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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 04:00

 

 

16 prétextes pour ne pas mettre le hijab…

  عذرا من لا ترتدي الحجاب وبيان تهافتها

hijab2.png

 

icon_arrow.gifpremier prétexte

La première d’entre elles dit : « Je ne suis pas encore convaincue qu’il faut porter le hijab ! »

À cette sœur, nous posons deux questions :

La première question : est-elle convaincue à la base de l’authenticité de l’Islam ?

Évidemment, sa réponse sera : oui ! Je suis convaincue ! Car non seulement elle dit : « Lâ Ilêha Illa Allâh » (il n’y a point de divinité digne d’adoration à part Allâh) qui est admis comme étant sa conviction dogmatique. Et elle dit également : « Mohammed Rassoûlou Allâh » (Mohammed est le Messager d’Allâh) qui est admis comme étant sa reconnaissance de la Charî‘a [la législation islamique]. En somme, on en conclut qu'elle est convaincue de l’Islam en épousant sa croyance [El ‘Aqîda], sa législation, et son mode de vie.

La seconde question : le hijab fait-il partie de la législation islamique et de ses obligations ?

Si cette sœur est vraiment sincère ; cherche à connaître la vérité à l’exemple de celui qui la cherche réellement ; elle dira certainement : oui, le hijab fait partie de la législation d'Allâh et de ses obligations.

Allâh, à qui elle voue son adoration, a bien ordonné à la femme dans Son Livre de mettre le hijab. De même, le noble Messager -sallallahu 'alayhi wa salam-, duquel elle croit au message, a aussi ordonné de porter le hijab dans sa Sounna. Allâh – Le Très-Haut — dit : « Et ne vous exhibez pas à la manière des femmes d’avant l’islam. » El Ehzêb. V. 33

Comment donc appelle-t-on une personne qui est convaincue de l’authenticité de l’islam, mais en revanche n’applique pas ce dont Allâh – Le Très-Haut — ainsi que Son Noble Messager (ont commandé de faire ?

Quoi qu'il en soit, cette personne ne fait partie de ceux décrits par Allâh dans ce verset : « La seule réponse des croyants, lorsqu’on les appelle vers Allâh et Son messager, pour que ce dernier juge entre eux, est de dire : « Nous avons entendu et nous avons obéi ! » Voilà ceux qui réussissent. » An-Noûr. V. 51.

En somme, si cette sœur est vraiment convaincue de l’islam, comment ne serait-elle pas convaincue de ses commandements ?!

 

icon_arrow.gifLe deuxième prétexte  
La deuxième sœur dit : « Je suis convaincue de l’obligation de porter le vêtement légal [le hijab], mais ma mère m’interdit de le mettre. Et si je lui désobéis, je serai vouée au Feu [de l’Enfer] ! »

 

 

La plus noble des créatures d’Allâh, le Messager d’Allâh -sallallahu 'alayhi wa salam-, répond à l'excuse soulevée par cette sœur par une parole concise et sage : « Pas d’obéissance à une créature lorsqu’il y a désobéissance au Créateur. »

Sans le moindre doute, la place des parents en islam, et en particulier celle de la mère, est très haute. En effet, Allâh a lié la place accordée aux parents à la plus importante des œuvres qui est Son adoration et [la réalisation] de Son Unicité (le Tawhîd). Cela est stipulé dans plusieurs versets du Qour’ên, notamment ce dernier où Allâh — le Très-Haut — dit : « Et adorez Allâh et ne Lui associez rien et soyez bons envers vos parents. » An-Nisê'. V. 36.

Ainsi, rien ne limite l’obéissance aux parents sauf une seule chose, à savoir la désobéissance Et s’ils te contraignent à M’associer des divinités dont tu n’as aucune connaissance, ne leur obéis pas envers Allâh. Le Très-Haut dit : «. » Louqmên. V.15.

Et le fait de leur désobéir concernant un péché n’empêche nullement la bienfaisance envers eux ainsi que la piété filiale. Allâh – le Très-Haut — dit : « mais continue à leur obéir au quotidien dans ce qui est convenable.» Louqmên. V. 15

En somme, comment peux-tu obéir à ta mère et désobéir à Allâh qui t’a créé et a créé ta propre mère ?!

 

icon_arrow.gifLe troisième prétexte 

Quant à la troisième sœur, elle dit : « ma capacité financière ne me permet pas de changer mes habits par des nouveaux conformes à l'islam ! »

 

Notre sœur rentre dans un des deux cas :

  • Elle est soit véridique et sincère,
  • ou soit elle est menteuse et s’esquive du port du hijab légiféré et souhaite en réalité un hijab impudique, aux couleurs criardes, adapté à la mode d'une période donnée et au prix très élevé.
  1. nous commençons par notre sœur sincère et véridique :

Chère sœur ! Sais-tu qu’il n’est en aucun cas permis à la femme musulmane de sortir de chez elle jusqu’à ce que son vêtement remplisse les conditions reconnues du hijab légal (charcî) ? Ces conditions doivent être impérativement connues par chaque musulmane !

Pour apprendre les choses de la vie quotidiennes, tu le fais facilement, alors comment ne peux-tu pas apprendre les choses qui vont te sauver du châtiment d’Allâh ainsi que de Sa Colère après la mort ! Allâh — Le Très-Haut — n’a-t-Il pas dit : « Demandez donc aux gens du rappel [les savants] si vous ne savez pas. » An-Nahl. V. 43. Alors ma sœur ! Apprends donc les conditions du hijab.

Si tu dois absolument sortir de chez toi alors, ne le fais que si les conditions du hijab légal sont remplies. Fais cela pour satisfaire Le Très Miséricordieux et humilier le diable.

Cela parce que le méfait de ta sortie dévoilée et dévêtue est plus grand que le bienfait de ta sortie pour une nécessité [quelconque].

Ma sœur ! Si ton intention est sincère et ta résolution véridique, sache que d'innombrables personnes te viendront en aide et Allâh te facilitera les choses. N’est-ce pas Lui qui dit : « Celui qui craint Allâh, Il lui donnera une issue favorable. Et lui accordera sa subsistance d'une façon inespérée. » At-Talâq. V. 2-3

2) Quant à notre sœur qui veut s’échapper [de l’obligation du hijab], nous lui disons :

La dignité et la grande estime auprès d’Allâh – Le Très-Haut — ne se manifestent pas par les vêtements brodés, les couleurs clinquantes, ou par le fait de se conformer à la mode vestimentaire contemporaine. Mais elles se manifestent uniquement, dans l’obéissance à Allâh et à Son Messager  en mettant en pratique la pure législation islamique et en portant le hijab islamique authentique. Lis [ma sœur] la Parole d’Allâh — Le Très-Haut — : « Certes le plus noble d’entre vous auprès d’Allâh est le plus pieux. » El Houjourât. V. 13

En somme, pour acquérir l'agrément d'Allâh et Son paradis, toute chose chère et précieuse à nos yeux (un être cher ou un bien matériel) perd de sa valeur et jouit de peu de considération…

 

icon_arrow.gifLe quatrième prétexte

La quatrième sœur dit : « Dans mon pays, le climat est très chaud et je ne le supporte pas. Comment résisterais-je donc si je mettais en plus le hijab ? »

 

À des personnes comme celle-ci, Allâh — le Très-Haut — dit : « Dis : « Le feu de l’Enfer est plus ardent encore ! » Si seulement ils comprenaient ! » At Tawba. V. 81.

Comment compares-tu la chaleur de ton pays à celle de la Géhenne ! Sache – mon honorable sœur — que Satan t'a jeté un de ses vulnérables filets pour te mener de la chaleur de cette vie à celle du Feu de l’Enfer. Sauve-toi donc de son piège !

Considère donc la chaleur du soleil tel un bienfait et non pas un méfait sachant qu'il te rappelle la gravité du châtiment d’Allâh -Le Très-Haut — qui dépasse en nombreux degrés la chaleur terrestre.

Dès lors, tu te remettras [certainement] à l’ordre d’Allâh et sacrifieras l’aisance de ce bas monde au profit de ton salut dans l'au-delà en te préservant du Feu. Ce feu dont les habitants ont été décrits par le Très-Haut dans ce verset : « Ils n’y goûteront ni fraîcheur ni breuvage. Hormis une eau bouillante et du pus. » An-Naba’. V. 24-25

En somme, le Paradis est parsemé de difficultés (celui qui les surmonte y entre) et l’Enfer est jonché de passions (celui qui y succombe y entre)…

 

icon_arrow.gifLe cinquième prétexte

Écoutons maintenant l’excuse de la cinquième sœur : « J’ai peur en portant assidûment le hijab de l’enlever plus tard. J’ai vu beaucoup de filles faire cela ! »

 

À celle-ci, je dirai : « Si tous les gens adoptent le même raisonnement que toi, ils auraient renoncé à la religion entière. Ils auraient délaissé la prière, car certains craignent de l’abandonner. Ils se seraient aussi abstenus du jeûne, car nombreux sont ceux qui ont peur de le rompre, etc. »

As-tu vu [ma sœur] comment le diable a une nouvelle fois jeté sur toi un de ses filets et t’a empêché de suivre le chemin de la guidée ! Allâh — l’Exalté — aime que son serviteur persiste dans la pratique des bonnes œuvres même si celles-ci sont peu nombreuses ou seulement recommandées. Que dire si ces bonnes œuvres sont obligatoires comme est le cas du hijab ?!

Le Messager d’Allâh -sallallahu 'alayhi wa salam- a dit : « La meilleure œuvre auprès d'Allâh est celle qui est accomplie continuellement, aussi infime soit-elle ! »

Pourquoi n’as-tu pas cherché à connaître les causes qui ont poussé ces sœurs à ôter leur hijab, afin que tu t’en écartes et que tu œuvres à les éviter ?

Pourquoi n’as-tu pas cherché les causes qui raffermissent la personne sur le chemin de la guidée et de la vérité afin de t’y accrocher [c'est-à-dire aux causes] ?

Parmi ces causes : le fait d’invoquer fréquemment Allâh pour qu’Il raffermisse ton cœur dans la religion comme le faisait le Prophète . Il y a également la prière et l’humilité : Allâh — le Très-Haut — dit : « Et cherchez secours dans l’endurance et la prière : certes, la prière est une lourde obligation, sauf pour les humbles. » El Baqara. V. 45

Il fait partie en outre de ces causes, l’observance de toutes les pratiques légiférées par l’Islam, dont le hijab. Allâh – le Très-Haut — dit : « S’ils avaient fait ce à quoi on les exhortait, cela aurait été certainement meilleur pour eux, et cela les aurait raffermis. » An-Nisâ’. V. 66

En somme, si tu avais saisi les causes qui mènent [par la permission d'Allâh] à la guidée et si tu avais goûté à la douceur de la foi, tu n’aurais point abandonné les ordres d’Allâh après les avoir mis en pratique...

 

icon_arrow.gifLe sixième prétexte

Quel prétexte propose la sixième sœur ? Elle dit : « On m’a dit que si je mets le hijab aucun homme ne voudra de moi en mariage ! À cause de cela, je vais m’abstenir de le porter jusqu’à ce que je me marie ! »

 

Un mari qui souhaite te voir dévoilée et désobéissante à Allâh n’est pas digne de se marier avec toi. Ce genre d'homme est indifférent vis-à-vis des interdits d’Allâh qui sont commis, et ce genre d'homme ne se soucie pas de toi ni te porte le moindre d'intérêt. Ce mari ne t’aidera pas à entrer au Paradis et à te sauver du Feu.

Un foyer bâti dès le premier jour sur la transgression d’Allâh et sur des actes qui encourent Sa Colère est un foyer qui mérite les malheurs et la peine ici-bas et dans l’au-delà. Conformément à la parole d'Allâh – le Très-Haut : « Et quiconque se détourne de Mon Rappel, mènera certes, une vie pleine de gènes, et le Jour de la Résurrection nous l’amènerons au rassemblement, aveugle. » Tâha. V. 124

De plus, le mariage est sans doute une faveur d’Allâh qu’Il donne à qui Il veut. Combien de filles voilées se sont mariées sans aucune difficulté ! Et combien de filles non voilées restèrent célibataires !

Par ailleurs, si tu te dis : « Mon dévoilement et ma coquetterie est un moyen pour un noble objectif qui est le mariage. » [Je te dis] : « En Islam, un noble objectif ne justifie nullement les moyens illicites pour y parvenir. Si un objectif est noble, il faut nécessairement que le moyen soit noble aussi pour y parvenir.

Ceci, parce qu’une règle islamique des fondements de la jurisprudence énonce : « Les moyens ont le même statut juridique que les fins. »

En somme, Nous demandons à Allâh qu'il ne bénisse pas un mariage fondé sur la désobéissance et l’immoralité !


icon_arrow.gifLe septième prétexte

Que diras-tu, ô septième sœur ! Elle dit : « Je ne mets pas le hijab parce qu’Allâh dit : « Et quant aux bienfaits de ton Seigneur, fais-en part aux autres. », et comment cacherai-je donc mes beaux cheveux et ma beauté séduisante qu'Allâh m'a donnés ?! »

 

Chère sœur ! Je constate que tu t’appliques à suivre le Livre d’Allâh et Ses ordres seulement lorsque ceux-ci ne contredisent pas ta passion et ta compréhension ! Sinon lorsque ces mêmes ordres te déplaisent, tu les délaisses !

Autrement, pourquoi ne t’appliques-tu pas dans la réalisation de Sa Parole : « Et de ne montrer de leurs beautés que ce qui en paraît ». An-Noûr. V. 31, ainsi que dans la pratique de Sa Parole : « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants de se couvrir par leurs Jalêbîb ». El Ahzêb. V. 59.

Car, par cette parole que tu as dite, chère sœur ! Tu t’es permise de légiférer ce qu'Allâh a justement interdit : le dévoilement et l’exhibition de ta beauté. La cause est que tu n'as pas envie de t’appliquer à la religion.

La plus grande faveur qu’Allâh nous a accordée est celle de la foi et de la guidée. Pourquoi donc tu n’as pas mis en évidence cela et pourquoi n'as-tu pas évoqué cette importante grâce qu’Allâh t’a conférée et dont le hijab fait partie ?!

En somme, y a-t-il pour la femme un bienfait plus grand que celui de la guidée et du hijab ?!


icon_arrow.gifLe huitième prétexte 

Nous arrivons maintenant à notre huitième sœur qui dit : « Je sais bien que le hijab est obligatoire, mais je le mettrai quand Allâh m’aura guidée ! »

Nous interrogeons cette sœur sur les démarches qu’elle a suivies pour qu’elle soit méritante de la guidée divine ? Nous savons certainement qu’Allâh – Le Très-Haut —, par Sa Sagesse, a fait que toute chose a une cause [qui conduit à la concrétiser].

C’est pour cela que le malade doit prendre des médicaments pour guérir. De même, le voyageur utilise sa voiture ou enfourche un animal pour atteindre la destination voulue. Les exemples sont si nombreux qu'il est impossible de les dénombrer.

Notre sœur a-t-elle alors œuvré fermement dans la recherche de la guidée ? A-t-elle fourni les causes [efforts] nécessaires ?

Parmi ces causes :

  • L’invocation d’Allâh – le Très-Haut — tout en étant sincère, comme l’Exalté dit : « Guide-nous vers le droit chemin ». El Fâtiha.V, 6.
  • Elle s'appliquera à fréquenter des femmes pieuses, car elles sont un meilleur appui pour obtenir la guidée et pour s'y maintenir, pour qu’Allâh la guide, lui augmente sa guidée, lui inspire la justesse et la crainte révérencielle.
  • Après cela, elle s’attachera à l’exécution des Commandements du – Très-Haut —, et à mettre le hijab qu’Allâh à ordonné aux croyantes.

En somme, si cette sœur avait été vraiment ferme et résolue dans la recherche de la guidée, elle aurait entrepris les causes pour cela et l’aurait donc sûrement atteinte…

 

 

icon_arrow.gifLe neuvième prétexte

Que dit la neuvième sœur ? Elle dit : « Le temps n'est pas encore venu pour moi de porter le hijab car je suis encore très jeune ! Je le porterai lorsque je serai plus âgée ou après l’accomplissement du Hajj ! »

 

Ma chère sœur ! L’Ange de la mort est un visiteur qui se tient sur le seuil de ta porte attendant l’ordre d’Allâh — le Très-Haut — pour prendre ton âme à n'importe quel instant. — Le Très-Haut — dit : « Quand leur terme [mort] vient, ils ne peuvent le retarder d’une heure et ils ne peuvent non plus l’avancer. » El A‘râf. V. 34

Chère sœur ! La mort ne distingue ni les vieilles ni les jeunes. Il se peut que la mort te vienne alors que tu es dans cet état de grande désobéissance ; celui de combattre le Seigneur de la Puissance en te dévoilant et en exhibant ta beauté.

Ô ma sœur ! Hâte-toi vers l’obéissance avec ceux qui se hâtent répondant à l’appel d’Allâh — le Très-Haut — : « Hâtez-vous vers un pardon de votre Seigneur ainsi qu’un paradis aussi large que le ciel et la terre. » Al-Hadîd. V. 21

Ô ma sœur ! N’oublie pas Allâh — le Très-Haut — sinon Il t'abandonnera en t’éloignant de Sa Miséricorde dans la vie présente ainsi que dans l’au-delà et en te faisant oublier ta propre personne en ne lui donnant pas son droit (à la personne) d’obéissance à Allâh et de son adoration.

Allâh – L’Exalté — dit à propos des hypocrites : « Ils ont oublié Allâh et Il les a alors abandonnés. » At-Tawba. V. 67

Et dit aussi : « Et ne soyez pas comme ceux qui ont oublié Allâh ; [Allâh] leur a fait alors oublier leurs propres personnes. Ceux-là sont les pervers. » El Hachr. V. 19

Ma sœur ! Même si tu es encore jeune, écarte-toi de toutes les désobéissances dont fait partie le délaissement du hijab, car Allâh est dur en châtiment. En effet, Il te questionnera le jour du jugement sur ta jeunesse et tous les moments de ta vie.

En somme : Comme l'espoir de vivre longtemps rend aveugle ! Comment peux-tu garantir ne serait-ce demain d'être encore en vie !

 


icon_arrow.gifLe dixième prétexte

Enfin, la dixième dit : « Je crains que si je m’applique à mettre le vêtement islamique qu’on m'attribue le nom d’un groupe spécifique et moi je déteste l’esprit partisan ! »


Ô sœur dans l’Islam ! Il y a seulement dans l’islam deux partis pas plus. Allâh l’Immense les a mentionnés dans son Noble Livre :

  1. Le premier parti est celui d’Allâh qu'Allâh fait triompher parce que ses partisans obéissent à ses ordres, et s'écartent des désobéissances.
  2. Le deuxième parti est celui du diable, le lapidé, qui désobéit au Très Miséricordieux, et multiplie la corruption sur terre.

Toi lorsque tu accomplis les ordres d’Allâh et à travers ces derniers le hijab, tu t’affilies au parti d’Allâh dont les membres sont ceux qui récoltent le succès.

Inversement, lorsque tu te dévêtis montrant ta parure et laissant paraître tes charmes, là tu t’embarques sur le bateau du diable et ses alliés parmi les hypocrites et les mécréants et quelle mauvaise compagnie !

Vois-tu comment tu fuis Allâh pour joindre Satan ?! Vois-tu comment tu changes le bon par le mauvais ?! Fuis donc ma sœur vers Allâh et mets en pratique ses prescriptions : « Fuyez donc vers Allâh. Moi, je suis pour vous, de Sa part, un avertisseur explicite. » Adh-Dhâriyât. V. 50

Le hijab est une adoration très honorable. Cette adoration ne se plie pas aux opinions des gens, de leurs orientations ou de leurs choix ! En effet, Celui qui l’a légiféré est bien Le Créateur, Le Sage.

En somme, pour satisfaire Allâh – le Très-Haut, pour espérer Sa clémence et pour gagner Son paradis, ne prête donc aucune considération aux paroles des diables, qu'ils soient humains ou djinns ! Accroche-toi scrupuleusement à la religion. Prends pour modèle les mères des croyants (épouses du Prophète ), les compagnes (épouses des compagnons) savantes et qui ont lutté dans le droit chemin…

D'autres prétextes répandus rajoutés
icon_arrow.gif Le onzième prétexte

La onzième sœur dit : « Moi al-hamdoulillah, je ne vole pas, je ne mens pas... je ne pense pas que ça soit si grave que ça de ne pas mettre le hijab ! Mieux vaut être comme moi plutôt que mettre le hijab et en même temps mentir, calomnier, voler comme j'en connais ! Et en plus ne dit-on pas que la religion n'est que comportement ? »

 

Chère sœur ! Médite cette parole d'Allâh : « Ô vous les croyants ! Entrez pleinement dans l’Islam, et ne suivez point les pas du diable, car il est pour vous un ennemi déclaré. » Al-Baqara, V.208

Et médite également celle-ci, qu'Allâh épanouisse ton cœur : « Allez vous croire en une partie du Livre et en rejeter une partie ? Ceux d’entre vous qui agissent ainsi ne méritent que l’humiliation dans cette vie, et au Jour de la Résurrection, ils seront menés vers le plus dur châtiment, et Allâh n’est pas inattentif à ce que vous faites. 86. Voilà ceux qui échangent la vie présente contre la vie future. » Al-Baqara, V.85-86

Chère sœur ! Ces versets te montrent clairement qu'il est du devoir du musulman de suivre tous les préceptes obligatoires de l'islam. Reconnaître son péché est meilleur pour toi que de déclarer sans honte que le délaissement d'une obligation d'Allâh n'est pas grave ! Tu penses que c’est insignifiant alors que pour Allâh c’est énorme ! Et même si tu prétends que cela n'est pas si grave (ce qui est faux), alors ne considère pas la petitesse du péché, mais bien la grandeur de celui à qui tu as désobéi !

Chère sœur ! Il ne te reste plus qu'à suivre cette recommandation d'Allâh, car cette recom­mandation est une obligation : « Dis également aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté, et de ne montrer de leur beauté que ce qui en apparaît. Qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines… » An-Noûr. V. 51.

En somme, il n’est pas honnête de condamner le comportement de certaines sœurs portant le voile en prétendant qu'elles mentent ou qu'elles calomnient alors que notre propre comportement peut être plus à plaindre. Alors, nous conseillons à cette personne de regarder ces péchés avant ceux des autres, là se trouve la clé de la réussite :

 

Commence par ta personne, en lui interdisant sa déviation,

Si elle cesse d’être déviée, tu es certainement doué de raison.

 

À cet instant, on acceptera ta parole et un exemple, tu seras.

Ce que tu dis sera pris en compte et ton enseignement servira.

 

N’interdis point un comportement que, toi-même, tu commets,

Honte à toi, si tu effectues ce que, toi-même, tu condamnais.

 


icon_arrow.gifLe douzième prétexte 

La douzième sœur dit : « Le voile comme la foi, c'est dans le cœur ! »

Chère sœur en Allâh ! Médite cette parole d'Allâh et considère le but pour lequel on a été créés :

« Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver qui de vous est le meilleur en œuvres. » Al-Mulk, V.2

Qui de vous est le meilleur en œuvres ! Les œuvres ont une place primordiale dans la vie du musulman sincère. Souvent dans le Coran, tu trouveras la foi liée à l'œuvre, car ils sont indissociables. Allâh dit : « Par le Temps ! 2. Certes, l’homme court à sa perte, 3. Sauf ceux qui croient et font de bonnes œuvres, se recommandent la vérité et se recommandent l’endurance. » Al-Asr, V.1-3

Allâh dit aussi : « Certes, ceux qui croient et font de bonnes œuvres auront pour résidence les Jardins du Paradis, 108. Où ils resteront éternellement, sans désirer aucun changement. » Al-Kahf, V.107 & 108

Si nous sommes sur terre, c'est bien pour prouver notre foi justement, pour prouver notre amour et notre soumission à Allâh.

Mais comment prouver cela ? Avec nos actes ! C'est bien beau de dire à quelqu'un : « je t'aime », mais si tes actes ne suivent pas, il s'apercevra vite fait que c'est du mensonge...

Le Prophète -sallallahu 'alayhi wa salam- a dit : « Toute ma communauté rentrera au paradis sauf celui qui ne veut pas. » On lui dit alors : « Ô Messager d'Allâh, qui donc ne voudrait-il pas rentrer au Paradis ! » Il répondit : « Celui qui m’obéit rentrera au paradis et celui qui me désobéit ne veut donc pas y rentrer. » Rapporté par Boukhâry.

La droiture dans la religion est exprimée par l'obéissance intérieure comme extérieure. La foi est proclamée par le cœur, la langue et les actes. Dire que la foi et la religion ne sont qu'une affaire de cœur est faux et mène à l'égarement.

Ton amour pour Allâh doit être tous les jours prouvé par ta soumission, ton humilité et ton amour qui constituent les piliers de l'adoration.

Il est mentionné dans un poème :

Désobéissant envers Dieu, tu fais avidement mine de l’aimer,

Ce comportement, je le jure, est un raisonnement bien mauvais !

Si ton amour était sincère, tu lui aurais certainement obéi,

La personne aimante, assurément, obéit à l’être qu’elle chérit.

 

En somme, Il est plutôt juste de dire, chère sœur, que la foi est ce qui est solidement ancré dans le cœur et qui est prouvé par les actes dont le hijab fait partie…

 


icon_arrow.gifLe treizième prétexte

La treizième sœur dit : « J'aimerai porter le hijab, mais c'est plus fort que moi j'aime trop ma liberté et mon indépendance, et pour cela, je dois travailler et en France personne ne veut de femmes voilées au boulot ! Et d'abord ne dit-on pas : « le travail, c'est l'adoration ! »

 

Chère sœur, médite ces magnifiques paroles d'Allâh qui te montrent comment doit considérer le musulman sincère la vie d'ici-bas : « Sachez que la vie présente n’est que jeu, amusement, vaine parure, une concurrence orgueilleuse entre vous et une rivalité dans l’acquisition des richesses et des enfants. Elle est comme une pluie qui fait pousser une végétation émerveillant les cultivateurs, puis elle se fane et tu la vois jaunie ; puis, elle devient poussière. Et dans l’au-delà, il y a un dur châtiment, et aussi un pardon et un agrément d'Allâh. Et la vie présente n’est que jouissance trompeuse. » Al-Hadid, V.20

La liberté n'est pas une vertu lorsqu'elle vous mène vers la désobéissance d'Allâh ! Après ce verset Allâh te donne le libre choix de suivre, en espérant que tu seras de celles lorsqu'elles écoutent des propos, en suivent les meilleurs. Ce sont celles-là qu'Allâh a guidées et ce sont elles les douées d’intelligence !

Allâh dit donc : « Hâtez-vous vers un pardon de votre Seigneur et un Paradis large comme le ciel et la terre, préparé pour ceux qui ont cru en Allâh et en Ses Messagers. Telle est la grâce d'Allâh qu’Il donne à qui Il veut. Et Allâh est le Détenteur de la grâce immense. » Al-Hadid, V.21

Que nos sœurs dans cette situation sachent que « La promesse d'Allâh est vérité. Que la vie présente ne vous trompe donc pas, et que le Trompeur (Satan) ne vous induise pas en erreur sur Allâh ! » Louqman, V.33

Selon abou Hourayra, le Prophète  -sallallahu 'alayhi wa salam-  a dit : « Malheur à l'esclave du dinar, du dirham et des vêtements de luxe ! » (Rapporté par Al-Boukhâri)

Quant à la phrase qui est dite à tort et à travers : « le travail, c'est l'adoration » ne provient ni du Coran ni de la sounna, et elle prête vraiment à rire ! Si le travail qui est en soi une chose honorable t'empêche d'adorer ton Créateur, alors essaye de trouver un autre travail où tu seras respectée pour ce que tu es et où tu pourras te vêtir de l'habit pur et pudique de l'islam.

Si tu ne trouves pas alors, impose à ton mari de subvenir à tes besoins, c'est ton droit d'épouse !

Néanmoins, sache que malgré tout, ton foyer est meilleur pour toi, ma sœur bien-aimée ! Allâh ton Seigneur et ton Créateur dit : « Restez dans vos foyers, et ne vous exhibez pas comme les femmes de la première période d’ignorance. Accomplissez la prière, acquittez la Zakât et obéissez à Allâh et à Son messager. » Al-Ahzab, V.33

En somme, la vraie liberté et la vraie indépendance sont celles qu'on acquiert en se délivrant de nos passions et de nos désirs malsains…

 

 


icon_arrow.gifLe quatorzième prétexte

La quatorzième sœur dit : « C'est trop tard ! J'ai trop déliré... Allâh ne me pardonnera jamais ! »

Chère sœur, nous sommes convaincus de ta sincérité, mais médite ce que dit Allâh ton Créateur :

« Dis : « Ô Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d'Allâh. Car Allâh pardonne tous les péchés. Oui, c'est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux ». Et revenez repentant à votre Seigneur, et soumettez-vous à Lui, avant que ne vous vienne le châtiment et alors vous ne recevrez aucun secours. 55. Et suivez la meilleure révélation qui vous est descendue de la part de votre Seigneur, avant que le châtiment ne vous vienne soudainement et à l'improviste. 56. Afin qu’aucune âme ne dise : « Malheur à moi pour mes manquements envers Allâh, car j’étais certes parmi les moqueurs. » 57. Ou qu’elle ne dise : « Si Allâh m’avait guidée, j’aurais certes fait partie des gens pieux. » 58. Ou bien qu’elle ne dise en voyant le châtiment : « Ah ! Si je pouvais retourner dans le bas monde ! Je serais alors parmi les bienfaisants. » 59. Mais si ! Mes versets te sont parvenus et tu les as alors traités de mensonges ; tu t’es enflé d’orgueil et tu étais parmi les mécréants. 60. Et au jour de la Résurrection, tu verras les visages de ceux qui mentaient sur Allâh, assombris. N’est-ce pas dans l’Enfer qu’il y aura une demeure pour les orgueilleux ? 61. Et Allâh épargnera ceux qui ont été pieux en les récompensant. Nul mal ne les touchera et ils ne seront point affligés. » Az-Zumar, V.53-62

Médite aussi ce que dit ton Messager -sallallahu 'alayhi wa salam- : « Allâh exalté tend Sa Main la nuit pour accepter le repentir du pécheur du jour et le jour pour accepter le repentir du pécheur de nuit ; et ce, jusqu'à ce que le soleil se lève de l'Occident. » (Rapporté par Mouslim)

Toute personne pêche, surtout lorsque l'environnement qui nous entoure est mauvais et te pousse à désobéir à Allâh. Ton cas n'est pas le seul, mais surtout ne désespère jamais et fais partie de celles qui savent s'arrêter un jour pour reprendre le chemin de la réussite et de la piété !

En somme, si Allâh et Son messager te disent qu'il n'est pas trop tard, comment croire qu’Allâh ne te pardonnera jamais ! Remets-toi en question et reviens à Allâh maintenant sans tarder ! Qu'Allâh te préserve de tout mal, chère sœur bien-aimée !

 

icon_arrow.gifLe quinzième prétexte

La quinzième sœur dit : « Le hijab ce n'est pas pour moi, je suis trop moche avec ! Et le regard des gens compte beaucoup pour moi ! »

Chère sœur ! C'est vrai que la beauté est louée par l'islam. Le Prophète  dit : « Allâh est beau et Il aime la beauté. » (Rapporté par Mouslim)

Seulement en islam la beauté qui est louée est celle qui est pour Allâh et non pour paraître belle devant les autres et s'enorgueillir ! De là, la plus laide à nos yeux sur terre peut être la plus belle auprès d'Allâh s'il l'agrée !

La beauté doit aider à obéir à Allâh et à accomplir Ses ordres. La beauté blâmable est celle soumise à ce monde, pour des raisons de pouvoir, de fausse fierté et pour se montrer, ou accomplir quelques désirs malsains. Cela inclut aussi le cas où la beauté est une fin en soi pour une personne et est tout ce dont la personne se soucie. De nombreuses personnes n'ont aucun autre souci dans la vie. Cette vie et cette personne ne sont pas à envier ! Seulement l'islam, religion du juste milieu, permet à la femme de montrer ses atours et ses charmes à son mari et permet à la femme de se dévoiler au sein de sa famille proche (grands-pères, frères, oncles, etc.).

Allâh doit être adoré au moyen de la beauté qu'Il aime dans les paroles, les actes et les attitudes et non la beauté artificielle et n'ayant pas trait à la foi…

Une poétesse dit :

Préférer le « paraître » à « l'être » est insensé !
Cela est la preuve d'un vide déshumanisé…

Celle qui doit compter est la beauté intérieure,
Qui rayonne dans les actes et soulage le malheur !

L'Islam nous demande de purifier nos cœurs,
De fournir le bel effort du jihad intérieur.

La beauté ineffable de même qu'éternelle
Existe seulement dans les jardins de l'Éden

Soyons donc les esclaves du Parfait Créateur
Plutôt que les esclaves de l'image extérieure...

De quoi as-tu peur, ma sœur ! Des moqueries ! D'être la risée du public ! Des insultes ! Médite ces versets et prends ton mal en patience et fais confiance en Allâh qui ne rend pas vain les œuvres des croyantes et des vertueuses :

Allâh dit évoquant le récite de notre Prophète Noé (sur lui la paix) : « Et il construisit l’arche. Chaque fois que des notables de son peuple passaient près de lui, ils se moquaient de lui. Noé dit : « Si vous vous moquez de nous, alors, nous nous moquerons de vous, comme vous le faites maintenant. 39. Et vous saurez bientôt qui sera touché par un châtiment qui l’humiliera, et sur qui s’abattra un châtiment durable ! » » Houd, V.39-40

Allâh dit évoquant la mièvreté des polythéistes à l'époque de notre Prophète Muhammad  : « Les criminels se moquaient des croyants. 30. Lorsqu’ils passaient à côté d’eux, ils faisaient des mimiques. 31. Lorsqu’ils rentraient chez eux, ils étaient contents de leur méfait. 32. Et lorsqu’ils les voyaient, ils disaient : « Ceux-là sont vraiment des égarés ! » 33. Mais on ne les a pas envoyés pour être leurs gardiens. 34. Le jour de la Résurrection, ce sont les croyants qui se moqueront des mécréants, 35. Sur les divans, ils contempleront leur Seigneur et Ses bienfaits. 36. Les mécréants ont-ils été récompensés pour ce qu’ils faisaient ? »

En somme, chère sœur, la moquerie n'est pas une chose nouvelle. Le Coran mentionne souvent les outrages verbaux subis par l'Envoyé d'Allâh . Parmi les épreuves qu’il a endurées, on compte toutes sortes de moqueries, de dérisions, de descriptions malsaines et mensongères ayant pour but de dénigrer son message et les croyants qui le suivent. En effet, son peuple l’a traité de menteur, de faussaire, de poète, de sorcier, de devin, de fou, d’ensorcelé, de déshérité… Ils insultèrent de misérables et de simples d’esprit ceux qui le suivirent, et se moquèrent d’eux d’une façon injuste. Aujourd’hui, cette fratrie moqueuse n’a pas cessé d’exister, les contemporains cultivent les mêmes dérisions que leurs ancêtres, un héritage commun se transmet de père en fils…

« Que de prophètes avons-nous envoyés aux anciens ! Pas un prophète ne leur venait sans qu’ils ne s’en moquassent. » Az-Zukhruf v.6-7

 

icon_arrow.gifLe seizième prétexte

La seizième et dernière sœur dit : « Pourquoi mettrai-je le hijab alors que la plupart des musulmanes ne le portent pas ! Comme en démocratie, moi je suis la majorité ! »


Nous disons à notre sœur que la vérité n'est pas assujettie au grand nombre ! Si pour connaître la vérité et l'atteindre, ou ne serait-ce s'en approcher, il fallait se baser sur la majorité alors toute la terre serait vouée à la perdition ! Certes, sombre dans la médiocrité celui qui suit aveuglément la majorité.

Est-ce que le hijab en lui-même deviendrait caduc parce que la plupart des femmes musulmanes ne le portent pas ?! Quelle énorme injustice ! Et quelle énorme ignorance ! La vérité n'est pas toujours conforme à l'opinion de la majorité. Croire cela, c'est aller à l'encontre du Coran et du bon sens…

Médite donc ce que dit Allâh à propos de la majorité : « Certes, j’ai abandonné la religion d’un peuple qui ne croit pas en Allâh et qui nie la vie future. 38. Et j’ai suivi la religion de mes ancêtres, Abraham, Isaac et Jacob. Il ne nous convient pas d’associer à Allâh quoi que ce soit dans l'adoration. Ceci est une grâce qu'Allâh nous a faite, ainsi qu’aux gens, mais la plupart ne sont pas reconnaissants. » Yousouf, V.37-38

Mais aussi : « Si tu obéis à la majorité des habitants de la terre, ils t’égareront du sentier d'Allâh. Ils ne font que suivre les suppositions et inventer des mensonges. 117. Certes ton Seigneur sait mieux, que quiconque, qui s’égare de Son sentier, et c’est Lui Qui connaît le mieux les biens guidés. » An'âm, V.116-117

Mais aussi : « Et la plupart des gens – malgré ton désir ardent – ne croient pas. » Youssouf, V.103

Alors qu'Allâh loue la minorité sur la vérité : « « Ô famille de David ! Soyez – par vos actes – reconnaissants ! » Or peu de Mes serviteurs sont reconnaissants. » Sabaa, V.13

Tu n'es pas encore convaincue ! Médite ce verset alors : « Et sans la grâce d'Allâh sur vous et Sa miséricorde, vous auriez suivi le Diable, à part quelques-uns. » An-Nissê, V.83

Après quelques versets Allâh dit : « Et la plupart d’entre eux ne croient en Allâh, qu’en Lui associant d'autres divinités. » Youssouf, V.106

Suis les commandements de ton Seigneur et ne regarde pas la quantité, car elle égare plus qu'elle ne guide. Ne sois pas comme ces personnes décrites par ton Seigneur : « Ou bien penses-tu que la plupart d’entre eux entendent ou comprennent ? Ils sont plutôt comparables à des bestiaux, et sont même plus égarés encore. » Al-Fourqane, V.44

Le grand sage Al-Foudayl Ibn Iyyâd a dit une parole juste à ce sujet : « Suis la voie de la guidée, et ne sois pas leurré par le petit nombre de ceux qui empruntent cette voie ! Prends garde aux voies de l'égarement, et ne sois pas séduit par le grand nombre de damnés ! »

En somme, le grand nombre ne prouve rien, seule la vérité est à prendre même si tu es la seule personne à la saisir ! La vérité n'émane-t-elle point de la révélation céleste ? La vérité n'est-elle pas le plus à même d'être suivie ?

La vérité est, pour le musulman, plus chère que sa personne ! Nos pieux ancêtres ne disaient-ils pas que le consensus (qui implique logiquement un grand nombre) est de s'attacher à la vérité même si tu es le seul à l'avoir !

Allâh dit : « Certes, Nous vous avons apporté la vérité ; mais la plupart d’entre vous détestent la vérité. » Az-Zukhruf, V.78

 

icon_arrow.gifParoles du coeur

Chère sœur, si tu as décidé de porter l’habit que t'a prescrit ton Seigneur, rappelle-toi toujours que le hijab c’est avant tout un comportement vertueux. Ce comportement doit être le plus exemplaire possible. La vertu telle un jardin orné de roses doit être continuellement arrosé et fortifié. Allâh dit : « Ô enfants d’Adam ! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. Mais le vêtement de la piété, voilà qui est meilleur. C’est un des signes d'Allâh, afin qu’ils se rappellent. 27. Ô enfants d’Adam ! Que le Diable ne vous induise point en erreur, comme il a fait sortir du Paradis vos père et mère, leur arrachant leur vêtement pour exposer leur nudité. Il vous voit, lui et sa descendance, d’où vous ne les voyez pas. Nous avons désigné les diables pour alliés à ceux qui ne croient point. » Al-A'râf, V.26-27

Ma sœur ! Le respect des fondements de l’islam et la pudeur sont tes boucliers. Une bonne fréquentation aide à redonner de la valeur à ta vie. Une amie vertueuse t'aidera à faire ce qui est bon et te rappellera Allâh, elle t'enjoindra ce qui est bon et t'interdira ce qui est mauvais. Ensemble, main dans la main, vous serez une fierté pour notre communauté. Le prophète -sallallahu 'alayhi wa salam- a dit : « le cas du bon compagnon et du mauvais compagnon ressemble à celui du vendeur de musc et du forgeron. Quant au vendeur de musc, soit il vous en donne un peu, soit vous le lui achetez, ou au moins vous partez en ayant respiré sa bonne odeur. Tandis que le forgeron brûlera vos vêtements, ou vous partirez en ayant inhalé son odeur répugnante. » (Al-Bukhari et Muslim)

Allâh te montre les regrets de la mauvaise compagnie dans le verset suivant : « Le jour où l’injuste se mordra les deux mains et dira : « [Hélas pour moi] Si seulement j’avais suivi le chemin avec le messager ! Malheur à moi ! Hélas ! Si seulement je n’avais pas pris « untel » pour ami ! Il m’a, en effet, égaré du rappel [le Coran], après qu’il me soit parvenu. » Al-Fourqane, V.27-29

Choisis tes vêtements en respectant les huit conditions précitées et choisis une couleur sobre. Sache, ma sœur, que la route vers Allâh n’est pas toujours aisée et qu’elle comporte des difficultés, mais Allâh aide toutes celles qui lui vouent un culte sincère. En décidant de mettre ton hijab, sache qu'Allâh t'agrée et te bénit. Patiente face au mépris, et sache que la patience est une clé du Paradis…

Chère sœur, toi qui n’es pas encore prête à franchir le pas, sache que, tu es toujours notre sœur et rien ne délie le lien de fraternité si ce n'est l'incroyance. Nous te conseillons de te repentir le plus vite possible, car la mort fauche sans distinction. Pose-toi toujours ces questions : Pourquoi je ne porte pas le hijab ? N'ai-je pas peur de mon Seigneur ? Ne suis pas musulmane ? Pose-toi ces questions, car personne en réalité ne t'interdit de le porter si ce n'est ton âme qui te pousse au péché…

Le hijab est une adoration fondamentale et obligatoire. N'écoute pas ceux qui prétendent après quatorze siècles pendant lesquels tous nos savants ont démontré son obligation que le voile est une simple tradition…

L’Islam a imposé le hijab en signe de liberté, de respectabilité, de dignité et de chasteté et non pas pour appeler à la soumission de la femme et à la dégradation de sa condition.

Sache ma sœur que la paix intérieure est un besoin universel. Il n’existe personne, sur cette terre, qui n’aspire pas à la paix intérieure. Et il ne s’agit pas d’un phénomène moderne ; cette paix, chacun y a aspiré à travers les âges, indépendamment de sa couleur, ses croyances, sa religion, sa race, sa nationalité, son âge, son sexe, ses richesses ou l’avancement technologique de son peuple.

Les gens ont emprunté divers chemins pour tenter de trouver la paix intérieure : certains ont cru la trouver dans l’argent, dans les drogues, dans la musique ou la méditation, tandis que d’autres l’ont cherchée dans leur tendre moitié, dans leur carrière professionnelle ou à travers leurs enfants, etc.

Pourtant, chez la majorité des gens, cette quête est perpétuelle. De nos jours, on nous a amenés à croire que l’avancement technologique et la modernisation peuvent nous apporter un confort physique à travers lequel la paix intérieure est possible. Mais ceci est utopique et les faits viennent le prouver.

Ma sœur ! La paix intérieure vient en acceptant l’islam dans ton cœur et en vivant ta vie sur la base de ses principes. Pour acquérir cette paix, le hijab pour toi est indispensable, le hijab pour toi est un trésor inestimable...

Ma sœur ! Si tu fais des efforts pour changer tes habitudes, ton comportement et ta perspective sur ce qui t'entoure, Allâh apportera des changements positifs à ta vie et te mènera au succès. Et même si le monde qui t'entoure est agité, mesquin et cruel, Allâh te donnera les moyens de vivre en paix avec lui et de connaître la véritable paix intérieure.

 

Nous espérons que ce livre contribuera à améliorer ta vie.

Qu'Allah te protège ma sœur et te facilite tout pas entrepris vers la pudeur et la dignité !

Le Paradis est proche pour qui le désire réellement…

 

_____________

 

Écrit par Dr. Houwayda Ismaïl

Traduit de l’arabe, annoté et relu par Aboû Fahîma cAbd Ar-Rahmên El Bidjê’î

Revu, corrigé et augmenté par Abu Hamza Al-Germâny

 

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 04:00

 

بسم الله الرحمن الرحيم و الحمد الله و صلى الله على نبينا محمد و على آله و صحبه و بعد
Les caracteristiques des meilleurs femmes de la création

Par Shaykh Al-Hilalee

 
Véritablement, Allah nous a créés pour que nous l’adorions, et il créa toute chose par paire (male et femelle) afin que la vie puisse continuer et que son adoration soit établie. Allah dit : 


وَاللَّهُ خَلَقَكُم مِّن تُرَابٍ ثُمَّ مِن نُّطْفَةٍ ثُمَّ جَعَلَكُمْ أَزْوَاجًا
 

{ Et Allah vous a créé de terre, puis d’une goutte de sperme, Il vous a ensuite établi en couple.} sourate Fatir (35) :11 [2]
 
 
Aussi bien l’homme que la femme ont des obligations et des fonctions à remplir, la fonction de chacun étant en harmonie avec celle de l’autre ; Les fonctions de la femme complètent et perfectionnent celles de l’homme, et celles de l’homme complètent et perfectionnent celles de la femme. Parmi les qualités qu’Allah et son messager ont loués, et qui sont attendues de la femme croyante afin qu’elle puisse accomplir son rôle correctement, la plus grande de ces qualités étant de posséder le deen. Le prophète saws.gif a dit : 


« [D’habitude on choisit] la femme qu’on veut épouser pour l’une des quatre raisons suivantes : sa richesse, son rang social, sa beauté ou son [rattachement à la] religion. Il vaut mieux épouser celle [qui se rattache à] la religion. » [3] 
 

Quant à l’époux, il doit aussi être un homme vertueux, comme le prophète saws.gif l’a dit : 

 
« Si vient à vous celui dont vous agréez la religion et le comportement, alors mariez-le, sinon il y aura des troubles et de la corruption sur terre » [4] 
 

En effet, le prophète saws.gif a été envoyé pour perfectionner les caractères, et il a fait l’éloge de la femme qui possède ces nobles qualités et ce caractère parfait, déclarant qu’elle est pour un homme la meilleure possession de ce monde. 

 
« La vie est un bien et le meilleur bien de la vie est la femme vertueuse » [5] 
 
 
Allah a créé la femme comme compagne pour l’homme, dans le but qu’ils vivent dans ce monde accomplissant leurs rôles et observant correctement les commandements d’Allah. Le prophète saws.gif a dit : 

 
 
« J’ai été envoyé pour parfaire les caractères » [6] et « Parmi les musulmans, celui dont la foi est la plus parfaite, est celui dont le caractère est excellent, et les meilleurs parmi vous sont ceux qui traitent bien leurs femmes. » [7] 
 
 
Afin d’obtenir la réussite dans ce bas monde et dans l’au-delà, la femme doit adopter cette méthodologie par laquelle elle perfectionne son caractère, en commençant par les questions concernant le foyer. La femme est une composante essentielle dans la construction d’un foyer établi sur la taqwa (crainte d’Allah & piété). 
Allah dit que ceux qui ont la foi disent : 

 
وَالَّذِينَ يَقُولُونَ رَبَّنَا هَبْ لَنَا مِنْ أَزْوَاجِنَا وَذُرِّيَّاتِنَا قُرَّةَ أَعْيُنٍ وَاجْعَلْنَا لِلْمُتَّقِينَ إِمَامًا
 
 
« Seigneur, donne-nous en nos épouses et nos descendants, la joie des yeux, et fait de nous un guide pour les pieux. » [8]
 
 
Par conséquent, la rectification du foyer est le premier pas vers la rectification de la société. 

 
La femme vertueuse, est celle qui connaît ses responsabilités, ses droits et devoirs, et qui accomplis les actes qui lui ont été rendus obligatoires, le prophète saws.gif a dit : 
 
  
« Si la femme pris ses cinq salat quotidiennes, jeune le mois de ramadhan, obéit à son mari et préserve sa chasteté, il lui sera dit : Entre dans le paradis par la porte que tu désires. » [9] 
 

Et il saws.gif a dit :
 
« L’islam est bâti sur cinq (piliers) : ‘Le témoignage qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah et que Muhammad est l’envoyé d’Allah, d’accomplir les prières, de s’acquitter de la zakat, le pèlerinage et le jeûne (du mois de ramadhan). »[10] 
 

Ceci est la première des choses dont la femme doit se préoccuper en toutes circonstances ; quel que soit la difficulté, l’aisance, le plaisir ou l’aversion (à accomplir les 5 piliers obligatoires de l’islam). Allah dit, rapporté dans un hadith qudsi : « …il n’y a pas mieux que les obligations que j’ai prescrites pour que l’homme se rapproche de Moi… » [11] 
 
  
La femme vertueuse doit connaître les droits de son mari sur elle et doit lui obéir dans tout ce qui est obéissance à Allah. 
 
 Lorsque Mu’adh vint voir le prophète saws.gif et voulu se prosterner (comme signe de respect) devant le prophète, il l’arrêta et dit, « Si je devais ordonner à une personne de se prosterner devant une autre, j’aurais ordonné à l’épouse de se prosterner devant son époux » [12]. Cela est dû à la haute position du mari sur sa femme. Il saws.gif a aussi dit :   
 
 

« Lorsque l’homme invite sa femme au lit et que celle-ci refuse de venir, les anges restent à la maudire jusqu’au matin. » [13] 
 

Et il saws.gif dit aussi : 

 
« Par celui qui détient mon âme dans sa main, la femme ne donnera pas son droit à son seigneur tant qu’elle ne donnera pas son droit à son mari. Même s’il l’a sollicite alors qu’elle est en selle (sur un chameau) elle ne se refuse pas à lui. »[14] 
 

Ces ahadith soulignent la grande responsabilité qu’a la femme à obéir à son mari dans tous ce qui est obéissance à Allah, car certainement l’obéissance au mari fait parti de l’obéissance à Allah. 
Allah a ordonné à la femme d’être obéissante à son mari et le prophète saws.gif a vanté les mérites de la femme qui apporte bonheur et plaisir à son mari. Il saws.gif a dit : 

 
« Epousez la femme affectueuse et féconde, car je veux être la communauté la plus nombreuse le Jour de la résurrection »[15] 


Cette catégorie de femme est celle à travers laquelle un homme recevra du bonheur dans son foyer et celle qui élèvera une famille vertueuse. Le prophète saws.gif a dit : 


« chacun d’entre vous est un berger et sera interrogé sur son troupeau…la femme est une bergère dans le foyer de son mari… »[16] 


Et Allah swt.gif a dit :

وَقَرْنَ فِي بُيُوتِكُنَّ وَلَا تَبَرَّجْنَ تَبَرُّجَ الْجَاهِلِيَّةِ


« Et restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes d’avant l’Islam (jahiliyyah) »[17]


En faisant cela, une femme peut-être aux nombres de ceux qui sont véritablement obéissant à ALLAH. 

Il doit être noté que l’obéissance au mari n’est mentionné uniquement que dans le bien, c’est à dire dans ce qui est conforme à la shari’ah (loi) d’Allah. Ainsi, s’il lui ordonne de prier, jeûner, et prendre soin du foyer, alors cela n’est que du bien, et elle doit lui obéir en cela.. Par contre, s’il lui ordonne la désobéissance à Allah, alors« Il n’y a d’obéissance à la créature quand cela implique une désobéissance au créateur »[18]. Alors s’il lui ordonne d’être négligente dans ses prières ou dans son jeûne ou s’il souhaite qu’elle s’embellisse d’une manière qui n’est pas permise ou de quitter la maison en étant parfumée etc…à ce moment là, elle ne doit pas lui obéir en cela car c’est une désobéissance à Allah. Le prophète saws.gif a dit : 


« Pas d’obéissance dans le mal, l’obéissance est prescrite que dans le bien »[19] 


La femme vertueuse doit prendre soin de préserver sa personne ainsi que son honneur. Allah fit l’éloge de Maryam la mère d’’Issa, car elle possédait cette excellente qualité qu’est la chasteté. De cette protection de la chasteté découle beaucoup d’autres questions. 



1) Baisser le regard. Allah a ordonné aussi bien à l’homme qu’à la femme de baisser le regard et de préserver leurs parties intimes.[20] 

2) Ne pas quitter la maison en étant parfumé ou en révélant ses ornements. Allah a ordonné à la femme de se couvrir afin de protéger son honneur et sa chasteté. C’est une pratique de la jaahiliyah(l’ignorance pré-islamique) que la femme sorte découverte, et ils considèrent cela comme du progrès et de la libération ! Plutôt, cela fait parties des stratagèmes de shaytaan. 
Allah mentionne dans le qur’an que lorsque shaytaan tenta Adam et Hawwa, et qu’ils mangèrent de l’arbre, leurs parties intimes leur apparurent [21]. Ainsi, la méthode de shaytaan est de rendre apparente et d ‘exposer la ‘awrah. 
Toute société dans laquelle l’étalage flagrant des parties intimes des gens est prolifique, est une mauvaise société qui se trouve sur le sentier de la destruction. Le prophète saws.gif a dit, « Toute femme qui se parfume puis sort de chez elle en passant par un groupe pour qu’ils sentent son parfum, est une fornicatrice »[22] 


La femme vertueuse ne doit pas être de celles qui se plaignent (insatisfaites) et sont hargneuses, au contraire, elle doit être celle qui apporte le bonheur dans le foyer. 


Nous pouvons prendre un exemple de l’histoire d’Ibrahim, lorsqu’il laissa sa femme, Haajar, à Makkah. Haajar lui dit : « Qui t’a ordonné de faire cela ? » Ibrahim lui répondit « en vérité, mon seigneur m’a ordonné de faire cela ». Alors elle dit, « si ceci est l’ordre d’Allah, alors Allah ne nous abandonnera pas ». 


Un autre exemple peut-être pris de l’histoire d’Isma’il et sa femme. 

Ibrahim continua de rendre visite à Haajar et son fils Isma’il, jusqu’à ce que son fils Isma’il ait grandi et se maria, il lui rendit visite chez lui à Makkah. Il frappa à la porte et ne trouva pas Isma’il chez lui. Sa femme était présente mais elle ne reconnut pas le père de son mari. Ibrahim commença à la questionner sur sa situation lui demandant si oui ou non elle était satisfaite etc. Elle répondit qu’ils étaient dans une période de grande pauvreté et d’épreuves, et elle se mit à se plaindre de sa situation. Alors Ibrahim lui dit, « quand Isma’il reviendra dit lui de changer le seuil de sa porte". Ainsi, quand Isma’il revint, sa femme lui fit part qu’un vieil homme était venu lui rendre visite pendant son absence, qu’il l’interrogea sur sa situation, à quoi elle répondit comme elle le fit. Puis elle lui transmis le message qu’Ibrahim avait laissé. Isma’il dit alors à sa femme, « En réalité, c’était mon père et il m’ordonne de me séparer de toi ». Alors il l’a divorça et maria une autre femme. 


Quelques temps plus tard, Ibrahim revint rendre visite à son fils et le trouva de nouveau absent. Alors il interrogea la nouvelle épouse d’Isma’il sur sa situation lui demandant si elle était satisfaite ou pas. Elle répondit, « Al hamdullillah, Allah nous a donné de grands bienfaits et nous a donné tout ce dont nous avons besoin », bien qu’à ce moment là, elle n’avait absolument rien à la maison. Donc Ibrahim lui dit avant de partir, « Dis à Isma’il de maintenir le seuil de sa porte ». Quand Isma’il rentra, sa femme l’informa au sujet de son visiteur et de ce qu’il avait dit. Isma’il dit, « C’était mon père et il m’a dit de te garder comme épouse ».[23] 


Observe, comme Ibrahim, cet illustre prophète d’Allah, a décrit la femme. Cela car elle est la gardienne et aussi celle qui protége la maison et les affaires s’y rapportant. Quiconque entre dans la maison le fait avec sa permission et à sa connaissance. Les shayateen souhaitent que les femmes quittent leurs maisons en étant embellies, laissant derrière elles leurs vêtements, de cette façon, lorsque les gens ont pris plaisir d’elles, ils se détournent d’elles comme si elles n’étaient rien. Plutôt, la femme est tel que la décrite Ibrahim, étant donné que c’est elle qui s’occupe des affaires du foyer. 
Un poète dit une fois, « La mère est (comme) l’école, si tu prends soin de la mère, tu prends soin de toute la société ». Le prophète saws.gif a dit :

« Ô femmes ! Faîtes la charité, car j’ai vu que la plupart des habitants de l’enfer sont des femmes. Une femme sage parmi elle lui demanda, ‘Et pour quelle raison ô! messager d’Allah ?’ Il répondit : car vous jurez fréquemment et vous êtes ingrates envers vos maris. Si l’une d’entre vous a un mari qui manifeste de la bienveillance envers elle durant toute sa vie puis un jour vous constatez quelque chose qui ne vous plaît pas alors vous dîtes : ‘Il n’a jamais été bon avec moi. »[24] 


Ainsi, en tant que la compagne intime de son mari, la femme doit s’assurer de prendre soin de ces questions, car si elle est bienveillante et vertueuse, à ce moment là, la société tout entière devient bonne. Mais s’il y a des conflits et des disputes au sein du foyer, alors cela mène à la destruction de la société. 

Dans le qur’an, Allah mentionne quelques exemples de vertu de femmes. Il conta l’histoire de quatre femmes, deux d’entre elles étaient vertueuses et deux d’entre elles étaient mauvaises. Concernant les femmes vertueuses, il s’agit de la femme de fir’awn et de Maryam la fille d’Imran. 

Lorsque la femme de fir’awn vit Moussa dans le berceau, ses yeux étaient pleins d’amour pour lui. Elle dit à fir’awn, « (cet enfant) réjouira mon œil et le tien ! ne le tuez pas. Il pourrait nous être utile ou le prendrions-nous pour enfant »[25]. Alors il (fir’awn) exauça son souhait et Moussa grandit dans son (la femme de fir’awn) foyer. 


Quand il devint un prophète et commença à appeler les gens à l’islam, elle répondit à son appel et devint musulmane, malgré le fait qu’elle était la femme de fir’awn – l’homme qui prétendait être Allah swt.gif en personne. Et malgré tout ce qu’elle possédait du fait qu’elle était la femme d’un roi ; elle refusa cela et choisit la compagnie d’ALLAH. 
Ceci est un excellent exemple montrant comment une femme choisit l’au-delà sur et au-dessus de toutes les richesses de ce bas monde. 

L’exemple de Maryam bint ‘Imran fut qu’elle préserva sa personne et ses parties intimes d’une façon qui nous montre la grande importance à ce que la femme soit chaste et qu’elle ne sorte pas de la maison découverte, etc.[26] 

Le premier exemple des deux mauvaises femmes est celui de la femme de Nuh. Elle allait aux gens et leur parlait de Nuh, révélant ce qu’il faisait et ce qu’il projetait, s’activant et complotant contre son mari. 

Et l’exemple de la femme de Lut est similaire. Quand les deux anges vinrent à Lut, elle informa son peuple que deux jeunes hommes étaient venus chez elle, alors les gens arrivèrent, essayant de leur nuire.[27] 

L’islam a interdit que les secrets du foyer soient divulgués à l’extérieur, et ces deux exemples montrent le mal de cette action. Par conséquent, l’exemple de la femme bienveillante est celle qui est rapide à accomplir de bonnes actions, elle préserve ses parties intimes et ne propage pas les secrets du foyer. Elle est de celles qui appellent au bien, et qui ferment les portes qui mènent au mal. 

De la sunnah, nous avons l’exemple d’Umm Salamah radiallahanha.gif – la femme du prophète saws.gif , la mère des croyants. Elle était une femme de grande intelligence et de bonne appréciation. 
Lorsque le prophète saws.gif partit faire la ‘umrah en l’an 6 hijri, les quraish l’en empêchèrent et lui firent faire marche arrière. Il dit à ses compagnons, qui étaient vêtu de l’ihram prêt pour la ‘umrah, de couper leurs cheveux et de sacrifier leurs animaux. Ils étaient stupéfiés et hésitant à le faire. Il leur ordonna une nouvelle fois et ils n’exécutèrent toujours pas son ordre. Le prophète entra dans la tente d’Umm Salamah, mécontent et contrarié par ce qui venait de se passer, et il lui dit qu’il avait donné l’ordre à ses compagnons de raser leurs têtes et d’égorger leurs animaux, mais qu’ils n’en firent rien. Umm Salamah dit alors : « rends-toi au milieu de tes compagnons, coupe tes cheveux et égorge ta bête. Ils suivront ton exemple ». Alors c’est ce qu’il fit, et ils suivirent tous son exemple. 


Regarde la grande intelligence et la bonne appréciation de cette noble dame, comment elle conseilla le messager d’Allah saws.gif ; effaçant ainsi son chagrin et son inquiétude. De même, la femme vertueuse conseille son mari dans tout ce qui est bien et ôtera de lui l’angoisse et les causes de soucis. 

Un autre exemple de vertu de femme prit de la sunnah, est celui d’Umm Saleem radiallahanha.gif – la femme d’Abu Talhah radiallah.gif . 
Abu Talhah était un mécréant lorsqu’il vint à Umm Saleem lui demander sa main en mariage. Elle refusa, disant « je ne t’épouserai que si tu deviens musulman ». Alors il embrassa l’islam et elle fit de son islam son mahr (dote). Ils furent bénis d’un fils qui s’appelait Abu ’Umayr. Il était très aimé d’Abu Talhah, mais néanmoins après quelques années il mourut. 


Alors lorsque Abu Talhah retrouva sa femme et lui demanda « comment va Abu ‘Umayr ? » elle lui répondit en disant « il est dans la meilleure des situations ». 


Puis, elle se fit belle pour son mari et après qu’il eut joui d’elle, elle dit : « Que penses-tu de gens qui confis leur bien a d’autres gens afin qu’il le leur garde, puis revienne un jour demander que leur bien leur soit rendu, penses-tu qu’ils ont le droit de le faire ? » Abu Talhah répondit « bien sûr », alors Umm Saleem dit « en réalité, Allah a reprit son bien ». A cela, Abu Talhah se mit très en colère et dit « tu as fais tout cela et ensuite tu m’as annoncé la nouvelle au sujet de mon fils ? ». Alors il partit voir le prophète saws.gif et lui raconta ce qui s’était passé. Le prophète saws.gif dit « Qu’Allah vous bénisse cette nuit et la relation que vous y eurent ». 


Il leur fut accordé un fils de cette même nuit et son nom était Abdullah. 
Abdullah eut neuf fils, dont tous mémorisèrent le qur’an. Ceci fut la réponse à la du’a du prophète saws.gif . 

Une fois, le prophète saws.gif eut un hôte, il dit alors à ses compagnons « qui s’occupera de mon hôte ce soir ? » l’un des ansar dit « je le ferais, ô! messager d’Allah ». Alors il partit chez lui et dit à sa femme « qu’avons-nous à manger ? » Elle répondit « nous n’avons de la nourriture que pour nos enfants » il lui dit « fait dormir les enfants pendant qu’ils ont faim. Quand l’hôte du prophète arrivera, sert lui la nourriture, éteint la lampe et fait semblant de manger afin qu’il ne se rende pas compte que nous ne sommes pas en train de manger ». Elle obéit ainsi à son mari. L’hôte retourna trouver le prophète et lui dit ce que l’ansari et sa femme avaient fait. Quand l’ansari alla voir le prophète le jour suivant, il lui dit « Allah est étonné de ce que tu as fait hier vis à vis de ton invité. Et Allah révéla l’ayah { …ceux qui, avant eux, se sont installés dans le pays et la foi, qui aiment ceux qui émigrent vers eux, e ne ressentent dans leur cœur aucune envie pour ce que [ces immigrés] ont reçu, et qui [les] préfèrent à eux-mêmes, même s’il y a pénurie chez eux…} [28] 


Ce qui précéda donc, sont des exemples illustrant comment une femme peut être parmi les plus honorables et les meilleurs de la création, et en conséquence obtenir le paradis. Qu’Allah nous compte au nombre de ses gens. Ameen. 


Annotation : 

2. Suratu-Fatir (35) :11 
3. Bukharee 
4. Tirmidhee ; Nasa’i & Ibn Majah 
5. Saheehul-Jami’ 3407 
6. Al-Muwatta Imaam Maalik 
7. Tirmidhee 
8. Suratul-Furqaan (25):74 
9. Saheehul-Jami’ 674 
10. Bukharee 
11. Bukharee 
12. Tirmidhee 
13. Bukharee & Muslim 
14. Ibn Majah & Ahmad 
15. Abu Daawood & Nasa’I 
16. Bukharee 
17. Suratul-Ahzab (33):33 
18. Rapporté par Al-Baghawee dans Sharhus-Sunnah 10:44 
19. Bukharee 
20. Suratu-Nur (24) :30 :31 
21. Suratu-Taha (20) :121 
22. Tirmidhee, Abu Dawood & Nasa’i 
23. Bukharee 
24. Muslim 
25. Suratul-Qasas (28):9 
26. Voir Suratu-Maryam (19):16 
27. Voir Suratu-Tahrim (66) :10 
28. Suratul-Hashr (59) :9 



Source: www.fourquane.fr:forum 
Traduction: Um_Muhammad_Ameen


أخوكم أنس أبو نفيسة
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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 04:00

 

 

Au nom d’Allah,

L’infiniment Miséricordieux,

Le très Miséricordieux

  

Voici quelques causes (asbabs) pour faciliter bi idhni Leh l'accouchement des futurs mamans, mais 1ere chose, c'est placer sa confiance en Allah Seul, toujours ...

 

Faciliter l'accouchement par le Coran et quelques traditions ...

  

Question :

Est-ce que la lecture de la sourate « al-Zalzalah » [1] pendant l’accouchement facilite l’accouchement ? Y’a t-il des invocations [Ad’iyah] et formules de rappel [al-Adhkâr] légiférées à dire pendant l’accouchement afin de le faciliter ? Et est-ce que les invocations [ad-Dou’â] pendant l’accouchement sont exaucées ?

 

Réponse :

Ecrire la sourate « al-Zalzalah » dans un récipient contenant du safran [Za’farân], tout comme écrire les versets indiquant qu’Allah connaît le contenu de l’utérus [al-Arhâm], telle que la parole d’Allâh -Subhânahu wa Ta’âla :


 « A Lui revient la connaissance de l’Heure. Aucun fruit ne sort de son enveloppe, aucune femelle ne conçoit ni ne met bas sans qu’Il n’en ait connaissance. Et le jour où Il les appellera : « Où sont Mes associés ? » ils diront : « Nous Te déclarons qu’il n’y a point de témoin parmi nous ! »
 [2]

et :


 « Allâh sait ce que porte chaque femelle, et de combien la période de gestation dans la matrice est écourtée ou prolongée. Et toute chose a auprès de Lui sa mesure. »
 
[3]

[Ecrire cela] a été exercé de sorte que l’on déverse de l’eau dans un récipient puis on y met du safran [Za’farân] et on remue le tout jusqu’à ce qu’il soit teinté de safran, puis [la femme qui accouche] en boit et en passe sur le ventre. Il est possible encore de réciter ces versets sur de l’eau puis [la femme] en boit et en passe sur le ventre. Ou on peut encore réciter directement ces versets sur la femme qui éprouve les douleurs de l’accouchement. Tout cela est utile - Bi-idhniLLeh [avec la permission d’Allâh].

Quant à la question de l’invocation [ad-Dou’â]...l’invocation pour la femme qui éprouve ces douleurs d’accouchement - [Ces invocations] méritent bien d’être exaucées pour la nécessité que cela représente. Certes Allah - Subhânahu wa Ta’âla - a dit :


 « N’est-ce pas Lui qui répond à l’angoissé quand il L’invoque, et qui enlève le mal, et qui vous fait succéder sur la terre, génération après génération, - Y a-t-il donc une divinité avec Allâh ? C’est rare que vous vous rappeliez ! »

 [4]

Beaucoup de fois le Seigneur -’Azza wa Djal- exauce l’invocation d’une personne affligée et certes Allâh -Subhânahu wa Ta’âla - dissipe cela pour elle. Wa Allâhu A’lâm. [5]


 

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 « Kitâb Li’ussuri al-waladat » - [Le livre de la facilité dans l’accouchement] - Par L’Imâm Ibn Qayyîm al-Djawziyyah

Al-Khallal a dit : Il m’a été rapporté de Abdallâh Ibn Ahmad qui a dit : J’ai vu mon père écrire pour la femme qui accouche avec difficulté sur un gobelet blanc ou une chose propre, en n’y inscrivant cette tradition de Ibn ’Abbâs (radhiallâhu ’anhu) qui a dit :


 « Il n’y a de Dieu si ce n’est Allâh, le Clément [al-Halîm] le Magnanime [al-Karîm], Louange à Allâh Seigneur de l’Univers - « Le jour où ils verront ce qui leur est promis, il leur semblera qu’ils n’étaient restés (sur terre) qu’une heure d’un jour » [6] - « Le jour où ils la verront, il leur semblera n’avoir demeuré qu’un soir ou un matin. »
 [7]

Al-Kallal a dit : Il nous a été raconté d’après Abû Bakr al-Maroûzî, qu’un homme vint à Abî ’Abdallâh et lui dit : « O Abâ ’Abdallâh ! Écrivez [un remède] pour une femme qui accouche douloureusement depuis deux jours ? » Il dit : « Dites-lui d’apporter un large gobelet et du safran [Za’farân]. Je le vis alors écrire pour plusieurs personnes. »

Il est rapporté de ’Ikrama selon Ibn ’Abbâs qui a dit : ’Issa (sallallahu ’alayhi wa sallam) passa près d’une vache qui donnait naissance douloureusement. Elle [la vache] dit : « O Verbe d’Allâh [Yâ Kallimat Allâh] ! Invoque Allâh pour moi afin qu’Il me délivre de ce tourment. » Il répondit : « O Créateur des âmes parmi les âmes, O Libérateur des âmes parmi les âmes, O Expulseur des âmes parmi les âmes, délivrez-là ! » Il dit [le rapporteur du récit] : « Elle [la vache] se mit à projeter son veau et à le renifler. » Il ajouta : « Si une femme accouche douloureusement écrivez-lui [un remède]. » L’écriture pour elle, de tout ce qui a été précité, est utile comme exorcisme [Ruqiyah].

Et certains groupes parmi les anciens [as-Salaf] ont permis d’écrire certaines parties du Qor’ân et de les boire. Et cela fait partie des moyens de guérison qu’Allâh a assurés [là-dessus].

Un autre écrit sur le sujet est : D’écrire dans un récipient propre cela :


 « Quand le ciel se déchirera, et obéira à son Seigneur - et fera ce qu’il doit faire - et que la terre sera nivelée, et qu’elle rejettera ce qui est en son sein [les morts] et se videra. »

 [8]

La femme enceinte devra le boire et en étaler sur son ventre. [9] [10]

Notes
[1] Sourate 99

[2] Coran, 41/47

[3] Coran, 13/8

[4] Coran, 27/62

[5] Fatâwa SHeikh Muhammad Ibn Sâlih al-’Uthaymîn - « Madjallat ad-Da’wah - n°1754 - p.36 »

[6] Coran, 46/35

[7] Coran, 79/46

[8] Coran, 84/1-4

[9] Kitâb « Zâd ul-Ma’âd fî hadî kheyr al-’Ibâd » de Ibn al-Qayyîm, 4/357-358

[10] Cette position de Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) était déjà celle de son maître SHeikh ul-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullâh), un avis que l’on retrouve dans le « Madjmu’ al-Fatâwa du SHeikh ul-Islâm » au vol-19 p.36-37

Source : http://www.manhajulhaqq.com

Sourate zalzala :

.إِذَا زُلْزِلَتِ الْأَرْضُ زِلْزَالَهَا

   2.وَأَخْرَجَتِ الْأَرْضُ أَثْقَالَهَا

   3.وَقَالَ الْإِنسَانُ مَا لَهَا

    4.يَوْمَئِذٍ تُحَدِّثُ أَخْبَارَهَا

  5.بِأَنَّ رَبَّكَ أَوْحَى لَهَا

   6.يَوْمَئِذٍ يَصْدُرُ النَّاسُ أَشْتَاتاً لِّيُرَوْا أَعْمَالَهُمْ

   7.فَمَن يَعْمَلْ مِثْقَالَ ذَرَّةٍ خَيْراً يَرَهُ

   8.وَمَن يَعْمَلْ مِثْقَالَ ذَرَّةٍ شَرّاً يَرَهُ

 

Sourate fussilat verset 47 :

.إِلَيْهِ يُرَدُّ عِلْمُ السَّاعَةِ وَمَا تَخْرُجُ مِن ثَمَرَاتٍ مِّنْ أَكْمَامِهَا وَمَا تَحْمِلُ مِنْ أُنثَى وَلَا تَضَعُ إِلَّا بِعِلْمِهِ وَيَوْمَ يُنَادِيهِمْ أَيْنَ شُرَكَائِي قَالُوا آذَنَّاكَ مَا مِنَّا مِن شَهِيدٍ

Sourate ra’d verset 8

.اللّهُ يَعْلَمُ مَا تَحْمِلُ كُلُّ أُنثَى وَمَا تَغِيضُ الأَرْحَامُ وَمَا تَزْدَادُ وَكُلُّ شَيْءٍ عِندَهُ بِمِقْدَارٍ

Sourate naml verset 62

أَمَّن يُجِيبُ الْمُضْطَرَّ إِذَا دَعَاهُ وَيَكْشِفُ السُّوءَ وَيَجْعَلُكُمْ خُلَفَاء الْأَرْضِ أَإِلَهٌ مَّعَ اللَّهِ قَلِيلاً مَّا تَذَكَّرُونَ

Sourate el ahqaf verset 35

.فَاصْبِرْ كَمَا صَبَرَ أُوْلُوا الْعَزْمِ مِنَ الرُّسُلِ وَلَا تَسْتَعْجِل لَّهُمْ كَأَنَّهُمْ يَوْمَ يَرَوْنَ مَا يُوعَدُونَ لَمْ يَلْبَثُوا إِلَّا سَاعَةً مِّن نَّهَارٍ بَلَاغٌ فَهَلْ يُهْلَكُ إِلَّا الْقَوْمُ الْفَاسِقُونَ

Sourate nazi’at verset 46

.كَأَنَّهُمْ يَوْمَ يَرَوْنَهَا لَمْ يَلْبَثُوا إِلَّا عَشِيَّةً أَوْ ضُحَاهَا

Sourate inshiqaq verset 1 a 4

.إِذَا السَّمَاء انشَقَّتْ

84.2.وَأَذِنَتْ لِرَبِّهَا وَحُقَّتْ

84.3.وَإِذَا الْأَرْضُ مُدَّتْ

84.4.وَأَلْقَتْ مَا فِيهَا وَتَخَلَّتْ

 

 

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NB: Ces remèdes ne sont donnés qu'à titre indicatif et ne dispensent pas d'une consultation chez l'homéopathe (pour l'homéopathie) ou phytothérapeuthe. Ces produits ne sont pas infaillibles et leur consommation n'est pas une garantie de réussite en ce qui concerne le travail et l'accouchement (évidemment tout est entre les mains d’Allah, ce ne sont que des causes)))).

 

PHYTOTHERAPIE
Dans les pages d'Isabelle Brabant "Une naissance Heureuse":

La tisane de feuilles de framboisier pour faciliter le travail lors de l'accouchement

Peu répandue en France, mais vrai succès dans les pays anglo-saxons : la tisane de feuilles de framboisier en fin de grossesse. Elle agit sur l’utérus et facilite le travail. Des chercheurs australiens ont même découverts que les accouchements se passaient mieux (moins de forceps, de césariennes, ou de nécessité de rupture des membranes pour accélérer le travail…), …), mais ces bénéfices doivent encore être validés par de plus amples recherches. La bonne tisane ? 30 g de feuilles dans un litre d’eau infusées environ 15 minutes, chaque jour durant le 9e mois (jamais avant !).Cette tisane permet de renforcer le muscle de l'utérus, pour qu'au moment de la naissance, les contractions soient plus efficaces et l'expulsion plus aisée.
Commander des feuilles de framboisier chez un herboriste.
Dix semaines avant le terme (pas avant !!!), boire une tasse matin et soir d'une infusion de feuilles de framboisier préparée de la façon suivante : une cuillère à café de plantes dans de l'eau bouillante à laisser infuser 5 à 6 minutes (pas plus de 6 minutes !!!).
Pour préparer la tisane, il suffit de les mettre telles quelles dans une boule à thé (ou dans l'eau bouillante et filtrer au bout de 5 minutes).
30 g de feuilles dans un litre d’eau infusées environ 15 minutes, chaque jour durant le 9e mois (jamais avant !).

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 06:00

                                      

JE TRANSMET :

Un petit rappel sur le comportement des femmes ...



le prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) a dit :
«  Fait partie du bon islam de quelqu’un le fait d’éviter de se mêler de ce qui ne le regarde pas. »
Rapporté par l’imam Ahmad (1/201) et Tirmidthi (2318). An-Nawawi l’a déclaré Hasan dans 'Riyadhus-Salihin' (p. 73). Ahmad Shakir l'a déclaré 'Sahih' dans 'Al-Musnad' (1737).

HORS NOUS CONSTATONS QUE PARMI LES SOEURS BEAUCOUP D' ENTRE NOUS POSENT SOUVENT DES QUESTIONS INDISCRETES EXEMPLE:

"C' EST POUR QUAND LE BEBE ???"
Ou QUEL AGE A TON MARI? DANS QUOI TRAVAIL T'IL ?
OU C' EST POUR QUAND LE 2EME OU LE 3EME BEBE???
Ou ETC...

Certaines lectrice de ce message diront peut etre et alors? ou est le mal?

MAIS ILS OUBLIENT QUE CERTAINS COUPLE NE PEUVENT PAS AVOIR D'ENFANT OU BIEN ILS ONT DU MAL .. OU QUE LE MARI DE LA SOEUR EST AU CHOMAGE .. OU QUE LE MARI DE LA SOEUR EST BEAUCOUP PLUS AGEE QUE LA SOEUR
 
ET LE FAIT D'ENTENDRE CE GENRE DE QUESTIONS A PLUSIEURS REPRISES PAR PLUSIEURS PERSONNES DIFFERENTES PEUT LES VEXER PROFONDEMENT !!!

PRENONS EXEMPLE DE LA PREMIERE QUESTION
 
1er ) SI LA FEMME EST ENCEINTE ET QU' ELLE SOUHAITE LE DIRE ET BIEN ELLE TE LE DIRA ET SI ELLE NE TE DI RIEN C'EST QU'ELLE NE SOUHAITE PAS LE DIRE DONC A QUOI BON POSER LA QUESTION ??

  2) LE FAIT DE POSER CE GENRE DE QUESTION FAIT QUE NOUS RENTRONS DANS CE QUI NOUS REGARDE PAS
WA LLAHOU A3LAM.

3) J'AI MEME EU L'OCCASION DE VOIR ALLAHOU LMOUSTA3ANE DES SOEUR QUI S' AMUSENT A LANCER DES RUMEURS QUE TELLE OU TELLE SOEUR ATTEND UN ENFANT HORS QUE CE N'ETAIT PAS VRAI SOUBHANALLAH AVONS NOUS AUTANT DE TEMPS A PERDRE ??

4) IL NE FAUT PAS CHERCHER A CONNAITRE LA VIE PRIVEE DES COUPLES TANT QU'ILS NE  NOUS DISENT RIEN ET SURTOUT PENSEZ A NE PAS FAIRE DES REFLEXIONS DEPLACEES  CAR BEAUCOUP DE FRERES ET SOEURS ONT DEJA ETE BLESSES PAR CE GENRE DE REMARQUES

5) JE VOUS CONSEIL AINSI QU' A MOI MEME DE COMBATTRE LA CURIOSITé  CAR C' EST UN VILAIN DEFAUT ET INUTILE SURTOUT

6)
Tout homme raisonnable doit veiller à oeuvrer pour ce qu'il y a après la mort (l'Au-delà) et à se remettre en question par rapport à ses oeuvres.

 

« Le doué de raison est celui qui dompte (corrige) son âme et qui œuvre pour ce qui [l'attend] après la mort. »

Rapporté par At-Tirmidhî (2459) et d'autres qui dit qu'il est « hasan/bon » mais il a été rendu « da'îf/faible » par l'Imâm Al-Albânî -rahimahu-llâh- dans « da'îfu-ldjâmi' » sous le numéro 4305. Voir« riyâdu-ssâlihîn - Le Jardin des Vertueux » avec la vérification de Chaykh Al-Albânî -rahimahu Allâh- aux éditions « al-maktabu-lislâmî » : Page 76, hadîth n°67 du chapitre [5] : « al-murâqabah ».

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 06:30

 

  


 
http://farm3.static.flickr.com/2297/2043000565_c558b6e14a_m.jpg

L'histoire de Ummu Soulaym

  



Voici l’histoire d’une grande dame musulmane : Ummu Soulaym radhiallahuanha , mère de Anas bin Malik radia et épouse de Abu Talha radia 

D’après Anas (radia), Malick abu Anas dit à sa femme, Umm Soulaym, la mère d’Anas, : « Cet homme (le Prophète) interdit le vin ». Et puis il regagna la Syrie où il périt (c’est-à-dire qu’il quitta Médine suite à l’arrivée du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dans cette ville parce que l’interdiction du vin ne lui plaisait pas. C’est pourquoi il partit pour la Syrie et y mourut mécréant. 

Par la suite Abou Talha s’adressa à Umm Soulaym, histoire de lui demander sa main. La dame répondit en ces termes : « Abou Talha, un homme comme toi ne peut pas être éconduit, mais tu es encore mécréant et moi je suis musulmane, ce qui rend notre mariage impossible ». 
- «Dis, quel en est le coût ?» 
- «De quel coût s’agit-il ? » 
- «De l’or et de l’argent. » (Il entend lui faire désirer une importante dot en or et en argent. 
- «Je ne veux ni or ni argent, mais je veux que tu deviennes musulman. Si tu te convertis, je m’en contenterai à titre de dot et je ne veux rien d’autre. » 
- « Comment m’y prendre (c’est-à-dire qui va m’aider à le faire) ? » 
- « le Messager d’Allah
Salla-llah allahi wa salam. » 

Abou Talha alla sur le champ retrouver le Messager d’Allah
Salla-llah allahi wa salam au milieu d’un groupe de ses compagnons. Quand le Messager le vit venir, il leur dit : « Voilà Abou Talha qui arrive le visage éclairé par l’Islam. 
Abou Talha lui raconta ce qu’Umm Soulaym avait dit et il la lui donna en mariage. 

Thait al-Banani (l’un des rapporteurs du hadith d’après Anas) a dit : « Nous ne connaissions pas une dot qui fût plus importante que la sienne puisqu’elle se contenta de l’adhésion à l’Islam (de son mari). Cette épouse était de petite taille aux yeux charmants. Elle resta auprès de son mari qui l’aimait très fort et ils eurent un enfant. Ensuite celui-ci tomba gravement malade. Ce qui toucha Abou Talha profondément. 

Abou Talha se levait à l’aube, faisait ses ablutions et se rendait auprès du Prophète (
Salla-llah allahi wa salam) pour prier avec lui et restait en sa compagnie jusqu’au milieu de la journée. Et puis il rentrait chez lui pour manger et se reposer. Après avoir accompli la prière du zuhr, il repartit pour rejoindre le Prophète (Salla-llah allahi wa salam) et ne revenait qu’après la prière du crépuscule. 

Une fois Abou Talha alla retrouver le Prophète (
Salla-llah allahi wa salam) dans la soirée (une version précise : à la mosquée) et l’enfant décèda (pendant son absence). Um Soulaym se dit : personne n’informera Abou Talha du décès de son fils avant moi. Elle prépara le corps de l’enfant, le couvrit et le plaça dans un coin de la maison comme s’il dormait. Abou Talha revint de chez le Messager d’Allah (Salla-llah allahi wa salam) en compagnie d’un groupe de ses compagnons et co-utilisateurs de la mosquée. 

- « Comment va mon fils ? » Dit-il. 
- «Ô Abou Talha, il est aujourd’hui plus calme qu’il ne l’a jamais été depuis le début de sa souffrance et j’espère qu’il s’est reposé. » Dit-elle. Et puis elle servit le dîner et ils mangèrent. Puis les gens prirent congé de lui. Et Il alla se coucher. Sa femme se mit dans sa meilleure toilette. 
Elle vint se coucher à côté de lui. Dès qu’il sentit l’odeur du parfum, il fit avec elle ce qu’un homme fait à sa femme. Vers la fin de la nuit, elle dit : « Abou Talha, dis-moi ! Si des gens prêtaient à d’autres un objet et venaient le leur réclamer ensuite, les emprunteurs pourraient-ils refuser la restitution de l’emprunt ? » 
- « Non. » 
- « Allah le Puissant, le Majestueux t’avait prêté ton fils et Il l’a repris. Sois patient et espère en être compensé par Allah. » 
Il fut furieux et lui dit : « Tu me laisses faire ce que j’ai fait (les rapports intimes) puis tu m’annonces le décès de mon fils ?! » Et puis il dit : « Nous appartenons à Allah et c’est à Lui que nous retournerons » et loua Allah. 

Au matin, il prit un bain, se rendit auprès du Messager d’Allah (
Salla-llah allahi wa salam), pria avec lui et l’informa de ce qui s’était passé. Le Messager d’Allah (Salla-llah allahi wa salam) dit : « Puisse Allah faire de la nuit dernière une nuit bénie pour vous ». Cette prière prophétique profita à Umm Soulaym et elle conçut un enfant. 

Elle accompagnait le Messager (
Salla-llah allahi wa salam) dans ses voyages et ne le quittait nulle part. Le Messager d’Allah (Salla-llah allahi wa salam) dit : « Si elle accouche, amenez-moi l’enfant. » 
Une fois, elle l’accompagna dans un voyage et le Prophète (
Salla-llah allahi wa salam) avait l’habitude, à son retour à Médine, de ne pas y entrer en pleine nuit. Quand ils arrivèrent à proximité de Médine, Umm Soulaym commença le travail d’accouchement. Abou Talha alla s’occuper d’elle tandis que le Messager d’Allah (Salla-llah allahi wa salam) poursuivait son voyage. Abou Talha dit : « Ô Maître, tu sais qu’il me plaît de sortir avec ton Prophète et de rentrer avec lui. Mais voilà que je me trouve retenu par ce que Tu vois.. ». Umm Soulaym lui dit : « Abou Talha, je ne sens plus ce que je sentais. Le couple reprit son voyage et la femme ne recommença son travail d’accouchement qu’après leur arrivée à Médine. Elle eut un garçon et dit à son fils Anas : « Anas, je ne l’allaiterai que quand tu l’aurais montré au Messager d’Allah (Salla-llah allahi wa salam) et elle lui remit des dattes avec le bébé. 
Anas dit : « Le bébé pleura toute la nuit et je m’en occupais jusqu’au matin. 

Puis je le portai au Messager d’Allah (
Salla-llah allahi wa salam) que je trouvai vêtu d’un manteau et entrain de marquer des chameaux et des moutons (il s’agissait du marquage des chameaux issus de la zakat pour éviter leur perte). Quand il regarda le bébé, il dit : 
- « Est-ce que la fille de Malhane a accouché ? » 
- « Oui» Lui dit Anas. 
- « Attends que je sois entièrement à vous. » Et puis il jeta ce qu’il avait en main, saisit le bébé et dit : « Est-ce qu’il est venu avec quelque chose ? » 
- « Oui, des dattes » Lui dirent-ils. Et puis, le Prophète (
Salla-llah allahi wa salam) prit quelques dattes, les mit dans sa bouche pour les mouiller avec sa salive. Puis il ouvrit la bouche du bébé, y introduisit les dattes et les fit passer à la partie supérieure de la bouche Le bébé se mit à lécher les dattes et les sucer. Ainsi la première nourriture reçue par l’estomac de ce bébé fut mélangée avec la salive du Messager d’Allah (Salla-llah allahi wa salam). Celui-ci dit : « Voyez comment les Ansars aiment les dattes !» Anas dit : je lui dit : ô Messager d’Allah donne-lui un nom. Il essuya son visage et l’appela Abd Allah. 

Aucun jeune des Ansars n’était meilleur que lui. Il eut beaucoup de descendants et subit le martyr pendant la conquête de la Perse par les Musulmans. Ceci fait partie des effets de la prière bénie du Prophète (
Salla-llah allahi wa salam).




Cette histoire est rapportée par Boukhari, Mouslim et Ahmad at-Tayalissi (auteur de la présente version) et d’autres. Shaikh al-Albani
rahimahullah a rassemblé les différentes versions du hadith dans « Ahkam al-Djanaïz », p. 26).
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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 04:31

Les soeurs ne doivent pas se rassembler à la mosquée pour des cours dispensés par l'une d'entre elles , si elles veulent être conforme à la Sunna et aux anciennes pieuses du temps des prédécesseurs...!!!_


Bismi Llahi a_Rahmâni a_Rahîm


Allahou Ta3âlâ dit dans Son Noble Livre :

وَقَرْنَ  فِي بُيُوتِكُنَّ وَلَا تَبَرَّجْنَ تَبَرُّجَ الْجَاهِلِيَّةِ الْأُولَى وَأَقِمْنَ الصَّلَاةَ وَآتِينَ الزَّكَاةَ وَأَطِعْنَ اللَّهَ وَرَسُولَهُ إِنَّمَا يُرِيدُ اللَّهُ لِيُذْهِبَ عَنكُمُ الرِّجْسَ أَهْلَ الْبَيْتِ
وَيُطَهِّرَكُمْ تَطْهِيرًا
.

Traduction rapprochée du sens :
Restez dans vos foyers; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'Islam . Accomplissez le Salat, acquittez la Zakat et obéissez à Allah et à Son messager. Allah ne veut que vous débarrasser de toute souillure, ô gens de la maison [du prophète], et vous purifier pleinement. (Sourate 33 ; verset 33 ).

L'Imâm Ibnou Kathîr_Rahimahou Allah _ a dit dans son tafissîr en commentaire de ce verset :
أي الزمن بيوتكن، فلا تخرجن لغير حاجة

traduction :
c'est-à-dire : restez dans vos maisons , et ne sortez pas sans un besoin !...

L'imâm el Boukhâry et l'Imâm Mouslim_Rahimahoumâ Allah_ rapportent dans leurs Sahîh ( el Boukhâry v/ 1 , chapitre /la science , n° du hadîth 101 . Mouslim chapitre / la piété et le lien.. n° du hadîth /2633 ) selon Abou Saïd el Khoudrî_Radhiya Allahou 3anhou_ a dit :
جاءت امرأة إلى رسول الله صلى الله عليه وسلّم فقالت : يا رسول الله ! ذهب الرجال بحديثك، فاجعل لنا من نفسك يوماً نأتيك فيه تعلّمنا ممّا علّمك
الله، فقال : " اجتمعن في يوم كذا وكذا في مكان كذا "، فاجتمعن، فأتاهنّ فعلّمهنّ ممّا علّمه الله


Traduction :
Une femme est venue voir le Messager d'Allah_salla Llahou 3alayhi wa sallem_ pour lui dire :
Ô Messager d'Allah ! les hommes ont emportés tes paroles , consacre nous de ton temps , qu'on viennent à toi afin que tu nous enseignes ce qu'Allah t'a enseigné ! , Il dit : rassemblez-vous tel jour et tel jour dans tel endroit ! , elles se sont rassemblées , Il est donc venu à elles et leur a enseigné ce qu'Allah lui a enseigné....


El Hâfidh Ibn Hajar_Rahimahou Allah_ dit dans son livre " Fath el Bârî.." v/1 , page/194 :
et il est parvenu dans un autre récit selon Abou Hourayrah_Radhiya Allahou 3anhou_ à peu près la même histoire en disant ( le Messager d'Allah_salla Llahou 3alayhi wa sallem_ a dit ) : le rendez-vous sera dans la maison de telle femme ...


L'Imâm el Albâny_Rahimahou Allah_ a dit dans son livre " Sisilat el Ahâdîth as_Sahîhah" v/6 , page/401 , après avoir cité ce hadîth :

فيه فضل نساء الصحابة وما كُنّ عليه من الحرص على تعلّم أمور الدين
وفيه جواز سؤال النساء عن أمر دينهنّ، وجواز كلامهنّ مع الرجال في ذلك، وفيما لهنّ الحاجة إليه .
جواز الوعد، وقد ترجم البخاري للحديث بقوله : " هل يجعل للنساء يوماً على حِدة في العلم ؟" .

وأما ما شاع هنا في دمشق في الآونة الأخيرة، من ارتياد النساء للمساجد في أوقات معيّنة ليسمعن درساً من إحداهنّ، ممّن يتسمّون بـ ( الداعيات
زَعَمن، فذلك من الأمور المحدثة التي لم تكن في عهد النبي ولا في عهد السلف الصالح، وإنما المعهود أن يتولّى تعليمهنّ العلماء الصالحون في مكانٍ
خاصٍ كما في هذا الحديث، أو في درس الرجال حجزة عنهم في المسجد إذا أمكن، وإلاّ غلبهنّ الرجال، ولم يتمكنّ من العلم والسؤال عنه
فإن وُجِدَ في النساء اليوم من أوتيت شيئاً من العلم والفقه السليم المستقى من الكتاب والسنة، فلا بأس من أن تعقد لهنّ مجلساً خاصًّا في بيتها أو بيت
إحداهنّ، ذلك خير لهنّ، كيف لا، والنبي قال في صلاة الجماعة في المسجد : " وبيوتهنّ خير لهنّ " ، فإذا كان الأمر هكذا في الصلاة التي تضطر
المرأة المسلمة أن تلتزم فيها من الأدب والحشمة ما لا تكثر منه خارجها، فكيف لا يكون العلم في البيوت أولى لهنّ، لا سيّما وبعضهنّ ترفع صوتها،
وقد يشترك معها غيرها فيكون لهنّ دويٌّ في المسجد قبيح ذميم، وهذا ممّا سمعناه وشاهدناه مع الأسف
ثم رأيتُ هذه المحدثة قد تعدّت إلى بعض البلاد الأخرى كعمّان مثلاً، نسأل الله السلامة من كل بدعة محدثة


Traduction :

Il s'y trouve( dans ce hadîth) le mérite des épouses des Compagnons et comment elles étaient attachées à l'apprentissage des choses de la Religion .
Et il s'y trouve ( aussi) l'autorisation aux femmes de poser des questions sur les choses de leur Religion, l'autorisation qu'elles parlent aux hommes pour cela ( pour poser des questions sur la Religion ) , et sur ce dont elles ont besoin .
Et l'autorisation de sa promesse , et l'Imâm el Boukhâry a sous-titré ce hadîth par : faut-il consacrer un jour à part aux femmes pour la science ?

Quant à ce qui se répand ici à Damas ces derniers temps , de ce qui est de la fréquentation des mosquées par les femmes à des moments précis pour écouter un cour de l'une d'entre-elles , qu'elles surnomment -soi-disant- par : prédicatrices ! Cela fait partie des nouveautés qui n'étaient pas (pratiquées) à l'époque du Prophète( salla Lalhou 3alayhi wa sallem) et ni à l'époque des pieux prédécesseurs , plutôt , ce qui était bien connu ( à leur époque) c'est que c'était les Savants pieux qui étaient chargés de leur enseigner , dans un endroit particulier , comme est mentionné dans ce hadîth , ou dans un cour (dispensé) aux hommes à la mosquée à l'écart d'eux si possible ! mais si les hommes ne leur ont pas donné l'occasion ( d'assister au cour ..) et qu'elles ne peuvent pas avoir accés à la science et y poser des questions , et s'il y en a une , de nos jours , parmi les femmes à qui a été donné un peu de science et du fiqh intacte receuilli du Livre ( le Coran ) et de la Sunna , il n'y a pas de mal qu'elle leur accorde une assemblée particulière chez elle ou chez l'une d'entre elles , car ceci est préférable pour elles ! et comment ne le serait-ce pas ?! alors que le Prophète a dit pour la prière en groupe dans la mosquée : et leurs maisons sont préférables pour elles ! Et s'il en est ainsi pour la prière où elle est obligée de se conformer (aux règles) de comportement et de pudeur ce qu'elle ne fait pas trop en dehors d'elle (de la prière)! comment alors l'enseignement de la science dans leurs maisons ne serait-il pas préférable ?! notamment quand l'une d'entre elles lève la voix et d'autres se joignent à elle ( en levant la voix ) qui va donner à la mosquée un bruit affreux et blâmable ! et ceci c'est ce qu'on a malheureusement entendu et constaté , ensuite j'ai remarqué que cette nouveauté s'est étendue dans d'autres pays ( et villes ) comme 3Ammân par exemple ! Nous demandons à Allah qui nous mette à l'abri de toute bid3a ( innovation ) inventée .
  

 

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 04:30

Les trois Grands Imâms " Ibn Bâz , Abdou Razzâq el 3Afîfî et el Ghoudiyâne" _qu'Allah fasse miséricorde aux morts et vivants d'entre eux_ répondent à la question suivante en disant :

مسلمة طلب منها أن تخرج لتعليم الفقه والتجويد وعلوم القرآن في المسجد ، فقالت : إن الدعوة في البيت مع عدد قليل أولى وأفضل من الخروج إلى
المسجد والدعوة إلى عدد كبير ، والحجة في ذلك : أن هذا الأمر لم تفعله المسلمات الأوائل ، ولم يأمرهن رسول الله صلى الله عليه وسلم بذلك ، مع
حاجة المسلمات إلى ذلك ، وترك هذا الأمر إلى الرجال ؛ لأنهم أقدر على ذلك ، وليس خروجهم فتنة . هل هذا القول صحيح؟ أيهما أفضل : الدعوة
والتعليم في البيت لعدد قليل أم الخروج إلى المسجد؟

ج : جعلك ذلك التعليم في البيت أفضل ؛ لأنه أسلم وأبعد من الفتن ، وأوفق لما كان عليه السلف
وبالله التوفيق وصلى الله على نبينا محمد وآله وصحبه وسلم .

السؤال السابع من الفتوى رقم (9881)
اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء
عضو نائب رئيس اللجنة الرئيس
عبد الله بن غديان عبد الرزاق عفيفي عبد العزيز بن عبد الله بن باز



Traduction :
Question :
Il a été demandé à une musulmane de sortir pour enseigner le fiqh , tawhîd ( l'unicité ) et les sciences du Coran dans la mosquée , donc elle a dit : la Da3wa à la maison avec un petit nombre ( de femmes ) est préférable et meilleur que de sortir vers la mosquée et faire la Da3wa à un grand nombre ( de femmes ) ! et la justification de cela est : que ceci n'était pas pratiqué par les musulmanes des premiers temps et que le Messager d'Allah_salla Llahou 3alayhi wa sallem_ ne leur a pas ordonné de faire ceci , malgré le besoin des musulmanes à cela , et Il a cédé ceci aux hommes , car ils sont plus aptes à cela, et que leur sortie n'est pas une tentation .
Est-ce que cette parole est exacte ? Laquelle des deux (choses) est préférable : la Da3wa et l'enseignement à la maison avec un petit nombre ou de sortir à la mosquée ?

Réponse :
Le fait que cet enseignement se fasse à la maison est préférable , car ceci est plus à l'abri et à l'écart des fitnah (tentations) et, est plus conforme aux pratiques des prédécesseurs (salafs) .
Et c'est d'Allah que provient la réussite , et que la Prière d'Allah et Sa Paix soient sur notre Prophète Mohammed , Sa famille et sur Ses Compagnons.

Fatâwâ du Comité permanent des recherches scientifiques et de l'Iftâ . ( v/12 , page / 144 , n° de fatwâ / 9881 )
Président : Abdou Allahi Ibn Abdi Llahi Ibn Bâz ( Rahimahou Allah)
Vice-président : Abdou Razzâq Afîfî ( Rahimahou Allah)
Membre : Abdou Allahi Ibnou Ghoudayâne ( Hafidhahou Allah)


Et pour finir je mets Allah Ta3âlâ en témoin , que j'ai posé la question suivante à la Mosquée du el Harâm el Makky à l'Imâm Cheikh Sâlih el Fawzâne_Hafidhahou Allah _ il y a 5 ans à peu près , après qu'il est dit dans un cour à la mosquée du Harâm , que les cours et assemblées entre femmes dans la mosquée étaient une innovation ..:

Ô Cheikh , certains se demandent pourquoi le fait que les femmes dispensent des cours ou se rassemblent entre elles à la mosquée pour des rappels , ce serait une innovation (bid3ah).. ?

Il m'a répondu _Hafidhahou Allah_ comme suit :
Pour deux causes :
1 : car c'est un fait qui n'a jamais eu lieu dans toute l'histoire islamique ,depuis les temps des pieux prédécesseurs !
2 : car elles ont été ordonnées (dans le Coran et la Sunna)de restez chez elles et de ne pas en sortir si ce n'est en cas de nécéssité ...

Notre Messager Mohammed Ibnou Abdi Llahi_salla Llahou 3alayhi wa sallem_ a dit :

وإيّاكم ومحدثاتِ الأمور، فإنّ كلَّ محدثة بدعة، وكلّ بدعة ضلالة....

Traduction :
... méfiez-vous des nouveautés , car toute nouveauté est une innovation , et toute innovation est un égarement..! ( rapporté par Abou Dâwoûd , Ahmed , Tirmidhî , Ibn Mâdjah et d'autres _Rahimahou Allah_ , et authentifié par l'Imâm Cheikh el Albânî_Rahimahou Allah_ dans son livre" Sahîh a_Targhîb " n° du hadîth 37 )

Wa Llahou A3lam....


وما أريد أن أخالفكم إلى ما أنهاكم عنه إن أريد إلا الإصلاح ما استطعت وما توفيقي إلا بالله عليه توكلت وإليه أنيب
...

... Je ne veux nullement faire ce que je vous interdis. Je ne veux que la réforme, autant que je le puis. Et ma réussite ne dépend que d'Allah. En Lui je place ma confiance, et c'est vers Lui que je reviens repentant. (Sourate 11 ; verset 88)


votre frère : Farîd el Makky

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 05:30
coquille-arabe.gif
Pole d'attraction des regards


Etoile au milieu d'un ciel noir

Tu aimes la pudeur
Et le voile sans peur


Tes vêtements sont desents

Ton esprit innocent

Tu agis avec tendresse

Et t'exprime avec sagesse



Tu es la plus vertueuse

En exerçant tes actions pieuses

Tu agis avec simplicité

Et offres avec générosité



Trésor soigneusement gardé

Bijoux discrètement enveloppés

Tissus joliment tissés

MUSULMANE fièrement voilée
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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 15:21

 

UMMU SOULAYM radhiallahuanha

 

 

coeur.gif

Voici l'histoire d'une grande dame musulmane : Ummu Soulaym radhiallahuanha, mère de Anas bin Malik radhiallahuanhu et épouse de Abu Talha.

D'après Anas radhiallahuanhu, Malick abu Anas dit à sa femme, Umm Soulaym, la mère d'Anas, : « Cet homme (le Prophète) interdit le vin ». Et puis il regagna la Syrie où il périt (c'est-à-dire qu'il quitta Médine suite à l'arrivée du Prophète Salla-llah allahi wa salam dans cette ville parce que l'interdiction du vin ne lui plaisait pas. C'est pourquoi il partit pour la Syrie et y mourut mécréant.)

Par la suite Abou Talha s'adressa à Umm Soulaym, histoire de lui demander sa main. La dame répondit en ces termes : « Abou Talha, un homme comme toi ne peut pas être éconduit, mais tu es encore mécréant et moi je suis musulmane, ce qui rend notre mariage impossible ».

- «Dis, quel en est le coût ?»

- «De quel coût s'agit-il ? »

- «De l'or et de l'argent. » (Il entend lui faire désirer une importante dot en or et en argent.

- «Je ne veux ni or ni argent, mais je veux que tu deviennes musulman. Si tu te convertis, je m'en contenterai à titre de dot et je ne veux rien d'autre. »

- « Comment m'y prendre (c'est-à-dire qui va m'aider à le faire) ? »

- « le Messager d'Allah. »

Abou Talha alla sur le champ retrouver le Messager d'Allah Salla-llah allahi wa salam au milieu d'un groupe de ses compagnons. Quand le Messager le vit venir, il leur dit : « Voilà Abou Talha qui arrive le visage éclairé par l'Islam. »

Abou Talha lui raconta ce qu'Umm Soulaym radhiallahuanha avait dit et il la lui donna en mariage.

Thait al-Banani (l'un des rapporteurs du hadith d'après Anas) a dit : « Nous ne connaissions pas une dot qui fût plus importante que la sienne puisqu'elle se contenta de l'adhésion à l'Islam (de son mari). Cette épouse était de petite taille aux yeux charmants. Elle resta auprès de son mari qui l'aimait très fort et ils eurent un enfant. Ensuite celui-ci tomba gravement malade. Ce qui toucha Abou Talha radhiallahuanhu profondément.

Abou Talha radhiallahuanhu se levait à l'aube, faisait ses ablutions et se rendait auprès du Prophète Salla-llah allahi wa salam pour prier avec lui et restait en sa compagnie jusqu'au milieu de la journée. Et puis il rentrait chez lui pour manger et se reposer. Après avoir accompli la prière du zuhr, il repartit pour rejoindre le Prophète Salla-llah allahi wa salam et ne revenait qu'après la prière du crépuscule.

Une fois Abou Talha radhiallahuanhu alla retrouver le Prophète Salla-llah allahi wa salam dans la soirée (une version précise : à la mosquée) et l'enfant décéda (pendant son absence). Um Soulaym radhiallahuanha se dit : personne n'informera Abou Talha du décès de son fils avant moi. Elle prépara le corps de l'enfant, le couvrit et le plaça dans un coin de la maison comme s'il dormait. Abou Talha radhiallahuanhu revint de chez le Messager d'Allah Salla-llah allahi wa salam en compagnie d'un groupe de ses compagnons et co-utilisateurs de la mosquée.

- « Comment va mon fils ? » Dit-il.

- «Ô Abou Talha, il est aujourd'hui plus calme qu'il ne l'a jamais été depuis le début de sa souffrance et j'espère qu'il s'est reposé. » Dit-elle.

 

Et puis elle servit le dîner et ils mangèrent. Puis les gens prirent congé de lui. Et Il alla se coucher. Sa femme se mit dans sa meilleure toilette.

Elle vint se coucher à côté de lui. Dès qu'il sentit l'odeur du parfum, il fit avec elle ce qu'un homme fait à sa femme.

 

Vers la fin de la nuit, elle dit : « Abou Talha, dis-moi ! Si des gens prêtaient à d'autres un objet et venaient le leur réclamer ensuite, les emprunteurs pourraient-ils refuser la restitution de l'emprunt ? »

- « Non. »

- « Allah le Puissant, le Majestueux t'avait prêté ton fils et Il l'a repris. Sois patient et espère en être compensé par Allah. »

Il fut furieux et lui dit : « Tu me laisses faire ce que j'ai fait (les rapports intimes) puis tu m'annonces le décès de mon fils ?! » Et puis il dit : « Nous appartenons à Allah et c'est à Lui que nous retournerons » et loua Allah.

Au matin, il prit un bain, se rendit auprès du Messager d'Allah Salla-llah allahi wa salam, pria avec lui et l'informa de ce qui s'était passé. Le Messager d'Allah Salla-llah allahi wa salam dit : « Puisse Allah faire de la nuit dernière une nuit bénie pour vous ». Cette prière prophétique profita à Umm Soulaym radhiallahuanha et elle conçut un enfant.

Elle accompagnait le Messager Salla-llah allahi wa salam dans ses voyages et ne le quittait nulle part. Le Messager d'Allah Salla-llah allahi wa salam dit : « Si elle accouche, amenez-moi l'enfant. »
Une fois, elle l'accompagna dans un voyage et le Prophète
Salla-llah allahi wa salam avait l'habitude, à son retour à Médine, de ne pas y entrer en pleine nuit. Quand ils arrivèrent à proximité de Médine, Umm Soulaym radhiallahuanha commença le travail d'accouchement. Abou Talha radhiallahuanhu alla s'occuper d'elle tandis que le Messager d'Allah Salla-llah allahi wa salam poursuivait son voyage. Abou Talha radhiallahuanhu dit : « Ô Maître, tu sais qu'il me plaît de sortir avec ton Prophète et de rentrer avec lui. Mais voilà que je me trouve retenu par ce que Tu vois.. ».

Umm Soulaym radhiallahuanha lui dit : « Abou Talha, je ne sens plus ce que je sentais. ».

 

Le couple reprit son voyage et la femme ne recommença son travail d'accouchement qu'après leur arrivée à Médine. Elle eut un garçon et dit à son fils Anas : « Anas, je ne l'allaiterai que quand tu l'aurais montré au Messager d'Allah Salla-llah allahi wa salam et elle lui remit des dattes avec le bébé.

Anas radhiallahuanhu dit : « Le bébé pleura toute la nuit et je m'en occupais jusqu'au matin.

Puis je le portai au Messager d'Allah Salla-llah allahi wa salam que je trouvai vêtu d'un manteau et entrain de marquer des chameaux et des moutons (il s'agissait du marquage des chameaux issus de la zakat pour éviter leur perte). Quand il regarda le bébé, il dit :

- « Est-ce que la fille de Malhane a accouché ? »

- « Oui» Lui dit Anas radhiallahuanhu.

- « Attends que je sois entièrement à vous. » Et puis il jeta ce qu'il avait en main, saisit le bébé et dit : « Est-ce qu'il est venu avec quelque chose ? »
- « Oui, des dattes » Lui dirent-ils. Et puis, le Prophète
Salla-llah allahi wa salam prit quelques dattes, les mit dans sa bouche pour les mouiller avec sa salive. Puis il ouvrit la bouche du bébé, y introduisit les dattes et les fit passer à la partie supérieure de la bouche Le bébé se mit à lécher les dattes et les sucer. Ainsi la première nourriture reçue par l'estomac de ce bébé fut mélangée avec la salive du Messager d'Allah Salla-llah allahi wa salam. Celui-ci dit : « Voyez comment les Ansars aiment les dattes !»

 

Anas radhiallahuanhu dit : je lui dit : ô Messager d'Allah donne-lui un nom. Il essuya son visage et l'appela Abd Allah.

Aucun jeune des Ansars n'était meilleur que lui. Il eut beaucoup de descendants et subit le martyr pendant la conquête de la Perse par les Musulmans. Ceci fait partie des effets de la prière bénie du Prophète Salla-llah allahi wa salam.

 

Rapporté par Boukhari, Mouslim et Ahmad at-Tayalissi (auteur de la présente version) et d'autres. Shaikh al-Albani rahimahullah a rassemblé les différentes versions du hadith dans « Ahkam al-Djanaïz », p. 26)

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 10:21
LE COMPORTEMENT DE L’EPOUSE SALAFIYA ENVERS SON EPOUX

Allah et son prophète ( ) nous ont laissé sur une voie claire et qui s’en éloigne s’est certes égaré.
Alors, nous les femmes, nous nous devons de prendre en compte les dires du prophète ( ), des sahabas mais aussi de suivre l’exemple des femmes vertueuses de l’époque du prophète ( ) entre autre ses épouses (radi allahou anhoum).

Nous avons appris d’elles qu’une femme obéit toujours à son mari sans que cette obéissance ne l’entraîne à désobéir à allah. Elle est bienfaisante envers lui et tient toujours à le satisfaire et à le rendre content ; elle ne s’agace jamais même quand il est dépourvu matériellement et elle ne se gêne guère de ses tâches à la maison.
Rappelle toi ya oukhty al karima, les femmes vertueuses qui donnèrent les meilleurs exemples et qui furent le modèle de la patience, de la bienfaisance et de la compassion au service de leur époux et de leur ménage en dépit de la pauvreté et de la privation. La femme doit servir son ménage et son mari tout en sachant les droits de celui-ci sur elle ; en effet, un important droit que le prophète ( ) confirma de la manière la plus claire quand il dit :
« Un être ne doit pas se prosterner devant un être humain et si cela était faisable j’ordonnerai à la femme de se prosterner devant son mari car il a un grand droit sur elle »(ahmed).


Aicha (radi allahou anha) demanda une fois au messager d’allah ( ) : Quelle est la personne qui a le plus de droit sur la femme ? Il répondit : Son mari ; elle demanda aussi : Quelle est la personne qui a le plus de droit sur l’homme ? Il répondit :Sa mère.

Une femme vint consulter le prophète ( ) sur une affaire ; il demanda : Es-tu mariée ? Elle répondit : Oui ; il demanda :Comment te comportes-tu envers lui ? Elle dit : Je ne manque à aucun de mes devoirs tant que cela m’est possible. Alors le prophète ( ) dit : Prends garde à ton comportement envers lui car il est ton paradis et ton enfer.

La salafiya ne peut rester passive devant ces faits et ces commandements, elle est donc appelée à servir son ménage et son mari et assumer les responsabilités de sa famille.
Tu dois donc, toi et toute salafiya envers son époux, prendre soin de ton mari avec tout l’enthousiasme requis, car tu es convaincue de ton devoir, un devoir qui te vaudra la satisfaction d’allah.

Dans le livre « les règles relatives aux femmes » de Ibn Al jawzi, il est raconté qu’un homme pieux et droit des gens du 2ème siècle de l’hégire, du nom de chou3ayb ben harb demanda une femme en mariage lui disant : Je suis de mauvais caractère ; elle répondit en toute courtoisie et gentillesse : Il est encore pire celui qui te pousse à être de mauvais caractère. L’homme se rendit compte qu’il était devant une femme mûre et intelligente et dit précipitamment : Tu es donc ma femme !
C’est donc la perspicacité et le savoir-faire manifestés par cette femme qui ont convaincu cet homme.

Si la femme comprend la psychologie de son mari, ses habitudes, ce qu’il aime, ce qu’il déteste, elle est donc capable de gagner son cœur, son admiration et d’éviter tout ce qui pourrait perturber la vie conjugale.
Et la femme qui n’est pas consciente de ces faits ne mérite pas d’être une épouse heureuse, car par son ignorance et son manquement à ses devoirs, elle pousse son mari à devenir une mauvaise personne, un homme nerveux et impatient.
Par son intelligence et son bon comportement la sœur salafiya courtoise et mûre aide son mari à toujours maintenir sa bonne humeur. Car, le traitement moral du mari est un devoir religieux et allah la jugera sur la qualité de son comportement à l’égard de son mari ; elle sera récompensée ou châtiée selon le cas.
Rappelle-toi que le prophète ( ) a dit : Si la femme fait les 5 prières, jeûne le mois de ramadan, obéit à son mari et garde sa vertu, on lui dira :Entre dans le paradis de quelle porte tu désires.(ahmed et tabarani).

Et machallah le hadith suivant allahou akbar il est très fort !! Il donne une image lumineuse de la femme pieuse et bienfaisante, de bonne moralité et heureuse ici-bas et dans l’au-delà :
« Voulez-vous que je vous informe sur vos femmes qui iront au paradis ? Nous disions : Que oui, O messager d allah ? Il dit : Elles sont fécondes et gentilles, quand elles sont en colère, insultées ou quand leur mari sont en colère contre elles, elles disent : Voici ma main dans ta main et je ne dormirai que quand tu seras satisfait. » (tabarani) Allahou akbar !


Il faut savoir que c’est un grand honneur pour la femme de s’intéresser aux affaires de son mari et de prendre soin de lui, matin et soir, pour le meilleur et pour le pire.

Aicha (radi allahou anha) ne cessait de conseiller aux femmes de prendre soin de leur mari et d’être consciente de leurs droits sur elles. Elle estimait que ces droits étaient si important et si grands que la femme était appelée à essuyer la poussière des pieds de son mari avec son propre visage. A ce propos, elle dit en s’adressant aux femmes : "O femmes ! Si vous saviez quels droits vos maris ont-ils sur vous, vous n’hésiteriez pas à essuyer la poussière de leurs pieds par vos propres visages".
C’est une image expressive de l’importance du droit du mari sur sa femme, et la mère des croyants utilisa cette image pour mieux faire comprendre aux femmes l’importance du droit du mari sur sa femme, elle voulait, ainsi, déraciner l’orgueil de certaines femmes qui se considéraient au-dessus de leurs maris et qui manifestaient un sentiment de sécheresse et un comportement rude envers eux, ce qui menace la stabilité de la vie du couple et pourrait la transformer en un enfer insupportable.

Il y a aussi l’histoire très marquante d’Omama bent al hareth qui entra dans la chambre de sa fille pour lui donner conseil puisqu’elle était sur le point de se marier :
« O fille ! Le conseil ne peut être négligé car c’est un bienfait qui rappelle l’inconscient et aide le raisonnable.
O fille ! Si la femme pouvait se contenter de la richesse de son père et se dispenser d’avoir un mari, tu serais la plus riche des gens, mais les femmes ont été crées pour les hommes et ces derniers ont été crées pour les femmes.
O fille !Tu vas quitter l’environnement où tu as été élevé, tu vas laisser le nid où tu as grandi ; tu pars vers un lieu qui est inconnu pour toi ; vers une personne de laquelle tu ignores tout ; par ce qu’il possède il devient son maître, soit pour lui la servante,il sera pour toi le serviteur.

Prends de moi 10 qualités qui te seront d’une grande utilité dans la vie :
La 1ere et la 2eme : Sois sa compagne dans le contentement, écoute le et obéit à ses ordres, car dans le contentement nous trouvons la quiétude du cœur et, dans l’obéissance nous obtenons la satisfaction d’allah.
La 3e et la 4e : Prends soin de toi et ne promets que les choses dont tu es capable de t’acquitter. Fais en sorte que ton mari ne voit pas de laideur en toi et ne sente pas de mauvaises odeurs en toi. Souviens toi toujours que le khol est le meilleur moyen d’embellissement possible et que l’eau est le meilleur parfum existant.
La 5e et la 6e : Sois ponctuelle à lui présenter sa nourriture, assure-lui le calme pendant le sommeil, car la flamme de la faim est brûlante et la perturbation du sommeil est la cause de la colère.
La 7e et la 8e : Prends soin de ses serviteurs et de ses enfants, conserve son argent, car la préservation de l’argent est le résultat de l’appréciation pondérée, le soin des serviteurs et des enfants est une manifestation de la bonne gestion.
La 9e et la 10e : Ne révèle pas ses secrets et ne désobéis pas à ses ordres, car si tu dévoiles son secret tu ne seras plus à l’abri de sa trahison et si tu lui désobéis, tu l’irriteras. N’affiche pas la joie quand il est triste, et ne manifeste pas la mélancolie quand il est joyeux car la 1ere constitue un manquement et la 2ème est une irritation.
Comporte-toi envers lui avec tout le respect et l’estime qu il mérite et fais de ton mieux pour que ton avis ne soit pas divergent au sien aussi longtemps que tu es sa compagne.
Sache O fille ! Que tu n’obtiendras ce que tu désires sans que sa satisfaction ne domine la tienne et sans que ses désirs ne soient prépondérants sur les tiens; Et qu’allah te préserve.
La fille fut donnée en mariage ce jour la, elle n’oublia jamais les conseils de sa mère. Elle donna, plus tard, à son mari les enfants qui devinrent rois après lui. Allahou akbar !


Ce conseil est susceptible d’être un guide pour toute jeune mariée qui s’apprête à entamer la vie conjugale.

Chère sœur, sois mûre et consciente en ne te laissant pas aveugler par l’argent, la richesse et l’autonomie économique dont tu jouis! Demeure gardienne des droits de ton mari, respecte la vie avec lui quel que soit ton statut et ta richesse. Et la première personne à bénéficier de tes bienfaits et de ta générosité demeure ton mari ; si ce dernier est dépourvu financièrement, tu auras remporté deux récompenses divines : celle de la parenté et celle de la charité.

La femme salafiya consciente ne cesse jamais de remercier allah pour les bienfaits dont Il l’a comblée et manifeste la patience quand elle est touchée par l’adversité. Elle n’oublie jamais la mise en garde du messager d’allah ( ) aux femmes en général car il vit que la plupart des habitants de l’enfer étaient des femmes (wal3iya3oudhou billeh) ; elle cherche toujours refuge auprès de son seigneur de cette catégorie de femmes.
Dans le hadith rapporté par al boukhari et muslim selon un récit d’ibn abbas, le prophète ( ) a dit : « O femmes ! Faites la charité car j’ai vu que la plupart des habitants de l’enfer sont des femmes. Elles lui demandent alors : Et pour quelles raison, O messager d’allah ? Il répondit : Car vous jurez fréquemment et vous ne portez pas d’intérêt à la cohabitation » (muslim)


Dans un récit d’al boukhari, il a dit aussi : « Elles sont ingrates envers ceux qui vivent avec elles et nient la bienfaisance, si vous manifestez de la bienveillance envers elles pour toute la vie et une fois qu’elles constatent quelque chose qui ne leur plait pas elles vous diront : Je n’ai jamais vu de bien en toi ».

Dans un récit d’ahmed : « Un homme a dit au prophète ( ) : Ne sont-elles pas nos mères, nos sœurs et nos épouses ? Il répondit : Biensûr, mais quand elles ne remercient pas quand on leur donne et ne patientent pas quand elles sont éprouvées ».
La sœur salafiya mûre et pieuse observe attentivement son comportement pour qu’elle ne tombe pas dans l’erreur et dans le péché de l’ingratitude de la famille, dans l’injure, dans l’ingratitude envers la bienveillance ainsi que dans l’oubli d’exprimer sa gratitude pendant l’aisance et sa patience pendant l’adversité.

Aussi, une chose importante par rapport à ta belle- famille:
Une salafiya judicieuse doit exprimer sa bienfaisance et sa bonne cohabitation envers son mari en honorant et en respectant sa mère. Il faut se mettre en tête, ya oukhty fi dine, que la personne qui jouit de tous les droits sur un homme est sa mère. Donc la vraie salafiya aide son mari à honorer sa mère et à manifester son bon comportement envers elle, elle n’hésite jamais à faire preuve de sa propre bonne conduite envers la mère de son mari. Et il faut être consciente, de ce fait, que la femme en manifestant cette bienfaisance envers sa mère, elle se rapproche de plus en plus du cœur de son mari qui apprécie sa générosité et son bon comportement envers sa famille, en général, et sa mère en particulier.
D’ailleurs, il n‘y a pas plus plaisant pour le cœur d’un homme généreux et de bonne moralité que de voir les liens avec sa famille se consolider sur la base de l’affection, du respect et de l’estime. Et il n’y a pas, par contre, plus douloureux pour cet homme que de voir ses liens se romprent du fait du mal, de la haine, des sentiments de grandeur et de la discorde entre sa femme et sa famille.


Donc, l’épouse salafiya intelligente, s'éloigne toujours de tomber dans la boue de ce mauvais comportement, de cette immoralité relevant de la djahaliya et de l'ignorance dominant encore et souvent les environnements vidés de la voie d’allah et éloignés des commandements de sa religion juste.

Par contre, quand la femme salafiya est confrontée par une belle-mère ou par des beaux parents sans qualités morales et qui se comportent très mal envers elle, alors ici, son devoir est de maintenir de bons rapports avec eux, elle doit user de sa courtoisie, son savoir-faire et de sa gentillesse pour éviter le pire.
Ainsi, inchallah, si tu agis de la sorte, ya oukhty al karima, tu préserveras l'équilibre désiré dans tes contacts avec ta belle-mère et ton mari ; et tu évites aussi tout effet négatif que la discorde et le déséquilibre dans tes rapports avec ta belle famille, ta belle-mère en particulier, puissent refléter sur ta vie de couple.

Mais attention, ma sœur, tout cela, ne veut aucunement dire que c est toi seule qui doit faire des efforts dans le couple ! Il ne faut pas que tu crois que tu es la seule personne a manifester, a toi seule, la bienfaisance envers ton conjoint et de donner la preuve sur la bonne volonté d’assurer la bonne cohabitation…La ! Le mari aussi est appelé à faire autant, et, par conséquent, se comporter de la manière que tu estimes appropriée, quand il manque à ses devoirs conjugaux.

Et machallah, al islam est une grande religion où a été organisé les rapports conjugaux, en définissant les droits et devoirs de chaque partenaire. Les devoirs de la femme envers son époux sont équilibrés par les droits qu’elle a sur son mari ; ses droits préservent sa dignité et sauvegardent sa personnalité de toute négligence, humiliation ou injustice. Ses droits sont les devoirs de son mari envers elle, car il est appelé à les respecter et à s’attacher, à les appliquer à la lettre.

L’époux salafi a le devoir de faire preuve de sa capacité de pourvoir aux besoins de sa femme et ce statut ne se réalise pas à moins qu’il démontre son succès dans la manière dont il gère sa maison et sa famille. Il doit manifester les qualités de sa nature masculine si aimée par la femme, dont notamment la puissance de la personnalité sans violence, la flexibilité sans faiblesse, la noblesse, la tolérance, le pardon, le bon commandement de la vie conjugale, la générosité sans excès, ainsi que le respect des sentiments de la femme qui se caractérise par le partage des responsabilités dans la gestion du ménage, l’éducation des enfants et la coopération dans la fondation de la famille salafiya à haute moralité.

D’autre part, la femme musulmane pieuse et avisée qui cherche à effacer quelques défauts de son époux ou mauvais comportement de sa part envers elle, doit le faire de manière intelligente et non user de la méchanceté et du mauvais comportement avec son époux car ceux-ci iront à l’opposé de l’objectif à atteindre et envenimeront certes les problèmes.
Au contraire, pour se faire tu dois toujours manifester ton affection, ta tendresse envers ton mari et tenir à ce qu’il soit toujours heureux et satisfait. Aucun élément ne doit venir perturber le bon cours de la vie quotidienne. Je te rappelle le fameux hadith qui détient la meilleure maniére pour la femme d’arriver à ce qu’elle veut avec la permission d’allah :
« Voulez-vous que je vous informe sur vos femmes qui iront au paradis ? Nous disions : Que oui, O messager d’allah ? Il dit : Elles sont fécondes et gentilles, quand elles sont en colère, insultées ou quand leur mari sont en colère contre elles, elles disent : Voici ma main dans ta main et je ne dormirai que quand tu seras satisfait. » (tabarani)Allahou akbar !

Aussi, tiens toujours, ya oukhty al karima, à ne lui faire entendre que la bonne parole et abstiens-toi de toute parole blessante ou des propos qui puissent lui porter atteinte. Apporte-lui les bonnes nouvelles et évite de lui apporter les mauvaises nouvelles tant que cela t’est possible ou du moins reporte les à une occasion plus convenable afin d’alléger leur effet sur lui. Mais si tu es obligée de l’informer sur un sujet susceptible de le contrarier ou de l’affliger, fais le d’une manière intelligente en cherchant les moyens appropriés pour lui introduire de telles informations de façon à ce que leur effet soit le moins contrariant possible.
3ala couli hal, tu dois procéder avec sagesse, raisonnement et intelligence ; qualités qui distinguent la femme intelligente et mûre. Un tel comportement demeure, cependant, un objectif que seule une minorité de femmes vertueuses peuvent atteindre.
Et pourtant, machallah, une femme musulmane a pu atteindre ce but, en l’occurrence Oum souleym bent melhane, épouse d’abu talha l’ansari. Cette femme perdit son enfant alors que son mari, abu talha était en voyage.
Son fils anas ben malek raconte l’histoire extraordinaire de sa mère, il dit :
« L’un des fils d’abu talha d’oum souleym fut décédé, elle dit a sa famille : N’en dites rien à abu talha sur le sujet de son fils et laissez-moi lui en parler. Le soir, elle lui donna à manger comme d’habitude, quand son mari termina son dîner, elle se fit belle comme elle ne l’avait jamais fait, abu talha ne pût résister au charme de sa femme et la demanda au lit. Une fois le mari satisfait, elle lui dit : O abu talha ! Vois-tu si des gens prêtent quelque chose à des voisins, doivent ces derniers refuser de restituer ce qui appartient aux premiers si ceux-ci la demandent ? Il dit non. Elle lui dit alors : Eh bien, ton fils a été repris par son propriétaire. Abu talha fût pris de colère et cria : Tu m’as laissé me souiller avant de m’informer sur la mort de mon fils! Il partit voir le prophète ( ) et lui raconta l’histoire. Le prophète ( ) lui a dit : Qu’allah vous bénisse tous les deux pour votre perte de ce soir.
Oum souleym tomba enceinte depuis ce soir la (…)» (muslim).


Allah exauca la priere du prophète ( ) et de cet enfant vinrent les meilleurs savants et autorités religieuses de leur génération. Allahou akbar.

On peut donc considérer la grandeur de cette femme par la foi, la patience et la générosité dont elle a fait preuve. Elle a oublié toute sa tristesse sur la perte de son enfant et elle s’est préoccupée de son mari ! Comment a-t-elle pu se contrôler alors qu’elle était en plein deuil et patienter de passer ses moments avec son époux sans se plaindre. Par la patience elle ne cherchait que la satisfaction de son mari et celle d’allah ta3ala ! Telle est la foi sincère et profonde.
Et allah a su la profondeur et la sincérité de sa foi et elle a reçu la bonne nouvelle de la bouche du messager d’allah ( ) : « Je suis entré au paradis et j’ai entendu un bruit, je me suis demandé sur la nature de ce bruit et on m'a dit : C'est Bent melhane la mère d’anas ben malek » (muslim).

Aussi parmi les positions prises par la femme musulmane intelligente et vertueuse envers son mari, ce que dit aicha (radi allahou anha), la mère des croyants, au prophète ( ) après son retour à ses femmes qu’il avait abandonnées durant un mois. Il avait juré de ne retourner à ses épouses qu’après l’écoulement d’un mois.
Apres 29 jours il rentra chez aicha qui lui dit : "Mais tu as juré de ne revoir tes femmes qu’après un mois et aujourd’hui est le 29ème jour, je les ai compté". Le prophète ( ) répliqua « le mois est composé de 29 jours ».
En effet, ce mois-là n’avait que 29 jours.
Dans l’affirmation de aicha : « Nous sommes à la 29ème nuit que j’ai compté nuit par nuit », nous trouvons l’expression de l’affection d’une épouse attachée à son mari qu’elle attendait jour après jour et heure après heure ; en attirant son attention sur le nombre de jours écoulés, elle voulait faire comprendre à son époux combien elle l’aimait et à quel point elle attendait impatiemment son retour surtout qu’il commença par elle.

L’épouse musulmane judicieuse et avisée connaît les penchants de son mari, cherche ses préférences et ses habitudes ; elle fait en sorte de les entretenir tant que cela est possible dans le but de garantir l’entente et l’harmonie dans la vie de couple et afin d’éviter toutes les causes de la routine et de la monotonie qui puissent susciter les plaintes du mari.
On raconte que choraih ben al kadi se maria avec une femme du clan de bani handala ; la nuit des noces, choraih et la mariée firent la prière, deux unités de prières chacun, ils demandèrent ensuite à allah de les combler de ses bienfaits. La mariée dit à choraih : Je suis une femme étrangère, je ne connais pas ton caractère, je te prie de me parler de toi, dis-moi ce que tu aimes pour que je le fasse et ce que tu détestes pour que je l'abandonne. Choraih dit : Cette femme demeura avec moi 20 ans et durant toute cette période je n’avais trouvé rien a lui reprocher à l’exception d’une seule fois et j’avais tort.

Telle est l’épouse salafiya bienveillante et affectueuse voulue par l’islam, elle prend soin de sa maison et de son mari, elle tient à assurer la perpétuité de la vie commune entre eux.
Quand un élément vient perturber le cours de leur vie de couple, elle s’empresse de purifier l’ambiance par l’affection sincère et l’entente raisonnable, elle ne se laisse pas influencer par les scrupules sataniques et les caprices qui incitent au mal et accourt à demander le divorce de son mari. Le contrat du mariage est plus sacré pour qu’il se dissolve par un différend passager ou une mésentente sans aucune importance. Le prophète ( ) mit en garde la femme futile et légère qui s’empresse de demander le divorce à son mari, sans aucune raison légale ou justifiable, contre sa privation de l’odeur du paradis, il dit : « Toute femme qui demande le divorce à son mari sans aucune raison valable ou forte raison, sera privée de l’odeur du paradis » (attirmidhi).


D’autre part, oukhty fi dine, tu ne dois jamais révéler les secrets de ton mari, tu ne dois parler à personne de ce qui se passe entre toi et ton époux ou de votre intimité ; car la femme musulmane consciente et sérieuse comme toi est plus grande pour tomber dans ce bas niveau de négligence et d’irresponsabilité pour faire de ta vie privée et intime un sujet de conversation, ton temps est plus précieux pour le perdre dans de tels actes ignobles qui ne proviennent que des gens futiles et superflus. Tu dois faire en sorte de te mettre au-dessus de ce genre de personnes que le prophète ( ) qualifia des pires des gens en disant : « Les gens qui occupent le rang le plus bas auprès d’allah le jour de la résurrection sont les hommes qui révèlent leurs secrets à leurs femmes et leurs femmes qui révèlent leurs secrets à leur mari, puis l'un d’entre eux dévoile le secret de son conjoint en public » (muslim).

Donc parler des sujets évoqués par l’homme et la femme en privé est la pire des formes de divulgation des secrets que seuls les plus vils des gens peuvent commettre. Il y a des secrets dont la révélation ne constitue pas un acte si grave, mais la diffusion d’un secret est déconseillée en général et dans tous les cas, car la préservation du secret en soi-même est une vertu et une grande qualité.

Aussi, la 1ere femme musulmane, khadija bent khouayled, la mère des croyants fut le modèle exemplaire de la femme qui influence la vie de son mari. Quand le prophète ( ) reçut la 1ere révélation, il fut troublé et même terrifié et ne cessa de trembler en répétant : Couvrez–moi ! Couvrez-moi ! Elle s’empressa de sitôt de le soutenir par son avis, ses actes et son encouragement.

La mère des croyants, aicha, nous a raconté l’histoire du début des révélations et le merveilleux comportement de khadija ainsi que sa position exemplaire envers le prophète ( ), le récit fut rapporté par boukhari et muslim :
« Quand le prophète ( ) reçut les 1eres révélations pendant son sommeil, il n’informa personne, les révélations s’avéraient sincères et au fil des jours devinrent aussi claires que la lumière du petit matin. Il commença à se pencher vers l'isolement. Il se retirait, la plupart du temps, dans la caverne de Hira où il priait pendant toutes les 1eres nuits du mois avant de retourner chez sa famille pour s’approvisionner et aller auprès de khadija pour chercher d’autres provisions. Il demeura ainsi jusqu'à ce qu’il reçut la vérité divine alors qu’il se trouvait dans la caverne de hira. L’ange apparut devant lui et lui demanda : Lis ! Il répondit : Je ne sais pas lire ;
le prophète ( ) raconta plus tard l’événement à khadija : L’ange me prit entre ses bras avec force à tel point que je ne pus supporter son étreinte puis il me lâcha et me dit : Lis ! Je répondis : Je ne sais pas lire ; alors l’ange me prit une seconde fois entre ses bras et me serra contre lui plus fortement cette fois-ci ; il me lâcha et me dis : Lis ! Je répondis : Je ne sais pas lire. L’ange me prit une 3ème fois entre ses bras et son étreinte fût insupportable, il me relâcha et me dit : « Lis, au nom de ton seigneur qui a crée, qui a crée l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton seigneur est le très noble, qui a enseigné par la plume (le calame), a enseigné a l’homme ce qu’il ne savait pas » S.96,V.1-5.

Le prophète ( ) retourna à khadija en tremblant et quand il arriva il lui dit : Couvrez-moi !Couvrez-moi ! Elle le couvrit et demeura près de lui jusqu'à ce qu’il se calma. Il dit à khadija : Qu’est ce qui m’arrive O khadija ? Puis il lui raconta l’histoire en concluant : J’ai eu peur pour ma vie. Khadija dit : Oh que non ! Tu as reçu la bonne nouvelle, par allah ! Allah ne t’abandonnera point, par allah ! Tu as toujours garder le lien du sang, tu as toujours été sincère, tu es généreux envers les dépourvus, tu aides les faibles, tu es hospitalier envers ton hôte et tu soutiens toujours le droit. (…) » (muslim).

Dans ce texte, nous découvrons le comportement parfait de cette grande femme qu’était khadija, la justesse de son avis, la puissance de sa personnalité, son courage, son savoir et sa clairvoyance. Elle était consciente de la sincérité et de la moralité du prophète ( ). Elle fut certaine qu’un homme tel que mohamed ne pourrait pas être abandonné par allah. Elle discerna que derrière ce nouvel état qui survint au messager ( ), il y avait un important événement pour lequel allah avait préparé le prophète ( ).

La 1ere mère des croyants, khadija, fut le plus sincère des conseillers dans sa mission. Il lui suffit d avoir l'honneur d'être la 1ere croyante en allah et son messager, elle soutint son mari le messager d’allah ( ) et n’épargna aucun moyen pour l’encourager à aller de l’avant avec sa mission divine. Son soutien l’encouragea à supporter les préjudices et l’oppression qu’il subit des le début de sa mission. Khadija supporta avec patience les mêmes préjudices. Et il n’est pas surprenant qu'elle ait mérité la satisfaction d’allah ta3ala.

De plus, l’épouse salafiya mûre manifeste son soutien envers son mari en l’encourageant à faire la charité et la bienfaisance pour la juste cause d'allah, à ne pas dépenser en excès pour satisfaire sa vanité et son amour pour le confort comme nous le constatons chez beaucoup de femmes ignorantes et futiles qui ont perdu la voie d’allah. La femme consciente et pieuse aime le bien et le succès pour son mari, elle l'aide à faire les bonnes oeuvres, elle l’encourage à être toujours bienfaisant, et ce, par conviction que le fait de pousser son mari à faire davantage de bonnes œuvres, lui donnera plus d’honneur dans la vie d’ici-bas et plus de récompenses divines dans l’au-delà.

Il ne faut pas oublier, que le gain du cœur du mari, son bonheur avec nous et son consentement de vivre avec nous, constitue les plus importantes bonnes œuvres qu’on est appelé à réaliser dans notre vie après l’adoration d’allah. Et pour se faire, on doit user de notre intelligence pour connaître tous les moyens susceptibles d’ouvrir le cœur de nos maris vers nous et de lui assurer la vie sereine, heureuse et satisfaisante.

Il faut prendre en compte, aussi, et ne jamais oublier que nous sommes le meilleur bien pour un mari dans cette vie comme l’a affirmé le prophète ( ) dans le hadith rapporté par abdullah ben amr ben al as : « La vie est un bien et le meilleur bien de la vie est la femme vertueuse » (muslim).
Donc on se doit de savoir pénétrer dans leur cœur et le remplir de bonheur et de satisfaction. Et, si nous n’arrivons pas à le faire alors nous serons la source du malheur et de l’irritation de notre mari. Et le prophète ( ) l’a confirme quand il dit : « trois éléments font le bonheur de l’être humain et trois éléments font le malheur de l’être humain. Les 1ers sont : La femme vertueuse, une habitation convenable, et une bonne monture. Les 2e sont : Une mauvaise femme, une mauvaise habitation et une mauvaise monture » (ahmed).


Par son instinct, la femme aime toujours conquérir le cœur de l’homme, car elle retrouve la satisfaction de sa féminité en réalisant une telle conquête.
Cependant, la femme musulmane ne s’arrête pas sur ces éléments de sentiments, mais elle trouve que le gain du cœur de son mari et de sa satisfaction mène à la satisfaction d’allah qui a commandé la bonne conduite envers le mari. Elle sait qu’elle sera jugée pour ses actes envers son époux et, par conséquent, elle n’épargne aucun moyen pour se rapprocher de lui et de lui manifester son amour et son affection soit par la bonne allure, la bonne parole ou la bonne cohabitation.

D’autre part, l’épouse salafiya, doit user de tous ses talents pour se présenter dans sa meilleure apparence devant son époux, elle doit faire en sorte que son mari la voit belle, élégante, attirante et source de bonheur et de joie.
Telles fut les femmes de nos pieux ancêtres, celles qui s’adonnaient à l’adoration de leur seigneur et à la lecture du coran al karim ; avec aicha (radi allahou anha), notre mère, à leurs têtes.


Les épouses négligentes et distraites qui ne portent aucun intérêt à leur apparence devant leur mari doivent entendre ces directives d’aicha, la mère des croyants ; elles doivent savoir que la toilette féminine à toute la priorité envers leur époux et non pas seulement devant leurs amies. Les femmes qui négligent ce devoir doivent savoir qu’elles ont péché, car elles ont failli à une importante exigence de la vie du couple et peuvent ainsi contribuer à la corruption de leur mari qui ira chercher la beauté ailleurs.

La femme dont le mari ne constate que les cheveux ébouriffés, le visage pâle et les vêtements dans une mauvaise condition est une femme ingrate, abrutie et folle. Rien ne justifie une toilette soignée lors des réceptions ou des réunions de famille alors qu’elle demeure négligente devant son mari le reste du temps, wa allah almoustaan !

La femme musulmane vraiment attachée à sa religion est dispensée de ce manquement, car elle est reconnaissante et bienfaisante envers son époux et ces deux éléments ne peuvent se réunir avec le manquement aux droits du mari sur elle.
L’islam a incité la femme à s’intéresser à sa toilette et à sa beauté pour le mari et pour que celui-ci ne voit en elle que ce qu’il aime. C’est pour cette raison que cette grande religion a interdit le port des vêtements de deuil plus de trois jours à moins que ce soit pour le mari.

Al Boukhari a rapporté selon un récit de zaineb bent oum salama qui dit : « Je me suis rendue chez zaineb bent jahch, épouse du prophète ( ), pour lui exprimer mes condoléances à la suite du décès de son frère. Elle demanda qu’on lui apporta du parfum en disant : Je n’ai pas envie de me parfumer, mais j’ai entendu le prophète ( ) dire sur le minbar : « La femme qui croit en allah et au jour dernier, n’est pas autorisée de manifester son deuil plus de trois nuits, mais son deuil sur son mari est de quatre mois et dix jours ».


Parmi les autres aspects de la beauté de la femme salafiya dans les yeux de son mari : La joie, la bonne humeur et l’amitié, desquelles elle comble la vie de son mari. Elle fait en sorte, que son époux retourne à la maison pour trouver la joie et le bonheur après une journée de travail fatigante et de difficultés. Elle lui fait oublier les soucis en le recevant avec un sourire et un visage radieux, une bonne parole et le geste intelligent.
Mais l’épouse salafiya consciente ne se contente pas d’afficher sa beauté devant son mari et de partager ses loisirs et ses occupations, elle tient aussi à lui assurer tout le calme, le repos et la sérénité nécessaire dans la maison. Elle fait de son mieux pour que celui-ci trouve sa maison dans les meilleures conditions de propreté et d’ordre et n’y voit que le bon goût et des enfants propres et bien élevés. Par son goût et le raffinements de ses sentiments, la femme intelligente et courtoise ajoute un effet de beauté et de sérénité dans sa maison pour la satisfaction de son mari en fin de compte.

Nous ne devons pas oublier que le mariage dans l’islam est un signe d’allah qui a voulu que la femme soit le refuge de sérénité et de quiétude pour l’homme. Allah a dit : « Et parmi ces signes il a crée de vous, pour vous, des epouses pour que vous viviez en tranquilité avec elles et il a mis entre vous de l’affection et de la bonté » S30/V21.


D’autre part, n’hésitons jamais à pardonner et à tolérer les erreurs dans lesquels notre mari peut tomber, on ne doit porter aucune rancœur à son égard et on ne doit, aussi, jamais lui rappeler ses erreurs. Il n’y a pas meilleure qualité pour l’homme que celle de la tolérance et de l’indulgence ; tandis que le rappel des erreurs ne fait qu’endurcir le cœur de l’homme.

Aussi, la force de la personnalité, la maturité de l’esprit et le comportement sérieux sont les qualités qui distinguent la sœur salafiya illuminée par les commandements de sa religion ; toute femme musulmane doit avoir ces qualités avant et après le mariage, car elles sont le fruit de la bonne compréhension de sa religion et de sa conscience de sa mission dans la vie.
Mais, la force de personnalité qui distingue la femme musulmane ne peut, en aucun cas, l’écarter de sa qualité qui la caractérise à savoir l’obéissance à son mari. La force de sa personnalité réalise en elle le sage équilibre entre ses dires et ses actes, elle ne peut tomber dans la futilité ou le superflu même dans sa colère et pendant les moments d’irritation qui surviennent entre le mari et la femme. L’épouse musulmane se contrôle, elle contrôle sa langue de toute mauvaise parole qui pourrait blesser les sentiments de son mari.

Aicha (radi allahou anha), notre mère, est l’exemple de toutes femmes dans son comportement envers son mari, le messager d’allah ( ). Elle fut connue par sa gentillesse, son goût, son respect et sa bienveillance dans toutes les circonstances, à tel point que le prophète ( ) a dit d’elle : « je sais quand tu es contente de moi et quand tu es mécontente de moi. Elle répondait : Et comment peux tu le savoir ? Il répondait : Quand tu es contente de moi tu dis toujours : Non, par allah de mohamed, et quand tu es mécontente de moi tu dis toujours : Non par allah d’abraham. Elle dit : Oui O messager d’allah ! Je n’abandonne que ton nom » (muslim).


En conclusion, nous devons nous efforcer, inchallah, d’être cette épouse réussie, qui a comprit sa religion en ce qui concerne ses devoirs envers son mari et sa mission dans cette vie. Nous devons nous comporter de la meilleure manière envers lui chaque fois qu’il rentre à la maison, et le recevoir avec le sourire sur le visage et l’accueillir chaleureusement avec la bonne parole, le geste intelligent, la bonne allure et la maison et des enfants propres. Nos propos avec lui sont toujours intéressants d’écouter, sa table est toujours riche et ses conditions générales sont satisfaisantes et source de joie.
Nous devons être obéissantes, affectueuses, satisfaisantes, envers notre époux et avoir le bon comportement envers notre époux comme nous souhaitons de lui le bon comportement envers nous. Il ne faut pas révéler ses secrets et ne pas lui causer de soucis. Nous devons soutenir notre mari dans les difficultés, ne pas le dispenser de notre avis, lui porter conseil, partager sa joie et sa tristesse. Il faut qu’on le satisfasse durant son absence et sa présence, combler sa vie de bonheur, l’encourager à manifester son obéissance envers allah,et l’inciter à ne jamais hésiter à faire ses devoirs religieux . Nous devons aussi avoir le bon comportement envers ses parents et sa famille, rabattre notre regard des autres hommes, demeurer au-dessus de toute futilité et de la mauvaise langue, tenir à lui assumer la tranquillité, le repos et la stabilité.
On doit avoir une forte personnalité mais sans rudesse et sans mauvais caractère, des sentiments rafinés mais sans faiblesse, amener notre interlocuteur à nous respecter et à nous estimer. Nous devons apprendre à pardonner et être tolérante face aux erreurs de notre mari et ne pas lui rappeler ses fautes passées.


En réalité par ces qualités, la femme est la plus réussie des épouses, elle constitue une ni3ma d’allah pour l’homme et son plaisir que nul autre plaisir de ce bas-monde ne peut rivaliser. Allahou akbar ! Le prophète ( ) n’a t-il pas dit : « Le monde est une ni3ma et la meilleure ni3ma de ce monde est l’epouse vertueuse » (muslim).

C’est par ces mots que j’achève cette longue lettre, ya oukhty fi dine, en espérant qu’elle sera pour toi d’une grande utilité et te sera un rappel profitable….
Qu’allah te préserve de tous maux et d’être une mauvaise épouse. Amin. Et qu’allah te récompense, par al firdaws al a3la, pour tous les efforts que tu vas faire pour l'avenir. Amin.
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