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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 14:54
                                                                    LES BLESSURES

Il était une fois un garçon avec un sale caractère.

Son père lui donna un sachet de clous et lui dit d'en planter un dans la barrière du jardin chaque fois qu'il perdrait patience et se disputerait avec quelqu'un.

Le premier jour, il en planta 37 dans la barrière.

Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour.

Il avait découvert qu'il était plus facile de se contrôler que de planter des clous... Finalement arriva le jour où le garçon ne planta pas le moindre clou dans la barrière.

Alors il alla voir son père et lui dit que pour ce jour, il n'avait pas planté de clou. Son père lui dit alors d'enlever un clou dans la barrière pour chaque jour où il n'aurait pas perdu patience.

Les jours passèrent et finalement, le garçon put dire à son père qu'il avait enlevé tous les clous de la barrière. Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit: "Mon fils, tu t'es bien comporté, mais regarde tous les trous qu'il y a dans la barrière. Elle ne sera plus jamais comme avant. Quand tu te disputes avec quelqu'un et que tu lui dis quelque chose de méchant, tu lui laisses une blessure comme celle-là. Tu peux planter un couteau dans un homme et après, lui retirer, mais il restera toujours une blessure..."

Peu importe combien de fois tu t'excuseras, la blessure restera. Une blessure verbale fait aussi mal qu'une blessure physique.

Les amis sont des bijoux rares, ils te font sourire et t'encouragent. Ils sont prêts à t'écouter quand tu en as besoin, ils te soutiennent et ils t'ouvrent leur coeur .

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3 novembre 2008 1 03 /11 /novembre /2008 11:01
Mon nom est Dounya !!!!!!

Par un après-midi, un homme se promenait dans le marché, et alors que le muezzin commençait l'appel à la prière, son regard se posa sur le dos d’une femme. Bien que vêtue d’un noir excessif, elle était étrangement attirante, un voile recouvrait sa tête et son visage, et elle se tournait maintenant vers lui comme si d’une certaine façon elle était consciente de son regard intensément prolongé. Elle lui indiqua d’un signe léger mais significatif son assentiment avant de tourner dans la ruelle des vendeurs de soie. Comme foudroyé par un éclair, l'homme fut irrémédiablement attiré, son coeur désormais prisonnier de ce regard, pour toujours. En vain, il lutta, en offrant à son coeur de multiples raisons saines de passer son chemin—n’était-ce pas l’heure de la prière ?— mais c’était fini : il n’y avait rien d’autre à faire que de se laisser entraîner.
Il pressait le pas dans sa direction, tournant vers le marché de la soie, tout haletant de l’effort qu’il devait fournir pour la rattrapper. Elle l’avait inopinément distancé et s’attardait maintenant pour un moment à l’extrémité du marché, à plusieurs magasins de distance. Elle se tourna vers lui, et il crut apercevoir la lueur d’un malicieux sourire transpercer la mousseline noire de son voile, comme si une fois de plus –était-ce son imagination ?– elle lui faisait un signe.
Le pauvre homme ne savait plus quoi penser. Qui était-elle ? La fille d’une famille aisée ? Que voulait-elle ? Il pressait à nouveau le pas, tournant et s’engageant dans la ruelle où elle avait disparu. Ainsi elle le menait, toujours hors de portée, toujours cruellement en tête, à présent à travers le marché d’armes, puis les marchands d’huile, puis les vendeurs de cuirs ; s’éloignant toujours davantage du point où ils avaient commencé. Le sentiment qui l’animait, plutôt que de s’estomper, s’accentuait : était-elle folle ? Inlassablement elle menait, jusqu’aux frontières de la ville.
Le soleil déclina et se coucha, et ainsi se présentait-elle, là, devant lui, comme toujours. Ils avaient à présent parcouru toutes les places de la ville pour se retrouver près de la Cité des Tombeaux. S’il avait eu toute sa raison, il aurait été effrayé, mais en fait, à ce moment précis, il réfléchissait, sur les endroits étranges aperçus au cours de son périple amoureux.
Il n’y avait plus guère que vingt coudées entre eux, lorsqu’il aperçut le regard qu’elle jeta en arrière, et comme pour commencer, elle s’engagea dans des escaliers en s’engouffrant par la grande porte en bronze de ce qui semblait être un très vieux sépulcre. L’espace de quelques secondes aurait pu laisser transparaître une hésitation, mais en l’état présent des choses il n’y avait plus de point de retour, il descendit les escaliers, en se faufilant derrière elle.
À l’intérieur, alors que ses yeux commençaient à distinguer les formes, il aperçut deux volées d’escaliers qui menaient à une seconde porte, d’où jaillissait une lumière, et qu’il traversa également. Il se retrouva dans une grande pièce, insoupçonnée du monde extérieur, éclairée par des chandelles accrochées aux murs. A l’opposé de la porte sur un lit de somptueuses étoffes, la femme toujours voilée pris place dans son vêtement entièrement noir, en s’adossant sur un oreiller contre le mur du fond. A droite du lit, l’homme remarqua un puits à même le sol.
« Verrouille la porte derrière toi », dit-elle tout bas, d’une voix rauque qui semblait davantage être un murmure, « et prend la clé ».
Il fit comme elle dit. Elle désigna négligemment le puits.
« Jette-la à l’intérieur »
Un éclair de lucidité sembla pénétrer l’espace d’un moment les nuages brumeux de sa compréhension, et un spectateur, s’il y en avait eu un, aurait décelé la plus légère des hésitations.
« Vas-y », dit-elle en riant, « tu n’as pas hésité à manquer la prière tout occupé que tu étais à me suivre jusqu’ici, n’est-ce pas ? »
Il ne dit mot.
« Le temps pour la prière du coucher du soleil s’est presque achevé aussi », dit-elle d’un ton légèrement moqueur. « Pourquoi s’inquiéter ? Allons donc, jette-la. Tu veux me satisfaire, n’est-ce pas ? »
Il étendit son bras au-dessus de l’ouverture du puits, et regarda la clé tomber. Un sentiment troublant remonta du creux de son ventre alors que le temps s’écoulait et qu’aucun bruit ne jaillissait du puits. Il sentit émerveillement, puis horreur, puis compréhension.
« Il est temps de me voir » dit-elle, et elle souleva son voile qui laissa apparaître non pas le visage d’une jeune et pétillante femme, mais celui d’une vieille femme hideuse, ne reflétant que noirceur et vice, pas la moindre particule de lumière ne se dégageant de ses traits vieillis.
« Regarde-moi bien » dit-elle. « Mon nom est Dounya, ce bas-monde. Je suis ta bien-aimée. Tu as passé ton temps à courir après moi, et maintenant tu m’as rattrapée. Dans ta tombe. Bienvenu, bienvenu.»
A ces mots elle rit et rit encore, jusqu'à ce que les secousses de son rire laissent place à un monticule de poussières fines aux ombres changeantes, les chandelles s’éclipsant les unes après les autres, laissant place à l’obscurité.
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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 18:13
 
Ma lutte pour être musulmane



Cela fait 2 ans 1/2 que je me suis convertie à l'Islam et je n'ai aucune amie. Mais Al-Hamdulillah, ce Ramadan a été une grande bénédiction pour moi.

J'ai suivi toutes mes études dans une école catholique pour filles. Je n'avais pas d'amis car personne ne semblait assez `catholique' pour moi. Mes parents étaient mes seuls amis car ils étaient à mes yeux de bons chrétiens. Je suis leur fille unique. Mes parents étaient très STRICTS…Ils avaient reçu une éducation chrétienne très STRICTE.

J'aimais le christianisme mais je posais beaucoup de questions. En 1995, j'ai commencé a lire enormément de livres sur l'Islam. Mes parents savaient parfaitement ce que je lisais : Ils me déposaient et me ramenaient de la bibliothèque. Après avoir lu 15 livres sur l'Islam en 3 mois, j'ai commencé à commander des cassettes vidéo sur internet. J'ai ainsi vu toutes les conférences de Ahmed Deedat. Mes parents ont été assez gentils pour me donner l'argent nécessaire afin de me procurer ces cassettes vidéo. Ils ont été même assez aimables pour regarder certains films avec moi.Je suis leur enfant unique donc ils étaient toujours prêts à me faire plaisir. Ils me donnaient l'argent pour acheter les livres et acceptaient de regarder les films avec moi quand je le leur demandais. Ainsi ils ont pu voir `Jésus est-il le fils de
Dieu?', `Le Coran est-il La Parole de Dieu?', `La Bible est-elle La Parole de Dieu?' et plein d'autres films.
Durant tout ce temps je savais tout au fond de mon cœur que l'Islam était ma religion. Mes parents aussi savaient que l'Islam est La Vérité bien qu'ils n'aient jamais voulu l'admettre. Cependant le jour où je leur ai annoncés que je voulais devenir musulmane – j'avais presque 18 ans - ils ont été choqués et très furieux. « Il faudra me tuer d'abord avant que tu ne devienne musulmane» a dit mon père, «Penses-tu qu'on t'a élevée pour que tu renie tes
parents et ta religion et que tu devienne musulmane?».
Et dire que pendant tout ce temps je croyais qu'ils lisaient les livres et regardaient les films par intérêt pour l'Islam et non juste pour le divertissement!

Trois jours après, je leur ai annoncé que j'allais déclarer ma Shahadah à la mosquée. J'ai cherché dans l'annuaire téléphonique et sur internet. Alors j'ai pu trouver une mosquée dont j'ai noté l'adresse. Mais comment pourrai-je m'y rendre? Naturellement mes parents ne vont pas m'y conduire. Ils regrettent déjà le fait de m'avoir emmenée à la bibliothèque et de m'avoir donnée l'argent pour acheter les cassettes vidéo.

Je voulais déclarer ma Shahadah avant le début de l'année scolaire au Collège afin que je puisse commencer une nouvelle vie. Il ne me restait donc qu'une semaine.
Pour la première fois de ma vie je suis sortie toute seule de la maison pour prendre le Bus. A mon arrivée à l'arrêt du Bus, ma mère était déjà à mes trousses dans sa voiture. Nous avons discuté pendant 2 heures sans qu'aucune ne puisse convaincre l'autre de son point de vue. Finalement, elle a décidé de me conduire à la mosquée mais à condition que je n'en dise rien à mon père. Au fond de mon cœur je savais que ma mère ne me laisserait jamais tomber quoique je fasse. Je me suis alors jetée dans ses bras tout en sanglots.

Après une heure de silence nous arrivâmes à la mosquée. Au début, elle voulait rester dans la voiture mais après 10 minutes elle était dans la mosquée pendant que je déclarais ma Shahadah.
Plusieurs sœurs qui étaient à la mosquée m'ont promis juste après ma shahadah qu'elles allaient m'apprendre la prière (Salat) et tout le Bla Bla…
Huit sœurs environ m'ont demandée mon numéro de téléphone. J'étais
tellement heureuse. Je me sentais en Paix.
Cependant je n'oublierai jamais cette conversation que j'ai surpris ce jour là entre des sœurs à la mosquée : « Cette femme blanche s'est convertie à l'Islam car elle veut se marier avec un frère Arabe ou Pakistanais ».

Plusieurs mois se sont écoulées sans qu'aucune de ces huit sœurs ne m'aie appelée. En fait, je ne les ai plus jamais revues à la mosquée.

Après 2 mois au collège, j'ai rencontré une sœur au campus. Elle n'était pas très amicale. Elle aussi m'a promise de m'appeler sans jamais tenir sa promesse. Deux semaines plus tard, je l'ai rencontré à la bibliothèque. Je lui ai demandé si elle connaissait des mosquées dans les alentours. Al-Hamdulillah, elle a été assez aimable pour me consacrer 20 minutes de son temps. Elle m'a dit qu'il y avait 5 ou 6 mosquées et elle m'a aussi parlé du MSA au campus.

J'assistais à toutes les réunions et je ne ratais jamais la prière du vendredi (Salat Al Jumu'ah). Un jour j'ai demandé à une sœur de m'apprendre à faire ma prière correctement. Elle n'avait pas de temps ce vendredi là mais elle a par contre promis de m'appeler, chose qu'elle n'a jamais faite. Je ne l'ai plus revue.

J'ai alors demandé à une autre sœur de m'apprendre la prière, elle ne m'a pas demandée mon numéro de téléphone mais plutôt mon adresse e-mail. On a échange nos adresses e-mail. Je lui ai écrit et elle m'a répondue le même jour pour m'informer qu'elle était occupée. Cette nuit j'ai beaucoup pleuré. Pourquoi moi? Pourquoi personne ne se montre gentil avec moi? Quel mal ai-je fait? J'aimerai juste trouver une sœur pour m'aider à apprendre la prière? Et m'apprendre à réciter quelques sourates (chapitres) du Saint Coran?

De retour au Masjid (mosquée), une autre sœur m'a proposée de m'aider. Bien qu'elle non plus n'avait pas assez de temps, elle m'a appris les expressions exactes en Arabe pour faire la prière (Salat). De même que quelques sourates du Saint Coran.

Les choses ont empiré à la maison avec mes parents et dans ma propre vie en septembre 97 lorsque j'ai annoncé à mes parents que je voulais déménager pour vivre dans le dortoir. D'une certaine manière, je pense qu'ils se sentaient soulagés. J'étais une jeune fille de 20 ans vivant avec ses parents. Chaque matin, ma mère devait m'emmener au collège tandis que mon père devait me ramener à la maison tous les soirs. Le trajet du collège à la maison durait une heure, c'est-à-dire une heure avec ma mère le matin et une autre heure avec mon père le soir. Quelle perte de temps! Vivre dans le
dortoir rendrait les choses bien plus faciles pour moi.

La vie au dortoir n'était pas si facile. Mes parents me manquaient terriblement. Mais, c'est la Vie!
Un jour j'ai vu une annonce au bureau du MSA : « Camarade de chambre
recherchée – Femme Musulmane – Loyer : 350/mois ». Vous ne pouvez pas imaginer à quel point j'étais heureuse!! J'ai vite appele le numéro. La sœur qui a répondu m'a posée plusieurs questions. Elle savait déjà que j'étais une convertie et qu'on était au même collège.
Mon rêve d'être camarade de chambre d'une musulmane s'est brisé. Je ne méritais pas d'être dans sa chambre!! Quatre mois s'étaient écoulés et l'annonce était toujours l à. Honnêtement j'étais blessée et profondément offensée. Pourquoi cette discrimination alors qu'on s'appelle mutuellement `sœur'? Jusqu'à maintenant je ne sais pas quel genre de sœur elle recherchait.
Quelle honte! On fréquente le même collège. Je la vois envoyer des messages dans des groupes sur internet. Je me demande si elle savait mon existence sur ce NET se serait-elle excusée pour son mauvais comportement? Pourquoi ne met-on pas en application ce que l'on prêche sur le net? Quelle honte!
Peut être que je n'aurai pas dû critiquer cette sœur la voyant porter son Hijab (voile) de façon incorrecte. Je pense toujours qu'elle ne le portait pas correctement. Quelques mèches sur son front ainsi qu'une partie de sa queue de cheval étaient visibles car dépassaient nettement son foulard. C'était peut être pas mon affaire mais je crois avoir bien fait de le lui dire, d'autant plus que certaines sœurs qui étaient présentes ce jour là ont corrigé leur
façon de porter leur Hijab.

Le deuxième jour du Ramadan j'étais dans le Masdjid quand j'ai vu l'annonce d'une autre sœur : «Je cherche une sœur musulmane pratiquante pour qu'elle soit ma camarade de chambre». J'ai alors contacté cette sœur mais elle m'a répondue qu'elle préférait une Arabe car elles auront beaucoup de choses en commun.

Je me rendais au même masjid pendant presque une année. Pourtant je n'ai aucune amie. Les mêmes sœurs fréquentaient ce même masjid mais aucune n'a remarque ma présence. J'admirais tellement ces sœurs, leur discussions, le fait qu'elles se mettent ensemble pour apprendre le Saint Coran…J'aurais tellement aimé me joindre à elles mais elles ne m'ont jamais remarquée. Al-Hamdulillah, au moins je pouvais faire Salat Al Jumu'ah!

Le troisième jour du Ramadan, je suis allée prier les Taraweeh. Et comme d'habitude j'étais dans le même coin de la mosquée lisant ma copie de la traduction en Anglais du Saint Coran. Vingt minutes avant le début de la prière (Salat Taraweeh), six jeunes sœurs que je n'avais jamais vues auparavant sont entrées au masjid. On leur a posées toutes sortes de questions : D'où étés-vous? Parlez-vous l'Arabe? Comment se fait-il qu'on vous a jamais vues dans ce masjid?...etc. Toutes n'ont répondu à aucune des questions, à l'exception de l'une d'entre elles qui semblait être la plus jeune (elle avait probablement 12 ou 13 ans) : « Nous sommes musulmanes et
nous sommes venues prier dans ce masjid car il est le plus proche de
chez nous» Puis elle ajouta : « Maintenant soyons plus attentifs à
ce que dit l'Imam ».
Macha-Allah! Ces six nouvelles sœurs ont été très aimables avec moi. Nous étions toutes assises au dernier rang quand une sœur a dit : « J'aime m'assoire au dernier rang car je ne sais pas lire l'Arabe et je ne connais que 4 ou 5 sourates.» La plus jeune des six nouvelles sœur a alors demande : « Avez-vous déjà essayé de lui apprendre à lire l'Arabe? ». Personne n'a répondu.

A la fin de la Salat, la sœur qui cherchait une camarade de chambre s'est dirigé vers moi et a dit : « J'espère ma sœur que tu trouveras très bientôt une musulmane pour vivre avec elle. Je suis désolée ».

Tout le monde a quitte le masjid sauf les 6 sœurs et moi-même. Elles m'ont demandée si je pouvais être leur camarade de chambre. C'était vraiment incroyable!!!

- «Étés-vous certaines que vous me voulez comme camarade de chambre?», fut ma première question, «Vivez-vous ensemble?
- Oui nous vivons ensemble. Nous sommes cinq sœurs et voici notre cousine.
- Où sont vos parents?
- Ils vivent avec nous, ils seront ravis que tu vives avec nous.
- En etes-vous certaines? Il vaut mieux que vous en parliez avec vos parents d'abord. Vous me donnerez leur réponse demain. A propos, combien coûte le loyer?
- «C'est gratuit», ont-elles répondu toutes en même temps, «nous aimerions que tu vienne vivre avec nous en tant que notre sœur dans l'Islam. Quatre d'entre nous ont chacune sa propre chambre, les deux autres partagent la même chambre. Tu pourra choisir une chambre pour toi seule si tu préfère, deux sœurs partageront alors la même chambre.»

C'était trop aimable de leur part mais j'étais tellement confuse : Elles me proposent de vivre avec elles, gratuitement et sans même me connaître. De plus elles n'ont pas demandé l'avis de leurs parents.

- «Je suis une convertie et je ne peux pas lire l'Arabe», leur ai-je dit pensant que cela les fera peut être changer d'avis.
- Al-Hamdulillah, nous pouvons toutes lire l'Arabe, nous t'apprendrons incha-Allah.»

Elles ne voulaient pas me laisser partir même si leurs parents les attendaient au Parking. Je leur ai raconte l'histoire de ma conversion à l'Islam et je leur ai dit que j'étais seule et sans aucune amie.

Cette nuit là elles m'ont appelée du masjid et j'ai parle à leur mère. Elle était très heureuse et m'a invite à venir chez elle. Pour la première de ma vie en tant que musulmane je me suis sentie importante : J'ai réalise qu'elles me traitaient en tant qu'être humain.



Leur mère a insiste pour que je vienne mais pour une raison ou une autre je ne pouvais pas accepter cette invitation. Alors j'ai commencé à inventer des excuses :

- « Je n'ai pas de quoi me changer, je n'ai qu'un seul Hijab… ».

Mais elles trouvaient une réponse pour chaque excuse que j'inventais. Elles étaient merveilleuses, macha-Allah!

Finalement, j'étais dans leur maison. Nous avons discuté pendant quelques heures. Je leur ai dit que je voulais laver mon Hijab pour le lendemain.

« Nous avons plein de nouveaux Hijabs », répondit une sœur. Elles se sont toutes précipitées à leurs placards et 10 minutes plus tard j'avais en ma possession : 10 Nouveaux hijabs, 4 jilbabes, 3 jalabiyyates, 3 abayates et 1
niqab.
Durant 2 ans 1/2 je n'avais que 3 hijabs. Cette nuit la, j'en ai eu 10 !
Quelle bénédiction!!! Il était Minuit et demi et nous étions toujours éveillées. Nous avons lu Le Saint Coran pendant 2 ou 3 heures. Avant d'aller nous
coucher, une sœur m'a demandée :
- « Connais-tu `Sisters Net'?
- Oui, je suis membre depuis 1 année, mais je n'y ai jamais envoyé de message.
- Nous sommes aussi membres, dit une autre sœur, mais nous préférons ne pas recevoir de messages pendant le mois du Ramadan.
- Quel est ton pseudonyme? lui ai-je demandé.
- Je suis Nimaat.

J'avais les larmes aux yeux. J'étais très heureuse, plus heureuse que jamais.

Cela fait deux semaines que je vis avec la famille de Nimaat. J'en garde des souvenirs que je n'oublierai jamais. Macha-Allah! Quelle merveilleuse famille! Ils étaient de vrais musulmans. En deux semaines j'ai appris 4 sourates en Arabe. Pour moi, c'était un grand progrès. En 2 ans 1/2 j'avais appris 4 ou 5 sourates seulement alors qu'en 2 semaines dans cette maison j'ai pu apprendre 4 autres sourates en plus. Al-Hamdulillah!

Je ne sais pas pourquoi je vous raconte ceci mes sœurs, mais j'aimerai que vous sachiez que la patience et la perseverence (Sabr) sont très importants. Soyez patientes et Allah vous en récompensera d'une façon que vous n'auriez jamais imaginée.

Personnellement, j'ai perdu un grand ami - mon papa – mais j'ai gagné beaucoup plus car c'est l'islam que j'ai choisi. Ma mère tolère le fait que je sois musulmane. Elle a appris avec le temps à me respecter et à m'aimer encore plus. Incha-Allah, un jour elle deviendra musulmane. Je l'ai appelée 2 semaines plus tôt pour lui annoncer que je vivais avec une famille musulmane. Elle m'a tout simplement répondue :
« Que Dieu bénisse ta nouvelle famille. Ils ont l'air d'être des gens magnifiques ».
Je sais qu'elle a été blessée par ma conversion à l'Islam, mais elle sera toujours ma très chère maman et je serai toujours son enfant chérie. Elle sera toujours cette mère qui a combattu l'infertilité pendant 2 ans avant de m'avoir et qui n'a pu avoir d'autres enfants après moi.
Contrairement à ce que dit mon père, je suis sûre qu'elle ne m'a pas perdue.
Ma mère est presque convaincue que l'Islam est La Vérité mais elle est effrayée par mon père. Incha-Allah, Allah la guidera dans le droit chemin. J'ai l'intention de l'inviter dans cette maison le mois prochain quand mon père partira en voyage en Australie pou 2 semaines. Priez s'il vous plait pour qu'elle accepte mon invitation. J'aimerai tant qu'elle fasse la connaissance de cette famille qui est un très bon exemple de la famille musulmane. J'aimerai qu'elle
voie d'elle-même que les musulmans ne sont pas des gens à craindre et qu'elle corrige tous les stéréotypes qu'elle a sur l'Islam et les musulmans.

S'il vous plait mes sœurs, n'oubliez pas de faire quelques prières (dou3a) pour moi et ma famille.

MES SŒURS, S'IL VOUS PLAIT, INVITER LES GENS A VOS MAISONS SI VOUS
EN AVEZ LA CHANCE. AIMEZ TOUT LE MONDE SANS DISTINCTION.

Ne soyez pas dures ou irrespectueuses. Nous sommes toutes des sœurs
dans l'Islam.



Une sœur qui a décide d'être anonyme pour plusieurs raisons…

Votre sœur dans l'islam

Traduit de l'anglais par sœur Nagelaa

My struggle to be a Muslim:
http://www.imanway.com/en/showthread.php?t=213




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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 13:07

HISTOIRE VRAI !

Cette histoire a eu lieu après


les evenements du 11 septembre 2001.


C’est l’histoire est d’une femme americaine, qui c’est convertie a l’Islam qui faisait ses courses lorsque soudain elle a été accidenté. Une voiture roulant à toute vitesse l’a renversé. Elle a été grièvement blessé ,le jeune homme qui l’a accidenté a été arrêté par la foule…

Lorsque les gens lui on demandé la raison pour laquelle il avait renversé la femme il répondit :

" J’ai voulu écrasé cette personne parce que je pensais que c’était une arabe étant donné qu’elle porte le voile "je ne savait pas que cest une Americaine convertiea l’slam. "

La femme suite à son accident proposa 2 solutions à cet homme :

La première : se rendre à la police est encourir des années de prison : condamnation pour avoir renverser un piéton.

La seconde : Suivre des cours dans lesquels il découvrira l’islam, suivre un enseignement islamique pendant une certaine période (afin d’apprendre la religion pour ne plus faire de préjugés)

Il faut savoir qu’elle décida de ne pas se venger car elle s’est rappelée de l’exemple et des qualités de notre prophète bien aimé saws qui même lorsque qu’on lui a jeté des ordures sur sa tete pendant qu’il fesait la priere devant la Ka’aba, il ne perdit pas patience et garder son calme.

Quant au jeune homme, il accepta la seconde solution afin d’éviter des années de prison.

Appréciant énormément ces cours de dine, le jeune décida d’y assister plus longtemps que la période conclue (ce qui montre qu’il s’est intéressé à l’islam)

6 mois plus tard (en février 2002) le jeune homme décida d’embrasser l’islam (en prononçant la chahada).

La femme dit : " lorsque je me suis convertie a l’islam, chaque jour était un défis pour moi mais je savais qu’ALLAH été avec moi.

Je savais aussi qu’en temps que convertie je ne peux pas être parfaite.

Et même lorsque mon parcours dans cette vie sera achevé je ne serais toujours pas parfaite.


Cette histoire est tirée du livre " An American Woman Discovers Islam " l’auteur : Ann Spaulding"la soeur Americaine"
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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 15:49

Recommandations d'une mère à sa fille

A l’occasion du mariage de sa fille au roi Al Harith Ibn ‘Amr Al Kindi, sa mère lui adressa ces conseils :

 

Ma petite, si je pouvais échanger cette recommandation contre une vertu ou une noblesse héréditaire, je le ferais. Ce n’est qu’un rappel au sensé et un avertissement à l’insouciant.

Ma petite, s’il n’y avait de raison pour une fille de se passer du mari que le seul fait que ses parents lui suffisent, tu serais celle qui se passerait le plus largement de lui. Mais nous sommes crées pour les hommes tout comme ils sont crées pour nous.

Ma petite, tu as quitté le pays où tu es née, et la demeure où tu as grandit vers un endroit que tu ignores et un compagnon auquel tu n’es pas habituée. En te possédant il est devenu ton roi. Sois donc son esclave, il sera ton esclave.

 

Applique ces dix vertus. Elles te seront très utiles :

1 - Lui tenir compagnie en étant contente de ton sort, car c’est en cela que réside la tranquillité de l’esprit.

2 - La bonne attitude consiste à l’écouter et à lui obéir convenablement car cela engendre la satisfaction d’Allah

3- Scruter ce qui attire ses yeux et les choses auxquelles son nez est sensible : qu’il ne voit pas en toi ce qui le déplait et ne sente en toi que la bonne odeur.

4 - Le Khôl et l’eau. Sache que le Khôl est le meilleur produit de beauté et l’eau est le parfum le plus cher . [ Note du traducteur : c’est à dire se laver fréquemment, car à quoi sert le parfum le plus cher s’il se mélange à l’odeur de la sueur ? ]

5 - Garder ses secrets. Si tu dévoile un de ses secrets tu ne seras plus à l’abri de sa trahison.

6 - Eviter tout ce qui peut perturber son sommeil car ceci provoquera sa colère.

7 - Garder sa maison et ses biens car ceci est une preuve de la juste mesure.

8 - Bien entretenir ses proches parents et sa progéniture car ceci relève de la bonne direction des choses.

9 - Respecter les heures du repas, car le feu de la faim est brûlant.

 

10 - Ne lui désobéit pas. Lui désobéir créera en lui un ressentiment contre toi. Et plus tu lui montres de l’intérêt et du respect et plus il est généreux à ton égard. De même, plus tu es en accord avec lui plus il te tient bonne compagnie. Mais sache que tu ne peux réussir tout cela sauf si tu mets en priorité ses désirs et sa satisfaction par rapport aux tiens dans ce que tu  aimes et dans ce qui te répugne.

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13 mai 2008 2 13 /05 /mai /2008 16:36

                                             HISTOIRE SUR LE TABAC

 

Un frère dans l'islam, m'a informé, sincèrement, de ce qui lui est arrivé un jour.

Il rentra dans la mosquée, du quartier de Al 'aliya, à Riyad (Arabie Saoudite).

 

Ce musulman est le directeur d'une école. Il nous raconte:

« Au moment de prier " tahiyat al masjid " (2 unités de prières, à faire quand on rentre dans la mosquée), tout à coup, une forte odeur de cigarette me perturba, et me déconcentra dans ma prière. Et après avoir fait le Salam (fin de la prière), je me suis aperçu de la résence d'un musulman, égyptien, qui avait les lèvres noires à force de fumer.

 

Et je me suis dit, qu'après la prière en commun, grâce à Allah, je lui parlerais et j'essaierais de lui montrer le chemin de la guider, en lui expliquant d'arrêter de fumer.

 

Mais, un enfant est alors rentré dans la mosquée, dont l'age ne dépassait pas les 9 ans. Cette enfant s'est assis à coté de l'égyptien, et une discussion commença entre eux. Je vous rapporte cette discussion:

 

L'enfant : Assalamou 'laykoum, ya 'Ammi (expression de politesse entre un jeune et un adulte qui signifie: mon oncle). Tu viens d'Égypte n'est-ce pas?

 

L'homme : Oui, je viens d'Égypte.

 

L'enfant : Connais-tu Cheikh 'Abdalhamid Kishk ? (Nom d'un imam célèbre en Égypte)

 

L'homme : Bien sûr, je le connais.

 

L'enfant : Et Jaad al Haqq, tu le connais? (Nom d'un savant égyptien)

 

L'homme : Oui, je le connais lui aussi.

 

L'enfant : Et Muhammad AL Ghazali, aussi? (Nom d'un autre savant égyptien)

 

L'homme : Ben oui, lui aussi, je le connais.

 

L'enfant : As tu déjà écouter des K7 de ces imams et savants de l'islam ?

 

L'homme : Oui, bien sûr.

 

L'enfant : Et ben alors, tu as entendu que tous ces Cheikhs, et savants, ont expliqué que le tabac est interdit et illicite, pour les musulmans.

Pourquoi fumes-tu alors ?

 

Et l'homme commença un raisonnement pour convaincre l'enfant, que le tabac n'est pas interdit.

 

L'homme : Non, le tabac, n'est pas interdit dans l'islam.

 

L'enfant : Bien sûr que si, le tabac est interdit, Allah dit bien dans le coran:

 

{IL [Allah] leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises}.

Sourate 7 al a'raf, partie du verset 157.

 

 

Mais si tu persistes à croire que le tabac n'est pas interdit, et bien quand tu commences à fumer, est ce que tu dis bismillah, et quand tu t'arrêtes tu dis al hamdoulilah ?

 

L'homme : Non, mais pour que le tabac soit interdit il faut qu'il y ait un verset dans le coran qui dit : "le tabac est interdit". Et bien sûr il n'y en a pas...

 

L'enfant : ya 'Ammi (ô mon oncle), le tabac est interdit, comme les pommes.

 

L'homme s'énerva et dit : tu dis que les pommes sont interdites, mais qu'est ce qui te prend. Tu rends licite ou illicite, comme ça ???

 

L'enfant : Et bien donne moi un verset du coran qui dit: "manger des pommes est permis" ?

 

L'homme, déconcerté, et désordonné, arrêta tout à coup de parler, il ne pouvait pas répondre à l'enfant. Et soudainement, le muezzin appela à la prière (iqama); l'homme se mis alors à pleurer. Et après la prière, l'égyptien, saisit l'enfant, en disant: "écoute, mon petit, je jure par Allah, al 'Azim (le majestueux), qu'à partir de maintenant, je ne fumerais plus de toute ma vie".

 

Ô mes chers frères, cette histoire est véridique, et c'est une leçon pour nous.

Mais, comment cet enfant, était capable de s'exprimer ainsi, avec une telle force, et de telles preuves; et surtout à notre époque: l'époque de la Playstation, et de beaucoup de choses insignifiantes et inutiles.

 

A partir de quand, pourrons-nous éduquez nos enfants, capable de transmettre le message d'Allah et de son prophète , comme celui de cette histoire ?

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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 17:31

L’INVITE

 

 

Quelques mois avant ma naissance , mon père rencontra un étranger qui était nouveau dans notre petite ville. Au début , Papa était fasciné par ce charmant nouveau venu et l'invita bientôt à vivre dans notre famille. L'étranger a rapidement accepté et était parmi ceux qui m'ont accueillie à ma naissance (ou à ma venue au monde) quelques mois plus tard . En grandissant je n'ai jamais contesté sa place dans notre famille.
Dans mon jeune esprit chaque membre avait une place spéciale.

Youssouf, 5 ans mon aîné était mon modèle, Samia, ma petite soeur m'a donné l'occasion de jouer au grand frère et de développer l'art de taquiner. Mes parents étaient des éducateurs complémentaires.

Maman m' enseigna à aimer Allah et mon père, la manière de Lui obéir. Mais l'étranger était notre compteur d'histoires. Il pouvait tisser les histoires les plus fascinantes.
Des aventures, mystères et comédies étaient nos conversation quotidiennes. Il pouvait tenir en haleine toute notre famille pendant des heures chaque soir.

Si je voulais connaître la politique, l'histoire ou la science, il savait tout. Il connaissait le passé et semblait comprendre le présent. Les images qu'il dessinait, étaient si réelles que pouvait en rire ou pleurer, quand je les regardais. Il semblait être l'ami de toute la famille .

Il nous [ papa , Youssouf et moi ] a pris à « notre 1er ligue nationale de Base-ball ». Il nous encourageait toujours à regarder les films et même s'arrangeait pour nous présenter plusieurs personnages célèbres.
C'était un orateur infatigable. Papa ne faisait pas attention mais quelquefois maman se levait tranquillement pendant que nous étions pris par une des histoires venues de loin, et allait dans sa chambre lire le Coran .
Je me demande si elle n'a jamais prié pour que l'étranger parte. Tu vois, mon père dirigeait sa famille avec certains principes moraux. Mais l'étranger ne s'est jamais senti obligé de les respecter.
Par exemple le blasphème nous était interdit de la part de nos amis et des adultes. Mais notre visiteur d'entant avait l'habitude d'utiliser 4 mots qui me brûlaient les oreilles et énervait papa.

A ma connaissance n'a jamais été affronté. Mon papa ne buvait pas et n'a pas permis l'alcool à la maison même pour cuisiner.

Mais l'étranger avait envie de nous exposer et de nous montrer d'autres manières de vivre. Il nous montrait la bière et d'autres boissons alcoolisées, il nous montrait aussi que les cigarettes étaient cool , les cigares et les pipes distinguées. Il parlait trop librement de sexe, ses commentaires étaient quelquefois flagrants, quelquefois suggestifs et même embarrassants.

Je sais maintenant que ma 1ère conception de la relation homme - femme était influencée par l'étranger. Quand je regarde en arrière, je crois que par la Miséricorde d'Allah que l'étranger ne nous a pas plus influencé. Il s'opposait aux valeurs de mes parents. Il était rarement grondé et on lui a jamais demandé de partir. Plus de 30 ans après l'étranger se déplaçait avec la jeune famille...
Il n'intéressait plus autant mon père comme au début. Mais si j'entrait dans la chambre de mes parents aujourd'hui, vous le verriez toujours assis dans un coin, attendant que quelqu'un l'écoute parler et regarder ses images.

   ? Son nom vous me demandez
Nous l'appelons TÉLÉVISION.


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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 17:27

LE BOL EN BOIS

!

Un vieil homme fragile s'en alla demeurer avec son fils, sa belle-fille, et son petit-fils de quatre ans. Les mains du vieil homme tremblaient, sa vue était embrouillée et sa démarche chancelante.

La famille était attablée ensemble pour le repas. Mais la main tremblante de grand-père et sa mauvaise vue rendait le repas peu agréable. Les pois roulaient par terre, lorsqu'il prenait son verre, le lait se renversait sur la nappe.

Ce qui vint à tomber sur les nerfs du fils et de la belle-fille. "On doit faire quelque chose avec grand-père" dit le fils. Nous en avons assez du lait renversé, des bruits lorsqu'il mange et de ramasser la nourriture sur le plancher" Alors, le fils et sa femme montèrent une petite table dans le coin.

C'est là que grand-père ira manger pendant que le reste de la famille sera à la grande table. De plus, puisque que grand-père a cassé quelques assiettes, dorénavant il mangera dans un bol en bois.

Lorsque la famille regardait dans le coin, quelques fois ils pouvaient voir une larme sur les joues de grand-père qui était assis tout seul. En dépit de celà, les seuls mots que le couple avaient pour grand-père exprimaient la colère et les reproches lorsqu'il échappait une fourchette ou renversait sa nourriture par terre. Le jeune de quatre ans regardait tout cela en silence.

Un soir avant le souper, le père remarqua son fils qui jouait dans son atelier et il nota des copeaux de bois sur le plancher. Il demanda gentiment: "Qu'est tu en train de fabriquer ?" Aussi gentiment le fils répondit : "Ah ! je fais un bol en bois pour toi et maman pour manger lorsque je serai grand !"

Les parents furent tellement surpris par ces paroles qu ils étaient incapable de parler. Et puis, quelques larmes coulèrent sur leurs joues. Ils ne disaient rien mais ils savaient quoi faire.

Ce soir là, le fils pris grand-père par la main et l'amena gentiment à la table familiale. Pour le reste de ces jours, il mangea ses repas avec la famille et le fils et sa femme ne se troublaient plus lorsque grand-père échappait une fourchette, renversait son lait ou salissait la nappe.

RAPPELONS NOUS LA PAROLE D’ALLAH…

{Et ton Seigneur a décrété: "N'adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère: si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point: "Fi!" et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses.}

Sourate 17 v 23

 

{et par miséricorde, abaisse pour eux l'aile de l'humilité, et dis: "Ô mon Seigneur, fais-leur, à tous deux, miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit.}

Sourate 17 v 24
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26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 10:13
Licite, Ilicite

Un homme est venu à
Iyas Ibn Mu'awiyah,

un juge musulman célèbre pour sa sagesse,

et la conversation suivante a eu lieu entre eux :



Homme : Que dit l'islam concernant le vin ?

Juge : C'est Haram (interdit).

Homme: Que diriez-vous de l'eau ?

Juge : C'est Halal (permis).

Homme : Que diriez-vous de des dattes et des raisins ?

Juge : Ils sont Halal.

Homme : Pourquoi est-il que tous ces ingrédients sont Halal, mais quand vous les combinez, deviennent-ils Haram ?

Le juge a regardé l'homme et a dit : Si je vous lançais dessus une poignée de sable, pensez-vous que je vous blesserais ?

Homme : non.

Juge : Que diriez-vous de si je vous frappais avec cette poignée de paille ?

Homme : Elle ne me blesserait pas.

Juge : Que diriez-vous de une poignée de l'eau ?

Homme : sûrement elle ne me blesserait pas.

Juge : Que diriez-vous si je les mélange, je les sèche et j'en fait une brique, et que je vous frappe avec, est ce que je vous blesserai ?

Homme : Elle me blesserait et pourrait même me tuer !

Juge : Le même raisonnement s'applique à ce que vous m'avez demandé !!



Et Dieu reste Seul Savant

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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 17:00
L'amour d'un fils pour son père
Un homme arrive chez lui un soir fatigué après une journée de travail, pour trouver son petit garçon de 5 ans assis sur les marches du perron.
Papa, est-ce que je peut te poser une question ?
Bien sûr !
Combien gagnes-tu de l'heure ?
Mais ça ne te regarde pas fiston !
Je veut juste savoir je t'en prie, dis le moi !
Bon si tu veux absolument savoir, 10 euro de l'heure
Le petit garçon s'en retourne dans la maison avec un air triste
Il revient vers son père et lui demande
Papa, pourais-tu me prêter 5 euro
Bon c'est pour ça que tu voulais savoir, pour m'emprunter de l'argent !
Va dans ta chambre et couche toi, je suis fatigué et j'ai pas le goût de me faire achaler avec des niaiseries semblables.
Une heure plus tard, le père qui avait eu le temps de décompresser un peu se demande s'il n'avait pas réagit trop ford à la demande de son fils. Peut être bien qu'il voulait s'acheter quelque chose d'important
Il décide donc d'aller dans la chambre du petit.
Dors-tu ?
Non papa !
Ecoute, j'ai réfléchi et voici les 5 euro que tu ma demandé
Oh merci papa !
Le petit gars fouille sous son oreiller et en sort 5 euro
Le père en voyant l'argent devient encorplus irrité
Mais pourquoi tu voulais 5 euro ?
Tu en as 5 ! qu'est-ce que tu veux faire avec cet argent ?
C'est que... il m'en manquait. Mais maintenant j'en ai juste assez papa... est-ce que je pourrais t'acheter une heure de ton temps ?
Demain soir, arrive à la maison plus tôt,
J'aimerais jouer avec toi !!!!
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