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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 06:00

 

Les règles de L'immolation
1. L'abattage et ses conditions

2. Les viandes licites et illicites

3. Les viandes des gens du livre

Dr Sheikh Sâlih b. Fawzan Al-Fawzan 

Les catégories de nourriture



Les nourritures de l'homme se divisent en deux catégories:

La première : Toute nourriture pure autre qu'animale telle que les végétaux, les fruits solides et liquides. Pour cette catégorie, on est d'accord sur le fait que cela est permis tant que cela n'est pas impure ou nocif [Voir Al-Ifsâh d'Ibn Hubayra, t 2 p 452 ]

La seconde : Les animaux qui sont de deux sortes: terrestres et marins.

Les animaux terrestres sont ceux qui ne vivent que sur la terre. La règle de base est qu'ils sont licites sauf quand la religion en stipule l'interdiction.

Concernant ce qui est licite d'en manger, il y a deux sortes:

La première sorte: Les animaux domestiques tels que les bovins, les chameaux, les vaches, les moutons et les poulets.

La seconde sorte: Les animaux sauvages tels que les gazelles, les autruches, les lapins et les oiseaux permis.

Quant aux animaux marins, il s'agit de ceux qui ne vivent que dans les mer tels que les poissons.

Tous ces animaux terrestres ou marins sont permis, à la consommation sauf quand une preuve dans la religion stipule son interdiction.

Toutesfois, la différence entre ces deux catégories est que les animaux terrestres ne sont pas licites sans égorgement tandis que les animaux marins sont licites même sans égormement car la religion les a différencié à ce propos .
Au sujet des animaux terrestres, Allah  dit :

 Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d'Allah, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d'une chute ou morte d'un coup de corne, et celle qu'une bête féroce a dévorée - sauf celle que vous égorgez avant qu'elle ne soit morte{Al-Ma'ida v 3}

Au sujet des animaux marins, Il  dit :

 La chasse en mer vous est permise, et aussi d'en manger  {Al-Ma'ida v 96 }

 et aussi d'en manger  signifie ses cadavres selon l'ensemble des savants [Voir Tafsîr Al-Shânqîti t 1 p 90 ]

Le prophète Salalahu alayhi wa salam dit au sujet de la mer :

" Son eau est purificatrice et ses cadavres sont licites "[Rapporté par Mâlik, Shâfi'i et les quatre, authentifié par Ibn Khzayma [ainsi que par Al-Banî dans sa vérification de Sunnan Al-Tîrmidi ]

Ces textes prouvent la différenciation entre les animaux terrestres et marins au aujet de l'égorgement.

L'égorgement dans la terminologie islamique, c'est sacrifier l'animal destiné à la consommation en coupant sa gorge et son oesophage ou en blessant celui qu'on ne peut attraper [Voir Al-Rawd Al-Murabba' t 3p 354 ]

Les savants sont unanimes sur le fait que l'animal mangé, en dehors du poisson et des sauterelles, n'est licites que si il y a égormement ou ce qui joue le rôle de l'égorgement. La raison en cela est de purifier l'animal immolé en faisant couler son sang néfaste et en prononçant le Nom d'Allah sur lui.

La preuve est la parole du prophète Salalahu alayhi wa salam  :
" Ce dont le sang a été vidé et sur quoi le Nom d'Allah a été prononcé, mangez-le. "

Vider le sang signifie le laisser couler et le verser. Ainsi , le Hadith prouve que la raison de l'égormement est de faire sortir le sang malsain de la bête immolée et porter l'attention sur le fait que l'interdiction de la consommation de cadavre est due au fait que son sang y est resté. La cosonmmation de cadavre est illicite car les substances aqueuses, les excréments et le sang malsain y demeurent.

Vu que l'égorgement fai partir tout ce sang et ces excréments, c'est là la raison pour laquelle cela devient licite. La raison de l'interdiction du cadavre n'est pas le simple fait de sa mort car la mort est obtenue par l'égorgement également. C'est pour cela que le poisson et les sauterelles sont licite même morts sans égormement car il n'y a pas d'excréments ni de sang. Le cadavre est en outre interdit car le Nom d'Allah n'y a pas été prononcé. Ainsi, prononcer le Nom d'Allah sur le bête immolée la purifie et repousse d'elle le démon. L'égorgement purifie l'animal de manière concrète en faisant sortir le sang et les excréments de même que de manière abstraite en repoussant le démon après formulation du Nom d'Allah .

L'égorgement legal et ses conditions




L'égorgement à sonr endroit, il varie en fonction du type d'animal.Il arrive qu'on ne puisse pas pratiquer l'égorgement comme il arrive qu'on en soit capable.Si cela est faisable, les savants sont unamines sur le fait que l'endroit de l'égorgement est la gorge et le haut de la poitrine, il n'est pas permis de pratiquer l'égorgement ailleurs qu'a cet endroit selon l'unanimité des savants comme mentionné par l'auteur Mughnî  .L'égorgement se pratique à cet endroit car c'est le point de rencontre de toutes les veines. En y pratiquant l'égorgement, le sang se répendra et hâtera la mort, ce qui est meilleur pour la viande et moins douloureux pour l'animal égorgé.L 'immolation pratiquée sur la gorge s'appelle égorgement, elle se pratique sur tout animal en dehors du chameau que qui l'on pratique exclisivement le Nabr.

S'il s'agit d'un animal qu'on est capable d'immoler vu qu'il est sauvage à l'origine ou après domestication ou qui est tombé dans un puis ou autre, son immolation consistera à la blesser sur une partie de son corps à l'aide de quelque chose de tranchant comme une flèche ou autre selon le Hadith de Fârî' b. Khadîj :

" Nous étions en compagnie du messager Salalahu alayhi wa salam  durant un voyage lorsqu'un chameau du troupeau prit la fuite, ils n'avaient pas de chevale avec eux, alors un homme lui décocha une flèche et le Captura. Le messager Salalahu alayhi wa salam  dit:

" Ces bêtes peuvent prendre la fuite tels les animaux sauvages. Celle alors qui en fera de la sorte, agissez de la même manière qu'à l'instant " [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim ainsi que d'autres ]

'Adi b. Hâtim  rapporte qu'il questionne le messager d'Allah!Au sujet de la chasse à la flèche, il répondit :

" Si tu touches[une bête] du tranchant [de la flèche], mange mais si tu [la] touche de son côté , ne mange pas car ce sera une bête morte " [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim ]


Allah  dit :

 ainsi que ce que capturent les carnassiers que vous avez dressés, en leur apprenant ce qu'Allah vous a appris. Mangez donc de ce qu'elles capturent pour vous et prononcez dessus le nom d'Allah  {Al-Ma'ida v 4 }


Ces textes indiquent que pour la bête sur laquelle on ne peut pratiquer l'égorgement et que l'on chasse, ainsi celle dans un cas similaire, son égorgement consistera à la blessersur une quelconque partie de son corps pourvu qu'elle meurt de cette blessure avant même qu'on arrive à côté d'elle, tenant compte de certaines conditions et considérations citées dans les chapitres de la chasse dans les ouvrages de jurisprudence.

Quant à celle que l'on peut égorger à la base ou suite à la chasse grâce à laquelle on l'a capturée vivante, elle ne sera licite qu'en l'égorgeant à l'endroit précis et selon des condtions requises, certaines relatives à l'égorgement, d'autres relatives à la manière de procéder dans l'égorgement.


Nos juristes ont mentionné qu'il y a quatre conditions dans l'égorgement :

La première condition: L'aptitude à pratiquer l'égorgement. Toute personne qui remplit les deux conditions suivantes est aptes à pratiquer l'égorgement:


- Premier condition : Disposer de toute sa raison. Vu que l'égorgement nécessite une intention comme pour l'adoration, celuidqui ne dispose pas de toute sa raison tel que le fou ou autre ne peut avoir une intention valable. Son immolation sera comparable au fait qu'une lame tranchante ait d'elle-même touché la gorge d'une brebis et l'ait tranchée.

- Seconde condition: Celui qui pratique l'immolation doit être de confession religieuse, musulman ou des gens du livres . Allah  dit :" Sauf celle que vous égorgez ", c'est -à-dire ce que les musulmans égorgent car le discours leur est adressé. Allah  dit : " Vous est permise la nourriture des gens du livres". Les gens du livre sont les juifs et le chrétiens, et leur mourriture signifie leur bête égorgée de manière catégorique car les nourritures en dehors de leurs bêtes immolées sont permises et même celles des autres qu'eux. D'ailleur, les savants sont unanimes sur le fait que les bêtes imollées dans gens du livres sont licites


Quant aux mécréants, leur immolations ne sont pas permises selon la diversité de leurs conféssion, paiens, mazdéens et athées d'après le sens de ce verset : " Vous est permise la nourriture des gens du livres ". On comprend donc de ce verset que les bêtes immolées des mécréants en dehors des gens du livre sont illicites, car ils n'ont pas de livre. Il y a consensus à ce propos.

La raison en cela, et Allah sait mieux, est que l'immolation de ceux-ci rend la bête immolée impure. L'imam Ibn-Qayim  a dit :
" L'immolation de ceux-ci rend la bête immolée impure et implique son interdiction car le fait de citer le nom des divinités, des astres et des Djinns sur la bête immolée lui procure impuraté tandis que citer le Nom d'Allah seul lui procure pureté "

Si l'on demande : Pourquoi avoir permis l'immolation des gens du livres alors qu'ils sont mécréants? La réponse : il y a une diférence entre les gens du livres et les paiens. Les gens du livres croient à la réssurection, la rétribution et aux prophètes de manière générale tandis que les paiens ne croient pas du tout à la réssurection, la rétribution et ne croient en aucun messager et les haissent. En outre, dans la religion des gens livres, le cadavre est illicites tandis que les paiens le permettent.

Deuxième condition: Pour la validité de l'immolation: elle est relative à l'ustensile utilisé devant répondre à deux critères:


Premier critère: Il doit être tranchant occasionnant la blessure grâce à son tranchant non à son poids tel qu'un couteau, une épéé, une pierre tailléé et autre.

Second critère: Cela ne doit pas être une dent ou un ongle.


Si ces deux critières sont réunis l'immolation est permise selon la parole du prophète Salalahu alayhi wa salam  :

" Ce dont la sang est versé et sur lequel est cité le nom d'Allah, mangez-lz tant que ce n'est pas fait avec une dent ou un ongle, et je vais vous palrer: la dent est un os tandis que l'ongle est le couteau de l'Abyssinie " [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim, ainsi que d'autre ]

Ce qui blesse à cause de son poids fait que l'immolation n'est pas valable car ce sera une bête tuée et Allah a interdit de manger la bête morte.

Dans le Hadith de 'Adiy:

" Je questionnai le messager Salalahu alayhi wa salam  au sujet de la chasse à la flèche", il répondit : " Si tu touches [une bête]du tranchant [de la flèche], mange mais si tu [la] touches de son côté, ne mange pas car ce sera une bête morte "[Rapporté par Al-Bukhari et Muslim ], c'est-à-dire une bête tuée à cause du poids d'un ustensile.

Troisème condition: La troisième et la quatrième condition concernent la manière de pratiquer l'immolation:

Trancher l'oesophage et la gorge. Il n'y a quatre choses dans la gorge : l'oesophage, le pharynx et les deux jugulaires. L'oesophage est le conduit par le quel passent la nourriture et la boisson, le pharynx est le conduit par lequel passe l'aire. Certains savants posent comme condition en plus de trancher ces deux parties de trancher également l'une des jugulaires, c'est-à-dire l'une des deux grosses veines situées sur le côté du cou par où passe le sang. Un troisième groupe pense qu'il faut obligatoirement trancher les quatres parties: l'oesophage, le pharynx et les deux jugulaires. Peut-être que l'avis le plus juste est de se limiter à trois de ces quatre parties sans la moindre précision . C'est l'avis choisi par Ibn-Taymyya  qui dit :

" L'avis le plus fort est que trancher trois des quatres parties rend permis, que le pharynx soit inclus ou pas car trancher les jugulaires est plus effica que de trancher le pharynx et plus efficace pour faire couler le sang " [ Voir Al-Ikhtiyârât Al-Fiqhiyya p 323]


Quatrième condition :


Allah  dit :

 Mangez donc de ce sur quoi on a prononcé le nom d'Allah si vous êtes croyants en Ses versets (le Coran). Qu'avez-vous à ne pas manger de ce sur quoi le nom d'Allah a été prononcé? Alors qu'Il vous a détaillé ce qu'Il vous a interdit, à moins que vous ne soyez contraints d'y recourir. Beaucoup de gens égarent, sans savoir, par leurs passions. C'est ton Seigneur qui connaît le mieux les transgresseurs. Evitez le péché apparent ou caché, (car) ceux qui acquièrent le péché seront rétribués selon ce qu'ils auront commis.Et ne mangez pas de ce sur quoi le nom d'Allah n'a pas été prononcé, car ce serait (assurément) une perversité. Les diables inspirent à leurs alliés de disputer avec vous. Si vous leur obéissez, vous deviendrez certes des associateurs  {Al-An'Am v 118/121}

Dans ces nobles versets, Allah -Djâla Wa 'Ala -ordonne aux croyants de manger les bêtes immolées sur lequelles sin Nom a été prononcé et interdit de manger celles sur lesquelles on n'a pas prononcé son Nom, il désigne cela comme une perversité.

La Sunnah également ordonne de manger ce sur quoi a cité le Nom d'Allah -'Azawadjâla -, le prophète  Salalahu alayhi wa salam dit:

" Ce dont le sang a été versé et sur quoi le Nom d'Allah a été cité, mangez-le "ceci prouve que citer le le Nom d'Allah est une condition pour rendre licite la bête immolée car le prophète  Salalahu alayhi wa salam joint la permission de manger à ces deux choses: verser le sang et prononcer le Nom d'Allah . Aussi, tout point joint à deux choses ne peut se contenter de la présence d'une seules d'entres elles.

Je me contenterai de ce bref résumé des conditions requises pour l'immolation afin de passer à un point étroitement lié à ce sujet:l'importation de bêtes immolées de pays étrangers dans nos pays. A ce propos, les conditions sont-elles respectées, ce qui le rendra permis ou ne sont-elles pas respecter, ce qui les rendre interdit ?Il ne fait aucun doute qu'un sujet tel que celui-ci joue un rôle important dans la vie des musulmans car l'alimentation a une forte influence sur la conduite de la personne. De plus, un grand nombre de musulmans se nourrissent de ces viandes et les questions à ce propos sont nombreuses. Les réponses à ces questions sont diverses, rendant peut-être le sujet encore plus compliqué .

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 11:00

Au nom d'Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux

 

bismila1.gif

 

   Louange à Allah, le Seigneur des mondes. Que la paix et le salut soient sur notre Prophète Mouhammad qui a transmis avec clarté, ainsi que sur ses proches, ses compagnons et tous ceux qui les suivent à la perfection jusqu'au Jour dernier.

Beaucoup de gens ignorent un grand nombre de règles qui régissent  "les prosternations de la distraction" durant la prière. Certains les délaissent lorsqu'elles sont obligatoires. D'autres se prosternent quand il ne le faut pas.

Certains aussi font ces prosternations avant la salutation alors qu'elles doivent être faites après et vice versa. Ainsi, la connaissance de ces règles est indispensable, surtout pour les imams que les gens prennent pour guides. J'ai donc voulu présenter à mes frères quelques règles concernant ce chapitre, en espérant d'Allah azawajalb.jpg - exalté soit-Il   qu'Il en fasse profiter Ses croyants adorateurs.

Mouhammad ibn Salih el 'Outhaymine

 

 

   Il s'agit de deux prosternations que le prieur doit accomplir pour corriger les défauts commis lors de la prière pour cause de distraction. Les causes de ces prosternations sont au nombre de trois :

coche2.jpg L'ajout

coche2.jpg La diminution

coche2.jpg Le doute

 

I -   L'Ajout

- Si le prieur ajoute volontairement une inclinaison, une prosternation, une position assise ou le fait de se mettre debout, sa prière devient alors invalide.

tapis-priere.jpg- Si l'ajout est involontaire et que le prieur ne s'en rend compte qu'après avoir terminé la prière, il doit alors faire les prosternations de la distraction et sa prière devient valide.

- Par contre, s'il se rappelle de l'ajout pendant celui-ci, il doit, d'une part, revenir et délaisser cet ajout, d'autre part, faire les prosternations de la distraction. Sa prière sera alors valide.

Exemple : Une personne prie Dohr en cinq Rak'at et ne s'en rend compte qu'au moment du Tachahoud. Elle doit alors terminer son Tachahoud, saluer,  puis elle doit faire les prosternations de la distraction et de nouveau saluer.

- Si elle ne se rend compte de l'ajout qu'après la salutation, elle doit alors effectuer les deux prosternations de la distraction et saluer.

- Si elle s'en rend compte durant la cinquième Rak'at, elle doit tout de suite s'asseoir pour réciter le Tachahoud, saluer; puis faire les deux prosternations de la distraction et saluer de nouveau.

 

La preuve : Le Hadith de ‘Abdoullah ibn Mas’oud  rad_anhou2.jpg, qui rapporte que :

« Le Prophète sws2.jpg a accompli la prière de Dohr en cinq Rak'at. On lui dit alors : " Y a- t -il un ajout dans la prière ? Le Prophète sws2.jpgrépondit : " Non ! Pourquoi ? ". Les compagnons répondirent : " Tu as prié cinq Rak'at ". Alors, le Prophète sws2.jpg fit 2 prosternations. » Dans une version : « Le Prophète sws2.jpg replia ses jambes, s’orienta en direction de la Qibla, effectua 2 prosternations, puis salua . »  [ Rapporté par el Boukhari, Mouslim et d’autres ]

 

La salutation avant l'accomplissement total de la prière.

- La salutation avant l'accomplissement total de la prière est considérée comme un ajout dans celle-ci [ Note du traducteur : En effet, une salutation a été ajoutée ]

- Si le prieur l'effectue volontairement, sa prière est invalide. Si par oubli, et au bout d'une longue période, le prieur se rend compte qu'il a effectué la salutation avant la fin de la prière, il doit alors la recommencer.

- Par contre, s'il s'en est rendu compte après une courte durée comme deux ou trois minutes, il doit alors compléter sa prière, saluer, puis faire les prosternations de la distraction et de nouveau saluer.

mosqglobe2.jpgLa preuve : Le Hadith d’Abou Houreïra rad_anhou2.jpg , rapporte que :

« Le Prophète sws2.jpg mena la prière de Dohr ou du ’Asr et a salué au bout de 2 Rak'at. Les personnes pressées sortirent de la mosquée en disant : " La prière a été écourtée ". Puis, le Prophète sws2.jpg  se leva, se dirigea vers une grande pièce de bois [ Il s'agit d'un tronc d'arbre. Voir Fath al Baari ( Hadith nº 1229 )] située dans la mosquée et s'appuya dessus comme s'il était en colère. Un homme se leva et dit : " Ô envoyé d'Allah, est-ce toi qui a oublié ou bien est-ce la prière qui a été diminuée ? ". Le Prophète sws2.jpg dit : " Je n'ai pas oublié et la prière n'a pas été diminuée ". L'homme dit alors : "Certes, tu as oublié, Ô envoyé d'Allah." . Le Prophète sws2.jpg demanda alors à ses compagnons : " Dit - il la vérité ? ". Les compagnons  radialah-anhoum.gif répondirent : " Oui ". Le Prophète  sws2.jpg s'avança, termina le reste de la prière, puis salua, fit les prosternations de la distraction et salua de nouveau.» [Rapporté par el Boukhari et Mouslim.]

 

Lorsque l'imam salue avant que la prière ne soit complète alors qu'il y a des retardataires et qu'ils se sont levés pour terminer la prière puis que l'imam se rappelle que sa prière est incomplète et se lève afin de la terminer, alors [ceux qui sont en train de rattraper] ont le choix entre la terminer et ensuite faire les prosternations de la distraction ou bien suivre l'imam, puis après qu'il ait salué, accomplir le reste de la prière, faire les prosternations de la distraction après la salutation et de nouveau saluer. Le deuxième cas de figure est le préférable et le plus sûr.

 

II  - La Diminution

Le délaissement d'un pilier.

- Si le prieur délaisse le Takbir de sacralisation, qui est un pilier, sa prière est invalide et ceci que le délaissement soit involontaire ou non , car la prière n'a pas été entamée.

- Si le pilier délaissé volontairement est autre que le premier Takbir, la prière est également invalide.

- Par contre, si par oubli, le prieur délaisse un pilier de la première Rak'at et qu'au moment où il s'en rend compte, il a atteint ce même pilier dans la deuxième Rak'at, alors la première Rak'at est annulée et la deuxième prend sa place.

- Si le prieur n'a pas atteint ce même pilier de la deuxième Rak'at au moment où il s'en rend compte, il doit alors revenir au pilier délaissé de la première Rak'at, l'accomplir et terminer sa prière.

Dans les deux cas, il est obligatoire de faire les prosternations de la distraction après la salutation.

Exemple : Une personne a oublié la deuxième prosternation de la première Rak'at et ne s'en rend compte qu'au moment où il est assis entre les deux prosternations de la deuxième Rak'at. A ce moment là, la première Rak'at est annulée et la seconde prend sa place, c'est à dire que la deuxième Rak'at est considérée comme étant la première. La personne complète alors sa prière, effectue les prosternations de la distraction après la salutation finale puis salue de nouveau.

Autre exemple : Une personne a oublié d'effectuer, lors de la première Rak'at, la seconde prosternation ainsi que la position assise qui la précède [ Note du Traducteur : C'est à dire l'assise entre les deux prosternations ] et se rend compte de l'oubli après s'être relevée de l'inclinaison de la seconde Rak'at. A ce moment-là, la personne doit revenir au pilier omis de la première Rak'at (c'est-à-dire la position assise entre les deux prosternations ainsi que la seconde prosternation). Elle doit donc s'asseoir, accomplir le reste de sa prière, puis effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et de nouveau saluer.

 

Le délaissement d'une obligation.

- Si le prieur délaisse volontairement une obligation de la prière, sa prière est annulée.

- Si par oubli, il délaisse une obligation, puis se rend compte de son oubli avant qu'il ne quitte la position de cette obligation, il doit alors l'accomplir et n'aura pas à effectuer les prosternations de la distraction.

- S'il se rend compte de l'oubli après avoir quitté la position de cette obligation mais avant d'atteindre le pilier suivant; il doit alors revenir, accomplir cette obligation, terminer sa prière puis effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et de nouveau saluer [ Note du Traducteur : Car il aura ajouté des gestes dans sa prière.].

- Par contre, s'il se rend compte de son oubli après avoir atteint le pilier qui suit l'obligation omise, alors celle-ci n'est plus à effectuer et le prieur ne doit plus revenir mais continuer sa prière puis effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.

Exemple : Dans la deuxième Rak'at, une personne se relève de la deuxième prosternation pour la troisième Rak'at en oubliant le premier Tachahoud. Puis, elle se rend compte de son oubli avant de se lever. Elle doit alors rester assise, accomplir le premier Tachahoud, terminer sa prière et n'aura pas à effectuer les prosternations de la distraction.

- Si elle se rend compte de son oubli en se relevant mais avant d'être debout, elle doit alors se rasseoir, effectuer le premier Tachahoud, terminer sa prière et accomplir les prosternations de la distraction après la salutation puis saluer de nouveau.

- Par contre, si elle se rend compte de son oubli après s'être relevée, elle n'aura pas à faire le premier Tachahoud. Elle doit terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.

La preuve: Le Hadith rapporté par el Boukhari et d' autres, selon ‘Abdoullah ibn Bahina rad_anhou2.jpg qui rapporte que :

Le Prophète sws2.jpg en effectuant la prière de Dohr, se leva pour la troisième Rak'at sans avoir accompli le premier Tachahoud. Les gens se sont levés avec lui. A la fin de la prière, le Prophète sws2.jpgfit le Takbir étant assis, effectua les prosternations de la distraction et salua.

 

III  -   Le Doute

Le doute c'est l'hésitation entre 2 situations, lorsque l'on ne sait plus laquelle s'est produite. Dans les actes d’adorations, le doute ne doit pas être considéré dans trois cas:

1) Si c'est une fausse impression qui n'a pas d'existence, comme les suggestions du diable

2) Si la personne doute beaucoup, au point de ne plus pouvoir faire une adoration sans douter.

3) Si le doute apparaît après l'accomplissement de l'adoration, tant que ce n'est pas une certitude.

Exemple : Une personne effectue la prière de Dohr. Après avoir terminé sa prière, elle doute si elle a prié 3 ou 4 Rak'at. A ce moment-là, elle ne doit pas tenir compte de ce doute, sauf si elle est certaine de n'avoir prié que 3 Rak'at.

- Dans ce cas, si elle s'est rendue compte (qu'elle n'a prié que 3 Rak'at) au bout d'un court moment, elle doit compléter sa prière puis effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et saluer de nouveau.

- Par contre, si elle s'est rendue compte de son omission au bout d'un long moment, elle doit entièrement refaire sa prière.

Le doute, hormis les trois cas cités précédemment, doit être pris en compte. Pendant la prière, le doute répond toujours  à un des deux cas de figure suivants :

1. La personne fait prévaloir une situation par rapport à une autre et se fonde sur celle-ci pour terminer sa prière. Puis, elle effectue les prosternations de la distraction après la salutation finale et salue de nouveau.

Exemple : Une personne accomplit la prière de Dohr et doute sur une Rak'at : Est-ce la deuxième ou la troisième ? Mais, elle fait prévaloir que c'est la troisième. Dans ce cas, elle considère cette Rak'at comme étant la troisième, termine sa prière et effectue les prosternations de la distraction après la salutation finale et salue de nouveau.

La preuve : Le Hadith rapporté par el Boukhari, Mouslim et d'autres selon ‘Abdoullah ibn Mas'oud rad_anhou2.jpg : Le Prophète  sws2.jpg a dit :

« Lorsque l'un d'entre vous hésite durant sa prière, qu'il s'efforce de rechercher la vérité et se fonde dessus pour terminer sa prière. Puis, qu'il salue et effectue 2 prosternations. » [ Ce sont les termes d’el Boukhari.]

2. La personne ne fait prévaloir aucune des deux situations. Dans ce cas, elle doit se fonder sur la certitude, qui est le plus petit nombre de Rak'at. Puis elle doit terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.

Exemple : Une personne accomplit la prière du 'Asr et doute sur une Rak'at : Est-ce la deuxième ou la troisième ? Elle ne fait prévaloir aucune des deux situations. Elle doit alors considérer que c'est la deuxième Rak'at, effectuer le premier Tachahoud suivi de 2 Rak'at et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale.

La preuve : Le Hadith rapporté par Mouslim selon Abou Saïd el Khoudri rad_anhou2.jpg : Le Prophète sws2.jpg a dit :

« Si l'un d'entre vous doute durant sa prière et ne sait plus s'il a prié 3 ou 4 Rak'at, qu'il élimine le doute et qu'il se fonde sur la certitude. Puis, qu'il effectue 2 prosternations avant de saluer. S'il avait prié 5 Rak'at, elles (les prosternations de la distraction) compenseront l'ajout commis et s'il avait prié 4 Rak'at, elles (les prosternations de la distraction) seront une humiliation pour le diable.»

 

Parmi les exemples de doute :

Si une personne arrive et trouve l'imam en état d'inclinaison, elle doit prononcer le Takbir de sacralisation en étant bien debout, puis s'incliner. Ensuite, il y a forcément un des trois cas qui se présente :

1. La personne est sûre de s'être inclinée avec l'imam. Elle comptabilise ainsi la Rak'at et n'aura pas à lire al Fatiha.

2. La personne est sûre de ne pas s'être inclinée avec l'imam. Dans ce cas, elle ne comptabilise pas cette Rak'at.

3. La personne doute de s'être inclinée avec l'imam et ainsi comptabilisera la Rak'at, ou bien si l'imam s'est relevé avant qu'elle ne s'incline et elle ne comptabilisera pas la Rak'at.

- Si la personne penche vers une situation plus que l'autre, elle doit alors se fonder dessus, terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et saluer de nouveau.

- Cependant, si elle n'a rien manqué de la prière, elle n'aura pas à effectuer les prosternations de la distraction.

- Si elle ne tend pas vers une situation plus que l'autre, elle doit se fonder sur la certitude (c'est à dire que la Rak'at n'est pas comptabilisée), terminer sa prière et accomplir les prosternations de la distraction avant la salutation finale.

Remarque : Une personne doute dans sa prière, et se fonde sur la certitude ou sur la situation qu'elle fait prévaloir selon les règles précédemment citées.

- Si elle s'aperçoit que son acte coïncide avec la réalité et qu'elle n'a ni ajouté, ni diminué dans sa prière, elle n'a pas à effectuer les prosternations de la distraction selon l'avis reconnu chez beaucoup de rites car ce qui entraînait les prosternations (le doute) a disparu.

- D'autres, ont dit qu'elle doit faire les prosternations de la distraction pour humilier le diable comme dans le Hadith précédemment cité. Mais également car la personne a effectué une partie de sa prière en doutant. Ce dernier avis est le plus juste.

Exemple : Une personne prie et doute sur une Rak'at : Est-ce la deuxième ou la troisième ? Elle ne penche vers aucune de ces deux situations. Puis, elle considère cette Rak'at comme étant la deuxième et continue sa prière. Ensuite, elle s'aperçoit que c'était vraiment la deuxième Rak'at. Dans ce cas, elle ne doit pas effectuer les prosternations de la distraction selon beaucoup de rites et elle doit les effectuer avant la salutation finale selon le deuxième avis, qui est, pour moi, le plus juste.

 

Les Prosternations de la Distraction pour ceux qui prient derrière l'imam.

- Si l'imam a commis un oubli durant sa prière, ceux qui prient derrière lui, doivent le suivre dans les prosternations de la distraction car le Prophète sws2.jpg a dit :

« L'imam n’a été instauré que pour être suivi, ne divergez donc pas avec lui…Et lorsqu'il se prosterne, prosternez-vous. »  [ Rapporté par el Boukhari et Mouslim d'après Abou Houreïra.]

 Et ceci que l'imam effectue les prosternations de la distraction avant la salutation finale ou bien après. Celui qui prie derrière l'imam doit le suivre.

- Sauf dans le cas où cette personne a manqué une partie de la prière. Dans ce cas, elle ne doit pas suivre l'imam si ce dernier fait les prosternations de la distraction après la salutation finale car elle ne peut saluer avec l'imam sans avoir terminé sa prière. Elle doit donc compléter sa prière puis effectuer les prosternations de la distraction après la salutation et de nouveau saluer.

Exemple : Une personne rejoint l'imam dans la dernière Rak'at alors que l'imam doit effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale. Lorsque l'imam fait la salutation finale, cette personne doit se lever, compléter sa prière et ne doit en aucun cas suivre l'imam. Puis, après avoir accompli la prière, elle doit effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale (et saluer de nouveau).

- Si la personne a effectué la prière dans son intégralité derrière l'imam et commet une erreur au cours de la prière, alors elle n'a pas à faire les prosternations de la distraction; ceci pour deux raisons : la première est que ceci aura pour conséquence de ne plus suivre l'imam. La seconde raison est que les compagnons radialah-anhoum.gif ont délaissé le premier Tachahoud lorsque le Prophète sws2.jpg l'avait oublié. En effet, par respect pour la règle qui impose de suivre l'imam, ils se sont levés avec le Prophète -prières et bénédiction d'Allah sur lui sws2.jpg.

- Par contre, si cette personne a manqué une partie de la prière avec l'imam et commet une erreur, soit avec l'imam, soit au moment où elle complète sa prière; elle doit alors accomplir les prosternations de la distraction avant ou après la salutation finale, selon les règles précédemment décrites.

Exemple : Si une personne prie derrière l'imam depuis le début et oublie de dire " Soubhana Rabbi el ‘Adhim " pendant l'inclinaison, elle n'a pas à effectuer les prosternations de la distraction.

- Par contre, si elle a manqué une Rak'at ou plus, elle doit compléter sa prière et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale. [ Note du Traducteur : Car elle a oublié une obligation de la prière]

roukou.JPGAutre exemple : Une personne accomplit la prière de Dohr derrière l'imam. Lorsque l'imam se lève pour la quatrième Rak'at, cette personne s'assoit en croyant que c'est la dernière Rak'at. Ensuite, après avoir su que l'imam s'est levé, elle se lève aussi.

- Si cette personne a prié avec l'imam depuis le début, elle n'a pas à accomplir les prosternations de la distraction.

- Par contre, si cette personne a manqué une Rak'at ou plus, elle doit alors compléter sa prière, effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale et de nouveau saluer. [ Note du Traducteur : Car elle a ajouté un geste dans la prière.]

 

 _______________________________________

 

Récapitulatif

Nous remarquons d'après l'étude précédente que les prosternations de la distraction s'effectuent soit après la salutation finale, soit avant.

Elles s'effectuent avant la salutation finale dans deux cas de figure :

1. Lors d'une diminution : La preuve est le Hadith de ‘Abdoullah ibn Bahina  rad_anhou2.jpg qui a rapporté que le Prophète sws2.jpg a effectué les prosternations de la distraction avant la salutation finale lorsqu'il a délaissé le premier Tachahoud. [ Ce hadith a été cité précédemment.]

2. Lors d'un doute entre 2 situations sans que l’une soit plus vraissemblable que l’autre : La preuve est le Hadith de Abou Saïd el Khoudri rad_anhou2.jpg où le Prophète sws2.jpg informe que celui qui doute dans sa prière et ne sait plus s'il a prié 3 ou bien 4 Rak'at, doit effectuer deux prosternations avant la salutation. [ Ce hadith a également été cité précédemment.]

 

Elles s'effectuent après la salutation finale dans deux cas de figure :

1. Lors d'un ajout : La preuve est le Hadith de ‘Abdoullah ibn Mas'oud rad_anhou2.jpg lorsque le Prophète sws2.jpg a accompli la prière de Dohr en 5 Rak'at. Une fois la prière terminée, les compagnons lui ont fait la remarque. Alors le Prophète  sws2.jpg effectua 2 prosternations puis salua et n'a pas dit qu'il a effectué les prosternations après la salutation finale simplement parce-qu'il en a été informé après. Cela prouve la globalité du jugement et que lors d'un ajout, les prosternations de la distraction se font après la salutation. Et ceci que la personne se rende compte de l'ajout avant ou après la salutation finale.

Exemple : Celui qui, par oubli, salue avant l'accomplissement total de la prière, puis se rend compte de son erreur et termine sa prière. Il a ajouté une salutation dans sa prière et doit effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale.

La preuve : C’est le Hadith d’Abou Houreïra rad_anhou2.jpg lorsque le Prophète sws2.jpg salua, lors de la prière du ‘Asr, au bout de 2 Rak'at. Puis, les compagnons lui ont fait la remarque. Alors le Prophète sws2.jpg termina sa prière et effectua les prosternations de la distraction après la salutation finale. Ce Hadith a été cité précédemment.

2. Lors d'un doute entre 2 situations qui laisse prévaloir une situation par rapport à l'autre : La preuve est le Hadith de ‘Abdoullah ibn Mas'oud rad_anhou2.jpg où le Prophète sws2.jpg ordonne à celui qui doute dans sa prière de s'efforcer de rechercher la vérité, de terminer sa prière puis d'effectuer les prosternations de la distraction après la salutation finale. [ Ce hadith a également été cité précédemment.]

- Si deux distractions surviennent pendant la prière et que l'une doit être corrigée par deux prosternations avant la salutation finale et l'autre par deux prosternations après, les savants disent que le prieur doit effectuer uniquement les deux prosternations avant la salutation car elles prennent le dessus (sur les prosternations après la salutation ).

Exemple : Une personne qui effectue la prière de Dohr, se lève pour la troisième Rak'at sans effectuer le premier Tachahoud. Puis, elle s'assoit dans la troisième Rak'at croyant que c'est la deuxième. Ensuite, elle se rend compte que c'est en fait la troisième. Elle doit alors se lever, terminer sa prière et effectuer les prosternations de la distraction avant la salutation finale. Cette personne a délaissé le premier Tachahoud qui doit être corrigé par deux prosternations avant la salutation finale. Elle a aussi ajouté la position assise lors de la troisième Rak'at qui doit être corrigée par deux prosternations après la salutation finale. Mais les deux prosternations avant la salutation finale l'emportent.

 

Allah est Le plus savant

 

Je demande à Allah de nous aider, nous et nos frères, à la compréhension de Son Livre et de la Sounnah de Son Prophète, ainsi qu'à leur application, extérieure et intérieure, dans la croyance, l'adoration et le comportement. Je demande également à Allah que notre fin à tous soit la meilleure, Il est -Exalté soit-Il, Généreux et Clément. La louange appartient à Allah, Le Seigneur des mondes. Que la bénédiction et le salut d'Allah soient sur notre Prophète Mouhammad, sur sa famille et sur l'ensemble de ses compagnons. pri-re.jpeg

 


Les prosternations de la distraction ou Comment compenser une prière défectueuse ?

Cheikh Muhammad Ibn Sâlîh Al-Uthaymîn

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 10:25

EXTRAIT TALBIS ÎBLIS




Ibn Qayyim Al Jawzi

 

 

 
Hadith qui a été rapporté d’une autre manière de Wahb ibn Munabbih radhiallahuanha [qui a dit] :

« qu’il y avait un adorateur chez les bani Israil. Il était le plus grand adorateur de son temps. Il y avait à son époque, trois frères qui avaient une sœur. Elle était vierge et n’avait pas d’autres sœurs qu’elle. Le corps expéditif des trois frères sortit ne sachant pas à qui ils allaient la laisser ni à qui ils pourraient la confier, ni chez qui ils allaient la placer ».

Il
radhiallahuanha
 a dit : « ils se sont mis d’accord pour la laisser chez l’adorateur des bani israil. Il leur paraissait digne de confiance. Ils se rendirent auprès de lui et lui demandèrent s’ils pouvaient la laisser chez lui. Elle serait sous sa tutelle et sous sa protection jusqu’au retour de leur voyage. Il refusa cela et chercha refuge auprès d’Allah contre eux et leur sœur. »

Il
radhiallahuanha a dit : « Ils insistèrent jusqu’à ce qu’il obtempère. Il leur dit : Portez-la dans ma demeure, près de la tourelle. »

Il
radhiallahuanha a dit : « Ils la portèrent dans cette demeure, puis ils se retirèrent en l’abandonnant là.
L’adorateur demeura près de ce lieu, un certain temps. Puis, il descendit de sa tourelle pour lui apporter de la nourriture. IL déposa la nourriture vers la porte de la tourelle. Ensuite, il lui somma de sortir. Elle sortit de sa demeure et prit ce qu’il lui a déposé comme nourriture. »

Il
radhiallahuanha dit : « satan s‘est montré aimable avec lui. Il n ‘a cessé de l’inciter à faire le bien et à lui faire croire qu’il était important pour la jeune fille de ne pas sortir, le jour, de sa demeure ; Il lui faisait craindre que quelqu’un l’aperçoive et s’attache a elle. [Il – satan - lui dit] Si tu lui portais sa nourriture pour la déposer dans sa demeure, ta récompense en serait plus grande. »

Il
radhiallahuanha 
dit : « Il (satan) insista jusqu’à ce qu’il lui porta la nourriture qu’il déposa devant la porte de sa demeure. Mais il ne lui adressa pas la parole. »

Il
radhiallahuanha dit : « Il demeura dans cette situation un certain temps. Ensuite, iblis vint à lui. Il l’incita et l’encouragea à faire le bien et à accomplir des actions méritoires. Il lui dit : Si tu te rendais auprès d’elle avec sa nourriture et la lui poses dans sa demeure, ta récompense en serait plus grande. »

Il
radhiallahuanha 
dit : « Il insista jusqu’à ce qu’il se rende à elle avec la nourriture. Ensuite il la déposa dans sa demeure. Il continua ainsi pendant un certain temps. Ensuite Iblis revint à lui. Il l’incita et le poussa à faire le bien. Il lui dit : Si tu discutais et parlais avec elle afin de la familiariser par la discussion, car elle éprouve une grande mélancolie. »

Il radhiallahuanha a dit : « Il continua d’insister avec lui jusqu’à ce qu’il lui adresse la parole pendant un certain temps. Il alla s’assurer de son état du haut de sa tourelle.»

Il radhiallahuanha a dit : « Ensuite iblis revint à lui après cela et lui dit : Si tu allais descendre auprès d’elle et tu te tenais devant la porte de sa demeure. Elle pourrait discuter avec toi, ce serait distrayant pour elle ; Il continua d’insister avec lui jusqu’à ce qu’il le fasse descendre et s’assoir devant la porte de sa tourelle .Il lui parla et elle lui parla. La jeune fille sortait de sa demeure jusqu’à venir s‘asseoir devant la porte de sa demeure. »

Il radhiallahuanha a dit : « ils continuèrent à se parler ainsi pendant un certain temps.
Ensuite, iblis, revint à lui et l’incita à faire le bien et à œuvrer pour elle, afin obtenir les belles récompenses auprès d’Allah 'azza wa jall. Il lui dit : Si tu te rapprochais d‘elle et que tu t‘asseyais vers l’entrée de sa demeure, puis que tu lui causes sans qu’elle ne sorte de chez elle. Ce qu‘il fit. Il descendit de sa tourelle, s’arrêta devant l’entrée de sa demeure et lui parla. Il resta ainsi durant un moment. Ensuite, vint Iblis, Il lui dit : Si tu entrais avec elle dans sa demeure, puis que tu discute avec elle, et que tu ne la laisse pas montrer son visage à quelqu’un qui serait plus beau que toi…Il continua d’insister ave lui jusqu'à ce qu’il pénètre dans la demeure .Il se mit à lui parler pendant une journée entière, et lorsque le jour s’en fut, il remonta dans sa tourelle. »


Il radhiallahuanha dit : « ensuite Iblis, revint après cela. Il ne cessa de la lui faire paraître belle jusqu’à ce que l‘adorateur pose sa main sur sa cuisse et l’embrasse. Iblis continua de la représenter belle à ses yeux et de le tenter jusqu’à ce qu’il eut un commerce charnel avec elle.
Elle tomba enceinte.

Elle lui enfanta un fils, puis vint iblis. Il lui dit : As- tu pensé, si les frères de la jeune fille arrivaient, alors qu'elle a eut un enfant de toi. Comment vas-tu faire? Je ne crois pas que tu puisses te déshonorer ou qu'ils te déshonorent en dévoilant ton secret; Rend-toi auprès de son fils, égorge-le et enterre-le. Elle le taira à ses frères de peur que ses frères découvrent ce que tu as fais d'elle. Ce qu’il fit. Il lui dit : Tu la vois taire son cas à ses frères et le fait que tu aies tué son enfant. Il lui dit: Saisis toi d’elle, égorge-la et enterre-la avec son enfant. Il continua d’insister avec lui jusqu'à ce qu'il l'égorge et la jette dans la fosse avec son fils. Il les recouvrit d’un énorme rocher. Il égalisa la surface du sol au dessus d'eux et remonta à sa tourelle pour se vouer au culte [de son Seigneur]. Il y demeura ainsi le temps qu’Allah voulut qu'il y demeure, jusqu'au jour où ses frères revinrent de l'expédition militaire. Ils arrivèrent et le questionnèrent au sujet de leur sœur. Il leur annonça sa mort, demanda à Allah de lui accorder Sa Miséricorde et pleura. Il dit : c’était une excellente femme et ceci est sa tombe. Voyez-là ! Ses frères se rendirent auprès de sa tombe. Ils pleurèrent leur sœur et demandèrent à Allah de lui accorder Sa Miséricorde. Ils s'établirent près de sa tombe durant des jours. Ensuite, ils partirent rejoindre leur famille.

Lorsqu'ils furent pris par la nuit obscure, ils s'installèrent pour dormir. Satan leur apparut durant le sommeil sous la forme d'un homme de voyage. Il commença par leur aîné. Il le questionna au sujet de sa sœur. Il lui répondit en l'informant sur le dire de l'adorateur, de sa mort à elle, de sa demande à Allah de lui accorder la Miséricorde, de la manière dont il leur a montré sa tombe. Satan l’accusa (l'adorateur) de mensonge. Il ne vous a pas dit la vérité sur votre sœur. Il a mis enceinte votre sœur et elle a eu un enfant de lui qu'il a égorgé, et l'a égorgé elle parce qu'il vous redoutait, Il l'a précipité dans le fossé qu'il a creusé derrière la porte de la demeure qu'elle occupait à droite de celui qui y pénètre. Ils partirent [sur les lieux]. Ils entrèrent dans la demeure qu'elle occupait, à droite de celui qui y pénètre. [satan leur dit] Vous les trouverez là-bas tous les deux ensemble, comme nous l’avons fait savoir.

Il [satan] apparut à celui qui est d'âge moyen durant son sommeil et lui dit la même chose. Ensuite, il apparut au plus jeune d'entre eux et lui dit la même chose. Lorsque le groupe se réveilla, ils furent surpris de ce que chacun d'eux a vu [durant le sommeil]. Ils se tournèrent les uns vers les autres et chacun d'entre eux dit: J'ai vu des choses étonnantes cette nuit. Chacun d'entre eux a raconté aux autres ce qu'il a vu. Leur aîné a dit : ce n’est qu'un songe. Poursuivons notre chemin et oublions cela. Le plus jeune d'entre eux dit : Par Allah je ne poursuivrai pas mon chemin tant que je ne me serais pas rendu en ce lieu et que je l'examine. »

Il radhiallahuanha a dit : « Ils partirent ensemble jusqu'à ce qu'ils aient atteint la demeure dans laquelle vivait leur sœur. Ils ouvrirent la porte et cherchèrent l'endroit qui leur avait été décrit dans leur songe. Ils trouvèrent leur sœur et son fils égorgés dans la fosse telle qu'il leur avait été dit. Ils questionnèrent l'adorateur à sont sujet. Il confirma les propos d'iblis concernant ce qu'il avait pu faire d’eux. Ils s'emparèrent de lui, le firent descendre de sa tourelle et s’apprêtèrent à le crucifier.

Après l'avoir attaché à la poutre, satan se présenta à lui .Tu sais que c’est moi ton compagnon qui t’a soumis à la tentation de la femme jusqu'a ce que tu la mettes enceinte, que tu la tues ainsi que son fils. Si toi tu m'obéis aujourd’hui et que tu renies Allah 'azza wa jallqui t'à créé et t’a façonné, je te délivre de la situation dans laquelle tu te trouves. »

Il radhiallahuanha dit : «  l’adorateur a nié Allah 'azza wa jall, satan se retira pour le laisser en tête à tête avec ses exécutants qui le crucifièrent. »

Il radhiallahuanha a dit : « C’est a son sujet qu'est descendu ce verset :


{Ils sont semblables au chaytan quand il dit à l’homme : « Sois incrédule ». Puis quand celui-ci a mécru, il dit : « Je te désavoue car je redoute Allah, le Seigneur de Alamin (hommes, djinns et tout ce qui existe autre qu’Allah) »} 
S 59 V:16]»



Ibn Qayyim Al Jawzi (édition Sabil (2eme edition)) page 45

 

 

 

 

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 11:27
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puce_098.gif Ach-Châfi’î a dit : 

« Il n’y a rien après les devoirs obligatoires qui soit meilleur que la recherche de la science. »
 
C’est ce que ses compagnons ont raconté comme étant son opinion. Cela a aussi été déclaré par Sufyân al-Thawrî, et les Hanafîtes ont rapporté ceci de Abû Hanîfah.

puce_098.gif Le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) voit que l’ignorance est une maladie et que son remède est le fait de poser des questions aux « Savants ».

Abû Dâwoûd rapporte que Djâbir Ibn ’Abdullâh a dit :

« Nous étions sortit en voyage, et une pierre toucha l’un d’entre nous en lui faisant une ouverture à la tête. Après avoir réfléchit, il interrogea les compagnons en ses termes : Est-ce que vous me permettez de faire le « Tayammum » [les ablutions sèches] ?
Ils dirent :
Nous ne voyons pas cette permission pour toi, tu peux donc supporter l’eau - Il se lava alors avec de l’eau et en mourut. En arrivant chez le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) nous lui racontâmes l’histoire, et il dit : « Ils l’ont tué, qu’Allâh les tue ! »
Pourquoi n’ont-ils pas demandé s’ils ne savaient pas ? 

Certes le remède de la maladie [de l’ignorance] est le fait de poser des questions.


Il suffit dans ce cas-là de faire le Tayammum, de bander la tête par une étoffe et de l’essuyer avec de l’eau, et il peut ensuite se laver tout le corps. »


Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn Outheymine

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Le dogme

puce_noire.gif  ثلاثة الأصول - Thalatha al-Oussoûl

puce_noire.gif  القواعد الأربعة - al-Qawâ-îd al-Arba’ah

puce_noire.gif  كشف الشبهات
 - Kachf ach-Choubouhât

puce_noire.gif  كتاب التوحيد - Kitâb at-Tawhîd

Ces quatre ouvrages sont écrits par SHeikh al-Islâm Muhammad Ibn Abd al-Wahhâb (rahimahullâhu ta’âla)

puce_noire.gif  العقيدة الواسطية - Le livre intitulé : Al-’Aqîdah al-Wâssitîyyah
Ce livre traite entre autres de l’unicité d’Allâh dans Ses noms et attributs. Il fait partie des meilleurs écrits dans ce domaine. C’est pourquoi il mérite d’être lu et relu.

puce_noire.gif  الحموية - Al-Hamawîyyah

puce_noire.gif  التدمرية - at-Tadmourîyyah -
[les 3 livres sont écrits par SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah]

puce_noire.gif  العقيدة الطحاوية - al-’Aqîda at-Tahâwiyyah - de SHeikh Abû Dja’far Ahmad Ibn Muhammad at-Tahâwî.

puce_noire.gif   شرح العقيدة الطحاوية - Charh al-’Aqîdah at-Tahâwiyyah - de Abûl-Hassan ’Alî Ibn Abî al-’Izz

puce_noire.gif   الدرر السنية في الأجوبة النجدية -  ad-Dourar as-Sanniyyah fî al-adjwiba an-nadjdiyyah - compilé par SHeikh Abd-Rahmân Ibn al-Qâssim (rahimahullâhu ta’âla).

puce_noire.gif  ad-Dourra al-Moundjiyyah fî ’Aqîdat il-firqat il-Mardhîyyah - de Muhammad Ibn Ahmad as-Safârinî al-Hanbalî.
Ce livre comporte des affirmations générales contraires à la doctrine des ancêtres pieux. C’est le cas de ces propos qui est le dogme des pieux prédécesseurs : « Notre Maître n’est ni essence ni accident ni corps. »Combien Il est transcendant. C’est pourquoi le chercheur du savoir doit l’étudier auprès d’un maître doté d’une connaissance profonde de la doctrine des ancêtres pieux afin qu’il lui explique les affirmations générales contraires à la doctrine des ancêtres pieux.

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Le hadîth

puce_noire.gif   فتح الباري شرح صحيح البخاري - Fath al-Bârî Charh Sahîh al-Bukhârî - de Ibn Hadjar al-’Asqalânî (rahimahullâhu ta’âla).

puce_noire.gif  سبل السلام شرح بلوغ المرام - Souboul as-Sallâm Charh bouloûgh al-Marâm - de as-San’ânî.
Ce livre traite aussi bien du hadîth que du droit musulman.

puce_noire.gif  نيل الأوطار شرح منتقى الأخبار - Nayl al-Awtâr Charh Mountaqa al-Akhbâr - de ach-Chawkânî

puce_noire.gif  عمدة الأحكام - ’Oumdat ul-Ahkâm - de al-Maqdissî.
C’est un abrégé dont la plupart des hadîth sont cités dans les deux Sahîh. Ce qui fait qu’on n’a pas besoin de vérifier leur authenticité.

puce_noire.gif  الأربعين النووية - Al-Arba’în an-Nawawiyyah - de Abû Zakaria an-Nawawî (rahimahullâhu ta’âla).
C’est un bon livres parce qu’il renferme des règles de conduite et possède une bonne méthodologie et recèle des règles [morales] très utiles telle que : « La bonne adhésion à l’Islâm d’une personne se traduit par son abandon de ce qui ne la concerne pas. » [1] - Voilà une règle de vie qui vous suffirait si vous parvenez à vous l’imposer. Il en est de même de celle relative à la parole et formulée en ces termes : « Que celui qui croit en Allah et au jour dernier dise du bien. Si non qu’il se taise » [2].

puce_noire.gif   بلوغ المرام - Bouloûgh al-Marâm - de Hâfidh Ibn Hadjar al-Asqalânî.
C’est un livre très utile notamment parce qu’il mentionne les rapporteurs et cite ceux qui ont jugé le hadîth sahîh et ceux qui l’ont jugé faible et commente les hadîth soit dans le sens de leur authentification ou dans celui de leur affaiblissement.

puce_noire.gif  نخبة الفكر - Noukhbat al-Fikar - de Hâfidh Ibn Hadjar al-Asqalânî.
C’est un livre général. Si le chercheur du savoir le maîtrise, il peut le dispenser de la lecture de beaucoup d’autres livres traitant de la critique du hadîth. Ibn Hadjar (rahimahullâh) a adopté une méthode très utile dans la rédaction de l’ouvrage. Elle consiste à procéder par élimination. Le chercheur du savoir qui le lit le trouvera stimulant parce que le style excite le désir intellectuel. Je dis qu’il convient au chercheur du savoir de l’apprendre par cœur en raison de sa grande utilité dans le domaine des règles de la critique du hadîth.

puce_noire.gif  Le Sahîh de al-Bukhârî, le Sahîh de Muslim, Sounan de Nassâ-î, Sunan de Abû Dâwoud, Sounan de Ibn Mâdja, Sounan de at-Tirmidhî.
Je conseille leur fréquente lecture au chercheur du savoir parce qu’elle procure deux avantages. Le premier consiste dans le retour aux sources, et le second dans la répétition des noms des hommes [les traditionalistes]. A force de répéter les noms, on finit par reconnaître les noms des rapporteurs cités par al-Bukhârî de sorte à pouvoir les identifier chaque fois qu’on les retrouve ailleurs, ce qui constitue un avantage dans ce domaine.

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La jurisprudence

puce_noire.gif  آداب المشي إلى الصلاة - Adâb al-machî ila as-Salât - de SHeikh al-Islâm Muhammad Ibn Abd al-Wahâb (rahimahullâhu ta’âla)

puce_noire.gif  زاد المستقنع في اختصار المقنع - Zâd al-Mustaqna’ fî Ikhtissâl al-Muqni’ - de Hadjâwî.
C’est un des meilleurs textes en matière de droit musulman. C’est un livre général mais bref et béni. Notre maître, l’érudit SHeikh Abd-Rahmân as-Sa’adî (rahimahullâh) nous en a recommandé la mémorisation. Pourtant il avait lui-même appris par cœur le texte intitulé : Dalîl at-tâlib.

puce_noire.gif  ar-Rawdh al-Mourbi’ Charh Zâd al-mustaqna’ - de SHeikh Mansour al-Bahoutî.

puce_noire.gif   الأصول من علم الأصول - al-Oussoûl min ’Ilm il-Oussoûl - C’est un abrégé qui ouvre la porte à l’étudiant.


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L’héritage

puce_noire.gif  الرحبية - Matn ar-Rahabiyyah - de Rahabî

puce_noire.gif   البرهانية - Matn al-Barhâniyyah - de Muhammad al-Barhânî.
C’est un abrégé général très utile dans son domaine. Je pense que ce livre est plus général que le précédent et contient des connaissances plus étendues, d’autre part.

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Le coran

puce_noire.gif  Tafsîr al-Qor’ân al-’Adhîm - de Ibn Kathîr (rahimahullâhu ta’âla).
C’est un livre très utile dans le domaine du commentaire du Coran fondée sur les traditions. Il est en le plus sûr, même s’il n’aborde que rarement les aspects grammaticaux et l’éloquence du discours.

puce_noire.gif  تيسير الكريم الرحمن في تفسير كلام المنان - Tayssîr al-Karîm al-Rahmân fî Tafsîr kallâmi al-Manân - de SHeikh Abd-Rahmân as-Sa’adî (rahimahullâhu ta’âla).
C’est un livre utile, facile et sûr. Et j’en recommande la lecture.

puce_noire.gif  مقدمة التفسير - Mouqadimat SHeikh al-Islâm fît-Tafsîr - qui constitue une bonne introduction [sur le sujet].

puce_noire.gif  أضواء البيان  - Adhwâ ul-Bayân - de l’érudit Muhammad Ach-Chinqitî (rahimahullâh).
C’est un livre général qui traite du hadîth, du droit musulman et de la jurisprudence.

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Le nahou (grammaire arabe)

puce_noire.gif  الأجرومية - La grammaire : Matn al-Adjroumiyyah - Un abrégé simplifie.

puce_noire.gif  ألفية ابن مالك - La grammaire : Alfiyyah - de Ibn Mâlik.
C’est un résumé de l’essentiel en la matière.

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La Sira (description de la vie, biographie)

puce_noire.gif  زاد المعاد - La biographie du Prophète - Sîra.
Le meilleur livre que j’ai trouvé dans ce domaine, est - Zâd al-Ma’âd - de Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh). C’est un livre utile qui constitue une bibliographie du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) qui s’intéresse à tous les aspects de sa vie et renferme de nombreuses dispositions.

puce_noire.gif  Rawdhat ul-’Ouqalah - de Ibn Hibbân al-Boustî (rahimahullâh).
C’est un livre utile bien que bref. Il a rassemblé un grand nombre de leçons et de traditions reçues des ulémas, des traditionalistes et d’autres.

puce_noire.gif  سير أعلام النبلاء - Siyar A’lam an-Noubalâ - de adh-Dhahabî.
Ce livre est d’une grande utilité, et le chercheur du savoir doit se le procurer et l’étudier. [3]

Notes
[1] Rapporté par l’Imam Ahmad, et at-Tirmidhî, et déclaré « beau » par an-Nawawî dans Riyâdh as-Salihîn, et jugé Sahîh par Ahmad Châkir dans al-Mousnad
[2] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim
[3] Kitâb ul-’Ilm de SHeikh Ibn ’Uthaymîn, p.92
http://www.manhajulhaqq.com/spip.php?article93
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn ’Outheymine
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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 09:57

Les principes fondamentaux de l''Islam

( Les trois bases et leurs Evidences )

Sheikh Al Islam Muhammed Ibn Abd Al-Wahab

 
Apprends,qu'Allah te soit Clément que nous devons connaitre quatre points essentiels :

1) LA CONNAISSANCE ; qui consiste à connaître Allah à connaître son prophète et la religion de l’Islam, et ce, moyennant des évidences sures et certaines.

2) LA PRATIQUE : basée sur des connaissances

3) LA PROPAGATION (la divulgation) de ces connaissances.

4) LA PATIENCE ET L’ENDURANCE de la persécution, des souffrances et des préjudices qui peuvent en résulter.
" Je jure, Par le Temps, assurément, l'homme est en perdition, sauf ceux qui ont cru, et accompli de bonnes oeuvres, se sont recommandés mutuellement la vérité et se sont recommendés mutuellement la patience " sourate 103 verset 1 à 3
Ach-chafi'i [Qu'Allah lui fasse miséricorde] a dit :
« Si Allah n'avait descendu (révélé) à ses créatures que cette "sourate" comme argument, cela leur aurait été amplement suffisant. »

Al-Bukhari [Qu'Allah lui fasse miséricorde] dit :
« Chapitre : La connaissance avant la parole et l'acte ».

La preuve est la parole d'Allah le Très Haut :

" Et sache qu'il n'y a pas de vraie divinité à part Allah, et implore le pardon pour tyon péché... " sourate mohammed verset 19


Il a fait précéder la connaissance avant la parole et l'acte.

Sache, qu'Allah te fasse miséricorde, qu'il est obligatoire à chaque soumis ( Mouslim ) et soumise ( Mouslimah ) de connaître les trois points essentiels suivants et les mettre en pratique :

Premièrement : Allah nous a créé, nous a donné notre subsistance et ne nous a pas laissé errer. Au contraire, Il nous a envoyé un messager. Quiconque lui obéit entrera dans les Jardins éternels ( Al-jannah ) et quiconque lui désobéit entrera dans le Feu éternel ( An-nar ). La preuve est la Parole d'Allah le très Haut

" Nous vous avonsenvoyé un Messager pour être témoin contre vous, de même que Nous avions envoyé un Messager à Pharahon. Pharahon désobeit alors au Messager. Nous le saisîmes donc rudement." sourateAl-mouzamil verset 15 et 16


Deuxièment : Allah n'agrée pas qu'on lui associe quelqu'un dans Son adoration, ni un ange rapproché, ni un Prophète envoyé. Et la preuve est la parole d'Allah le très Haut :

« Et certes, les mosquées sont consacrées pour Allah, n'invoquez donc personne avec Allah. » sourate Al- djinn verset 18

Troisièment : Quiconque obéit au Messager et unifie Allah (dans l'adoration), il lui est interdit de prendre comme allié celui qui s'oppose à Allah et à Son Messager, même s'il est un proche parent. La preuve est la parole d'Allah le Très Haut :

« Tu n'en trouveras pas, parmi les gens qui croient en Allah et au Jour dernier, aimer ceux qui s' opposent à Allah et à Son Messager, fussent- ils leurs pères, leurs fils, leurs frères ou les gens de leur tribu. A ceux-là, Il (Allah) a prescrit la foi dans leurs cœurs et les a aidés de Son secours. Il les fera entrer dans des Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, où ils demeureront éternellement. Allah les agrée et ils L'agréent. Ceux-là sont le parti d'Allah. N'est-ce pas que le parti d'Allah est celui de ceux qui réussissent. » Sourate Al-moujadalah - La discussion v 22

Sache, qu'Allah te guide vers Son obéissance que le monothéisme ( el hanifiya ) est la religion d'Ibrahim, qui consiste à adorer Allah Seul en purifiant pour lui la (pratique de la) religion. Et c'est cela qu'Il (Allah) a ordonné à tous les gens et elle est également la cause pour laquelle Il les a créés.

Comme Allah le Très Haut dit :


« Et Je n'ai créé les djinn et les humains que pour qu'ils M'adorent » Sourate Ad-dhariyat- Les éparpillées v 56

Le sens de : "qu' ils M'adorent " ( ya'budûn ) est : « Qu'ils pratiquent Mon unicité . »

La chose la plus importante qu'Allah a ordonné est la pratique de l'unicité ( Tawhid ) qui signifie : Unifier Allah par l'adoration.
Et la pire des choses qu'Allah a interdit est le polythéisme ( Chirk ) qui signifie : Invoquer autre qu'Allah avec Lui.
La preuve est la parole d'Allah le Très Haut :

« Adorez Allah et ne Lui associez rien »Sourate An-nissa - Les femmes v 36

1er Fondement :


Si on te demande : Quels sont les trois bases fondamentales qu'il est obligatoire à l'homme de connaître ?

Tu réponds : L'homme doit connaître son Seigneur, sa religion ainsi que son Prophète Mohammed

La première base fondamentale : Connaître son Seigneur ( Rabb )

Si on te demande : Qui est ton Seigneur ?
Tu réponds : Mon Seigneur est Allah qui m'a éduqué ainsi que l'ensemble des créatures par ses bienfaits. Il est ma Divinité ( celui que j'adore ), et je n'ai en dehors de Lui aucune autre divinité.
La preuve est la parole d'Allah le Très Haut :


« Toute louange revient à Allah le Seigneur des créatures. » Al-Fâtiha v 1

Toute chose hormis Allah est une créature, et moi je suis l'une d'elles. (de cette créature).

Si on te demande : Quelle est la chose avec laquelle tu as connu Allah ?
Tu réponds : (Je l'ai connu) Par le biais de Ses signes et Ses créatures.
Parmi ses signes, il y a la nuit et le jour ainsi que le soleil et la lune. Parmi Ses créatures, il y a les sept cieux et les sept terres ainsi que ce qui s'y trouve et ce qu'il y a entre eux. La preuve est la parole d' Allah le Très Haut :

« Parmi Ses signes, sont la nuit et le jour, le soleil et la lune : ne vous prosternez ni devant le soleil, ni devant la lune, mais prosternez-vous devant Allah qui les a créés, si c'est Lui que vous adorez. » Foussilat - Les détaillées v 37.

Et Sa Parole :

« Votre Seigneur, c'est Allah, qui a créé les cieux et la terre en six jours, puis S'est établi "'istawâ" sur le Trône. Il couvre le jour de la nuit qui poursuit celui-ci sans arrêt. (Il a créé) le soleil, la lune et les étoiles, soumis à Son commandement. N'est-ce pas que la création et le commandement n'appartient qu'à Lui. Béni soit Allah, Seigneur des créatures ! »  Sourate Al-a'raf- Les limbes v 54

Le Seigneur (Ar-Rabb) est celui qu'on adore (Al-Ma'boud).
La preuve est la parole d'Allah le Très Haut :


« Ô vous les gens ! Adorez votre Seigneur, qui vous a créés vous et ceux qui vous ont précédés. Ainsi atteindriez-vous la piété. C'est Lui qui a fait pour vous de la terre, un lit, et du ciel, un toit ; et a fait descendre du ciel, une eau par laquelle Il a fait surgir toutes sortes de fruits, qui est une subsistance pour vous. Donc ne donnez pas des égaux à Allah, alors que vous savez.

Al-baqarah - la vache v 21-22.


Ibn Kathir qu'Allah lui fasse miséricorde a dit : « Le Créateur de ces choses-là est Lui Seul, celui qui mérite, l'adoration. »

Et parmi les différentes adorations ordonnées par Allah, il y a : Al-Islam(La soumission à Allah), Al-Imane (la foi), Al-ihsane (l'excellence dans l'adoration), il y a aussi l'Invocation (Du'â), la peur (Al Khawl), l'Espérance (Ar-Radjâ), la Confiance (At-tawakkul), l'aspiration (Ar-Raghbah), l'effroi (Ar-Rahbah), le recueillement (Al-Khuchû), la crainte (Al-Khachiah), le retour à Allah (Al-Inâbah), la demande d'aide Al-Isti'ânah), la Demande de refuge (Al-Istighâthah), implorer le secours (Al- Isti'âdhah), le Sacrifice (Adh-Dhabh), le voeu (An-Nidhr) et autres que cela parmi toutes les formes d'adorations ordonnées par Allah.
La preuve est la parole d'Allah le Très Haut :

L'Invocation (Du'â) :

« Et certes, les mosquées sont consacrées pour Allah, n'invoquez donc personne avec Allah » Sourate Al-djinn v 18



Quiconque destine l'une d'elles à autre qu'Allah, devient polythéiste ( Muchrik ) et mécréant ( kâfir ).
La preuve est la parole d'Allah le Très Haut :


« Et quiconque invoque avec Allah une autre divinité, sans avoir la preuve évidente (de son existence), aura à en rendre compte à son Seigneur. En vérité, les mécréants ne réussissent pas. » Al-Mouminoune - les croyants-v 117

Et on trouve dans le hadith :
« L'invocation est l'essence même de l'adoration » rapporté par tirmidhî

La preuve est la parole d'Allah le Très Haut :


« Et votre Seigneur dit : "invoquez-Moi, Je vous répondrai. Certes, ceux qui par orgueil, se refusent à M'adorer entreront bientôt dans l'Enfer, humiliés". »
Sourate Ghafir - Le pardonneur v 60


La Peur (Al-Khawf) :
La preuve concernant la peur ( Al-khawf ) est la parole d'Allah Le très Haut :


« N'ayez pas peur d'eux, mais ayez peur de Moi, si vous êtes croyants »
Sourate Ali ' Imrane v 175


L'Espérance (Ar-rajah) :
La preuve concernant l'espérance ( Ar-rajah ), est la parole d'Allah Le très Haut :

« Quiconque, donc, espère la rencontre de son Seigneur qu'il fasse de bonnes actions et n'associe personne dans l'adoration de son Seigneur". » Sourate Al-kahf - La Grotte v 110

La Confiance (en Allah) (At-Tawakkul) :
La preuve concernant la confiance ( At- tawakul ) est la parole d'Allah Le très Haut :


« Et c'est en Allah que vous devez placer votre confiance si vous êtes croyants. » . Sourate Al-ma-ida - La table servie v 23

Et Sa Parole :

« Quiconque place sa confiance en Allah, Allah lui suffit. » Sourate At-talâq - Le divorce v 3

La preuve concernant l'aspiration ( Ar-raghba ), l'effroi ( Ar-rahba ) et le recueillement ( Al-Khuchu' ), est la parole d'Allah Le Très Haut :

« Ils concouraient dans les œuvres de bien et Nous invoquaient avec aspiration et effroi et ils étaient recueillis devant Nous. » . Sourate Al-Anbiya _ Les Prophètes v 90

La Crainte (Al-Khachiya) :
La preuve concernant la crainte ( Al-Khachiya ), est la parole d'Allah Le très Haut :


« Ne les craignez donc pas ; mais craignez-Moi pour que Je parachève Mon bienfait à votre égard, et que vous soyez bien guidés » Sourate Al Baqarah v 150

Le retour à Allah (Al-Inâbah) :
La preuve concernant le retour ( Al-Inâbah ) est la parole d'Allah Le très Haut :


« Et revenez vers votre Seigneur et soumettez-vous à Lui » Sourate Az-zoumar- Les groupes v 54

Le demande d'aide (Al Isti'ânah) :
La preuve concernant la demande d'aide ( Isti'ânah ) est la parole d'Allah Le très Haut :

« C'est Toi que nous adorons et c'est à Toi à qui nous demandons aide » Sourate Al-Fâtiha v 5

Et dans le hadith :

« Et quand tu veux demander l'aide alors demande l'aide d'Allah » Rapporté par l'imâm Ahmad 1/293 et At-Tirmidhî 4/575

La demande de refuge (Al-Isti'adha) :
La preuve concernant la demande de refuge ( Isti'adha ), est la parole d'Allah Le très Haut :


« Dis : je me réfugie auprès du Seigneur des hommes » Sourate An-nass - Les Hommes v 1

L'Appel au Secours (Al-Istighatha) :
La preuve concernant le fait d'implorer le secours ( Istighatha ), est la parole d'Allah Le très Haut :


« (Et rappelle) le moment où vous imploriez le secours de votre Seigneur, et qu'Il vous exauça aussitôt » Sourate Al-Anfal - Le butin v 9

Le Sacrifice (Adh-Dhabh) :
La preuve concernant le sacrifice ( dhabh ), est la parole d'Allah Le très Haut :

« Dis : "En vérité, ma Salât, mon sacrifice, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l' Univers. Il n'a pas d'associé ! Et voilà ce qu'il m' a été ordonné, et je suis le premier à me soumettre." » Sourate Al-an'am - Les bestiaux v 162-163

Et on trouve dans la Sounna :

« Qu'Allah maudisse celui qui sacrifie pour autre qu'Allah. » rapporté par Mouslim

Les Voeux (An-Nadhr) :
La preuve concernant le vœu ( Nadhr ), est la parole d'Allah Le très Haut :


« Ils accomplissent leurs vœux et ils redoutent un jour dont le mal s'étendra partout. » Sourate Al-Insane - L'homme v 7

La deuxième base fondamentale : Connaître la religion de la Soumission ( Al-Islam ) en se basant sur des preuves.

Qui se définie par l'acte de se soumettre à Allah en pratiquant l'unicité, de se plier à Lui par l'obéissance, et désavouer le polythéisme ainsi que ses partisans.
Et elle est constituée de trois degrés :

a) Al'Islam (la soumission),
b) Al-Imane (la foi),
c) Al-Ihsane (l'excellence dans l'adoration ),

a) Le premier degré : Al'Islam :

Les piliers de la Soumission ( Al'Islam ) sont au nombre de cinq :

1. L'attestation qu'il n'y a pas de vraie divinité à part Allah, et que Mohammed est le Messager d'Allah,

2. la pratique de la prière ( Salât ),

3. Donner l'aumône légale ( Zakât ),

4. Jeûner le mois de Ramadhan,

5. L'accomplissement du pèlerinage à la maison Sacrée d'Allah ( Hajj ).

La preuve concernant l'attestation, est la parole d'Allah Le très Haut :

« Allah atteste, et aussi les Anges et les doués de science, qu' il n' y a pas de vraie divinité à part Lui, le Mainteneur de la justice. Pas de vraie divinité à part Lui, le Puissant, le Sage ! » Sourate Ali 'Imrane v 18

Son sens : Il n'y a personne qui mérite l'adoration à part Allah seul (lâ ma'bûda bi haqqin illa-llâh).
Le sens de : « Il n'y a pas de vraie divinité (La ilaha) » est une négation ( nafyi ), le rejet de tout ce qui est adoré en dehors d'Allah.
Et le sens de : « A part Allah (illa Allah) », est une affirmation ( Ithbat ) qui signifie que l'adoration ne doit être accomplie uniquement pour Allah Seul. Il n'a pas d'associé dans Son adoration, tout comme il n'a pas d'associé dans Son royaume.

Voici, dans la parole d'Allah Le Très haut, son exégèse qui va l'expliquer clairement :


« Et lorsqu'Ibrahim dit à son père et à son peuple : "Je désavoue totalement ce que vous adorez, à l'exception de Celui qui m'a créé, car c'est Lui en vérité qui me guidera". Et il en fit une parole qui devait se perpétuer parmi sa descendance. Peut-être y reviendront-ils. » Sourate Zoukhrouf - L'ornement v 26-28.

Ainsi que Sa parole :

« - Dis : "Ô gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n'adorions qu'Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d'Allah". Puis, s'ils tournent le dos, dites : "Soyez témoins que nous, nous sommes soumis". » Sourate Ali 'Imrane v 64

La preuve concernant l'attestation que Mohammed est le Messager d'Allah, est la parole d'Allah Le très Haut :

« Certes, un Messager pris parmi vous, est venu à vous, auquel pèsent lourd les difficultés que vous subissez, qui est plein de sollicitude pour vous, qui est envers les croyants, compatissant et miséricordieux. » Sourate At-tawba - Le repentir v 128

La signification de l'attestation que Mohammed صلى الله عليه وسلم
est le Messager d'Allah :

1) Lui obéir en tout ce qu'il a ordonné.

2) Croire en tout ce qu'il a informé

3) S'écarter de ce qu'il a interdit et réprimé.

4) Et n'adorer Allah qu'avec ce qu'il a légiféré.

La preuve concernant la prière ( Salât ) et l'aumône légale, et l'explication de l'unicité est la parole d'Allah Le très Haut :


« Il ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif, d'accomplir la Salât et d' acquitter la Zakat. Et voilà la religion de droiture. » Sourate Albayina - La preuve v 5

La preuve concernant le Jeûne ( Siam ), est la parole d'Allah Le très Haut :

« Ôvous qui avez cru ! On vous a prescrit le Jeûne comme on l' a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété » Sourate Al-baqarah - La vache v 183

La preuve concernant le Pèlerinage ( Hajj ), est la parole d'Allah Le très Haut :

« Et c'est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d'aller faire le pèlerinage à la Maison (Sacrée). Et quiconque ne croit pas... Allah Se passe largement des créatures. » Sourate Al-'Imrane v 97

b) Le deuxième degré : La Foi (Al-Imane)

Elle est composée de plus de soixante dix branches, dont la plus haute est la parole : « Il n'y a pas de vraie divinité à part Allah » ( La ilaha illa Allah ) ; et la plus basse est : « Enlever un obstacle nuisible d'un chemin, et la pudeur est une branche de la Foi »

Elle (la Foi) possède six piliers qui sont :

1. que tu crois en Allah,
2. Ses Anges,
3. Ses Livres,
4. Ses Messagers,
5. au Jour Dernier,
6. et à la prédestination dans le bien comme dans le mal.

La preuve concernant ces six piliers est la parole d'Allah Le très Haut :

« La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de croire en Allah, au Jour dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes » Sourate Al-Baqarah - La vache v 177

La preuve concernant la prédestination ( Qadar ) est la parole d'Allah Le Très Haut :

« Nous avons créé toute chose avec mesure » Sourate Al-Qamar - La lune v 49

c) Le troisième degré : L'excellence dans l'adoration - Al-Ihsane

Qui possède un pilier, qui est :
« Que tu adores Allah comme si tu Le voyais, et si tu ne Le vois pas, certes, Lui te voit » .
La preuve est la parole d'Allah Le très Haut :

« Certes, Allah est avec ceux qui (L') ont craint avec piété et ceux qui sont bienfaisants. » Sourate An-nahl - Les abeilles v128

Ainsi que Sa parole :

« Et place ta confiance en le Tout Puissant, le Très Miséricordieux, qui te voit quand tu te lèves, et (voit) tes gestes parmi ceux qui se prosternent. C'est Lui vraiment, L'Audient, Le Connaisseur (parfait). » Sourate Chou'ara - Les poètes v 217-220

et sa parole :

« Tu ne te trouveras dans aucune situation, tu ne réciteras aucun passage du Coran, vous n'accomplirez aucun acte sans que Nous soyons témoin au moment où vous l'entreprendrez. » Sourate Younous v 61

Dans la Sounna on trouve comme preuve, dans le célèbre hadith de Jibriil, d'après Omar ibn el Khattab () qui dit :

Alors que nous étions un jour assis auprès du Messager d'Allah
صلى الله عليه وسلم, voilà que se présenta à nous un homme dont les vêtements étaient très blanc et les cheveux très noirs. Il ne portait aucune marque de voyage et nul parmi nous ne le connaissait. Il s'avança pour venir s'asseoir, en face du Prophète صلى الله عليه وسلم, plaçant ses genoux contre les siens et posant les paumes de ses mains sur ses cuisses.

Il dit au Prophète : « informe-moi, O Muhammad, sur l'Islam ! ».

Le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم dit : « L'Islam consiste à attester qu'il n'y a pas de divinité [qui mérite l'adoration] autre qu'Allah et que Muhammad est le Messager d'Allah. Il consiste aussi à observer correctement la prière, à s'acquitter de l'aumône légale (zakat), à faire le jeûne de Ramadhân et à effectuer le pèlerinage de la Mecque si on en a les moyens ».
L'autre dit : « Tu as dit vrai ». Nous fûmes étonnés de voir cet homme s'informer auprès de lui et en même temps l'approuver.

Puis il dit : « Informe-moi sur la foi ! ».

Il lui dit : « La foi consiste aussi à croire à Allah, en Ses anges, Ses livres, Ses Messagers et au jour dernier. Elle consiste aussi à croire au destin bon ou mauvais ».

Il dit : « Tu as dit vrai ».

Il dit encore : « Informe-moi sur la foi parfaite ! ».

Il dit : « C'est le fait d'adorer Allah comme si tu Le voyais, car si toi tu ne Le vois pas, Lui te voit ».

Il dit : « Informe-moi sur l'Heure (du jugement dernier) ! ».

Il dit : « Celui qui est interrogé n'en sait pas plus sur elle que celui qui l'interroge ».

Il dit : « Informe-moi sur ses signes précurseurs ! ». Il dit : « Quand la femme donnera naissance à sa propre maîtresse. Quand tu verras le va-nu-pieds, les déguenillés et les gueux, gardiens de bêtes, se montrer chaque jour plus arrogants dans leurs constructions, voilà les signes de l'Heure ». Puis l'homme partit. Je restai un certain temps à ne rien demander sur cette affaire, puis le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم me dit : « 'Omar ! Sais-tu qui est celui qui est venu m'interroger ? »
Je dis : « Allah et Son Messager le savent mieux que moi ». Il dit : C'est l'Ange Jîbril venu vous apprendre votre religion. Rapporté par Mouslim


La connaissance de votre Prophète Mohammed صلى الله عليه وسلم Il s'appelle Mohammed صلى الله عليه وسلم, fils de Abdoullâh, fils de Abdel-Moutâleb fils de Hachim, et Hachim est de la tribu de Qorèych, et Qorèych fait partie des arabes, et les arabes font partie de la descendance de Ismail le fils de Ibrahim l'ami intime « al-Khalîl », que soient sur lui ainsi que sur notre Prophète les meilleures prières et salutations.
Il a vécu soixante-trois ans, quarante avant la prophétie et vingt-trois années en tant que Prophète [Rassoûl] et Messager [Nabî].
Il est devenu prophète quand il lui fut révélé (les versets) : « Iqra (Lis) », et est devenu Messager avec « Le revêtu de son manteau (Almouddathir) ».
Son pays (ville natale) est La Mecque (Makka). Allah l'a envoyé afin d'avertir contre le polythéisme (Shirk), et appeler à l'unicité (Tawhid).
La preuve est la parole d'Allah Le très Haut :


« Ô, toi (Muhammad) ! Le revêtu d'un manteau ! Lève-toi et avertis. Et de ton Seigneur, célèbre la grandeur. Et tes vêtements, purifie-les. Et de tout péché, écarte-toi. Et ne donne pas dans le but de recevoir davantage. Et pour ton Seigneur, endure. »  
Sourate Al mouddathir - Le revêtu d'un manteau v 1-7

'
Le sens de « Lève-toi et avertis » Il ( doit) avertir contre le polythéisme et appeler à l'unicité.
« Et ton Seigneur, célèbre Sa grandeur » proclame Sa grandeur par (la pratique de) l'unicité (Tawhid) .
« et tes vêtements, purifie-les » c'est à dire : purifie tes actions du polythéisme.
« et de tout péché, écarte-toi », « Le péché » : ce sont les idoles. « S'en écarter » : Signifie : les délaisser ainsi que ses partisans, en les désavouant ainsi que ses partisans.

Il صلى الله عليه وسلم (Le Messager d'Allah) demeura ainsi, pendant dix en appelant à l'unicité [Tawhid] et après ces dix années il fut (transporté) élevé vers le ciel [al-Isrâ wal-Mi'râdj], ou il reçu la prescription des cinq prières obligatoires. Il pratiqua ces prières à Makka pendant trois ans, puis il lui a été ordonné d'émigrer vers Médine.

L'émigration (al Hijra) est obligatoire pour cette communauté, qui est de quitter un pays de polythéisme (Shirk) vers un pays de Soumission (Islam). Cette émigration demeure obligatoire jusqu'à la venue de l
Heure.

La preuve est la parole d'Allah Le très Haut :


« Ceux qui ont fait du tort à eux-mêmes, les Anges enlèveront leurs âmes en disant : "Où en étiez-vous ?" (à propos de votre religion) - "Nous étions impuissants sur terre", dirent-ils. Alors les Anges diront : "La terre d'Allah n'était-elle pas assez vaste pour vous permettre d'émigrer ?" Voilà bien ceux dont le refuge est l'Enfer. Et quelle mauvaise destination ! À l'exception des impuissants : hommes, femmes et enfants, incapables de se débrouiller, et qui ne trouvent aucune voie : À ceux-là, il se peut qu'Allah donne le pardon. Allah est Miséricordieux et Pardonneur. » Sourate Nissa - Les femmes v 97-99

Et Sa parole :

« Ô Mes serviteurs qui avaient cru ! Ma terre est bien vaste. Adorez-Moi donc ! » Sourate Al 'Ankabout - L'araignée v 56

El Baghawy qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : « La cause de la révélation de ce verset concerne ceux qui se sont soumis habitant Makka, et qui n'ont pas émigré. Allah les a interpellés par l'appellation de la Foi (Al Imane). »

La preuve concernant l'émigration se trouve dans la Sounna, dans la parole du Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم
:

« L'émigration (Al hijra) ne cessera pas tant que le repentir est accepté, et le repentir ne sera plus accepté quand le soleil se lèvera de son coucher. » 
Rapporté par Ahmed et Abu Daoud

Dés que le Messager d'Allah صلى الله عليه وسلم s'installa a Médine, il ordonna de se conformer aux restes des prescriptions religieuses, comme le Jeûne, le Pèlerinage, l'appel à la prière (Al Adhan), la lutte (dans le sentier d'Allah), recommander le bien et interdire le blâmable,
et autres que ceux-là parmi les différentes prescriptions religieuses de la religion de la Soumission (Al Islam).
Il demeura ainsi pendant dix années, puis il décéda صلى الله عليه وسلم, et sa religion demeura. Cela est sa religion.
Il ne peut avoir de b
ien que dans ce vers quoi il orienta la communauté, et il n'existe aucun mal contre lequel il n'ait mis en garde.
Le bien [al-Kheyr] auquel il a orienté est l'unicité (Tawhid), ainsi que tout ce qu'Allah aime et agrée ; et le mal [ach-Charr] contre lequel il a mis en garde est le polythéisme (Shirk) ainsi que tout ce qu'Allah déteste et refuse.
Allah l'a envoyé à l'ensemble des gens et a rendu obligatoire aux 'deux corps pesants' (Les Djinn et les humains) le fait de lui obéir.
La preuve est la parole d'Allah Le très Haut :


« Dis : "Ô vous les gens ! Je suis pour vous tous le Messager d'Allah »  Sourate Al A'raf - Les limbes v 158



Et c'est par lui qu'Allah a parachevé la religion. La preuve est la parole d'Allah Le très Haut :

« Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée pour vous, la Soumission (El Islam) comme religion. »
Sourate Al Maïda - la table servie v3

La preuve concernant sa mort
, est la parole d'Allah Le très Haut :

« En vérité tu mourras et ils mourront eux aussi ; ensuite, au Jour de la Résurrection, vous vous disputerez auprès de votre Seigneur. »

Sourate Az-zummar - Les groupes v 30-31

Après leur mort, les gens seront ressuscités

La preuve est la parole d'Allah Le très Haut :


« C'est d'elle (la terre) que Nous vous avons créés, et en elle Nous vous retournerons, et d'elle Nous vous ferons sortir une fois encore. » Sourate Taha v 55


Et :

« Et c'est Allah qui, de la terre, vous a fait croître comme des plantes, puis Il vous y fera retourner et vous en fera sortir véritablement. »
Sourate Noh v 17-18

Après la résurrection, les gens seront jugées et rétribuées d'après leurs actions.
La preuve est la parole d'Allah Le très Haut :


« À Allah appartient ce qui est dans les cieux et sur la terre afin qu'Il rétribue ceux qui font le mal selon ce qu'ils œuvrent, et récompense ceux qui font le bien par la meilleure (récompense) »
Sourate An-najm - L'étoile v 31

Quiconque mécroit en la résurrection devient mécréant [Kâfir].
La preuve est la parole d'Allah Le très Haut :


« Ceux qui ont mécru prétendent qu' ils ne seront point ressuscités. Dis : "Mais si ! Par mon Seigneur ! Vous serez très certainement ressuscités ; puis vous serez certes informés de ce que vous faisiez. Et cela est facile pour Allah. »
 Sourate Taghaboune v 7

Allah a envoyé tous les Messagers en tant qu'annonciateurs et avertisseurs
La preuve est la parole d'Allah Le très Haut :


« En tant que messagers, annonciateurs et avertisseurs, afin qu'après la venue des messagers il n'y eût pour les gens point d'argument devant Allah. »
Sourate An-nissa - Les femmes v 165

Le premier Messager fut « Noûh » () et le dernier, Mohammad صلى الله عليه وسلم qui est le sceau des prophètes.

La preuve concernant Noûh comme étant le premier messager est la parole d'Allah Le très Haut :


« Nous t'avons fait une révélation comme Nous fîmes à Noé et aux prophètes après lui. » Sourate An-nissa - Les femmes v 163


A chaque communauté, depuis Noûh jusqu'à Mohammed, Allah a envoyé un messager leur ordonnant l'adoration d'Allah Seul, et leur interdisant l'adoration du rebelle (Tâghout).
La preuve est la parole d'Allah Le très Haut :


« Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager, (pour leur dire) : "Adorez Allah et écartez-vous du Tâghoût". »
Sourate Nahl - Les abeilles v 36

Allah a rendu obligatoire à toutes les créatures, la mécréance du (Tâghout), ainsi que la foi en Allah.

Ibnou l'Qayim qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : « le sens de Thagout est : toute chose par laquelle l'adorateur dépasse sa limite, que cette chose soit adorée, suivie ou obéie. ».

Les « Tawâghits » sont nombreux, et à leurs têtes il y en a cinq :

Ibliss (Qu'Allah le maudisse).
Quiconque est adoré en agréant l'adoration qui lui est vouée. (hormis Allah).
Quiconque invite les gens à l'adorer.
Quiconque prétend connaître quoique ce soit faisant partie de l'inconnu (ghayb).
Quiconque juge (ou gouverne) avec autre que ce qu'Allah a descendu (révélé).
La preuve est la parole d'Allah Le très Haut :


« Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement. Donc, quiconque mécroit au Rebelle tandis qu'il croit en Allah saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et parfaitement Connaiseur. »
 Sourate Al Baqarah - La Vache v 256

Cela est le sens de « Il n'y a pas vraie divinité à part Allah (La ilaha illa Allah) »
Et on trouve dans le hadith : « La chose primordiale est la Soumission (El islam), son pilier est la prière (Salât), et son apogée est la lutte dans le sentier d'Allah (El jihad). »
Et Allah est plus savant.

 Livre imprimé et distribué par la Présidence des Directions des recherches scientifiques Islamiques de l'IFTA, de la Prêche et Orientations, à Riyadh Royaume de l'Arabie Saoudite Wakf (Donation) pour la grâce d'Allah.


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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 15:08

                                        L'efflerement des chaussons

                                                          de

                                     MuhammadNâsir al-Din al-Albâni

                                                                                          


L'EFFLEUREMENT DES SANDALES

 

Il est réputé auprès des savants contemporains qu'il n'est pas permis de passer les mains mouillées sur les sandales mais nous ne leur connaissons aucun argument étayant cet avis si ce n'est ce qu'a dit al-bayhaqî dans son Sunan 1/288 :

 

"La base est obligation de laver les pieds sauf ce qui en esr spécifié par une Sunna authentique ou un consensus sur lequel il n'y a point de divergence. Mais cela n'est nullement le cas pour l'effleurement des sandales ni celui des chaussons, et Allah sait mieux"..

 

C'est ainsi qu'il s'est exprimé. Il n'échappe guère, hélas, l'ignorance des hadîth cités à ce propos quant à la légitimité de l'effleurement des chaussons et des sandales. Les chaînes de transmission de certains de ces textes sont authentiques. C'est pour cela qu'al-Turkmânî y répond dans al-Jawhar al-Naqî 1/288 en disant :

 

"Cela n'est pas juste car al-Tirmidhî a authentifié l'effleurement des chaussons et des sandales. Il a jugé fiable le hadith de Huzayl d'après al-Mughîra ainsi que le hadîth d'al-Dahhâk d'après Abû Mûsâ. Ibn Hibbân a également authentifié l'effleurement des sandales dans le hadîth de Aws et Ibn Khuzayma a authentifié le hadîth d'Ibn 'Umar relatif à l'effleurement des sandales de cuir tanné. Quand au hadîth de zayd Ibn al-Habbâb d'après al-Thawrî cité par al-Bayhaqî concernant l'effleurement des sandales, c'est un hadith bon d'après Ibn 'Umar".

 

Si l'on sait cela, il n'est donc pas permis d'hésiter quand à l'acceptation de cette permission après que les hadith l'attestent car "Si le hadîth est authentique, il n'y a plus qu'écoute et obéissance".

 

Cela est d'autant plus vrai que les compagnons l'ont appliqué. A leur tête, on trouve le calife bien guidé 'Alî Ibn Abû Tâlib. C'est aussi l'avis de certains imans parmi les prédécesseurs pieux.

 

Ibn Hazm a dit al-Muhallâ 2/103 :

"Et si les chaussons sont coupés en-dessous des chevilles, l'effleurement est permis, il s'agit de l'avis d'al-Awzâ'î. Il est rapporté qu'il a dit : 'La personne en état de sacralisation effectue l'effleurement sur les chaussons coupés sous chevilles'. D'autres ont dit : 'L'effleurement n'est effectué que s'ils sont au-dessus des chevilles".

 

 

L’EFFLEUREMENT DU CHAUSSON TROUE

 

Quand à l’effleurement des chaussons ou des chaussettes troués, les savants ont beaucoup divergé. La plupart penchent pour l’interdiction, après longue divergence que l’on peut trouver dans les livres détaillés de jurisprudence et dans al-Muhallâ.

 

D’autres par contre, disent que cela est permis et c’est l’avis que nous avons aussi choisi. Notre argument à ce niveau est que la base de toute chose est la permission : quiconque l’interdit et pose comme condition l’absence de trous ou propose telle limite, cela est rejeté conformément au hadîth :

 

« Toute condition ne se trouvant pas dans le Livre d’Allah est caduque » Rapporté par al-Bukhârî et Muslim.

 

Il est authentifié qu’al-Thawrî a dit : « Effectue l’effleurement sur ce qui couvre tes pieds. D’ailleurs, les chaussons des Muhâjirîn et des Ansâr n’étaient-ils pas troué, fendus et cousus ? ».

 

Cela est rapporté par Abd al-Razzâq dans al-Musannaf 753 et d’après al-Bayhaqî 1/283.

 

Ibn Hazm a dit 2/100 : « S’il y a dans les chaussons ou ce qui est porté dans les pieds un petit trou ou un grand, en longueur ou en largeur, et qu’une partie du pied apparaît, une petite partie du pied ou une majeur partie ou tous deux, tout cela est pareil et l’effleurement dans ces cas est permis tant qu’une partie des pieds est concernée. C’est l’avis de Sufyân al-Thawrî, Dâwûd, Abû Thawr, Ishâq Ibn Râhawayh et Yazîd Ibn Hârûn ».

 

Ensuite, il cita les propos des savants qui l’interdisent en plus de la divergence entre eux et des contradictions. Il y répondit et démontra que c’était une chose sur laquelle ne portait aucun argument sinon l’avis personnel. Il termina en disant :

 

« Mais la vérité à ce sujet est ce qui est rapporté par la Sunna explicative du Coran, à savoir que le jugement relatif aux pieds autour desquels rien n’est porté est le lavage. Mais le jugement, lorsque quelque chose est portée, est d’effectuer l’effleurement. C’est ce que propose la Sunna et (« Ton Seigneur n’oublie rien »). Le Messager d’Allah (saw) savait, en recevant l’ordre d’effectuer l’effleurement sue les chaussons et ce qui est porté autour des pieds, que certains chaussons et chaussettes ou tout autre porté autour des pieds serait troué, trou flagrant ou pas et non troué, rouge, noir, blanc, neuf et vieux,… Il n’a rien spécifié à ce sujet. En outre, si le jugement à ce propos dans la religion changait, Allah n’aurait pas omis d’en faire la révélation et le Messager d’Allah, chargé de le montrer, ne l’aurait pas négligé. Il en est bien incapable. Il est prouvé alors que le jugement relatif à cala est l’effleurement dans toutes circonstances, mais l’effleurement n’implique pas forcément l’exhaustivité dans la langue avec laquel nous sommes interpellés ».

 

Le Shaykh de l’Islam Ibn Taymiyya a dit : « Et il est permis d’effectuer l’effleurement sur les bandes selon l’un des avis rapporté par Ibn Tamîm et d’autres, ainsi que sur les chaussons troués tant que son appellation demeure, et marcher en les portants est possible. C’est un ancien avis d’al-Shâfi’î et l’option choisie par Abû al-Barakât et d’autres parmi le savants ».

 

Al-Râffi’î attribue cela à la majorité, il s’en argumente en disant que l’interdiction de l’effleurement ferme la porte de la permission, d’où l’effleurement incombe. Il a certes eu raison, qu’Allah lui fasse miséricorde.

 

 

ÔTER CE SUR QUOI A ETE FAIT

L’EFFLEUREMENT ANNULE-T-IL LES ABLUTIONS ?

 

Les savants ont également divergé au sujet de celui qui ôte ses chaussons et autres après avoir fait les ablutions et effectué l’effleurement, ils ont trois opinions :

 

1°- Les ablutions restent valables et il n’y a rien à faire ;

2°- Il doit uniquement laver ses pieds ;

3°- Il doit recommencer ses ablutions.

 

Chacune de ces opinions a été émise par un groupe d’entre les prédécesseurs. ‘Abd al-Razzâq a mensionné les textes attestants cela dans al’Musannaf 1/210/809-188 et al-bayhaqî 1/289-290.

 

Il ne fait aucun doute que le premier avis est le plus fort, car il convient au fait que l’effleurement est une permission et une facilité de la part d’Allah. Dire autre chose contredit cela, comme dit al’Râfi’î dans le point précédent.

 

Cet avis prévaut sur les deux autres opinions pour un autre point et même deux :

 

Premièrement, cela est conforme à la pratique du calif bien guidé Alî Ibn Abû Tâlib. Il est rapporté avec une chaîne de transmission authentique qu’il perdit ses ablutions puis les refit en effectuant l’effleurement sur ses sandales, il les enleva ensuite et pria.

 

Deuxièmement, cela est conforme à la logique correcte. Si l’on passe les mains mouillées sur la tête puis qu’on la rase, il ne faudra pas réeffectuer l’effleurement ni les ablutions. C’est aussi l’avis du Shaykh de l’Islam Ibn Taymiyya qui dit :

 

« Et les ablutions de celui qui a effectué l’effleurement sur ses chaussons et son turban ne sont pas annulés lorsqu’il les enlève, ni même après écoulement du temps imparti. Il ne devra pas repesser les mains humides sur la tête ni laver ses pieds. C’est l’avis d’al-Hasan al-Basrî. C’est aussi le cas de celui qui coupe ses cheveux sue lesquels il a passé les mains humides selon l’avis correct d’Ahmad et l’opinion de la majorité ».

 

C’est aussi l’avis d’Ibn Hazm. Voir al-Muhallâ 2/105-109.

 

Concernant ce qu’a rapporté Ibn Abû Shayba 1/187 et al-Bayhaqî 1/289 au sujet d’un homme parmi les compagnons du Prophète (saw) s’interrogeant sur celui qui effectue l’effleurement sur les chaussons puis décide de les enlever, la réponse fut : « Il doit laver ses pieds ». Dans la chaîne de transmission se trouve yazîd Ibn ‘Abd al-Rahmân al-Dâlânî au sujet de qui al-Hâfiz a dit : « Digne de confiance mais se trompe énormément. De plus, il dissimulait ». Al-Bayhaqî rapporta une chose similaire d’Après Abû bakra.

 

Les transmetteurs sont dignes de confiance, sauf ‘Ali Ibn Muhammad al-Qurashî que je ne connais pas. Ensuite, il rapporta d’après al-Mughîra Ibn Shu’ba ces propos attribués au Prophète (saw) : « L’effleurement des chaussons est valable pour trois jours et trois nuits pour le voyageur mais un jour et une nuit pour le résident tant qu’il ne les ôte pas ».

 

Il dit : Cela est rapporté uniquement par ‘Umar Ibn Rudayh et il n’est pas fort ».

 

Je dis que ce rajout : « …tant qu’il ne les ôte pas » est réprouvé à cause de la narration unique de ce rapporteur faible et l’absence d’un appui le fortifiant.

 

 

QUAND LE DELAI IMPARTI A L’EFFLEUREMENT COMMENCE ?

 

Les savants ont à ce sujet deux avis connu :

 

Le premier est que cela commence à partir de la perte des ablutions, après avoir chaussé sandales et autre.

 

Le second avis stipule que cela commence à partir de l’effleurement et après perte des ablutions.

 

Le premier avis est celui d’Abû Hanîfa, al-Shâfi’î, Ahmad et ses compagnons. Mais nous ne leur connaissons aucun argument méritant d’être cité sinon l’avis personnel.

 

C’est pourquoi ils ont été contredits par certains de leurs compagnons comme nous allons le voir. Aussi, je ne connais aucun compagnon les ayants devancés dans cet avis, contrairement au second avis. Leur guide est le hadîth authentique et l’avis de ‘Umar Ibn al-Khattâb.

 

Les hadîth authentiques rapporté par un groupe de compagnons se trouvant dans un receuil authentique de Muslim, les quatre Sunan, les Musnad et autres indiquent que le Prophète (saw) ordonna l’effleurement. Dans d’autres versions, il l’a permis et d’autres encore montrent qu’il instaura l’effleurement ; pour le résident il était valable un jour et une nuit tandis que pour le voyageur, c’était valable trois jours et trois nuits.

 

Il apparaît clairement que le hadîth en tant que texte affirme que le temps imparti débute à partir de l’effleurement.

 

De même, le hadiîth en tant que texte réfute le premier avis puisqu’il implique qu’une personne ayant accompli la prière Fajr peu avant le lever du soleil puis perd ses ablutions à l’aube du jour suivant, si elle s’ablutionne et effectue l’effleurement sur ses chaussons pour la première fois afin d’accomplir la prière du Fajr, elle n’aura plus droit à l’effleurement par la suite.

 

Pouvons-nous vraiment dire de cette personne qu’elle a effectué l’effleurement un jour et une nuit ?

 

Par contre, selon la deuxième opinion qui est la plus juste, la personne pourra effectuer l’effleurement jusqu’à peu avant l’aube du troisième jour.

 

Ils ont même dit plus étrange que cela, à savoir : si une personne perd ses ablutions et n’effectue pas l’effleurement si ce n’est que ce soient écoulés après la perte des ablutions un jour et nuit ou trois jours s’il s’agit d’un voyageur, le temps imparti sera terminé et il ne sera pas permis d’effectuer l’effleurement après cela jusqu’à ce qu’elle renouvelle le port de chaussons après purification. Cité par al-Nawawî dans al-Mujmû’ 1/486.

 

Ainsi, ils ont interdit de profiter de cette permission en se basant simplement sur ce raisonnement en contradiction avec la Sunna. C’est ce qui a poussé l’Imâm al-Nawawî a contredire son école juridique – il était pourtant assidu à ne pas la contredire tant qu’il en trouverait le moyen – vu la force de la preuve.

 

Il dit, après avoir mentionné la première opinion et ceux qui l’ont adopté 1/487 :

 

« Al-Awza’î et Abû Thawr ont dit : le début du temps imparti commence à partir de l’effleurement après perte des ablutions. C’est l’avis d’Ahmad dans une version et de Dâwûd. Il s’agit de l’opinion choisie dont la preuve est la plus forte. Ibn Mundhir l’à aussi choisie. Il fut relaté chose semblable d’après ‘Umar Ibn al-Khattâb. Al-Mâwrudî et al-Shâfi’î ont relaté d’après al-Hasan al-Basrî que le temps imparti commençait après le port des chaussons.

 

Ceux qui se sont prononcés pour un début commençant à partir de l’effleurement se sont basés sur la parole du Prophète (saw) : « Le voyageur effectue l’effleurement durant trois jours ». Il s’agit là de hadîth authentiques comme nous l’avons vu, voici la déclaration franche d’effectuer l’effleurement durant trois jours. Or, cela ne peut être que si le temps imparti débutait à partir de l’effleurement et parce qu’al-Shâfi’î a dit : «Si une personne perd ses ablutions étant résidant mais effectue l’effleurement durant son voyage, elle continuera selon le temps imparti pour l’effleurement du voyageur e jugement est donc relatif à  l’effleurement ».

 

Quand à nos compagnons, ils se sont basés sur une version rapportée par l’érudit al-Qâsim Ibn Zakariyya al- Matrazî dans le hadîth de Safwân : « (La période s’étale) de la perte des ablutions jusqu’à la perte (suivante) des ablutions ». C’est un rajout isolé qui n’est pas authentique. Ils se sont également basés sur l’analogie… »

 

Je dit : si l’analogie citée ici était correcte en soi, sa condition d’acceptation et de source d’argumentation serait qu’elle ne contredise pas la sunna. Dans ce cas, il y a contradiction comme tu peux le voir, ne prête donc aucune attention à une telle analogie. C’est pourquoi il est dit : Lorsque le texte est établi, la déduction est rejetée. Que dire alors lorsqu’elle contredit également les propos du calife bien guidé ‘Umar Ibn al-Khattâb ?

 

Je sais que ses imitateur aveugles délaissent la Sunna authentique lorsqu’elle contredit la parole de ‘Umar comme c’est le cas pour le divorce prononcé trois fois de suite. Mais comment peuvent-ils ne pas prendre son opinion ici alors qu’elle est en accord avec la Sunna ?

 

‘Abd al-Razzâq rapporte dans son Musannaf 1/209/807 d’après Abû ‘Uthmân al-Nahdî qu’il a dit :

« J’étais présent lorsque Sa’d et Ibn ‘Umar se querellèrent auprès de ‘Umar au sujet de l’effleurement des chaussons. ‘Umar dit alors : « Qu’il effectue l’effleurement jusqu’à la même heure du jour et de la nuit suivants ».

 

La chaîne de transmission est authentique selon les normes d’al-Bukhârî et Muslim.

 

Ce texte stipule clairement que l’effleurement débute à partir du moment où il est effectué sur les chaussons, jusqu’à la même heure du jour et de la nuit suivants.

 

C’est également ce qui apparaît au travers de tous les textes rapportés des compagnons au sujet du temps imparti pour l’effleurement à ce que je sache et rapporté par ‘Abd al-Razzâq at Ibn Abû Shayba dans al-Musannaf. A titre d’exemple, je citerai la parole de ‘Amr Ibn al-Hadith rapportée par Ibn Abû Shayba 1/180 :

 

« Je sortis avec Abdullah en direction d’autre villages. Il effectua l’effleurement se ses chaussons durant trois jours sans les enlever ». La chaîne de transmission est authentique selon les normes d’al-Bukhârî et Muslim.

 

Ainsi, les textes relatés par les pieux prédécesseurs concordent avec la Sunna du Prophète Muhammad (saw) concernant ce que nous avons cité. Attache-toi donc à cela, tu sera par la grâce d’Allah du nombre des guidés.    

 

 

L’ECOULEMENT DU TEMPS IMPARTI ANNULE-T-IL LES ABLUTIONS ? 

 

Les savants ont plusieurs avis à ce sujet dont les plus connus sont au nombre de trois que l’on trouve dans l’école juridique de l’Imâm al-Shâfi’î :

 

Le premier est qu’il faut nécessairement recommencer les ablutions.

 

Le second avis est qu’il suffit de se laver les pieds.

 

Le troisième avis est le suivant : il n’a rien à faire, son état de purification est valable, il peut donc prier tant qu’il ne perd pas les ablutions.

 

L’Imâm al-Nawâwî a dit :

 

« Ce troisième avis est le plus fort ».

 

C’est donc l’avis qu’a choisi al-Nawâwî, bien qu’il contredise une nouvelle fois son école juridique. Il a dit 1/527 :

 

« Cet avis a été mentionné par Ibn al-Mundhir d’après al-Hasan al-Basrî, Qatâda et Sulaymân Ibn Harb. Ibn al-Mundhir a opté pour cela car il s’agit de l’opinion choisie la plus forte. Certains de nos compagnons l’ont rapporté d’après Dâwûd ».

 

Je dis : al-Sha’rânî l’a relaté dans al-Mîzân 1/150 d’après l’Imâm Mâlik alors qu’al-Nawâwî a relaté autre chose. Il s’agit aussi de l’opinion du Shaykh de l’Islam Ibn Taymiyya, comme tu peux le voir dans ses propos cités au point trois pages 21, suivant ainsi Ibn Hazm.

 

Il cita également parmi les partisans de cet avis Ibrahîm al-Nakhi’î et Ibn Abû Laylâ pour finalement conclure en disant :

 

« Cet avis est celui dont aucun autre n’est permis car il n’y a aucun texte affirmant que la purification des membres des ablutions s’annule suite à l’écoulement du temps imparti pour l’effleurement. En fait, le Prophète (saw) a interdit que quelqu’un effectue l’effleurement durant plus de trois jour et une nuit pour le résident.

 

Celui qui dit autre chose que cela aura certainement introduit dans le texte ce qui n’en fait pas partie et aura attribué au Messager d’Allah (saw) des propos qu’il n’a pas dits. Quiconque agi de la sorte par erreur de sa part n’aura nul grief. Mais celui qui agit volontairement de la sorte après exposé des pruves aura commis un grand péché.

 

L’état de purification ne s’annule que par la perte des ablutions. Mais dans ce cas, l’état de purification est valable et les ablutions n’ont pas été perdues, il reste donc en état de purification.

 

Or, quiconque est en état de purification peut prier tant qu’il ne perd pas ses ablutions ou qu’un texte clair affirme que son état de purification est annulé même s’il n’a pas perdu ses ablutions.

 

Celui dont le temps imparti pour l’effleurement s’est écoulé, n’a pas perdu ses ablutions et aucun texte ne stipule que son état de purifications est annulé, au niveau de l’un des membres ou de l’ensemble, il est donc en état de pureté et pourra prier jusqu’à ce qu’il perde ses ablutions. Il lui suffira alors de retirer ses chaussons où ce qu’il porte aux pieds puis de s’ablutionner. Ensuite, il renouvellera l’effleurement pour un nouveau temps imparti et ainsi de suite. Et c’est en Allah que réside la réussite ».

 

                                        

                                                    Beyrouth 8/12/1370Hégir

                                                    Muhammad Nâsir al-Dîn al-Alabânî

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