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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 06:00

Lire Sourate Al Kâfiroun avant de dormir: un désaveu du Shirk... 


   
Parmi les sounans délaissées par beaucoup et permettant de s'écarter du Shirk, le fait de réciter avant de dormir, sourate Al Kâfiroun.
 
 
Abou Farwah rapporte que le Messager d'Allah a dit à un homme: " lis avant de t'endormir: Qoul yâ Ayyouâ-l-Kâfiroun (Sourate Al Kâfiroun) car c'est un désaveu du Shirk" rapporté par Al Bayhaqî et authentifié par Sheykh Albânî (Sahîh Al Jâmi' 1161)

Qu'Allah nous préserve du Shirk et qu'Il nous fasse mourir monothéiste!

 
 
Traduction: www.sounnah-publication.com
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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 06:00

La patience est de 3 sortes, et celle de Yussûf était la plus parfaite

Al-Imâm Chams id-Dîn Abî ‘Abdullâh Muhammad Ibn Abî Bakr az-Zar’î al-Ma’roûf Ibn Qayyîm al-Djawziyyah [691 - 751 H]

 

  http://aslama.com/images/ecritures/bismillah.gif

Etymologiquement : « as-Sabr » signifie la retenue et l’abstention. [Exemple] Il a combattu untel avec patience, quand il y a abstention et retenue. Tel que dans la parole d’Allâh - Ta’âla :

« Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. »

(1)

Ce qui veut dire : Retiens ton âme avec eux.

 

La patience [as-Sabr] : Consiste à retenir l’âme de l’impatience et du mécontentement, à retenir la langue [lissân] de la plainte [Choukoû] et l’abstention des membres à la confusion.

 

Ainsi la patience est de trois sortes :

 

  • 1) Une patience dans l’obéissance à Allâh

 

  • 2) Une patiente dans le fait de ne pas désobéir à Allâh

 

  • 3) Une patience dans les épreuves d’Allâh

 

Les deux premières [patiences] sont :

 

  • 1) Une patience qui est liée à l’acquisition [de l’adorateur]

 

  • 2) Une patience qui ne comporte aucune acquisition de sa part

 

J’ai entendu SHeikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (Qadassa Allâh roûhahu) (2) dire :

« La patience de Yûssuf qui a consisté à résister à la maniabilité de la femme de al-‘Azîz, fût plus parfaite [Akmal] que sa patience lorsque ses frères l’on jeté dans le puit, l’ont vendu et l’ont séparé de son père, car dans ce dernier cas, il s’agit de choses qu’il a subies sans possibilité de choix de sa part ni acquisition. Ce sont des choses où l’adorateur n’a d’autre solution que la patience [as-Sabr]. Quant à son attitude à résister à la désobéissance, c’est une patience allouée avec un consentement et un combat de l’âme. D’autant plus qu’il y a des circonstances fortifiant les raisons d’une possible acceptation de ces invitations [de la femme].

 

Certes [Yûssuf] était jeûne, l’appel [de cette femme] à son égard étant fort. De plus, il était célibataire sans autre compensation pouvant repousser son désir. Il était étranger, et l’étranger est moins pudique dans un pays étranger que dans son propre pays parmi ses compagnons, ses connaissances et sa famille. Il était esclave, et l’esclave ne possède pas la retenue que détient l’homme libre. Mais encore, la femme était belle et d’une haute lignée. Elle était la maîtresse de sa demeure [et son époux] surveillant toutes choses était absent. De même, c’est elle qu’il l’a invité en le menaçant d’une dure menace. Malgré tout cela, il a refusé de faire quoique ce soit en acceptant la prison et l’humiliation, tout cela par préférence d’une patience allouée et pour une récompense auprès d’Allâh. Et cela est bien différent de la patience endurée dans le puit alors qu’il n’avait pas le choix. »

 

Et il [Ibn Taymiyyah] a aussi dit : « La patience [as-Sabr] dans l’acquittement des actes d’obéissance [at-Tâ’ât] est plus parfaite [Akmal] et meilleure [Afdhal] que la patience dans le fait d’éviter les interdictions [al-Mouharamât]. Certes, l’utilité qu’il a dans les actes d’obéissance est plus aimée par le Législateur que l’utilité dans l’abandon des interdictions. De même que le méfait dans le peu d’obéissance [à Allâh] met en colère et rend détestable cela [à Allâh] que le méfait du péché en lui-même. »

Et [Ibn Taymiyyah] a laissé une œuvre où il traite de vingt aspects sur la question. Mais il n’y a pas lieu de les rappeler.

Le but visé [al-Maqsoûd] sur cela est la parole sur la « patience », sa réalité, ses degrés et de ses vertus. Et c’est Allâh qui accorde la réussite. (3)

(1) Coran, 18/28

(2) Qu’Allâh sanctifie son âme

(3) Kitâb « Madâradj as-Sâlikîn bayna Manâzil Iyâka na’budu wa Iyâka nassta’în » de l’Imâm Ibn al-Qayyîm, vol-2 p.426-428

Article tiré du site http://manhajulhaqq.com

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 06:00

Un HADITH SAHAHA ALBANI, qui fait COULER DES LARMES.

http://img27.xooimage.com/files/1/a/8/bismillah-20_bleu...0blanc_10-38f034.gif  

Ce hadith est authentifié par le savant de notre siècle Sheikh Albani -voir réference au bas- :
En plus quelques nota bene a lire, voici le sens :


D'après Abdullah Ben Mas'ud, le Prophète a dit :

Allah rassemblera pour un jour désigné, les premières et les dernières générations. Elles se mettront debout, quarante ans durant, les yeux hagards(dirigé vers le ciel), attendant que le jugement soit rendu.

Allah descendra(nézel) (1) dans des nuages du Trône (Arch)(2)au repose pied (Koursy) (d'une façon qui n'est connu que par Allah) on entendra un appel :

"Ô hommes, acceptez-vous, de la part de votre Seigneur, qui vous a crées, dotés de biens et vous a ordonné de l'adorer et de ne rien lui associer, que chacun de vous suive ce qu'il adorait, dans la vie antérieure; n'est-ce pas de la justice de votre Dieu ?" Ils diront : "Si". Chaque communauté se dirige vers son idole. Ils leur sera présentées toute les idoles qu'ils adoraient. Il y en aura qui se dirigent vers le soleil, (d'autres) vers la lune, d'autres vers les pierres. Pour ce qui adoraient Jésus, le démon qui était affecté à Jésus lui sera présenté. Ceux qui adoraient 'Uzayr, le démon de 'Uzayr leur sera présenté. Mouhammed et sa nation attendront.

Allah se présentera et leur dira : "Pourquoi n'êtes-vous pas partis comme les autres gens ?" Ils diront : "Nous avons un Dieu que nous n'avons pas vu". Il dira :"Es-ce que vous le reconnaitrez si vous le voyez"?. Ils diront : "Il y a entre nous et lui un signe, on pourra l'y reconnaître". Il dira : "Lequel ?". Ils diront :"Qu'il découvre sa jambe (1) !". A ce moment il découvre la Jambe. Et voilà que même les polythéistes se prosternent (passage Sahih, Tabarany , Albani). A l'exception des gens ayant des dos semblables aux cornes des vaches. Ils voudront se prosterner, mais ne le pourront pas, alors qu'on les invitaient à la prosternation pendant qu'ils étaient sains.

Allah dira ensuite aux croyants : "Levez vos têtes !", Il leur donnera leurs lumières en fonction de leurs oeuvres. Il y en aura qui receveront leur lumière comme une montagne géante, entre leurs mains, certains en receveront moins, (quand à) certains ils n'en receveront(auront) que l'équivalent d'un palmier-dattier, et certains d'entre eux moins encore jusqu'à que le denrier d'entre eux n'en recevera qu'un tout petit bout sur l'orteil, qui tantôt s'allume tantôt s'éteint. Et leur Seigneur sera devant eux les guidant pour traverser le pont jeté (3) sur l'abîme de l'enfer, laissant une trace semblable à celle du tranchant de l'épée (dans un autre hadith authentique on trouve sa déscription comme suit : "Le chemin étroit sera jeté sur l'enfer. Il sera aussi étroit que la lame d'une épée, il sera glissant et périlleux, il y a au-dessus des barres de fer tout enflamées, avec lesquelles les gens seront happés. Celui qui sera accroché tombera au feu...") Il leur dira de traverser.
Leur passage sera relatif à leur lumière. Ainsi, certains passeront aussi vite qu'un clin d'oeil, d'autres comme l'éclair, d'autres comme le nuage, d'autres comme des comètes, d'autres comme le vent, d'autres comme les chameaux, d'autres comme la course de l'homme. Viendra enfin celui qui recevera la lumière sur le bout de son orteil, rampant sur son visage, ses pieds et ses mains. Ses flancs seront touchés par le feu. Mais il continuera à se traîner jusqu'à ce qu'il soit sauf. Là, il se mettra debout au bord de l'enfer et dira :"Qu'Allah soit Loué pour m'avoir accordé ce qu'il n'a accordé à personne, en me délivrant de l'enfer, après l'avoir vu de mes propre yeux".
On l'emmènera vers une source à la porte du Paradis pour se laver. Il acquiera l'odeur des ses élus du paradis ainsi que leur mine. A travers une fente dans la porte du Paradis, il observera ce qu'il y aura au Paradis, il dira : "Seigneur, faites-moi rentrer au Paradis". Allah lui répondra (dira) :"Tu me demandes à présent le paradis alors que Je viens de te sauver de l'enfer ?". Il dira : "Seigneur met entre moi et elle (l'enfer) un voile jusqu'a je n'entende plus son bouillonement". Il sera alors introduit (par la Clémence d'Allah) au Paradis et il verra (devant lui) ou on bâtira une demeure si somptueuse qu'il se sentira comme dans un rêve et il dira : "Seigneur, donne-moi cette demeure". Allah lui dira : "Ne demanderas-tu donc pas une autre si je te donne celle-çi ?". Il dira : "Non, je le jure par Ta puissance je n'en demanderai pas d'autre, et puis y'a t-il une demeurre meilleur que celle-çi ?". Alors il lui donnera (accordera) et il s'y installera. (Puis) il verra devant sa demeure une autre demeure, qui paraît comme un rêve par rapport à celle qu'il occupe. Il dira (alors) : "Seigneur donnez-moi cette maison". Et Allah -teberak-outerela- lui dira :"Peut-être demandera tu une autre si je te donne celle-çi ?". Il dira :" Non par ta Toute Puissance (je ne demanderai pas), d'ailleurs qu'elle maison pourrait être meilleuir que celle-çi ?". Il lui accordera et il s'y installera. Ensuite il gardera le silence. Alors Allah exalté lui dira : "Pourquoi ne me demandes tu riens ?". Il dira : "Seigneur je vous-ai demandé tellement de choses que j'en suis embarassé". Allah lui dira : "Seras-tu satisafait si je te donne l'équivalent des biens du bas-monde depuis que le l'ai créé jusqu'à ce que Je l'ai anéantis, et dix fois plus ?". Il dira : "Vous vous moquez de moi alors que vous êtes le Seigneur de la Toute Puissance ?". (Son Seigneur lui accordera alors se qu'il lui a dit -dans une version-). Allah exalté dira :"Non, j'en suis capable". L'homme demandera : " Permetez-moi de rejoindre les élus du Paradis". Allah le lui permettra. Il s'en ira, pressant le pas dans le Paradis.

Avant d'atteindre les gens, un palais de perle se dressera devant lui. Il se jette aussitôt prosterné par terre, on lui dira :"Lève-toi, qu'as-tu donc ?" il dira : "J'ai vu mon Seigneur", on lui dira :"ce n'était qu'une de t'es demeures". Il trouvera ensuite un homme pour lequel il s'apprêtera à se prosterner lorsque celui lui dira : "Je ne suis qu'un de Vos trésoriers et servants, 1000 (mille) autres qui me ressemblent son sous mes ordres, tous à Votre service".

Le gardien le devancera pour lui ouvrir la porte du palais. C'est un palais creusé dans une perle, dont les plafonds, les portes, les serrures et les clefs sont tous faits de perles. Face à l'entrée se trouve une pierre précieuse de couleur verte aux creux de laquelle se trouve une autre rouge comportant soixante-dix portes qui mènent chacune à une chambre de couleur en pierre précieuse verte dont chacune mène à son tour à une autre chambre de couleurs diffèrentes d'entre elles les unes des autres. Chacune de ses chambres contient des lits, des épouses et des servantes. La moindre de celle-çi est une HOURI vêtue de soixante-dix habits. La moelle sera visible à travers la chair, les os et même les habits de cette houri. Son coeur sera un miroir pour elle et réciproquement.
A chaque fois qu'il s'en éloigne un moment, elle deviendra soixante-dix fois plus belle à ses yeux et il lui dira :"Je jure par Allah que je vous trouve soixante-dis fois plus belle qu'avant". Elle lui répondra pareil.
On lui dira : "Regardez". Il regarde et voilà qu'on lui dira :" Voici votre propriété. Elle s'étend sur une distance de cent ans de marche que tu pourra quand même embrasser du regard".

(alors) Ibn Ma'soud rapporte ensuite : Omar dit :
"N'entends-tu pas ce que nous rapporte Ibn Oum 'Abd, ÔKa'b au sujet des élus du Paradis qui occupent le rang le plus bas ? Qu'en est-il alors de ceux aux rangs élevés ?". Il lui répondit :
"Ô Commandeur des croyants (il y au Paradsi) ce que nul oeil n'a vu, et ce que nulle oreille n'a jamais ouïe", puis il cita le reste du hadith.

Rapporté par Ibn Abi Dounya, Tabarany et el Hakim.
wa qal Sheikh el Alam Albani : Sahih (authentique).
Référence :Tarr'ib wa tar'ib, volume 3, chapître "le livre de la réssurection et des affres de ce jour", sous chapitre relatif : "au rassemblement au jour du jugement dernier". Pages 418, 419, 420, 421, 422.


Quelques nota bene :

(1)
Tout ce qui est révélé dans le Livre d'Allah comme Siffat (attributs) d'Allah tels que le Visage ou Face, les Yeux, la Main, la Jambe, Sa Venue (le jour du jugement dernier pour trancher entre les créatures), SOn Istawa (Elévation au dessus du Trône -d'une manière qui Lui convient).. . Et touts les attributs par lesquels le Prophète a qualifié Allah dans l'authentique Sounnah tels que le Nouzoul (Sa descente chaque nuit au ciel le plus proche- d'une manière qui ne convient qu'Allah), Son Rire, Son Ta-adjoub (étonnement) ... , les savants religieux qui s'attachent au Qoran et a la Sounnah, croient à tous ces attributs sans exception et confirment leur sens pour Allah, :
Sans Ta'wîl (interprétation de leurs sens par des choses qui ne conviennent pas)
ou Tachbîb (comparaison ou ressemblance aux attributs des créatures)
Ta'thil (négation de ces attributs ou de leurs sens ).
Allah dit :
"Il n' y a rien qui Lui ressemble et c'est Lui l'Audient, le Clairvoyant" (42.11)
"Et nul n'est égale à Lui".
(Saint Qoran fraçais, Boureïma page p 116)



(2)
Le "Koursy" veut dire littéralement "Repose-pied" ou piédestral".
Il est le plus souvent confondu avec le mot "Arche", or le kursy est bien différent de l'Arche dont Allah a fait mention dans plusieurs versets. Citons entre autres : la sourate 10 verset 3 ou Allah dit".. Il S'est établi sur le Trône (Arch).." ou le verset montrant la différence concernant le repose pieds, ou Allah terela dit "..Son Repose-pied (Koursy) déborde les cieux et la terre..".
Le prophète Mouhammed a dit dans un hadis vrai, que le Repose-pied (Koursy) comparé au Trône (Arche) est comme une bague jetée dans le desert. Si le "Koursy" -qui déborde les cieux et la terre(sachant que ce que nous voyons : Galaxies,planètes, amas de Galaxie.. ne sont que l'embellismeent du premier ciel !) n'est rien par rapport à l' (Arche) le Trône, que dire alors de la grandeur de l'Arche ?.. .
Iboun Taymiyya a dit qu'on rapporte de Mouhammed bin Abdillah et d'autres savants religieux que le Koursy(repose-pied) se trouve devant l'Arche(Trône), au niveau des pieds (Fatawas -Sentences- d'Iboun Taymiyya, volume 5, pages 54 et 55).
(source tiré de " Coran français " de Bouréîma page 92, avec quelques modifications).


(3)
As-Sirât : est le nom du pont situé au-dessus de la Géhenne; Après leur séparation du liue de stationnement, les gens arriveront vers l'endroit des ténébres, situé sous le pont Sirat, tel qu'il est mentionné dans le hadith rapporté par Aïcha. C'est ce qui est signifié dans le dire de Aïcha (qu'Allah l'agrée) : "Le messager d'Allah fut questionné, à savoir où se trouveront les gens, le jour où la terre sera changée, ainis que les cieux ?" Il répondit : "Ils seront dans les ténébres sous le pont".
(Hakida Tahawiyya, P126).
Source : darwa
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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 06:00

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Que dieu vous protège et vous couvre de bienfaits.

 

Je profite de cette petite apartée pour vous dire n'hésitez pas a visiter mon second blog (cuisine)

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 06:00

 

Les règles de L'immolation
1. L'abattage et ses conditions

2. Les viandes licites et illicites

3. Les viandes des gens du livre

Dr Sheikh Sâlih b. Fawzan Al-Fawzan 

Les catégories de nourriture



Les nourritures de l'homme se divisent en deux catégories:

La première : Toute nourriture pure autre qu'animale telle que les végétaux, les fruits solides et liquides. Pour cette catégorie, on est d'accord sur le fait que cela est permis tant que cela n'est pas impure ou nocif [Voir Al-Ifsâh d'Ibn Hubayra, t 2 p 452 ]

La seconde : Les animaux qui sont de deux sortes: terrestres et marins.

Les animaux terrestres sont ceux qui ne vivent que sur la terre. La règle de base est qu'ils sont licites sauf quand la religion en stipule l'interdiction.

Concernant ce qui est licite d'en manger, il y a deux sortes:

La première sorte: Les animaux domestiques tels que les bovins, les chameaux, les vaches, les moutons et les poulets.

La seconde sorte: Les animaux sauvages tels que les gazelles, les autruches, les lapins et les oiseaux permis.

Quant aux animaux marins, il s'agit de ceux qui ne vivent que dans les mer tels que les poissons.

Tous ces animaux terrestres ou marins sont permis, à la consommation sauf quand une preuve dans la religion stipule son interdiction.

Toutesfois, la différence entre ces deux catégories est que les animaux terrestres ne sont pas licites sans égorgement tandis que les animaux marins sont licites même sans égormement car la religion les a différencié à ce propos .
Au sujet des animaux terrestres, Allah  dit :

 Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d'Allah, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d'une chute ou morte d'un coup de corne, et celle qu'une bête féroce a dévorée - sauf celle que vous égorgez avant qu'elle ne soit morte{Al-Ma'ida v 3}

Au sujet des animaux marins, Il  dit :

 La chasse en mer vous est permise, et aussi d'en manger  {Al-Ma'ida v 96 }

 et aussi d'en manger  signifie ses cadavres selon l'ensemble des savants [Voir Tafsîr Al-Shânqîti t 1 p 90 ]

Le prophète Salalahu alayhi wa salam dit au sujet de la mer :

" Son eau est purificatrice et ses cadavres sont licites "[Rapporté par Mâlik, Shâfi'i et les quatre, authentifié par Ibn Khzayma [ainsi que par Al-Banî dans sa vérification de Sunnan Al-Tîrmidi ]

Ces textes prouvent la différenciation entre les animaux terrestres et marins au aujet de l'égorgement.

L'égorgement dans la terminologie islamique, c'est sacrifier l'animal destiné à la consommation en coupant sa gorge et son oesophage ou en blessant celui qu'on ne peut attraper [Voir Al-Rawd Al-Murabba' t 3p 354 ]

Les savants sont unanimes sur le fait que l'animal mangé, en dehors du poisson et des sauterelles, n'est licites que si il y a égormement ou ce qui joue le rôle de l'égorgement. La raison en cela est de purifier l'animal immolé en faisant couler son sang néfaste et en prononçant le Nom d'Allah sur lui.

La preuve est la parole du prophète Salalahu alayhi wa salam  :
" Ce dont le sang a été vidé et sur quoi le Nom d'Allah a été prononcé, mangez-le. "

Vider le sang signifie le laisser couler et le verser. Ainsi , le Hadith prouve que la raison de l'égormement est de faire sortir le sang malsain de la bête immolée et porter l'attention sur le fait que l'interdiction de la consommation de cadavre est due au fait que son sang y est resté. La cosonmmation de cadavre est illicite car les substances aqueuses, les excréments et le sang malsain y demeurent.

Vu que l'égorgement fai partir tout ce sang et ces excréments, c'est là la raison pour laquelle cela devient licite. La raison de l'interdiction du cadavre n'est pas le simple fait de sa mort car la mort est obtenue par l'égorgement également. C'est pour cela que le poisson et les sauterelles sont licite même morts sans égormement car il n'y a pas d'excréments ni de sang. Le cadavre est en outre interdit car le Nom d'Allah n'y a pas été prononcé. Ainsi, prononcer le Nom d'Allah sur le bête immolée la purifie et repousse d'elle le démon. L'égorgement purifie l'animal de manière concrète en faisant sortir le sang et les excréments de même que de manière abstraite en repoussant le démon après formulation du Nom d'Allah .

L'égorgement legal et ses conditions




L'égorgement à sonr endroit, il varie en fonction du type d'animal.Il arrive qu'on ne puisse pas pratiquer l'égorgement comme il arrive qu'on en soit capable.Si cela est faisable, les savants sont unamines sur le fait que l'endroit de l'égorgement est la gorge et le haut de la poitrine, il n'est pas permis de pratiquer l'égorgement ailleurs qu'a cet endroit selon l'unanimité des savants comme mentionné par l'auteur Mughnî  .L'égorgement se pratique à cet endroit car c'est le point de rencontre de toutes les veines. En y pratiquant l'égorgement, le sang se répendra et hâtera la mort, ce qui est meilleur pour la viande et moins douloureux pour l'animal égorgé.L 'immolation pratiquée sur la gorge s'appelle égorgement, elle se pratique sur tout animal en dehors du chameau que qui l'on pratique exclisivement le Nabr.

S'il s'agit d'un animal qu'on est capable d'immoler vu qu'il est sauvage à l'origine ou après domestication ou qui est tombé dans un puis ou autre, son immolation consistera à la blesser sur une partie de son corps à l'aide de quelque chose de tranchant comme une flèche ou autre selon le Hadith de Fârî' b. Khadîj :

" Nous étions en compagnie du messager Salalahu alayhi wa salam  durant un voyage lorsqu'un chameau du troupeau prit la fuite, ils n'avaient pas de chevale avec eux, alors un homme lui décocha une flèche et le Captura. Le messager Salalahu alayhi wa salam  dit:

" Ces bêtes peuvent prendre la fuite tels les animaux sauvages. Celle alors qui en fera de la sorte, agissez de la même manière qu'à l'instant " [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim ainsi que d'autres ]

'Adi b. Hâtim  rapporte qu'il questionne le messager d'Allah!Au sujet de la chasse à la flèche, il répondit :

" Si tu touches[une bête] du tranchant [de la flèche], mange mais si tu [la] touche de son côté , ne mange pas car ce sera une bête morte " [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim ]


Allah  dit :

 ainsi que ce que capturent les carnassiers que vous avez dressés, en leur apprenant ce qu'Allah vous a appris. Mangez donc de ce qu'elles capturent pour vous et prononcez dessus le nom d'Allah  {Al-Ma'ida v 4 }


Ces textes indiquent que pour la bête sur laquelle on ne peut pratiquer l'égorgement et que l'on chasse, ainsi celle dans un cas similaire, son égorgement consistera à la blessersur une quelconque partie de son corps pourvu qu'elle meurt de cette blessure avant même qu'on arrive à côté d'elle, tenant compte de certaines conditions et considérations citées dans les chapitres de la chasse dans les ouvrages de jurisprudence.

Quant à celle que l'on peut égorger à la base ou suite à la chasse grâce à laquelle on l'a capturée vivante, elle ne sera licite qu'en l'égorgeant à l'endroit précis et selon des condtions requises, certaines relatives à l'égorgement, d'autres relatives à la manière de procéder dans l'égorgement.


Nos juristes ont mentionné qu'il y a quatre conditions dans l'égorgement :

La première condition: L'aptitude à pratiquer l'égorgement. Toute personne qui remplit les deux conditions suivantes est aptes à pratiquer l'égorgement:


- Premier condition : Disposer de toute sa raison. Vu que l'égorgement nécessite une intention comme pour l'adoration, celuidqui ne dispose pas de toute sa raison tel que le fou ou autre ne peut avoir une intention valable. Son immolation sera comparable au fait qu'une lame tranchante ait d'elle-même touché la gorge d'une brebis et l'ait tranchée.

- Seconde condition: Celui qui pratique l'immolation doit être de confession religieuse, musulman ou des gens du livres . Allah  dit :" Sauf celle que vous égorgez ", c'est -à-dire ce que les musulmans égorgent car le discours leur est adressé. Allah  dit : " Vous est permise la nourriture des gens du livres". Les gens du livre sont les juifs et le chrétiens, et leur mourriture signifie leur bête égorgée de manière catégorique car les nourritures en dehors de leurs bêtes immolées sont permises et même celles des autres qu'eux. D'ailleur, les savants sont unanimes sur le fait que les bêtes imollées dans gens du livres sont licites


Quant aux mécréants, leur immolations ne sont pas permises selon la diversité de leurs conféssion, paiens, mazdéens et athées d'après le sens de ce verset : " Vous est permise la nourriture des gens du livres ". On comprend donc de ce verset que les bêtes immolées des mécréants en dehors des gens du livre sont illicites, car ils n'ont pas de livre. Il y a consensus à ce propos.

La raison en cela, et Allah sait mieux, est que l'immolation de ceux-ci rend la bête immolée impure. L'imam Ibn-Qayim  a dit :
" L'immolation de ceux-ci rend la bête immolée impure et implique son interdiction car le fait de citer le nom des divinités, des astres et des Djinns sur la bête immolée lui procure impuraté tandis que citer le Nom d'Allah seul lui procure pureté "

Si l'on demande : Pourquoi avoir permis l'immolation des gens du livres alors qu'ils sont mécréants? La réponse : il y a une diférence entre les gens du livres et les paiens. Les gens du livres croient à la réssurection, la rétribution et aux prophètes de manière générale tandis que les paiens ne croient pas du tout à la réssurection, la rétribution et ne croient en aucun messager et les haissent. En outre, dans la religion des gens livres, le cadavre est illicites tandis que les paiens le permettent.

Deuxième condition: Pour la validité de l'immolation: elle est relative à l'ustensile utilisé devant répondre à deux critères:


Premier critère: Il doit être tranchant occasionnant la blessure grâce à son tranchant non à son poids tel qu'un couteau, une épéé, une pierre tailléé et autre.

Second critère: Cela ne doit pas être une dent ou un ongle.


Si ces deux critières sont réunis l'immolation est permise selon la parole du prophète Salalahu alayhi wa salam  :

" Ce dont la sang est versé et sur lequel est cité le nom d'Allah, mangez-lz tant que ce n'est pas fait avec une dent ou un ongle, et je vais vous palrer: la dent est un os tandis que l'ongle est le couteau de l'Abyssinie " [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim, ainsi que d'autre ]

Ce qui blesse à cause de son poids fait que l'immolation n'est pas valable car ce sera une bête tuée et Allah a interdit de manger la bête morte.

Dans le Hadith de 'Adiy:

" Je questionnai le messager Salalahu alayhi wa salam  au sujet de la chasse à la flèche", il répondit : " Si tu touches [une bête]du tranchant [de la flèche], mange mais si tu [la] touches de son côté, ne mange pas car ce sera une bête morte "[Rapporté par Al-Bukhari et Muslim ], c'est-à-dire une bête tuée à cause du poids d'un ustensile.

Troisème condition: La troisième et la quatrième condition concernent la manière de pratiquer l'immolation:

Trancher l'oesophage et la gorge. Il n'y a quatre choses dans la gorge : l'oesophage, le pharynx et les deux jugulaires. L'oesophage est le conduit par le quel passent la nourriture et la boisson, le pharynx est le conduit par lequel passe l'aire. Certains savants posent comme condition en plus de trancher ces deux parties de trancher également l'une des jugulaires, c'est-à-dire l'une des deux grosses veines situées sur le côté du cou par où passe le sang. Un troisième groupe pense qu'il faut obligatoirement trancher les quatres parties: l'oesophage, le pharynx et les deux jugulaires. Peut-être que l'avis le plus juste est de se limiter à trois de ces quatre parties sans la moindre précision . C'est l'avis choisi par Ibn-Taymyya  qui dit :

" L'avis le plus fort est que trancher trois des quatres parties rend permis, que le pharynx soit inclus ou pas car trancher les jugulaires est plus effica que de trancher le pharynx et plus efficace pour faire couler le sang " [ Voir Al-Ikhtiyârât Al-Fiqhiyya p 323]


Quatrième condition :


Allah  dit :

 Mangez donc de ce sur quoi on a prononcé le nom d'Allah si vous êtes croyants en Ses versets (le Coran). Qu'avez-vous à ne pas manger de ce sur quoi le nom d'Allah a été prononcé? Alors qu'Il vous a détaillé ce qu'Il vous a interdit, à moins que vous ne soyez contraints d'y recourir. Beaucoup de gens égarent, sans savoir, par leurs passions. C'est ton Seigneur qui connaît le mieux les transgresseurs. Evitez le péché apparent ou caché, (car) ceux qui acquièrent le péché seront rétribués selon ce qu'ils auront commis.Et ne mangez pas de ce sur quoi le nom d'Allah n'a pas été prononcé, car ce serait (assurément) une perversité. Les diables inspirent à leurs alliés de disputer avec vous. Si vous leur obéissez, vous deviendrez certes des associateurs  {Al-An'Am v 118/121}

Dans ces nobles versets, Allah -Djâla Wa 'Ala -ordonne aux croyants de manger les bêtes immolées sur lequelles sin Nom a été prononcé et interdit de manger celles sur lesquelles on n'a pas prononcé son Nom, il désigne cela comme une perversité.

La Sunnah également ordonne de manger ce sur quoi a cité le Nom d'Allah -'Azawadjâla -, le prophète  Salalahu alayhi wa salam dit:

" Ce dont le sang a été versé et sur quoi le Nom d'Allah a été cité, mangez-le "ceci prouve que citer le le Nom d'Allah est une condition pour rendre licite la bête immolée car le prophète  Salalahu alayhi wa salam joint la permission de manger à ces deux choses: verser le sang et prononcer le Nom d'Allah . Aussi, tout point joint à deux choses ne peut se contenter de la présence d'une seules d'entres elles.

Je me contenterai de ce bref résumé des conditions requises pour l'immolation afin de passer à un point étroitement lié à ce sujet:l'importation de bêtes immolées de pays étrangers dans nos pays. A ce propos, les conditions sont-elles respectées, ce qui le rendra permis ou ne sont-elles pas respecter, ce qui les rendre interdit ?Il ne fait aucun doute qu'un sujet tel que celui-ci joue un rôle important dans la vie des musulmans car l'alimentation a une forte influence sur la conduite de la personne. De plus, un grand nombre de musulmans se nourrissent de ces viandes et les questions à ce propos sont nombreuses. Les réponses à ces questions sont diverses, rendant peut-être le sujet encore plus compliqué .

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 06:00

 SUHAYL IBN AMR radhiallahuanhu

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http://al-muslimah.actifforum.com/users/2813/78/63/76/smiles/351680.png

 

« Ô 'Umar, peut-être que Suhayl prendra demain une position qui te réjouira.»

[ Parole du Prophète Muhammad Salla-llah allahi wa salam , rapportée par Ibn Asâkir d'après le récit de 'Ubaydallah Ibn 'Umayr.]

 

C'était un ennemi acharné et irréductible du Messager de Dieu Salla-llah allahi wa salam et de l'islam. Il avait mis ses dons de tribun et de poète au service de la propagande qurayshite dirigée contre le Prophète Salla-llah allahi wa salam.

 

Son redoutable sens de la diplomatie et sa réputation de fin négociateur furent utilisés par Quraysh lorsqu'il fallait ouvrir des négociations avec le Messager de Dieu Salla-llah allahi wa salam. Et c'est ainsi que son nom allait se confondre dans l'histoire avec le traité d'Al-Hudaybiya signé entre le Prophète Salla-llah allahi wa salam et la tribu de Quraysh en l'an six de l'Hégire.

Ce jour-là, Suhayl fit preuve d'une intransigeance excessive en refusant que soit mentionné sur le parchemin du traité le terme de « Clément », qualifiant Dieu, et celui de Messager de Dieu, qualifiant le Prophète Salla-llah allahi wa salam, en dépit des protestations des compagnons.

Mais le Messager de Dieu savait ce que ses compagnons ignoraient. Et c'est ainsi que le traité d'Al-Hudaybiya s'avérera être un vrai succès diplomatique pour la cause de l'islam.

Il en va de même pour Suhayl à qui beaucoup de compagnons en voulaient pour son hostilité contre l'islam mais que le Messager de Dieu Salla-llah allahi wa salam ménagea pour des raisons que lui seul connaissait.

 

En effet, lors de la bataille de Badr, Suhayl Ibn 'Amr radhiallahuanhu fut fait prisonnier par les musulmans avec d'autres qurayshites. 'Umar radhiallahuanhu qui lui en voulait terriblement, s'approcha du Prophète Salla-llah allahi wa salam et lui dit :

« Ô Messager de Dieu ! Laisse-moi arracher les incisives à Suhayl pour qu'il ne puisse plus dénigrer. »

L'Envoyé de Dieu Salla-llah allahi wa salam lui répondit :

« Ô 'Umar, je n'ai pas le droit de mutiler quiconque afin que Dieu ne me mutile pas, bien que je sois prophète. »

Puis, il fit à 'Umar radhiallahuanhu  cette confidence :

« Ô 'Umar, peut-être que Suhayl prendra demain une position qui te réjouira…»

 

Là aussi, l'observation du Messager de Dieu Salla-llah allahi wa salam s'avérera vraie… Le plus grand tribun de Quraysh, son plus fin diplomate, devint un des plus acharnés défenseurs de l'islam qu'il avait tant combattu. Et cette heureuse métamorphose ne fut possible que grâce à la grandeur d'âme et la magnanimité dont fit preuve le Messager de Dieu Salla-llah allahi wa salam lors de son entrée à la Mecque.

C'est en l'an huit de l'Hégire, en effet, que le Prophète Salla-llah allahi wa salam, à la tête de quelques dix mille musulmans, marcha sur la Mecque d'où il avait été expulsé avec ses compagnons huit ans auparavant. Jamais la Mecque et ses environs n'avaient vu un tel monde discipliné scandant l'unicité de Dieu.

L'islam, qui ne comptait qu'un nombre restreint d'hommes et de femmes obligés de se cacher pour adorer Dieu était maintenant au fait de sa gloire et de sa puissance. La Mecque, voyant que toute résistance était vaine, ouvrit ses portes et retint son souffle. Qu'allait faire d'elle le Messager de Dieu Salla-llah allahi wa salam après qu'elle l'eût traité d'imposteur, torturé et persécuté ses compagnons jusqu'à ce qu'elle les ait chassés de leur terre natale ?

 Et c'est ainsi que la crainte de la vengeance pour les torts subis par les musulmans s'installa dans les coeurs des qurayshites. Suhayl Ibn 'Amr radhiallahuanhu était de ceux qui avaient cette impression. Laissons-le nous raconter lui-même ce qu'il avait ressenti ce jour-là :

« Lorsque le Messager d'Allah entra à la Mecque, je me suis réfugié chez moi et me suis barricadé. Ensuite, j'ai envoyé mon fils 'Abdallah demander au Prophète de m'accorder l'amân (protection) et le pardon car je craignais pour ma vie. 'Abdallah alla voir le Messager et lui dit : ” Ô Envoyé de Dieu ! Mon père demande de l'amân. Peux-tu le lui accorder ?”

Il lui répondit : « Oui, il a l'aman de Dieu, qu'il sorte sans crainte. »

Ensuite, l'Envoyé de Dieu Salla-llah allahi wa salam s'adressa à ceux qui l'entouraient et leur dit : « Quiconque parmi vous aperçoit Suhayl, qu'il évite de lui montrer de l'hostilité, car celui-ci est un homme raisonnable et noble et ce n'est pas quelqu'un comme lui qui peut ignorer l'islam. Aucune force ne peut empêcher les desseins de Dieu de s'accomplir…»

Abdallah courut annoncer la bonne nouvelle à son père. Celui-ci s'écria alors :

« Par Dieu, il a été magnanime !»

Le Messager de Dieu Salla-llah allahi wa salam reçut ensuite les habitants de la Mecque inquiets quant à leur sort, et leur dit : « Ô peuple de Quraysh, qu'attendez-vous de moi ? »

Suhayl, qui venait de recevoir le pardon du Prophète Salla-llah allahi wa salam, s'approcha et parla au nom des Quraysh.

Il dit : « Nous n'attendons que le bien. Tu es un frère généreux, fils d'un frère généreux…»

Le visage éclairé par un large sourire, le Messager Salla-llah allahi wa salam les regarda avec affection puis leur dit :

« Allez, vous êtes libres ! »

 

Depuis ce jour-là, Suhayl radhiallahuanhu ne sera plus le même homme. Ces paroles l'avaient troublé, bousculé et profondément bouleversé. Il pensa et repensa au cas de Muhammad Salla-llah allahi wa salam et n' arrivait pas à admettre qu'un tel homme aux qualités spirituelles et morales indéniables fût un imposteur.

Le Messager Salla-llah allahi wa salam a dit vrai :

« Un homme raisonnable et noble ne peut ignorer l'islam… »

Et c'est ainsi, graduellement, que son coeur s'ouvrit à la lumière de l'islam, ce qui est admirable pour cet homme qui ne s'est pas converti par peur ou par contrainte, mais après une longue réflexion sur le Prophète et son message.

On rapporte que le jour de la bataille de Hunayn, il n'était pas encore musulman, et ce n'est que plus tard qu'il embrassa l'islam à Al-Ja'rana, près de la Mecque. Et là, il devint un musulman fervent et convaincu qui se surpassa pour faire oublier son passé.

Abû Bakr radhiallahuanhu rapportera ce qui suit :

« J'ai vu Suhayl Ibn 'Amr le jour du pèlerinage d'adieu, offrant au Messager de Dieu une bête qu'il sacrifia de sa main.
Ensuite, ce dernier se fit couper les cheveux et je vis Suhayl les prendre et les mettre sur ses yeux.
Je me rappelai alors le refus de Suhayl d'écrire “Au nom de Dieu, Clément et Miséricordieux”
et “Muhammad, Messager de Dieu” et je remerciai Dieu de l'avoir guidé… »

 

Ses contemporains ont tous témoigné de sa piété, de ses penchants pour la prière et le jeûne, de sa crainte révérencielle de Dieu et de sa passion pour le Saint Coran, qu'il entreprenait d'apprendre avec beaucoup d'efforts. Quant à ses dons de tribun et de diplomate, il les mettra désormais au service de l'islam, seulement de l'islam.

C'est ainsi qu'il prendra une position historique à la mort du Messager Salla-llah allahi wa salam ; position qui redonnera à la communauté sa cohésion et sa stabilité après que celle-ci eût connu des moments de flottement et de panique, aussi bien à Médine qu' à la Mecque.

Si, à Médine, Abû Bakr radhiallahuanhu a su par sa grande sagesse remettre les choses dans l'ordre, à la Mecque, ce fut notre illustre compagnon Suhayl qui joua ce rôle décisif. Il rassembla les musulmans désorientés par la mort du Prophète Salla-llah allahi wa salam et leur tint un discours admirable qui leur rendit leur sérénité et leur stabilité.

Il leur dit que Muhammad Salla-llah allahi wa salam était un vrai messager et que sa mission était authentique, car ce n'est qu'après l' avoir accomplie qu'il rendit l'âme. Maintenant qu'il est mort, ajouta-t-il son message est toujours là et leur devoir à eux est de suivre ce message et d'être fidèles à ses enseignements. Et c'est là que s'accomplira la prédiction du Prophète Salla-llah allahi wa salam disant à 'Umar :

« Ô 'Umar. peut-être que Suhayl prendra demain une position qui te réjouira !»

 

Et à propos des incisives que 'Umar radhiallahuanhu voulait arracher, « Laisse-les ô 'Umar, peut-être qu'un jour elles te plairont. », 'Umar radhiallahuanhu se remémora cette prédiction et rit longuement. Suhayl radhiallahuanhu était maintenant un des plus ardents défenseurs de l'islam.

 Lorsque les armées musulmanes prirent le chemin menant aux empires romain et perse, Suhayl radhiallahuanhu y prit sa place le plus naturellement du monde, en luttant, cette fois-ci, pour un idéal de salut et de justice pour les peuples asservis et soumis au règne des tyrans.

Le jour de la bataille d'Al-Yarmûk, il fit preuve d'un héroïsme légendaire, trouvant par là l'occasion d'effacer le souvenir de son passé d'ennemi de l'islam. Et il l'effaça aussi courageusement qu'admirablement.

Les armées musulmanes victorieuses revinrent à leur point de départ, mais Suhayl, lui, refusa d'y revenir en dépit de l'attachement qu'il éprouvait pour sa ville natale.

Un de ses compagnons, Abû Sa`d Ibn Fudhâla qui l'avait accompagné en Syrie rapporte à son sujet ce qui suit : « J'ai entendu Suhayl radhiallahuanhu dire, alors que nous étions en Syrie :

“J'ai entendu le Messager de Dieu Salla-llah allahi wa salam dire : ” Celui qui consacre une heure de sa vie au service de Dieu a plus de mérites que celui qui oeuvre toute sa vie dans sa famille.”

Aussi, je me consacrerai là au service de Dieu et je ne retourne plus à la Mecque.” »

Et c'est dans les environs de la Palestine qu'il mourut, alors qu'il était mobilisé dans la voie de Dieu, prêt à tout moment à lutter pour la défense de l'islam et pour sa gloire.

 

Que Dieu soit satisfait de cet illustre compagnon repentant et plein de résipiscence !

  images-copie-2.jpg

 

 

Tiré du livre les compagnons du Prophète (tome 1)

Les premiers hommes de 'Islam de Messaoud abou Oussama

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 06:00


Ainsi se réalise pleinement la sincérité

  
  
 
" L'homme ne doit pas se réjouir que les gens acceptent sa parole parce que c'est sa parole mais plutôt parce que c'est la vérité.

 

De même, il ne doit pas s'attrister que les gens rejettent sa parole parce que c'est sa parole- sa situation serait alors celle de quelqu'un qui appelle à sa propre personne- mais plutôt parce que c'est la vérité qui est rejetée.
 
Et ainsi se réalise pleinement la sincérité.

En effet, la sincérité est très difficile à acquérir, sauf s'il prend le chemin qui le conduit à Allah d'une manière véridique, en suivant la voie droite, car Allah l'aidera et lui facilitera. "
Explication de Kitab At Tawhid
Chapitre de la peur du chirk
 
 
Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn ’Outheymine
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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 06:00

                                      

JE TRANSMET :

Un petit rappel sur le comportement des femmes ...



le prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) a dit :
«  Fait partie du bon islam de quelqu’un le fait d’éviter de se mêler de ce qui ne le regarde pas. »
Rapporté par l’imam Ahmad (1/201) et Tirmidthi (2318). An-Nawawi l’a déclaré Hasan dans 'Riyadhus-Salihin' (p. 73). Ahmad Shakir l'a déclaré 'Sahih' dans 'Al-Musnad' (1737).

HORS NOUS CONSTATONS QUE PARMI LES SOEURS BEAUCOUP D' ENTRE NOUS POSENT SOUVENT DES QUESTIONS INDISCRETES EXEMPLE:

"C' EST POUR QUAND LE BEBE ???"
Ou QUEL AGE A TON MARI? DANS QUOI TRAVAIL T'IL ?
OU C' EST POUR QUAND LE 2EME OU LE 3EME BEBE???
Ou ETC...

Certaines lectrice de ce message diront peut etre et alors? ou est le mal?

MAIS ILS OUBLIENT QUE CERTAINS COUPLE NE PEUVENT PAS AVOIR D'ENFANT OU BIEN ILS ONT DU MAL .. OU QUE LE MARI DE LA SOEUR EST AU CHOMAGE .. OU QUE LE MARI DE LA SOEUR EST BEAUCOUP PLUS AGEE QUE LA SOEUR
 
ET LE FAIT D'ENTENDRE CE GENRE DE QUESTIONS A PLUSIEURS REPRISES PAR PLUSIEURS PERSONNES DIFFERENTES PEUT LES VEXER PROFONDEMENT !!!

PRENONS EXEMPLE DE LA PREMIERE QUESTION
 
1er ) SI LA FEMME EST ENCEINTE ET QU' ELLE SOUHAITE LE DIRE ET BIEN ELLE TE LE DIRA ET SI ELLE NE TE DI RIEN C'EST QU'ELLE NE SOUHAITE PAS LE DIRE DONC A QUOI BON POSER LA QUESTION ??

  2) LE FAIT DE POSER CE GENRE DE QUESTION FAIT QUE NOUS RENTRONS DANS CE QUI NOUS REGARDE PAS
WA LLAHOU A3LAM.

3) J'AI MEME EU L'OCCASION DE VOIR ALLAHOU LMOUSTA3ANE DES SOEUR QUI S' AMUSENT A LANCER DES RUMEURS QUE TELLE OU TELLE SOEUR ATTEND UN ENFANT HORS QUE CE N'ETAIT PAS VRAI SOUBHANALLAH AVONS NOUS AUTANT DE TEMPS A PERDRE ??

4) IL NE FAUT PAS CHERCHER A CONNAITRE LA VIE PRIVEE DES COUPLES TANT QU'ILS NE  NOUS DISENT RIEN ET SURTOUT PENSEZ A NE PAS FAIRE DES REFLEXIONS DEPLACEES  CAR BEAUCOUP DE FRERES ET SOEURS ONT DEJA ETE BLESSES PAR CE GENRE DE REMARQUES

5) JE VOUS CONSEIL AINSI QU' A MOI MEME DE COMBATTRE LA CURIOSITé  CAR C' EST UN VILAIN DEFAUT ET INUTILE SURTOUT

6)
Tout homme raisonnable doit veiller à oeuvrer pour ce qu'il y a après la mort (l'Au-delà) et à se remettre en question par rapport à ses oeuvres.

 

« Le doué de raison est celui qui dompte (corrige) son âme et qui œuvre pour ce qui [l'attend] après la mort. »

Rapporté par At-Tirmidhî (2459) et d'autres qui dit qu'il est « hasan/bon » mais il a été rendu « da'îf/faible » par l'Imâm Al-Albânî -rahimahu-llâh- dans « da'îfu-ldjâmi' » sous le numéro 4305. Voir« riyâdu-ssâlihîn - Le Jardin des Vertueux » avec la vérification de Chaykh Al-Albânî -rahimahu Allâh- aux éditions « al-maktabu-lislâmî » : Page 76, hadîth n°67 du chapitre [5] : « al-murâqabah ».

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 06:30

Description du Paradis

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de l’Imaam Ibn al-Qayyim, Rahimahullaah    

Traduit par Oum Aïcha



Ibn al-Qayyim a dit, concernant la description du Paradis et des délices qu’il contient:

 

Et si tu te questionne sur son sol et sa terre, il est fait de musc et de safran.

 

Et si tu te questionne sur sa voûte, c’est le Trône du Tout Miséricordieux.

 

Et si tu te questionne sur ses pierres, ce sont des perles et des rubis.

 

Et si tu te questionne sur ses maisons, elles sont faites de briques d’or et d’argent.

 

Et si tu te questionne sur ses arbres, il ne contient pas un seul arbre qui n’est un tronc faitd’or et d’argent.

 

Et si tu te questionne sur ses fruits, ils sont plus doux que le beurre et plus doux que le miel.

 

Et si tu te questionne sur ses feuilles, elles sont plus douces que le plus doux des vêtements.

 

Et si tu te questionne sur ses rivières, il y a des rivières de lait dont le goût ne change pas, etdes rivières de vins qui sont délicieuses pour ceux qui les boivent, et des rivières de miel pures, etdes rivières d’eau fraîche.

 

Et si tu te questionne sur la nourriture, il y a des fruits qu’ils pourront choisir, et de laviande de volaille qu’ils désirent.

 

Et si tu te questionne sur la boisson, il y a le Tasnim, le gingembre et le Kaafour.

 

Et si tu te questionne sur les coupes, elles sont en cristale claire et sont faite d’or et d’argent.

 

Et si tu te questionne sur son ombre, un cavalier rapide parcourerait l’ombre de l’un de sesarbres durant cent ans sans y sortir.

 

Et si tu te questionne sur son étendu, ses habitants les plus bas auraient à l’intérieur de sonroyaume, de ses murs, de ses palais et ses jardins la distance qui serait parcouru en mille ans.

 

Et si tu te questionne sur ses tentes et campements, une tente est comme une perlecachée d’une longueur de soixante milles.

 

Et si tu te questionne sur ses tours, ce sont des chambres au-dessus d’autres chambres dansdes immeubles qui ont des rivières qui coulent au dessous d’eux.

 

Et si tu te questionne sur quelle longueur il atteint dans le ciel, regarde l’étoile brillantela plus voyante, en plus de celles qui sont lointaines dans les cieux que la vue des yeux ne peutatteindre.

 

Et si tu te questionne sur les vêtements de ses habitants, ils sont en soie et en or.

 

Et si tu te questionne sur ses lits, ce sont des couches d’une belle soie étalées au plus haut deses niveaux.

 

Et si tu te questionne sur le visage de ses habitants et leur beauté, ils sont commel’image de la Lune.

 

Et si tu te questionne sur leur âge, ils sont des jeunes de 33 ans à l’image de Adam, le père del’humanité.

 

Et si tu te questionne sur ce qu’ils entendront, [ils en tendront] le chant de leurs femmesparmi les Hour al-‘Ayn, et ce qui est meilleure que cela sont les voix des Anges et des prophètes, etce qui est meilleure que cela est la Parole du Seigneur des Mondes.

 

Et si tu te questionne sur les serviteurs, ce sont de jeunes garçons d’une éternelle jeunessequi ressemblent à des perles éparpillées.

 

Et si tu te questionne sur les épouses et les femmes, elle sont jeunes aux seins arrondis etont le liquide d’une jeunesse coulante à travers leurs membres; le Soleil passe au côté de la beautéde leur visage si elles le regarde, la lumière brille d’entre leurs dents si elles sourient; si turencontre son amour, alors dit tous ce que tu veux en ce qui concerne le joignement de deuxlumières; il voit son visage dans l’arrondi de sa joue comme s’il regardait dans un miroir poli, et ilvoit la clareté de derrière ses muscles et ses os; si on l’ammenait sur le Monde, elle remplirait cequi est entre les Cieux et la Terre avec un souffle magnifique, et les bouches de la créationglorifieraient, loueraient et exclameraient la grandeur, et tous ce qui est entre l’Est et l’Ouest luiserait orné, et chaque oeil serait détourné de toute chose sauf d’elle, et la lumière du soleil seraitsurpassé comme la lumière du soleil surpasse la lumière des étoiles, et tout le monde sur lasurface de la Terre croirait en l’Eternel, Celui qui Nourrit et Protège toute l’existence.



Et le voile sur sa tête est meilleur que le Monde et ce qu’il contient, et elle n’augmente pas en âge
sauf dans sa beauté; dégagé d’un cordon ombilicale, des naissances et des menstrues, et purifié dumuqueux, de la salive, de l’urine et d’autres choses sales; sa jeunesse ne s’affaiblit jamais, sesvêtements ne sont jamais usés, aucun vêtement n’est fait qui égal sa beauté, et personne qui est àses côtés ne peut se lasser; son attention est pour son mari uniquement, elle ne désire personned’autre que lui, tout comme l’intention de son mari est pour elle uniquement, elle est le seul objetde ses désirs, et il est avec elle dans la plus grande sécurité, personne parmi les hommes et lesJinn ne la touché auparavant.



Et si tu te questionne sur le Jour de la Récompense, de la visite du Tout-Puissant et de lavue de Son Visage – qui n’a aucune ressemblance avec les créatures – c’est comme si l’on voyait leSoleil au milieu du jour et la pleine Lune dans une nuit couverte, alors écoute le jour ou l’appeleurs’exclamera: “O Gens du Paradis! Votre Seigneur – l’Exalté – vous demande de venir Le voir, venez donc Le voir!” Ils répondront : « Nous entendons et nous obéissons ! »Jusqu’à ce qu’ils atteignent finalement la grande vallée ou ils vont tous se rencontrer – et aucund’entre eux rejettera la demande de l’appeleur – le Seigneur – Exalté – ordonnera que Son Trônesoit apporté là-bas.


Ensuite les chaires de lumières émergeront, en plus de chaires de perles, de
pierres précieuses, d’or et d’argent. Les plus bas d’entre eux en rang s’assoiront sur des draps demusc, et ils ne verront pas ce qu’on a donné à ceux qui sont au-dessus d’eux. Alors qu’ils sont dansle confort assis et sont en sécurité dans leurs places, l’appeleur s’exclamera : « O Gens du Paradis !Vous avez un rendez vous avec Allah dans lequel Il veut vous récompenser ! » Alors ils diront :« Et quelle est cette récompense ? N’a-t-il pas déjà rendu nos visages heureux, n’a t-Il pas rendunotre balance lourde, ne nous A-t-il pas fait entré au Paradis et nous a éloigné du Feu ? »Et alors qu’ils sont dans cet état, une soudaine lumière brillante entourera tout le Paradis.


Il
lèveront leurs têtes, et verront: le Contraignant - Exalté soit-Il, viendra vers eux d’au-dessus
d’eux, et Il dira:O Gens du Paradis! Que la paix soit sur vous !»


Et alors on ne répondra
quelque chose de mieux à cette salutation que : « O Allah ! Tu es la Paix, et de Toi vient la Paix !Bénis soit Tu, O Possesseur de la Majesté et de l’Honneur ! »


Alors le Seigneur – Bénis et Exalté
soit-Il rira et dira :«O Gens du Paradis ! Ou sont ceux qui M’obéissaient sans M’avoir jamais vu ? C’est le Jour de la Récompense !»


Et ils donneront tous la même réponse: “Nous sommes satisfaits, soit donc satisfait de nous! »
Alors, Il dira :«O Gens du Paradis ! Si Je n’étais pas satisfait de vous, Je ne vous aurais pas fait des habitants de Mon Paradis! Demandez moi donc ! »


Et ils
donneront tous la même réponse: “Montre nous Ton Visage pour que nous le voyons!” Alors leSeigneur enlèvera Son voile, les resplandira et les couvrera de Sa Lumière, qui les aurait brûlé siAllah n’avait pas voulu qu’elle ne les brûle pas.Et il ne restera pas une seule personne dans ce rassemblement sans que son Seigneur – l’Exalté –lui parlera et lui dira:Te souviens tu du jour ou tu faisais ça et ça?


Et Il lui rappelera
certaines de ses mauvaises actions dans le bas Monde, et il dira : « O Seigneur ! Ne vas-tu pas mepardoner?”



Il répondra:
Biensur! Tu n’as pas atteint cette position (dans le Paradis)sauf avec mon Pardon.

 

Comment est bon ce discours à nos Oreilles, et quel fraicheur des yeux vertueux à la vue de SonNoble Visage dans l’Au-Delàs…



{Ce jour-là, il y aura des visages resplendissants qui regarderont leur Seigneur...}

(al-Qiyaamah:22-23)



[Du livre magnifique et exceptionnelHaadi al-Arwaah ilaa Bilaad il-Afraahde Ibn al-Qayyim,
pg. 193]

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 06:00
Tirez des leçons
L’imam Ibn Kathir

 

 

« La vie présente est comparable à une eau que Nous faisons descendre du ciel et qui se mélange à la végétation de la terre dont se nourrissent les hommes et les bêtes. Puis lorsque la terre prend sa parure et s’embellit, et que ses habitants pensent qu’ils la dominent, Notre Ordre vient, de nuit ou de jour, et Nous la rendons désertique, comme si elle n’avait pas été florissante la veille. Ainsi, Nous exposons les preuves pour des gens qui réfléchissent. » (Yunus : 24)


Allah a comparé la beauté de ce monde, sa parure et la rapidité à laquelle il disparaît, à la végétation qu’Il fait sortir de la terre grâce à l’eau qu’Il fait descendre du ciel. Les gens profitent de toutes les sortes de fruits de cette végétation, et les animaux mangent de l’herbe et d’autres choses encore.

 

Jusqu’à ce que « la terre prenne sa parure et s’embellisse », c'est-à-dire que ses collines se parent de fleurs éblouissantes aux couleurs multiples. « et que ses habitants pensent » c'est-à-dire ceux qui sèment et cultivent, « qu’ils la dominent » c'est-à-dire qu’ils peuvent récolter, moissonner (l’imam As-Sa’di dit : comme bon leur semble, en pensant que cela va durer et ne disparaîtra jamais).

 

 
C’est alors que leur vient l’éclair, le vent froid qui fait tomber les feuilles et pourrir les fruits, c’est pour cela qu’Allah dit : « Notre Ordre lui vient, de nuit ou de jour, et Nous la rendons désertique » après qu’elle ait été verte et éclatante. « comme si elle n’avait pas été florissante la veille », comme si elle n’avait jamais été vivante avant cela. Qatada dit : « comme si elle n’avait jamais rien donné, comme pour toute chose après sa disparition, c’est comme si elle n’avait jamais existé ».

 

 
C’est pour cela qu’il est rapporté dans le hadith : « On amènera l’homme le plus riche de la terre et on le plongera un moment dans le feu. On lui dira : As-tu jamais connu aucun bien ? Il dira : non. Puis, on amènera l’homme le plus éprouvé sur terre, on le plongera un moment dans les délices (du paradis) et on lui dira : As-tu jamais connu aucun mal ? Il dira : non. » (Muslim).

 

 


Allah nous dit à propos de ceux qui ont été anéantis : « Et le Cri saisit les injustes, et ils tombèrent morts dans leurs demeures, comme s’ils n’y avaient jamais prospéré ». Puis Il dit : « Ainsi, Nous exposons les preuves pour des gens qui réfléchissent », ils prennent une leçon de cet exemple, la rapidité avec laquelle la vie d’ici-bas et de ses habitants disparaissent, pourtant ils sont trompés par elle. Ils croient en ses promesses et subitement elle s’enfuit d’eux. Ce monde, par nature, s’enfuit de celui qui le convoite et convoite celui le fuit.

 

 
Dans de nombreux versets, Allah a comparé ce monde à la végétation, comme dans sourate Kahf : « Et donne-leur un exemple de la vie ici-bas. Elle est semblable à une eau que Nous faisons descendre du ciel; la végétation de la terre se mélange à elle. Puis elle devient une herbe sèche que les vents dispersent. Allah est certes Puissant sur toute chose ! », mais aussi dans sourate az-zumar et al-hadid.


Source : Mukhtasar tafsir ibn kathir p .245-246
Traduit par les salafis de l’Est

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