peut-il en être quasiment persuadé ? Allah a créé à différents rangs [dans la société] :

« C'est Nous qui avons réparti entre eux leur subsistance dans la vie présente et qui les avons élevés en degrés les uns sur les autres, afin que les uns prennent les autres à leur service. » (Az-Zukhruf : 32)

Ainsi si l'homme est pauvre et qu'il regarde la fille du ministre, le plus probable est qu'on n'accepte pas sa demande, ou si l'homme est vieux et sourd et qu'il regarde une belle jeune fille, le plus probable est qu'on n'accepte pas sa demande. »
(Sharh Al-Mumti' 5/126-127)

 

Deuxième grande erreur :
Cette Mouqabalah se déroule la plupart du temps sans que le tuteur de la femme ne le sache ou avant qu'il ne donne son accord pour le mariage 


ce qui est une erreur comme nous l'avons vu.

Les gens ont pris énormément de liberté sur cette question et se permettent d'aller voir des femmes avec « l'accord » d'un frère de cette femme ou d'une autre personne de sa famille.

Ceci, alors que la règle et les propos des savants à ce sujet sont clairs : si le père de cette femme est vivant et musulman, il est le premier tuteur et on ne peut se passer de son accord à toutes les étapes de la demande, sauf s'il délègue volontairement cela.

Si les membres de la famille de la femme remplissent tous les conditions, le tutorat s'applique dans cet ordre : le père, puis le grand-père, puis le fils de la femme (si elle en a déjà un), puis ses frères, puis les proches en fonction de leur degré de proximité, puis si aucun n'est apte à le faire c'est le gouverneur qui s'en charge.

 

On a demandé à shaykh Fawzân :

Est-il permis à la jeune fille de se marier sans l'accord de son père ?  

Il répondit :

Il n'est pas permis à la femme de se marier sans l'accord de son père, car il est son tuteur, et qu'il est plus perspicace qu'elle sur ces questions.

Mais il n'est pas non plus permis au père d'empêcher sa fille de se marier avec un homme pieux qui lui convienne.

Le Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) a dit :

« Si vient à vous celui dont vous agréez la religion et le comportement, mariez-le, sinon il y a aura de grandes tentations sur terre et une grande perversion. »... »

(Al-Muntaqâ 2/218-219)

 

On ne peut délaisser l'accord du père à toutes les étapes de la demande et on ne peut se mettre d'accord sur un mariage avant qu'il ne l'ait autorisé.

Combien de fois avons-nous vu des gens se voir sans en informer le père de la sœur qui finalement refuse ce prétendant.

Le regret et la frustration qui en découlent ne sont pas à imputer à ce père qui a été trompé, mais à la désobéissance à Allah qui n'amène que remords et regrets.

 

Certains avancent le faux argument du manque de piété ou de l'ignorance du père, alors que cela n'est pas une raison suffisante pour lui retirer son rôle de tuteur.

 

On a demandé à shaykh Sa'dî :

Quel est le jugement sur le fait de poser comme condition pour le contrat de mariage que le tuteur soit connu pour sa piété et l'absence de défauts apparents (al-'adâlah) ?  

Il répondit :

Cette condition est rejetée par les Textes et la pratique des pieux prédécesseurs. »

(Al-Fatâwâ As-Sa'diyyah, 491-492)

 

Shaykh Al-'Uthaymin dit à ce sujet dans Sharh Al-Mumti' que s'il fallait appliquer les règles de al-'adâlah, on ne marierait plus personne, car rares sont ceux qui parviennent à ce niveau de piété de nos jours.

Il peut y avoir des cas particuliers où le tuteur perd ce statut, même s'il s'agit du père, mais il s'agit de cas bien spécifiques qui demandent d'être exposés à un homme de science.

 

Troisième grande erreur :
le cas des sœurs converties ou de celles qui n'ont pas de tuteur. 


Malheureusement, elles sont peut être celles à qui cela arrive le plus, ceci en raison de la situation particulière qu'elles vivent : aucun tuteur dans un pays non musulman.

Dans un pays musulman, la règle est claire : « Le gouverneur est le tuteur de celui qui n'en a pas », il se charge donc de marier celles qui ne trouvent pas de tuteur.

Shaykh Al-'Uthaymîn explique que l'on désigne par « gouverneur » la plus haute autorité dans le pays, puis ceux qui le représentent, et à notre époque cela est confié au Ministère de la Justice et aux officiers publics chargés des mariages. (Sharh Al-Mumti' 5/149).

Dans un pays musulman cela est donc très simple : la femme qui n'a pas de tuteur saisit le juge de la ville qui se charge d'appliquer la Législation d'Allah sur ce point, et de protéger les intérêts de la femme et lui accorder ses droits.

 

Mais qu'en est-il dans un pays non musulman ?

L'avis le plus répandu chez les francophones est celui donné par shaykh 'Ubayd Al-Jâbirî qui dit que la femme qui ne trouve aucun tuteur doit prendre comme tuteur un homme de confiance qui se chargera de la marier de manière légale.

C'est-à-dire que si un homme pieux et de bon comportement cherche à épouser cette femme, il doit se rendre chez cet homme de confiance qui procèdera au mariage.

Et shaykh 'Ubayd ne dit rien de plus et est innocent de toutes les perversités que l'on peut commettre en s'appuyant faussement sur ses propos.

Il ne dit pas que la sœur peut correspondre (voire rencontrer) librement son « tuteur » pour discuter avec lui de ses choix, qu'ils peuvent organiser des « mouqabalah » avec des prétendants et bien d'autres choses encore, wallah-ul-musta'an.

 

Ceci dit, il faut savoir que l'avis de shaykh 'Ubayd n'est pas le seul avis parmi les hommes de science, et bon nombre d'entre eux (comme shaykh Abd Al-Mâlik Ramadani) renvoient aux autorités religieuses de la ville où réside cette sœur pour se charger du mariage.

Ceci car le « tuteur » doit veiller à marier cette femme dans les règles mais aussi à ce qu'on lui accorde ses droits.

Cette question entre sous une autre beaucoup plus vaste qui est de savoir s'il existe ou non en France des autorités religieuses compétentes et qui soient la référence inévitable des musulmans sur cette question.

Notre but ici n'est pas d'exposer cette question pointue, mais au moins de faire prendre conscience à tout un chacun que la plupart des compagnons ne se prononçaient pas sur les questions de mariage et de divorce tant elles sont pointues et importantes.

Cela est-il si difficile, si on entre dans un cas particulier, de téléphoner à un homme de science pour qu'il nous éclaire sur notre cas bien précis. Il est possible que la sœur est en fait un tuteur légal sans le savoir ou que l'imam de la mosquée de sa ville puisse la marier, ou d'autres possibilités encore.

Il est seulement nécessaire de bien exposer sa situation avec autant de sincérité et de franchise que possible, et de se souvenir qu'un cas spécifique demande une réponse spécifique.

 

Quatrième grande erreur :
l'exagération lors de ces Mouqabalah (voire aussi lors des Khitbah légales) en ce sens qu'il va s'agir d'une vraie rencontre et discussion entre les deux prétendants au mariage. 


Ceci, alors qu'aucun Texte ne le permet, bien au contraire !

 

Une fois de plus, on s'appuie faussement sur une parole d'un savant et en l'occurrence

shaykh Al-Fawzân auquel on a demandé

S'il était permis au prétendant (Khatîb) de parler au téléphone à la femme qu'il demande en mariage ?

Il répondit en disant :

« Il n'y a pas de mal à ce que le prétendant parle avec elle au téléphone, si cela est fait après qu'il ait reçu l'accord du père pour le mariage (Istijâbah) et que l'on parle pour se mettre d'accord sur certains points, en fonction de la nécessité et qu'il n'y a aucune tentation en cela.

Et si cela se fait par l'intermédiaire de son tuteur, cela est meilleur et plus éloigné de toute suspicion.

Quant aux conversations qui ont lieu entre les hommes et les femmes, et les jeunes hommes et jeunes filles, alors qu'il n'y a pas eu de demande en mariage [auprès du tuteur, Khitbah), mais uniquement destinées à faire connaissance (Ta'âruf) comme ils disent, cela est un mal, une chose illicite et un appel à la tentation et à tomber dans la turpitude. Allah dit :

« Ne soyez donc pas complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le coeur est malade ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent. » (Al-Ahzâb : 32)

La femme ne parle à un homme étranger que s'il y a nécessité, en tenant des propos décents qui ne comportent aucune tentation et aucune suspicion.

Et les savants ont indiqué que la femme ne devait pas élever la voix.

Comme il apparaît dans le hadith :

« Si une chose se passe dans la prière, que les hommes disent « Subhanallah » et que les femmes tapent des mains. »

Ce qui montre que la femme ne doit pas faire entendre sa voix aux hommes sauf dans les situations où cela est nécessaire dans lesquelles elle doit parler avec pudeur et décence.

Et Allah est plus savant. »

(Al-Muntaqâ : 3/163-164)

 

En quoi cela est-il une permission de pratiquer ces Mouqabalah ?

De discuter sur Internet ?

De se rencontrer avant la demande en mariage ?

De parler longuement et sans raison valable après celle-ci ???

Shaykh Fawzan dit bien que cette discussion ne peut avoir lieu qu'après la demande en mariage auprès du tuteur (Khitbah) et l'accord de principe pour le mariage du tuteur (Istijâbah).

Uniquement si cela est nécessaire pour clarifier certains points, et que malgré tout il vaut mieux passer par le tuteur pour cela sans s'adresser directement à la femme !

 

Pour montrer à quel point les gens sont loin de la vérité et des Textes, nous traduisons ici les propos de shaykh Al-'Uthaymin qui dit après avoir montré que le prétendant peut voir le visage et les mains de la femme en présence de son tuteur, et même un peu plus s'il la guette discrètement (selon les conditions énoncées auparavant) :

« Peut-il lui parler ? La réponse est non car cela provoque plus encore le désir et qu'il peut tirer une jouissance en entendant sa voix, c'est pourquoi le Prophète dit :

« qu'il regarde ce qui va l'encourager à l'épouser. » et il n'a pas dit : « qu'il écoute ce qui va l'encourager à l'épouser »... (Sharh Al-Mumti' 5/126)

Il est donc bon de savoir que certains savants sont d'avis qu'il n'est pas permis de parler à la femme qu'on demande en mariage tant que le contrat de mariage ('aqd az-zawâj) n'est pas conclu.

 

De même, il est faux de justifier ces conversations secrètes (et interdites puisque le tuteur n'en connaît pas la teneur) en disant qu'elles servent :

 

Premièrement à voir si on est compatible. C'est un argument fallacieux que la raison saine rejette puisque personne ne se présentera sous son mauvais jour ou en disant qu'il (ou elle) est violent, pervers et menteur. On peut d'ailleurs constater que malgré cette pratique répandue, les divorces ne sont que plus nombreux, wallah-ul-musta'ân.

 

Deuxièmement : à fixer des conditions. Mais les conditions du mariage doivent au contraire être connues du tuteur et des témoins, sinon comment témoigner plus tard qu'une condition n'a pas été remplie et que l'on demande pour cela l'annulation de ce mariage ?

 

Nous aimerions conclure ici (mais les erreurs commises sont elles plus nombreuses encore) par les propos de shaykh Al-Albânî sur cette question en raison de leur grand profit et du conseil sincère qu'ils peuvent représenter pour tous nos frères et sœurs :

 Écouter le Cheikh

 

Shaykh : Oui.

Questionneur : As-Salâm 'Alaykum 

Shaykh : Wa 'alaykum As-Salâm Wa rahmatullah

Questionneur : Excusez-moi, shaykh Al-Albânî est-il présent ? 

Shaykh : Il est avec toi.

Questionneur : Si vous le permettez, j'aurais quelques questions. 

Shaykh : Vas-y.

Questionneur : Puis-je parler au téléphone avec la femme que je demande en mariage (Khitbah) ? 

Shaykh : Tu as conclu l'acte de mariage ('aqd) ou pas encore ?

Questionneur : Pas encore. 

Shaykh : Cela n'est pas permis.

Questionneur : Cela n'est pas permis ? 

Shaykh : Cela n'est pas permis.

Questionneur : Même si c'est pour la conseiller ? 

Shaykh : Cela n'est pas permis.

Questionneur : D'accord, mais m'est-il permis de lui rendre visite et de m'asseoir avec elle en présence d'un Mahram ? (Ndt : mais toujours après la Khitbah bien sûr, c'est à dire la demande en mariage auprès du père ou tuteur légal) 

Shaykh : Oui, en présence d'un Mahram, si elle se présente à toi vêtue d'un jilbab (Ndt : long vêtement que l'on porte pour sortir) et d'un voile comme lorsqu'elle sort dans la rue, sinon non.

Questionneur : Et peut-elle montrer son visage ? 

Shaykh : Oui, si c'est seulement le visage.

Questionneur : Seulement le visage ? 

Shaykh : Oui, et elle ne doit pas porter de robe brodée ou courte, ou d'autres choses de ce genre.

Questionneur : D'accord, et concernant notre assise, quels sont les propos qu'il nous est permis de tenir ? 

Shaykh : Tu ne peux lui parler que de la manière dont tu parles aux autres femmes (étrangères).

Questionneur : D'accord, et si elle me demande une photo, puis-je lui en présenter une ou non ? 

Shaykh : Et si toi tu lui demandes une photo.

Questionneur : Oui ? 

Shaykh : Si tu lui demandes une photo.

Questionneur : Et bien ? 

Shaykh : Cela est-il permis ?

Questionneur : Non. 

Shaykh : Donc ma réponse est non.

Questionneur : Votre réponse est non ? 

Shaykh : Effectivement, ma réponse est non ?

Questionneur : Et pourquoi donc ? 

Shaykh : Pour quelle raison ? Pour la même raison qui te conduit à dire que tu n'as pas le droit de lui demander une photo.

Questionneur : D'accord. 

Shaykh : Tu as compris ?

Questionneur : Oui, j'ai compris. 

Shaykh : Si tu as compris, alors attache-toi-y.

Questionneur : Très bien. Shaykh, parfois on peut être contraint de l'appeler par téléphone, cela est-il permis ? 

Shaykh : Je ne pense pas qu'il y ait de nécessité à cela.

Questionneur : Par exemple, je peux l'appeler pour lui dire que je lui rendrais visite à telle heure, cela est-il permis ? 

Shaykh : Pourquoi veux-tu lui rendre visite ? Quelle est la différence entre elle et une autre femme (étrangère) ?

Questionneur : C'est-à-dire qu'il n'est pas permis de lui rendre visite ? 

Shaykh : Ô mon frère ! Quelle est la différence entre elle et une autre femme (étrangère) ? Si tu la demandes en mariage, demande-la en mariage à son tuteur.

Questionneur : Mais son tuteur sera présent.

Shaykh : Si tu la demandes en mariage, demande-la en mariage à son tuteur. Et si par la suite tu as son accord pour le mariage et pour lui rendre visite en présence de son tuteur afin que tu la voies et qu'elle te voie, (cela est permis). Mais que tu lui rendes simplement visite, alors non.

Questionneur : C'est-à-dire que même après la demande en mariage (Khitbah), il n'est pas permis de lui rendre visite ? 

Shaykh : Après la demande en mariage ?

Questionneur : Oui. 

Shaykh : Ô mon frère, elle reste une étrangère pour toi tant que tu n'as pas conclu le contrat de mariage ('aqd az-zawâj).

Questionneur : Merci. Qu'Allah vous récompense par un bien, ô shaykh ! 

Shaykh : Toi de même.

Questionneur : Qu'Allah vous anoblisse. 

Shaykh : Qu'Allah te préserve.. As-Salâm 'alaika

Questionneur : As-Salâm 'Alaykum 

Shaykh : Wa 'alaykum As-Salâm Wa rahmatullah

 

En résumé, les termes Muqabalah et Ta'âruf désignent soient des actes illicites, soit des erreurs au sein d'un acte légiféré Al-Khitbah : la demande en mariage auprès du tuteur légal.

Les savants parlent de Khitbah qui consistent à demander en mariage auprès de son tuteur légal une femme à propos de laquelle on sait qu'elle ne refuse pas le mariage et dont on pense que notre proposition sera acceptée.

On peut dès lors essayer de la voir discrètement ou si cela n'est pas possible, envoyer une femme de confiance.

Si on est alors pleinement décidé, on se rend chez son tuteur légal pour la demande en mariage, ce que l'on nomme Al-Khitbah.

Si le tuteur donne son accord (Al-istijâbah), on peut demander à voir la sœur afin qu'on puisse la voir visage découvert et qu'elle puisse elle aussi voir son prétendant.

Pendant la période entre Al-Istijâbah et la conclusion du contrat de mariage ('aqd az-zawâj), les deux prétendants au mariage restent étrangers l'un pour l'autre.

Certains savants sont d'avis que pendant cette période, il est permis qu'ils se parlent en présence d'unMahram (bien entendu pubère, doué de raison, et qui ne soit pas un dépravé permettant à cette femme de tomber dans l'illicite), si cela est nécessaire, afin de mettre au point certaines choses ou fixer certaines conditions.

Et ce n'est qu'à partir de la conclusion de l'acte de mariage qu'ils sont mari et femme et sont libres de se voir et se parler.

 

Ceci est le conseil sincère que nous pouvions adresser à nos frères et sœurs. Wallahu 'alam.

 

Traduit et publié par les salafis de l'Est.<...

copié de salafs.com

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 04:00

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Profitez de la période des vacances

 

Cheikh Ali ibn Abderrahmane Al-Houdheyfi

Vendredi 24/5/1426 (1/7/2005)

 

 

Premier sermon :

 

Serviteurs d'Allah ! 

Craignez Allah en obéissant à Ses ordres et sachez qu'Il vous observe ; craignez-Le donc de la crainte de celui qui craint le châtiment terrible.

 

Ô Hommes !

La période des vacances est une période qui renferme des bénéfices ; donc, celui qui profite de ses vacances, se sera alors fait du bien à lui-même et aura fait du bien à sa société ; tandis que celui qui passe son temps sans gain profitable, se sera alors fait du mal à lui-même et aura fait du mal à sa société.  

Et l'homme ne peut pas rester immobile sans bouger et sans agir, Allah l'a créé avec une volonté qui est suivie par l'action, et lui a donné les capacités et les qualités qui lui permettent de réaliser ce qu'il désire et d'accomplir des actes. L'homme est toujours entre la réflexion, la volonté et l'action. Il ne cesse de naviguer entre ces trois situations, comme le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

« Les noms les plus véridiques sont : "Haarith" et "Hammâme". »

 

Cela signifie que la réflexion au sujet de l'action et l'accomplissement des actions sont attachés à chaque homme, "Al-Haarith" signifie celui qui travaille, et "Al-Hammâme" signifie celui qui aspire à accomplir les actions ; et l'homme est susceptible de faire le bien et il est susceptible de faire le mal selon ce qu'Allah a mis en lui, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

 

{Et par l'âme et Celui qui l'a harmonieusement façonnée ; et lui a alors inspiré son immoralité, de même que sa piété ! A réussi, certes celui qui la purifie. Et est perdu, certes, celui qui la corrompt.} [Le soleil : 7-10].

 

Et Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

 

{En effet, Nous avons créé l'homme d'une goutte de sperme mélangé [aux composantes diverses] pour le mettre à l'épreuve. [C'est pourquoi] Nous l'avons fait entendant et voyant. Nous l'avons guidé dans le chemin, - qu'il soit reconnaissant ou ingrat -} [L'Homme : 2-3].

 

Donc, celui qui est pieux et se réforme dans la religion et dans la vie de ce bas-monde, sera alors parmi ceux qui font le bien et les réformateurs à qui Allah a promis par Sa parole :

 

{Ceux qui croient donc et se réforment, nulle crainte sur eux et ils ne seront point affligés} [Les bestiaux : 48].

 

Et par Sa parole (qu'Il soit exalté) :

 

{Et ceux qui se conforment au Livre et accomplissent la prière, [en vérité], Nous ne dissipons pas la récompense des réformateurs.} [Al-Aaraf : 170].

 

Et celui qui est corrompu en lui-même et corrompt la religion et la vie de ce bas-monde, sera alors parmi les démons humiliés et rebutés, comme Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

 

{Ceux qui ne croyaient pas et obstruaient le sentier d'Allah, Nous leur ajouterons châtiment sur châtiment, pour la corruption qu'ils semaient (sur terre)} [Les abeilles : 88].

 

Et Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

 

{Il y a parmi les gens celui dont la parole sur la vie présente te plaît, et qui prend Allah à témoin de ce qu'il a dans le cœur, tandis que c'est le plus acharné disputeur. Dès qu'il tourne le dos, il parcourt la terre pour y semer le désordre et saccager culture et bétail. Et Allah n'aime pas le désordre. Et quand on lui dit : « Crains Allah ! », l’orgueil s’empare de lui à cause de son péché ; l’Enfer lui suffira, et quelle mauvaise couche !} [Al-Baqara : 204-206].  

 

Et Allah (qu'Il soit exalté) a montré les bonnes actions et les mauvaises actions, Il a permis le licite et interdit l'illicite, et Il a détaillé les choses permises ; donc, parmi les gens, certains ont profité de leur temps et ont rempli de bonnes œuvres la période de leur vie, ils ont tiré profit des choses permises, ont été utiles aux musulmans dans leur religion et leur vie dans ce monde, et ont réussi dans les deux mondes.

 

Et parmi les gens, certains ont perdu des heures de leur vie dans l'amusement et les futilités mondaines, ont oublié le droit de leur Seigneur sur eux, n'ont pas respecté les droits des créatures, et ont alors perdu d'une perte évidente.

 

Pendant l'été et les périodes qui lui ressemblent, nous voyons beaucoup de jeunes et d'autres se répandent dans les rues et les routes pendant une grande partie de la nuit. Ils se rassemblent sur les trottoirs, se rendent dans les cafés et les clubs, passent toute la nuit à veiller et s'habituent à cela. Ils passent leur temps à parler de ce qui est nuisible et qui n'est pas utile. Ceci les conduit à des dangers qui leur sont nuisibles dans leur religion, leur vie de ce bas-monde et leur santé. Ils dorment toute la journée, manquent ainsi beaucoup de choses dans lesquelles se trouvent leurs intérêts, perdent de grandes occasions, manquent la prière de l'aube et inversent les lois universelles d'Allah ; car Allah a rendu la nuit un repos et une tranquillité, et le jour une recherche des moyens de subsistance et une période de travail.

 

 Les jeunes doivent savoir ce qui leur est utile pour qu’ils puissent faire des efforts pour l'obtenir en demandant l'aide d'Allah (qu'Il soit exalté). Ils doivent savoir ce qui leur est nuisible afin de s'en éloigner, comme le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

« Attache-toi à ce qui t'est utile, demande l'aide d'Allah, et ne te décourage pas. »

 

Chaque jour qui passe, ne reviendra jamais : il est donc un témoin pour toi ou contre toi.

 

Les parents et ceux qui ont les jeunes sous leur responsabilité sont responsables d'un grand dépôt, ils doivent préparer pour les jeunes ce qui leur permet de fructifier [d'exploiter] leur temps en trouvant les choses utiles qui remplacent l'école. Ceci, en les orientant vers les activités des centres sûres, des sessions d'études de science religieuse utiles, des assemblées de science religieuse et des assemblées de mémorisation du Coran. Ils doivent aussi absorber [utiliser] leurs énergies dans les limites permises, doivent surveiller les allées et venues des jeunes, et ne doivent pas les laisser en proie aux mauvaises compagnies, aux tentations de jeunesse, aux dangers du temps libre, à ceux qui corrompent les croyances et les pensées, et aux assemblées de distraction et de perdition.

D'après Ibn Omar (qu'Allah soit satisfait de lui et de son père) le messager d'Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

« Chacun de vous est un berger, et chacun de vous est responsable de son troupeau : l'homme est un berger dans sa famille et il est responsable de son troupeau ; la femme est une bergère dans la maison de son mari et elle est responsable de la maison de son mari ; et l'esclavage est un berger en ce qui concerne l'argent de son maître et il est responsable de son argent. » Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

 

Le plaisir et le délice de la vie se trouvent dans l'adoration d'Allah, l'effort et le travail dans tous les domaines bons et utiles ; et la difficulté de la vie, son infortune et son malheur se trouvent dans la désobéissance à Allah (qu'Il soit exalté), dans la mauvaise distraction, les jeux futiles, les envies bestiales et l'insouciance des conséquences de nos actes, Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

 

{Sachez que la vie présente n'est que jeu, amusement, vaine parure, une course à l'orgueil entre vous et une rivalité dans l'acquisition des richesses et des enfants. Elle est en cela pareille à une pluie : la végétation qui en vient émerveille les cultivateurs, puis elle se fane et tu la vois donc jaunie ; ensuite, elle devient poussière. Et dans l'au-delà, il y a un dur châtiment, et aussi pardon et agrément d'Allah. Et la vie présente n'est que jouissance trompeuse. Hâtez-vous vers un pardon de votre Seigneur ainsi qu'un Paradis aussi large que le ciel et la terre, préparé pour ceux qui ont cru en Allah et en Ses Messagers. Telle est la grâce d'Allah qu'Il donne à qui Il veut. Et Allah est le Détenteur de l'énorme grâce} [Le fer : 20-21].

 

Deuxième sermon

 

Serviteurs d'Allah ! Craignez Allah (qu'Il soit exalté), obéissez-Lui, et sachez qu'Allah connaît vos secrets et ce que vous dites.

 

Ô musulmans !

Votre Seigneur (Le Puissant et Le Haut) a dit :

 

{O vous qui avez cru ! Craignez Allah. Que chaque âme voit bien ce qu'elle a avancé pour demain. Et craignez Allah, car Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allah ; [Allah] leur a fait alors oublier leurs propres personnes ; ceux-là sont les pervers. Ne seront pas égaux les gens du Feu et les gens du Paradis. Les gens du Paradis sont eux les gagnants} [Al-Hachr : 18-20].

 

Serviteurs d'Allah !

Fructifiez vos jours avec les bonnes œuvres avant qu'il ne soit trop tard et ce qui vous est utile dans ce monde et dans l'au-delà, car la vie bénie est la vie des bonnes œuvres qui arrangent toute chose, et la vie malheureuse est la vie dans laquelle l'homme néglige le dépôt. Et dans le hadith, le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) a dit :

 

« Il y a deux bienfaits dont beaucoup de gens sont dupés : la bonne santé et le temps libre. »

 

Traduit par l’association alharamain

Relu par Abu Hamza Al-Germâny

Le bureau de prêche de rabwah (riyad)

Source : Islamhouse.com

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 04:00

 

Le lien entre les péchés

et les tremblements de terre 

  tremblement.jpg

 

 

 

Question : Un journaliste décrit celui qui ramène les tremblements de terre et les volcans aux péchés des hommes en disant que ce sont des gens qui croient en des superstitions (Khouraafi). Quel est le verdict au sujet de cette parole.



Réponse : C’est lui qui croit en des superstitions. C’est sur lui que s’applique la description d’être superstitieux (Khouraafi). Celui qui dit que les tremblements de terre se produisent à cause des péchés des hommes, c’est un croyant et ce n’est pas quelqu’un qui croit en des superstitions. Le superstitieux, c’est uniquement celui qui dit que les tremblements de terre ne sont pas causés par les péchés des hommes. Il ne se tient sur aucune preuve!


Sheikh Salih Al-Fawzaan

 

Traduit par Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti.

Samedi le 26 juin 2010, Montréal, Québec, Canada.

 

 

  Commentaire : Les Kouffars disent que les tremblements de terre sont uniquement le résultat du mouvement des plaques tectoniques.  Pourquoi le tremblement de terre se produit à tel endroit? Tel jours? Telle heure? Tel minute? Tel seconde? Tout cela n’est pour eux qu’une question de hasard. Or, il fait partie des fondements dans le Tawhid Ar-Rouboubiyyah, de croire que rien ne se produit dans l’univers sans que ce soit par la volonté d’Allah. Il n’y a pas un atome dans l’univers qui puisse bouger sans sa permission! Cet univers tout entier ne représente même pas un grain de sel par rapport à Allah, le Rabb (Seigneur) des mondes! Et tout ce qu’Allah fait est selon Sa Sagesse et sa Justice absolue et parfaite! Combien de peuple transgresseurs ont étés châtié par Allah pour avoir désobéit aux messagers en adorant autre qu’Allah!  Le Shirk,  Le Koufr, les Bid’ahs, le meurtre, le Zinaa,  l’homosexualité, le Ribaa, l’injustice et bien d’autres péchés sont des causes de ces tremblements de terre qui ne font que se multipliés!  Les Kouffars matérialistes, parmi les environnementalistes, les socialistes et les autres Kouffars égarés, croient que cela est uniquement dû à la pollution et à la  surconsommation. Ils nient que les péchés soient à l’origine des catastrophes qu’ils nomment « naturelles »  car ils veulent s’enlever le sentiment de culpabilité devant Allah le Créateur. Comme l’autruche qui pensent qu’en mettant sa tête dans la terre, elle s’est échappé du danger. Ces Kouffars croient qu’en niant la Toute puissance d’Allah, ils peuvent s’échapper de son courroux. Or, la pollution de la nature est une chose grave, certes! Mais cette pollution n’est rien à coté de la pollution des âmes par le Shirk et le Koufr et les autres péchés!



Subhaanallah! Quand dans un pays, on rempli un formulaire de mariage et qu’on demande si les deux époux sont du même sexe ou non, n’est-ce pas là le comble de l’insulte et de l’immoralité! Quand on reçoit un document et qu’on nous demande si les deux époux sont du même sexe ou non, n’est-ce pas là une chose des plus perfides! Est-ce là une valeur parmi celles qu’on prétend être « universelle »! Il ne faut pas se surprendre de voir des tremblements de terre! Surtout quand des lois sont écrites pour défendre ce genre de comportement immoral! Certains Kouffars tentent de justifier ce genre de comportement homosexuel en disant que certains animaux ont ce genre de comportement! Est-ce qu’on va se baser sur le comportement des animaux pour justifier de telles abominations! Si une chatte mange ses petits à la naissance, va-t-on accepter qu’une femme fasse la même chose avec son bébé! Qu’Allah nous préserve de l’égarement! 


En fait, il ne faut pas se surprendre des nombreux tremblements de terre qui nous frappent, qui sont un des signes de l’Heure qui approche, mais il faut plutôt se surprendre de la patience et de l’indulgence d’Allah envers les hommes! Comme Il est Patient! Comme Il est Miséricordieux! Subhaanah! Lorsque l’un d’entre nous se fait désobéir dans un commandement qu’il donne à un être humain, comme à son enfant, ou à son employé, comme il est rapide à punir la désobéissance! Pourtant notre Créateur, Allah le Très Haut et Tout Puissant, qui est capable à tout instant de se venger de sa créature et de châtier en toute justice pour les nombreux crimes et pour les innombrables péchés qu’elle commet et pourtant Il Pardonne, Il fait preuve de Miséricorde, Il Patiente… Allahou Akbar!


Celui qui obéit n’ajoute rien à Allah et celui qui désobéit n’enlève rien à Allah! Tout ce que l’homme fait est soit pour ou contre lui-même. Qu’Allah nous fasse Miséricorde et qu’il guide les hommes et les femmes égarés vers la droiture!


Abou Hammaad Al-Hayiti

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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 06:00

          

Al-Ahnaf Ibn Qays a dit : 

"Retenez les  4 vérités suivantes : 

Un homme envieux ne trouve jamais la paix,

Un menteur n'a aucune virilité,

Un avare n'a aucun pouvoir,

et un homme de mauvais caractère n'a aucune noblesse "



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De l'Imam Ibnul Qayyim al-Jawziyyah (d.751H)

Les gens ont discuté de la mahabbah (l'amour envers Allah) ; ses causes et ce qu'elle rapporte, ses signes, ses fruits et ses règles. Les paroles les plus compréhensibles à ce sujet sont celles de Abû Bakr al-Kataanee (rahimahoullah) sur al-Junayd (d.279H).

Abu Bakr al-Kataanee (d.322H) a dit :

"Une discussion sur la Mahabbah a eu lieu à Mekkah pendant le mois du Pèlerinage. Les shouyoukh qui étaient présents parlèrent sur ce sujet et al-Junayd était le plus jeune d'entre eux. Ils lui dirent : « O 'iraqee (l'iraquien), qu'as-tu à dire ? Alors il baissa la tête, et des larmes coulèrent de ses yeux puis il dit :

« Un servant doit surmonter son âme ;
Et être constant dans le rappel d'Allah ;
Etablissant les Droits de son Seigneur ;
En se concentrant sur Lui avec son coeur ;
La crainte faisant flamber son coeur ;
Tandis qu'il boit de son navire le vrai amour
Et que certaines réalités lui sont dévoilées ;
Donc, lorsqu'il parle c'est grâce à Allah ;
Quand il parle, cela vient d'Allah ;
Quand il bouge, c'est par le commandement d'Allah
Et quand il est serein, alors cela vient d'Allah ;
Il appartient à Allah, il est pour Allah, et il est avec Allah. »

Alors les shouyoukh se mirent à pleurer : « Comment peut-on faire plus que cela ? Qu'Allah te récompense en bien, O joyau des biens informés ! » [1]

L'imam Ibnul-Qayyim (rahimahoullah) a dit plus loin :

« Les raisons qui amènent au développement de la Mahabbah (l'amour envers Allah) sont de dix :


1.Réciter le Qur'an, réfléchir sur ses paroles et comprendre leur sens.
2.Se rapprocher d'Allah par l'accomplissement d'actes surérogatoires après les actes obligatoires.
3.Etre constant dans le dhikr (rappel) d'Allah - en toutes circonstances - avec la parole, le c½ur, et les membres. Plus le dhikr est constant, plus la Mahabbah est intensifiée.
4.Donner la priorité à ce qu'Allah aime - lorsque nos désirs prennent le dessus - au lieu de ce que l'on aime et désire personnellement.
5.Faire que le coeur contemple les Noms et Attributs d'Allah. Etre témoin de ce qu'ils impliquent et faire que le c½ur soit éclairé dans le jardin de cette réalisation.
6.Reconnaître la miséricorde et les faveurs d'Allah ; qu'elles soient apparentes ou cachées.
7.Assujettir le c½ur et être humble devant Allah, afin qu'il soit dans la crainte d'Allah.
8.S'isoler, au moment pendant lequel Allah descend au niveau le plus bas du ciel, réciter le Qur'an, et finir la récitation en recherchant le pardon d'Allah et se repentir sincèrement à Lui.
9.S'asseoir dans les assemblées de ceux qui aiment sincèrement et véritablement Allah, récolter les bénéfices de leurs enseignements, et ne parlez que si vous savez qu'il y a en cela un bénéfice et que de telles paroles vous élèveront vers le bien et que d'autres en bénéficieront en même temps.
10.Se tenir à l'écart de toutes les choses qui pourraient éloigner les c½urs d'Allah 'Azza wa Jalla.
Donc voici 10 cas permettant au véritable croyant d'atteindre le vrai amour pour Allah, pour qu'il puisse atteindre Allah 'Azza wa Jalla. »[2]

Notes :

[1] Madarijus Salikeen (3/9)
[2] Madarijus Salikeen (3/17-18)

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 06:00

Al jazâ-o

http://www.kazeo.com/sites/fr/photos/207/Gifs-islamique-9,2078331-L.gif

Nul parmi les muslimines (musulmans) ne doute de la perfection de la législation divine et parmi les règles immuables de notre religion le fait que la rétribution des actions est liée à la nature des actions, la rétribution est en fonction des actions, en d'autres termes si tu as fait du bien tu seras récompensé par le bien et si tu as fais du mal tu seras rétribué par le mal.

Tu as soutenu ton frère ou ta soeur en islâm dans la vérité alors Allah te soutiendra, tu as as caché les fautes de ton frère alors Allah cachera les tien

 

nes telle est la loi Divine universelle : la rétribution est en fonction des actions, la rétribution est de même nature que les actions ! الجزاء من جنس العمل 

Le noble shaykh 'Abder-Razzâq Al 'Abbâd (qu'Allah le tout puissant le préserve) nous explique ici cette règle qui met en lumière la perfection de la justice divine.

 

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clic droit de la souris sur l'image pour télécharger le fichier MP3

Durée totale : 23 minutes

 

Récitation coranique : Abdoullah as-Sa'oudi

Arabe/français traduit et adapté par Abou-Ahmad

 

 
 
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